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Hello hello, nouveau chapitre. J'ai vu que vous avez bien aimé le précédent de par sa douceur, j'espère qu'il en sera de même pour celui-ci. Bonne lecture.

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Une fois mes esprits retrouvés, je m'étais douché rapidement, puis habillé, avant de me stopper devant la séparation en bois, inspirant une grande bouffée d'air pour me préparer au mieux à un nouveau contact.

- Ça va aller, tout va bien.

Lentement, peu sûr de moi, et ce malgré mes encouragements, j'entrouvris la porte, me dévoilant sa silhouette assis sur l'une des chaises, des vêtements posés sur la table, son téléphone en main.

Immédiatement, son regard se dirigea vers moi, jusqu'à s'égarer sur mon corps qu'il observait attentivement, sûrement incité par mon t-shirt ajusté qui mettait parfaitement en valeur mes muscles, faisant naître un sentiment de fierté chez moi, signe qu'il lui laissait toujours autant d'effet.

- J'ai reçu un message de la compagnie aérienne. Intervint-il finalement.

Sans pouvoir le contrôler, mon sourire satisfait s'effaça, appréhendant la suite de son allocution. Certes au départ j'étais pressé d'en terminer au plus vite, mais maintenant, après cette nuit à ses côtés, nos excuses réciproques, la donne avait changé, ne souhaitant plus qu'une seule chose, que notre vol soit repoussé le plus longtemps possible, afin de profiter encore un peu de sa présence.

- Ils ont dit que la tempête s'est calmée et que le trafic reprendrait en fin d'après-midi.

Sa phrase sonna comme un coup de massue et je ne pus cacher ma déception, notamment avec un ''ah'', lourd de sens.

- Comme ils ont accumulé beaucoup de retard, notre vol ne sera pas avant demain matin. Il faut qu'on se présente à l'aéroport dans la journée pour avoir un complément d'information.

C'était bizarre, mais j'avais comme l'impression qu'il avait enchaîné pour me remonter le moral, ce qui avait fonctionné.

- Donc ça veut dire qu'on va encore passer une nuit ici ?

Mon sourire refit son apparition après son hochement de tête, ainsi que les palpitations dans ma poitrine, heureux de ce rallongement de notre escale.

- Cool. M'exclamais-je. Enfin... Euh...je veux dire que ça ne me dérange pas.

- Moi non plus. T-tu es encore d'accord pour partager la chambre ?

- Oui oui bien sûr.

- Merci. Répondit-il avec un adorable petit sourire, les joues rougies.

Et une nouvelle fois, pour là je ne sais plus combien de fois depuis nos retrouvailles, on resta un moment à se contempler tendrement, jusqu'à ce que mon ventre ne fasse des siennes avec un drôle de bruit.

- Tu as faim ? Me questionna-t-il amusé

- Il semblerait.

Mon embarras le fit rire, avant qu'il ne se remette sur ses pieds.

- J-je...Euh je...

- Je t'attends, tu peux aller te préparer tranquillement. Le coupais-je, devinant sa demande.

Ainsi, après m'avoir offert un sourire reconnaissant, il s'engouffra dans la salle de bain, alors que mes orbes l'avaient suivi jusqu'à la dernière seconde, une expression niaise sur le visage.

Profitant de son absence, je mis un peu d'ordre dans ma valise, avant d'appeler ma mère pour la tenir informer, culpabilisant finalement d'être content de ne pas la retrouver plutôt, mais c'était plus fort que moi, mes priorités avaient changé en une journée.

Puis, je consultais à mon tour le message de la compagnie qui correspondait à ce qu'il m'avait communiqué, avant qu'un détail n'attire mon attention, plus précisément la date.

On était le trente décembre et à cette constatation, mes paupières s'écarquillèrent, comme frappé par la foudre.

Mais quel con Jungkook, tu as failli oublier son anniversaire.

- Putain.

À vrai dire, je ne savais pas si j'en avais le droit, ni s'il aimerait mon attention, mais je devais marquer le coup en lui organisant un petit quelque chose, même si j'étais conscient que j'avais très peu de temps à disposition et qu'en m'allouant d'office cette mission, j'allais surchauffer mon cerveau, ne voulant pas le décevoir. Cependant, j'étais prêt à relever ce défi car il ne pouvait pas en être autrement, connaissant son amour pour les fêtes surprises que je prenais toujours plaisir à préparer autrefois, juste pour voir son regard s'illuminer lors de la révélation.

- Je suis prêt, on peut y aller.

