Joana
Je ferme les yeux. Je vais faire la bêtise, je le sais mais il me fait trop craquer. Je passe mes bras autour de son cou. Je le regarde au plus profond de ses yeux et je murmure.
- Tant pis pour le romantisme....
Il me prend dans ses bras, je passe mes jambes autour de sa taille. Nos corps ne se touchent pas, nos visages seulement se frôlent, et il pose ses lèvres sur les miennes, tout doucement, tendrement. On se sonde. De petits baisers en baisers plus profonds, nos langues finissent par se mêler, sensuellement, fougueusement.
Je redécouvre le goût de sa bouche, je caresse ses lèvres et sa langue, je ne suis plus rien d'autre que ce baiser intense qui se prolonge et nous enivre. Et, tout doucement, nos corps se rapprochent enfin, comme si nous étions aspirés l'un vers l'autre par nos lèvres qui s'embrasent et se font presque déjà l'amour. Nos mains d'abord se joignent et s'emmêlent, nos cheveux se caressent, nos bustes se confondent, et le désir grandit.
Je sens alors le souffle chaud et rapide de Mason , au creux de mon oreille, et je l'entends me confier que je l'excite, qu'il n'en peut plus. Et déjà, je suis à deux doigts de l'extase ! Il embrasse alors mon cou et je frémis, c'est irrésistible. Une décharge électrique de plaisir me parcourt, et j'entreprends d'« oser » enfin, de me laisser aller au désir qui m'envahit depuis notre séparation.
Je glisse mes mains sous son boxer, et découvre son corps brûlant et palpitant. Sa peau d'homme est douce, je sens qu'il aime mes caresses, alors je les veux plus précises. Mes mains vagabondent le long de son ventre, je le défais alors de son sous-vêtement. Sa respiration s'accélère encore et encore. Nous quittons terre. Un seul regard. Puissant.
Et il plonge à nouveau ses lèvres dans mon cou, alors que ses mains sont occupées à me défaire mon soutien-gorge dans lequel mes seins sont prêts à exploser tant le désir est fort. Quand enfin il parvient à les prendre à pleines mains, mes tétons sont si tendus qu'ils en deviennent presque douloureux. Mais cette souffrance est douce. J'aime cette souffrance, j'aime tout ce qu'il veut bien me donner, tout ce qui vient de lui me fait du bien.
Pendant ce temps, mon excitation n'a pas diminué, et je meurs d'envie de ce plaisir Alors je m'empresse de reprendre mes caresses. Il soupire, il gémit. Son sexe grossit entre mes doigts. Il continue de me souffler des mots doux au creux de mon oreille. Je chavire. j'ai la sensation extraordinaire que le temps s'est arrêté et que ça dure depuis des heures, depuis des jours peut-être. Quelques instants seulement.
Soudain, il me soulève et traverse la pièce pour aller dans sa chambre. Il me plaque contre le mur. Sa langue redessine mes lèvres. Je me laisse faire. Il descend lentement ma culotte qu'il laisse tomber au sol. Ses doigts s'immiscent dans mes secrets. Je gémis et le fixe droit dans les yeux.
- Je t'aime.
Je ferme les yeux. Son torse bloque le mien contre la paroi. Il avance mon bassin près du sien et me pénètre sous un râle. Je me serre bien contre lui. Il pose ses mains de chaque côté de mon visage et son corps bouge lentement. Je sens sa chair dans la mienne se frayer un chemin.
- Encore dis-je en murmurant
Son bassin avance et recule avec des mouvements contrôlés. Je sens mes entrailles se consumer au fur et à mesure qu'il me prend. Je m'accroche à ses épaules et ses va et vient redoublent. Ses mains attrapent mes fesses et il fait un demi tour pour m'allonger sur son lit. Me voilà sous son emprise, plus rien ne compte. Son corps sur le mien, il continue de me combler. Je vois ses yeux se crisper, sa petite veine apparaît sous son œil gauche. Il lèche mes seins et rapproche mes jambes de sa hanche. Son regard se fait triste. Il me parle tout en me pénétrant encore et encore.
- Si tu savais comme je regrette...
- Mason...
- Je suis désolé joana, tellement désolé...
- Chhhhht dis-je en mettant mon index sur sa bouche.
Il le suce et ferme les yeux. Il me relève et me demande de venir à califourchon sur lui. Je me laisse faire. Je m'assois sur ses jambes et me laisse bercer par ses mouvements majestueux. Il me caresse, me serre contre lui.
- Continue me dit-il suppliant.
Je bouge mon bassin lentement. Je l'embrasse. Lui continue de me lécher les seins, de les mordiller puis il serre un peu plus ma taille et accélère sa cadence, il m'emplit, il me pénètre et me pénètre encore. Je sens la fin arriver. Un courant électrique traverse ma colonne vertébrale. Il se bloque plusieurs fois et termine sous un gémissement. Il essaie de reprendre une respiration normale et me garde bien contre lui.
Plus un mot. Juste le silence de cette chambre chargée de souvenirs. J'essaie de reprendre mes esprits mais je lutte parce que je sais que je vais devoir réfléchir à ce qui vient de se passer. En un éclair je vois le visage de Caleb. Je ferme les yeux pour chasser cette idée de mon esprit.
- Tu es tellement magnifique...
- Merci... dis-je un peu gênée.
Il le ressent.
- Tu penses à lui ??
- Non Mason, je pense à ce qui vient de se passer et c'était merveilleux.
Nous nous allongeons l'un contre l'autre sur son lit. Il caresse mes cheveux. J'ai l'impression d'être revenue deux ans en arrière.
- Je suis désolé de te mettre dans l'embarras.
- Mason... j'ai pas envie de parler de ça maintenant.
- Pourtant il faudra bien en parler.
- Je sais.
Il se retourne et me regarde. Il enlève quelques mèches qui cachent mon visage.
- Ce que je veux te dire c'est que tout ça à de l'importance pour moi.
- Je...
- Attends, écoute moi. J'ai pas envie de souffrir et j'ai pas envie que tu souffres aussi mais il faut que tu me dises si...
- Je sais ce que tu vas me demander Mason et je n'ai pas de réponse à te donner... du moins pas maintenant.
Il se laisse tomber sur son oreiller.
- J'avais presque oublié ce qu'on pouvait ressentir...
- Tu n'as vraiment eu personne pendant tout ce temps ??
- Non.
- Mason, ça me fait peur ce que tu ressens pour moi.
- Pourquoi ?
- Parce que je ne suis pas sûre d'être à la hauteur et de devoir faire un choix sur ma vie ça me....
- Dis moi que t'as rien ressenti là à l'instant.
- Je...
- Parce que moi j'ai ressenti la même chose que la première fois où on a fait l'amour, tu te rappelles dans cet hôtel là où je t'ai emmené pour le weekend.
- Oui
- C'est comme.... Comme si je t'avais rencontré pour la première fois, il y a une demi-heure.
Je me lève et commence à me rhabiller.
- Qu'est ce que tu fais ?
- Je vais rentrer.
- Mais...
Je m'approche de lui. Je dépose un baiser sur ses lèvres.
- Tu me ramènes Christopher ?
- Ouais ok.
- Alors on se voit tout à l'heure.
- A toute à l'heure.
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Hello tout le monde!
Petit chapitre aujourd'hui mais explicite!
Certaines vont être ravies de ce passage là!
Par contre Joana jette le chaud et le froid. La comprenez-vous?
Allez bon week-end à tous!!
bisous
Laetitia
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