Umi

— Allez, dégage de là! Crie le mari de maman en me donnant un coup de pieds dans le ventre.

Je crie en tombant à terre tandis qu'il me lance une pluie de coups dans l'estomac. Ne jamais viser les parties comme le bras ou le cou. Trop dangereux. Les gens comprendront et finis son jeu. C'est pour ça qu'il a arrêté de m'étrangler.

Une douleur vive transperce ma chaire et me fait hurler. Il vient de me taper avec le téléphone fixe. Voila. C'est la deuxième phase, celle où les objets percutent mon corps de plein fouet, celle où je peux peut-être me défendre avec un morceau cassé des trucs avec lesquelles il me fait du mal contre lui.

J'encaisse les coups, je sens mon ventre se tordre, la douleur s'introduit partout en moi, elle bouffe toute la lumière, toute l'espérance, elle détruit encore plus ce que je suis. Elle me bouffe de l'intérieur. Un peu comme l'amour. Un peu comme Maya Walker. Ma Maya à moi. Avec des cheveux de feu. Avec des iris magique. J'aime Maya. Je vais l'aimer comme papa ma l'a appris. Je vais lui casser le cou car elle est irrespectueuse. Ensuite, je vais couper ses cheveux qu'elle aime tant coiffer. Enfin je vais marquer son jolie petit visage avec mon couteau. Déchirer chacune de ses hideuse taches sur le visage. Ou peut-être lui casser le pied et les bras pour qu'elle reste à moi. Ma jolie poupée, Maya. La mienne, à moi. Je prendrais soin d'elle. Comme papa a pris soin de mon amoureuse aux cheveux de feu en Norvège.

Un délicieux frisson mélangé avec le mal que me fait le salaud me parcours. Je dois répliquer. Sinon je vais finir par ne plus avoir de force pour aimer ma Maya. Je dois le faire vite.

J'attrape son pied et le renverse au sol. La table basse est cassée, je prend l'un de ses morceaux et m'assois sur le mari de maman. Il essaie de se débattre mais je le frappe fort. Coups de poings. Encore. Encore. Plus fort. Encore. Encore. Plus fort. Plus fort. Plus. Plus. fort. Le sang coule. Beaucoup. Sur mes mains. J'aime la couleur du sang. Comme celle de mon amoureuse aux cheveux de feu quand papa cognait son crâne contre le sol. Miam. J'aime ça.

Le bout tranchant de l'arme que je tiens se rapproche du visage de Marc. J'imagine le visage de Maya à la place. Sa peau laiteuse qui devient ensanglanté. Ses yeux verts qui s'écartent de douleur. Sa bouche pulpeuse qui se tord en m'hurlant d'arrêter. J'en tremble de joie. Comme c'est excitant. Comme c'est jubilant. Comme j'aime ça. Plus je l'approche et plus le visage disgracieux de Marc devient Maya. Puis, plus Maya mais Sophia. Mon amoureuse. Celle que papa a éclaté la tête. Je voulais le faire, moi. Mais regarder c'est bien. Mais faire c'est mieux. Beaucoup mieux.

Un coups à la tête. J'entends l'objet qui se fracasse sur mon crâne. Et je vois le noir qui voile mes yeux. Je crois que je m'évanouis. Aïe.

Quand je me réveille, je suis dans ma chambre bleu nuit. Couché sur mon lit. J'ai mal à la tête. J'ai l'abdomen soigné. C'est chaque fois pareille quand Marc me frappe et que je me défends. Maman me donne un coup pour me calmer et après elle me soigne. J'ai un championnat prochainement, trop me blesser c'est dangereux. J'ai du mal à suivre Les entraînements à cause des blessures. De mes bleus. Partout sur mon corps. Sauf mes bras et mes jambes, trop risqué.

Je tourne le regard vers le sol où m'attend un paracétamol. C'est pareille. C'est une routine constante.

Je le prends sans rechigner. En ce lundi, la porte de ma chambre est ouverte car je dois aller en cours. Les week-ends je suis enfermé, puis battu jusqu'à l'épuisement ou l'évanouissement. Après je me réveille lundi ou dimanche. J'aime me réveiller les lundis. Les lundis je peux voir ma Maya. C'est la fille que j'aime. Elle est belle et intelligente. Sa voix est douce et fluette. Ses cheveux sont magnifiques avec leur couleur de feu. Et ses yeux. Comme des pierres précieuses. Je l'aime tellement, mais pas elle. Maya est amoureuse d'Ewan Hill. Un basketteur au sourire factice. Il passe son temps à l'embrasser, à lui chuchoter des mots doux. Maya Walker est à moi. Elle ne le sais pas encore malheureusement. Quand je l'aurais, je le manquerais partout sur elle. En elle. Partout. Maya Walker est à Umi Jäger et puis c'est tout.