Son intervention m'extrayait de mon remue-ménage interne, aimantant mes prunelles qui furent subjuguées par le gracieux spectacle qu'il me proposait.

Il était vêtu d'un gros pull blanc et d'une pantalon fluide beige, orné d'une ceinture marronne sur laquelle était attachée quelques breloques dorées, formant un mélange harmonieux et distingué, me sentant tout de suite un peu ridicule avec mon t-shirt noir et mon jogging de la même couleur, tel une tâche.

Ses cheveux qu'en à eux étaient coiffés soigneusement, laissant ses belles boucles encadrées son visage, alors que ses lèvres étaient maquillées d'un baume légèrement rosé, les rendant encore plus pulpeuses qu'à l'accoutumé.

Sublime, il n'y avait pas d'autre mot pour le qualifier, tout simplement sublime, réveillant chez moi une envie de lui sauter dessus, de l'embrasser à pleine bouche.

Ok, pause, TU AS ENVIE DE QUOI !?!

Non mais qu'est-ce qui n'allait pas rond chez toi, c'était quoi mon putain de problème ?

On venait à peine de se retrouver et toi en même pas vingt-quatre heure, tu voulais déjà le manger, mais putain, calme ta queue de mec en manque Jungkook.

Oui c'est ça, respire tranquillement, calme-toi.

Je secouais ma tête pour tenter de retirer définitivement ses pensées mal placées de mon esprit.

- Ça ne va pas Jungkook ?

- Euh non non, tout va bien ahaha.

Voilà, t'es content, tu passes pour un con en prime, limite on te confondrait avec un ado face à son premier flirte.

- On y va ? Enchaînais-je avec une voix qui se voulait plus rauque.

- Hum hum.

Dans ma lancée, je m'étais redressé et nous quittions la pièce silencieusement, débutant notre marche côte à côte jusqu'au restaurant de l'hôtel afin de nous sustenter.

Chacun notre tour, nous partîmes en quête de notre petit déjeuner, qui se composaient de deux viennoiseries et d'un café noir sans sucre pour moi, ayant l'intrusion que je n'allais pas me contenter de ça. D'ailleurs, cela se confirma lorsqu'il me rejoignit avec son plateau garni, ou chacun des choix possibles s'y tenaient, soulagé de ne pas être en période de sèche.

Certes, cela ne me dérangeait pas de manger ce qu'il laissait, car il en avait toujours été ainsi, mais avec le temps, j'avais toujours pensé que son amour pour le sucre diminuerait. Toutefois, entre hier soir et ce matin, je crois bien qu'il perdurait toute sa vie.

À peine son butin déposé, il repartit, puis réapparut quelques minutes plus tard avec cette fois une grosse tasse de chocolat chaud fumant, encore là un point qui n'avait pas changé, car il avait toujours eu horreur de la caféine et du thé, à l'inverse de moi qui était tombé dedans à la fac.

- Tu ne bois toujours pas de café ?

- Non. Répondit-il en jouant avec sa cuillère, un peu honteux.

Et encore une, encore une boulette !

Franchement tu casses les couilles avec tes questions débiles qui plombent l'ambiance à chaque fois Jungkook. Je ne sais pas ce qui me retenait de te foutre des claques, constatant qu'il n'osait plus toucher à son plateau à cause de moi.

- Tu as bien raison. Tu ne seras jamais drogué comme moi. Tentais-je.

- T-tu en bois toujours autant ? Demanda-t-il visiblement curieux

- C'est encore pire qu'avant. Je peux en boire facilement six ou sept pendant une journée chargée parce que les cours me sollicitent beaucoup d'énergie. Mais j'essaye de me soigner.

Il pouffa de rire, enchantant mes tympans, avant de venir croquer dans un morceau de brioche, suivit d'une grosse gorgée de sa boisson, alors que moi je l'observais, ravie que ce malaise se soit dissipé.

Et puis tout s'enchaîna très vite, sa bouche se planta d'abord dans une des madeleines, puis son croissant, découvrant ainsi un à un les nombreux gâteaux devant lui, alors que pour ma part, j'avais déjà fini depuis un moment, trouvant plaisir à le regarder expérimenter les différentes saveurs, avec toujours ces étoiles dans les yeux quand elles lui ravivaient les papilles, avant de se concentrer sur celles qui avaient obtenu ses faveurs, tout en alternant avec son chocolat chaud.

Il avait toujours fonctionné ainsi, goûtant en premier temps à tout afin de faire sa sélection et terminer par les meilleurs, ce qui m'indiquait qu'il n'en avait plus pour très longtemps.

- Ça te dirait d'aller marcher un peu quand tu auras terminé ? Histoire de s'occuper.

