Point de vue : Groupe 3 : Résultats!

Hellllooo!
(je publié le groupe 3 en premier, du aux petits problèmes pour les autres groupes)
Je m'excuse du temps que ça a prit, et j'espère que ça vous plaira quand même!

Et bravo à tous!!

Le texte objectif était :

Une jeune fille monte dans un bus. Elle est pâle et a les cheveux presque blancs. Dans le bus un homme d'une trentaine d'années est assis à la fenêtre. La jeune fille s'assoit à côté de lui. Les deux se regardent. Une autre jeune fille qui ressemble beaucoup à la première monte dans le bus à l'arrêt suivant. Elle dévisage la première jeune fille. Soudain elle commence à avoir du mal à respirer et tombe au sol. L'homme se lève et commence à secouer les épaules de la jeune fille tombée au sol.
"Va chercher le conducteur !" Il crie.
La jeune fille assise ne bouge pas. Elle se décale au niveau de la fenêtre. Elle verse une larme silencieusement tandis que l'homme continue d'essayer de ranimer la fille tombée au sol.

Deuxième jeune fille (qui tombe) : Agamii
Je marche dans la rue grise des villes. Tout est figé, il n'y a pas un chat ici. Le soleil n'est pas encore assez haut pour éclairer mon visage pâle. Je marche paisiblement dans la rue qui mène à l'arrêt de bus. Il est tôt, les volets des immeubles sont encore fermés. Je regarde mon portable. Je suis pile à l'heure. Justement le bus arrive. Je replace une mèche rebelle derrière mon oreille en regardant le bus se garer. Un frisson me parcoure le dos, sans raisons, je me sens soudain mal à l'aise, j'ai même un peu peur. Je me frotte les poignets comme quand je suis stressée. Mais le malaise désagréable qui me colle à la peau ne s'en va pas, pire, il s'intensifie quand j'entre dans le bus. Je cherche du regard une place libre. Mes yeux s'arrêtent sur une fille avec un air un peu triste assise à côté d'un homme sans grand intérêt. La fille me rappelle quelqu'un. Je fronce les sourcils. Mais oui c'est moi ! Oui, on aurait dit mon reflet dans un miroir bien qu'elle soit plus pâle que moi. Cela est impossible ! Je n'ai pas de sœur jumelle ! Je ne me sens pas bien. Le malaise s'intensifie et bloque mes poumons. Je panique, je n'arrive plus à respirer. Je ne peux même plus crier. Je vois l'homme à côté de la fille étrange essayer de m'aider mais tout devient noir.

Homme :
darkmind___
Je suis dans ce bus depuis maintenant deux longues heures. Si vous voulez tout savoir, je ne vais nulle part, mais rouler me permet de me vider la tête, et n'ayant pas le permis, le bus s'avère être ma meilleure option. Dans les films, souvent, quand le protagoniste a besoin de souffler un peu, il sort généralement avec son survêt' pour courir un peu. Mais moi, je ne peux pas. Déjà, parce qu'il fait un temps de chiotte, la pluie a innondée le bitume et l'idée de bousiller mes nouvelles baskets ne m'enthousisme pas plus que ça. Deusio, parce que je n'ai jamais vraiment été un sportif dans l'âme. Bon, d'accord, même pas du tout. J'ai un point de côté rien qu'à m'imaginer courir.

Franchement, rester ici, la tête collée contre la vitre froide et embuée du bus, à contempler les grandes avenues assombries par l'absence de soleil, est bien plus relaxant qu'une course à s'en crever les poumons. Ici, je peux pleinement chercher le sens de ma vie. Vie qui défile à la même vitesse que les rues que l'on traverse. Même pas le temps d'attarder mon regard sur un détail qu'on est déjà passé à autre chose. Fascinant.

Pourquoi mes disputes avec elle me laissent-elles toujours aussi paumé ? Ça me tue, littéralement. Est-ce que ça lui fait le même effet, à elle ? Ou est-ce propre à moi et à ma connerie humaine ?

Ah oui, des conneries, putin ce que j'en fait. Mais c'est trop dur d'admettre que c'est la raison de nos éclats de voix, le soir, quand je rentre un peu trop tard du bar, où je reste avec des potes un peu trop alcoolisés. Elle ne tolère plus le parfun du tabac froid et du Whisky qui reste accroché à mes vêtements. Moi, je ne tolère plus le chômage qui me condamne à rester chez moi depuis que ma boîte a fermé. Les soirées passées au bar ne sont que des pretextes pour me sortir de cet appart, mais ces sorties me détruisent finalement plus qu'autre chose. Certain dise que c'est la crise de la trentaine, ils n'ont peut-être pas tout à fait tord.

Mais prisonnier de l'inactivité du chômage et de mon couple arrivant à expiration, j'ai fini par trouver mon échappatoire.

Ok, ce n'est qu'un espèce de bus pourave qui s'occupe de faire le tour de la ville en permanence, tout ça pour transporter les âmes dans le besoin, mais pour moi, c'est aussi un véhicule où peut s'évader ma pensée. J'observe les gens, leurs actions comme leurs comportements. Chaque jour, je revois des têtes non-méconnus. Eux aussi, peuvent me revoir, d'ailleurs. Ils doivent tous me reconnaître, maintenant. Personne n'ose se mettre à côté de moi, je dois les faire flipper. Peut-être me prennent-ils pour un dangeureux psychopathe. Cette idée m'amuse beaucoup, je l'admets.