Je grimace légèrement en levant pour m'habiller. Chemise bleu, jean noir et basket. Je peigne mes cheveux avant de les attacher. Je souris en constatant que les coups d'hier n'ont pas atteint mon visage. Ma fossette toujours aussi belle.
J'arrive ma Maya.

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Je longe les couloirs en cherchant celle qui détient mon cœur du regard. En temps normal, j'arrive à vite la retrouver, un peu comme si mes yeux avaient des GPS juste pour elle. Sa fine silhouette, je la reconnais entre mille. Les doux traits de son visage aussi. En temps normal à cette heure elle est devant son casier. Je le sais car je connais son emploi du temps par cœur. Du lundi au vendredi. De son repas préféré à la cantine jusqu'à celui qu'elle déteste. Toute ses habitudes. Je les note tous dans carnet, chaque geste qu'elle effectue, je fais très attention à tout. Il faut que je sois respectif pour elle. Je sais tout d'elle. Je l'aime tellement.

Comme je l'avais prévu, elle de tient devant son casier. Je perçois à ses mains tremblantes et son regard hagard qu'elle a peur. Qu'elle craint quelque chose. Serait-ce moi? Je frissonne de joie. Maya a peur de moi. Si ce n'est pas merveilleux.

— Maya, je dis en m'approchant.

Ses muscles se tendent en même temps qu'elle fait un pas en arrière, effrayée. C'est tellement grisant de voir ses pupilles se dilater et tout ça à cause de moi. C'est tellement excitant aussi.

— Umi... je t'ai dit de ne plus me parler.

— Je sais, je sais, mais écoute moi d'abord. Je suis désolé pour ces dernières semaines. Tout ce que je veux c'est être de nouveau amie avec toi. Tu peux le faire pour moi, non?

— Désolée, mais...

— C'est à cause d'Hill? Je me souviens de l'époque où tu pleurais dans mes bras à cause de lui.

— Ce n'est arrivé qu'une seule fois.

— C'est arrivé quand même.

Elle recule encore. Je fais un pas de plus et attrape fermement son poignet chaud et doux.

— Umi! Lâche-moi immédiatement! Je t'en supplie...

Je met sa délicieuse main près de ma bouche avant d'humer son parfum et embrasser le creux de son poignet. J'inspire à fond m'enivrant de son odeur alléchante. La peur dans ses pupilles est si belles. Je la serre un peu plus alors qu'elle essaye de me faire la lâcher. J'intensifie ma poigne en la tirant vers moi, son petit corps contre le mien alors que je suis étourdi par elle. Maya est ma drogue. C'est la seule parmi mes victimes à être ainsi. Elle m'excite et me plaît à un tel point que ça en devient douloureux. Elle se différencie en me tenant tête et c'est tellement bon. Je passerais des heures à lui faire regretter son comportement, marquant chaque centimètres carré de sa peau de mes lèvres et de mes blessures. Je vais la casser de l'intérieur comme de l'extérieur. Je prendrais tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est et la jetterais comme la vulgaire poupée de chiffon qu'elle représente pour moi. Ma poupée de chiffon. La fille que j'aime.

Passant une main sur sa hanche pour la maintenir contre mon corps tendu, un brusque mouvement en arrière me fait lâcher prise et je me retrouve au sol.

Hill prend Maya dans ses bras et se tourne en colère vers moi. Il essaye de me taper mais Ayala Casey et une autre meuf arrive et le calme. Je regarde Maya en épelant sur mes lèvres "je t'aime". Elle ferme les yeux et laisse ses larmes dévaler ses joues rougies. La voir comme ça m'excite encore plus. Je veux les lécher chacune de ses larmes que j'ai provoqué. Je veux la détruire. Je veux ça, tellement. J'en ai besoin. Je la détruirais comme papa l'a fait avec Sophia.

Je tend la main vers elle alors qu'elle part avec sa bande tout en faisant la promesses que tôt ou tard je l'aurais. Je détruirais chacune de ses cellules.

— Oui Mayamin, tu es à moi et à personne d'autre, je marmonne en respirant son parfum sur ma chemise.

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VOILA UMI EST UN PSYCHOPATHE C'EST CONFIRMÉ.

VOILÀ.

Bon okay j'arrête mes roses violettes mais avouez que le chapitre 32 il était lourd!

Je sais aussi que je suis en retard mais bon! Avec ce que je viens de faire, je suis pardonnée, hein?!

Vous avez aimé ces parties?

Quelle était votre préféré?;

Des idées pour la suite?

Mouahahahahha! C'est tout pour aujourd'hui! J'espère que l'histoire vous plaît autant!!!!!! Plus elle avance et plus l'écrire devient difficile surtout lorsqu'il y a des révélations. J'ai du mal à faire passer les émotions, je crois! Enfin! La suite très bientôt!!! Hihihihi vous allez l'adorer!!!!

Bisous!

IG : phanou_67