Mes paroles l'interrompirent dans sa dégustation, le prenant un peu de court, alors que ses pommettes pleines s'empourpraient.

- Euh...Tu n'es pas obligé de m'attendre si tu as fini...

- Ça ne me dérange pas, au contraire, prend ton temps.

- T-tu...tu es sûr ?

- Oui oui, on n'est pas pressé. Insistais-je en lui offrant un sourire.

- Merci Jungkook. Et d'accord pour la balade...

À la suite de quoi, il reprit son repas, mais au vu de sa cadence qui ralentissait, il n'avait plus faim, comme je l'avais prédit, alors que de nombreuses pâtisseries entamées nichaient encore dans son plateau, ce qui me fit sourire devant ce scénario qui se reproduisait encore et toujours, et ce peu importe son âge.

- Tu vas finir ?

- J-je...je...

- Je peux finir si tu n'as plus faim.

- Non non c'est bon.

- Ça ne me dérange pas, j'avais même anticipé.

Une petite moue de surprise se dessina sur son faciès coloré, ne faisant fondre sur place tel une guimauve, avant qu'il n'acquiesçât.

- Merci.

Pour simple réponse, je tirais le support jusqu'à moi, et commença ma mission, celle de mange ses restes.

- Comment tu as su que je n'allais pas terminer ? Questionna-t-il intrigué.

- Parce que tu n'as pas changé, tu es toujours aussi gourmand.

- Donc tu t'en souviens ?

- Oui, les yeux plus...

- Gros que le ventre. Formulions-nous en harmonie, nous arrachant un sourire entendu.

- L'estomac sur pattes. Compléta-t-il.

Lui non plus n'avait pas oublié car il s'agissait du surnom qu'il me donnait, ne comprenant pas comment je pouvais manger autant sans avoir mal au ventre.

- Moi non plus je n'ai pas tant changé.

Nous échangions un rire sincère et cela me fit un bien fou, car le temps d'un instant, je crus retrouver cette complicité d'antan, alors que nos orbes s'étaient mariés ensemble, laissant flotter une douce atmosphère autour de nous.

Ce fut donc dans cette ambiance agréable, que je terminais ses viennoiseries, s'échangeant à peine quelques mots, car la présence de l'autre était amplement suffisante, avant de finalement délaisser la table, pour regagner notre chambre afin d'y récupérer nos affaires et franchir quelques minutes plus tard la porte de l'hôtel en direction de l'aéroport.

La neige avait cessé de tomber, le ciel était dégagé, mais la température était quant à elle toujours aussi froide.

En même temps c'était la saison andouille.

Comme à mon habitude, je menais la marche et lui était à la traîne avec des petits pas, alors que son visage plein d'innocence enfantine s'émerveillait face au magnifique paysage blanc que mère nature avait confectionné.

Mécaniquement, je ralentissais ma fréquence, lui permettant de me rattraper, avant de me cordonner à la sienne, afin de continuer l'un à côté de l'autre.

Ça avait toujours était l'un de mes défauts, je marchais vite, des œillères limite aux yeux, alors que lui prenait le temps d'admirer, de rêver, ce qui m'avait interpellé dès le début, jusqu'à me fasciner et me caler inconsciemment sur son rythme pour profiter de son charme, un peu comme maintenant.

Les rayons du soleil maquillaient harmonieusement son faciès, pour se mélanger avec la couleur de ses cheveux et ainsi renvoyer de magnifiques reflets dorés, éclairant sa peau semblable à un tendre velours.

Je ne serais dire si notre longue séparation y jouait pour quelque chose, mais je ne pus que capituler devant l'étendu de sa beauté, qui à mon sens était encore plus somptueuse qu'à l'époque.

Ses paupières s'abaissèrent lentement, avant de s'ouvrir de nouveau, déposant par la même occasion ses deux splendides prunelles sur ma personne, ou instantanément nous nous stoppions tous les deux, l'une en face de l'autre comme écrasés par la puissance de nos regards, notamment par ce qu'ils nous communiquaient. Et bien que cela était intense et que j'avais du mal à le soutenir, à aucun moment l'un de nous s'y soustrayait, nous coupant progressivement du monde qui nous entourait, afin de ne garder que lui et moi.

À cet instant, je n'avais qu'une envie, le serrer contre moi, lui dire à quel point je l'avais aimé, à quel point je l'aimais encore, mais était-ce judicieux, nous venions à peine de nous retrouver.