Je pose mon regard sur une vieille dame qui me regarda à son tour avec mépris. Ah ça non, j'étais déjà bien suffisament dans la merde comme ça, je n'avais pas besoin du mépris d'autrui pour me le rappeler. Je préfère retourner à mon occupation d'origine, cet-à-dire détailler la rue en cours de route. Soudain, on s'arrête, sans doute un nouvel arrêt. Une jeune fille monte et cherche sa place de regard. Elle a les cheveux telllement blanc que ça en est flippant. Peut-on croiser Dame Blanche en plein jour ? Si oui, je crois l'avoir trouvé.

Mon cœur râte un battement quand, de tous les sièges disponibles dans ce bus, c'est celui qui se situe à côté du mien qu'elle choisit.

Par mégarde, nos regards se croisent. Cette gamine me fait froid dans le dos. Le bus n'a pas encore redémarré, et une seconde jeune fille entre. La ressemblance est d'ailleurs frappante. Troublante, même. J'essaye d'en faire abstraction, mais les deux se regardent étrangement, ce qui fait naître une tension électrique au sein du véhicule. J'admets ne pas me sentir totalement à mon aise. Je crois même que je me sentirais mieux affalé dans mon canapé, à supporter de nouveaux sermons de ma femme, à l'heure actuelle.

Je remarque alors quelque chose d'étrange chez la dernière jeune fille à être entrée. Sa poitrine se lève à un rythme qui me semble irrégulier. Soudain, elle tombe dans le véhicule encore en marche. Affolé et pris au dépourvu, je me lève de mon siège, obligé de forcer un peu le passage à ma voisine de trajet qui ne semble pas décidée à se pousser pour me permettre de passer.

J'y arrive finalement et m'agenouille au côté de la jeune fille au sol. Par premier réflexe, je l'attrape par les épaules et la secoue avidement, espérant en arriver à un résultat, mais il n'en est rien.

《Va chercher le conducteur !》 criai-je à l'adresse de l'autre jeune blonde, paniqué en continuant mon travail de pseudo réanimation qui se révélait inutile.

Elle n'a aucune réaction, restant parfaitement immobile comme si mes paroles n'avaient été que du vent.
Puis, devant mon regard ahuri, elle se hissa à mon ancienne place, contre la fenêtre. Est-elle sourde ? Ou malvoyante ? Ou alors juste totalement idiote ? Il y a de quoi se poser la question, mais tout cela me semble très bizarre.

En la regardant plus attentivement, j'aperçois finalement une larme rouler sur sa joue aussi pâle que sa couleur de cheveux. Pas de sanglot, juste cette larme salé. De quel genre de folle s'agit-il ?

Sans succés et finalement sans aucune aide, je m'obstine à vouloir réveiller cette pauvre enfant qui ne montre toujours aucun signe de conscience. Toutefois, son visage demeure calme. J'aimerais être à sa place pour connaître cette plénitude qui semble l'avoir assailli.

Première jeune fille :
mellexambre

C'est de mauvaise humeur que je monte dans le bus, c'est pas si différent que d'habitude.

D'un pas lent, écouteurs dans les oreilles, je choisis une place au fond, à côté d'un homme. Il semble avoir la trentaine, le plus dérangeant est qu'il a pris la place à côté de la fenêtre. J'ai toujours eu l'habitude de me placer côté fenêtre, pour pouvoir observer le paysage tout en déprimant sur ma vie. J'aimais bien regarder les levers ou couchés du soleil. Je les ai toujours trouvés poétiques et romantiques. 

Je me contente finalement de rester sagement à la place. Finis le temps où je joue ma "pourrie gâtée" à râler comme une enfant. Je viens d'ailleurs tout juste de me faire incendier par ma mère, qui m'a vexée au plus profond de mon cœur. Elle a dit des choses affreuses sur moi et mon entourage. C'est pour ça que j'ai fugué. Ma vie était déjà assez affreuse pour qu'elle vienne y rajouter son grain de sel. Elle devrait être pardonnable car elle est malade, mais j'ai du mal à pardonner quelqu'un qui se met soudainement à insulter toute sa famille dont moi.

Soudain, une jeune fille entre dans le bus, son visage me dit quelque chose. 

Je suis prise de flash-backs de mon enfance. Je n'arrive pas à me souvenir si je connais cette fille ou pas, mais la douleur des souvenirs qui me remontent me serre le cœur. 

Je vois la fille tomber sous mes yeux, l'homme à côté de moi prend les devants pour aller l'aider. Mon cœur bat à mille à l'heure, j'ai la tête qui tourne, les souvenirs me hantent, je revois ma mère heureuse et en bonne santé, avec le pseudo souvenir d'une sœur brisée. Mais comment savoir si c'est bien cette fille ?

L'homme me ramène à la réalité en me hurlant d'aller chercher le conducteur, mais je n'ai pas la force pour bouger.

Je me décale côté fenêtre sans un mot.

J'arrive pas a comprendre comment juste une présence peut me mettre dans ces états, et comment savoir si je connais cette fille ou pas ?

Une larme roule sur ma joue, j'ai toujours eu peur du passé, et voilà qu'en une fraction de seconde, quelqu'un vient réveiller cette peur.

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