Sans m'en rendre compte, contrôlé par mes émotions, je me rapprochai d'un pas, juste d'un, afin de voir sa réaction face à cette nouvelle distance, et ainsi lui octroyer la possibilité de me rejeter dans l'éventualité où j'étais le seul à ressentir cette attraction.

Le forcer était bien la dernière de mes intentions.

Néanmoins, je n'attendis pas longtemps avant qu'il ne rompît timidement les quelques centimètres restants, comprenant que je n'étais pas le seul à éprouver cette envie de contact, et ce même si j'étais encore bouleversé par les récents évènements.

Hésitant, le cœur brûlant dans ma poitrine, je passais un bras autour de sa hanche, puis le second, lui provoquant un léger sursaut, alors que ses bras restèrent ballants dans le vide.

Sur le coup, je regrettais de m'être trop avancé, d'avoir mal interprété son geste, mais lorsqu'il entoura ma taille et colla sa tête contre mon torse, un feu d'artifice se déclencha dans toutes mes cellules, renforçant par la même occasion mon étreinte.

C'était agréable, tellement salvateur, encore mieux que ce matin dans le lit, comme si nos corps n'avaient pas perdu nos automatismes l'un envers l'autre. D'ailleurs, ma main se mit à caresser son dos, pendant que sa tête gigota contre moi, signe qu'il se blottissait un peu plus.

Certes, les interrogations dans mon esprit étaient nombreuses, avec l'envie de m'excuser franchement, de lui demander pardon, toutefois, je n'y fis rien car je savais que ce n'était pas le moment, que je ne devais pas briser cette chaleureuse bulle.

Pas maintenant...

De ce fait, nous restions ainsi de longues minutes, silencieusement, forcé de constater que nous étions à l'aise, comme à notre place, avant de finalement m'éloigner un peu de lui, car le froid commençait à avoir raison de nous.

- On devrais y aller sinon on va attraper froid. Intervins-je en entrelaçant les doigts de sa main gauche.

Avec mignonnerie, il acquiesça, alors que ses deux joues pourpres parlaient d'elles-mêmes sur son état, me provoquant un rictus fier, tout en sachant que je n'étais pas mieux que lui, ou cependant aucun de nous ne fit de remarque sur ce que nous venions de partager.

Ainsi, après ce petit contretemps, nous reprenions calmement notre marche, sans jamais quitter la main de l'autre, main que j'avais au passage embrassé sur sa paume, le teintant encore plus.

Bien qu'il nous fallût une bonne demi-heure pour rejoindre l'aéroport, j'avais l'impression que ça avait été trop court, distinguant un peu trop tôt les grandes portes automatiques.

On y était, nous allions enfin connaître notre sort, ce qui en soit ne m'emballait pas le moins du monde, me faisant soupirer de dépit.

J'étais réaliste, je savais qu'on allait forcément se séparer tôt ou tard, que rester ici avec lui était impossible, et pourtant, j'avais profondément envie que ce moment dure toujours, juste lui et moi.

- Ç-ça va Jungkook ? Questionna-t-il un brin inquiet.

Ce n'était pas la première fois que j'avais une absence depuis ce matin et ce n'était pas la première fois qu'il le remarquait, mais je n'arrivais pas à lutter contre, il y avait trop de chose dans ma tête, enfin surtout une seule et unique personne, lui.

- Euh oui oui tout va bien. Niais-je.

- Tu es sûr ?

- Oui sûr de chez sûr, je n'ai même jamais été aussi bien depuis des années.

Je l'accorde, ma réplique pouvait faire vieux dragueur du dimanche, cependant, à travers cette simple phrase, je voulais lui faire comprendre tout le bonheur que j'éprouvais depuis que j'avais recroisé sa route, tout le bonheur que j'avais d'être actuellement à ses côtés. D'ailleurs, il ne répliqua pas oralement, mais en sentant ses fines phalanges se resserrer sur les miennes, j'en déduisis que c'était la même chose pour lui, libérant un millier de papillons dans mon estomac alors que mon corps vibrait d'euphorie.

Comme précédemment, j'apposais tendrement mes lèvres sur la paume de sa main, comme réponse à son aveux silencieux, sans jamais quitter son regard pétillant qui brillait de la plus belle des façons, chassant avec lui les doutes, afin de ne garder que l'envie de juste profiter du temps qu'il nous restait ensemble.


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Ainsi s'achève ce chapitre, qu'en avez-vous pensé, ils sont mimi vous trouvez pas ?

Pour ma part je vous remercie pour le soutien que vous apportez à cette ff, à vos likes et commentaires que je prends plaisir à répondre. Je vous fais des bisous, à très vite.

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