Chapitre 6

HELLO! j'ai hâte d'écrire la suite mdddr xD c'est con je sais xD 

Le dernier Gyeong menaçait de retentir alors que lentement, mon cheval, suivait celui du Prince pour sortir de la ville. Il piétina de ses sabots ferrés le pont en bois dans le sens inverse à tous les autres habitants qui rentraient d'une longue journée de travail dans la forêt pour chasser ou couper du bois. Ils nous regardèrent étrangement d'ailleurs, regardant avec une attention toute particulière les ornements des chevaux et de la tunique du Prince. Or, ils se calmèrent bien aisément lorsque les gardes personnels du Prince arrivèrent en courant, armés d'un grand sabre, mais tenant également une gourde remplie de vin dans l'autre main. Ils essayaient de courir alors qu'ils avaient sur els épaules une tunique qui semblait aussi lourde qu'inconfortable. Pourtant, ils se maintenaient debout et se placèrent aux côtés de l'étalon du Prince. Ils essuyèrent lentement la robe de l'animal avec un grand morceau de chiffon, le rafraîchirent avec un peu d'eau et continuèrent le chemin en notre compagnie.

C'était la première fois que je quittais la vie le soir, et c'est avec une admiration toute particulière que j'avais regardé le soleil disparaître sous l'horizon. On ne le voyait pas si bien depuis la ville, les murs d'enceinte faisant s'éteindre la boule de feu avant même qu'elle ne disparaisse réellement. J'étais donc là, accroché à ce cheval qui marchait d'un pas lent, fixant le ciel devenir rose, puis pourpre pour finalement devenir d'un bleu de plus en plus profond. Le soleil laissa place à la lune aussi ronde et charnue qu'une pêche. Elle brillait cachant par sa clarté toutes les étoiles aux alentours. A son opposé on voyait tout de même quelques étoiles perdues qui semblaient briller d'une couleur claire pourtant qui m'avait semblé chaude. J'aimais ce vent frais qui s'était mis à souffler, j'aimais le bruit de pas des chevaux, j'aimais aussi écouter parfois la conversation des deux gardes qui parlaient de jeunes filles, de mariage, mais surtout ils discutaient avec le Prince. De choses qu'il aimait. Alors j'écoutais, étrangement, et ce même si mes sentiments envers lui me faisaient honte, je voulais mieux le connaître.

« Mon prince, nous avons acheté des abricots. Tout juste récoltés ! »
« Vous savez, vous ne devez pas vous sentir forcés de me plaire lorsque nous allons dans ce genre de contrées éloignées. »
Il semblait attristé par une chose quelconque.
« Pardonnez-nous... Nous pensions que nous pourrions vous faire plaisir. »
« Je suis comme en marche funèbre, je vais visiter les tombes de mes ancêtres, mes pensées doivent être tournées vers eux, je dois les honorer et prier, prier pour que leur vie dans l'au-delà soit à jamais couverte d'or et de miel. »

Je trouvais ses mots plus poétiques qu'autre chose, le fond ne m'avait qu'à peine effleuré. Mon cœur sembla alors bercé par la nature et le vente, alors qu'un sourire s'était mis à fleurir au coin de mes lèvres. Il ne voulait plus me quitter, même lorsque nous avions mis pied à terre et que j'avais dû m'occuper seul des deux chevaux. Je me fichais de curer leurs pieds, de leur préparer un emplacement pour dormir et même de balayer leurs déjections. J'étais dehors alors j'étais heureux. Le vent était à mes côtés alors que je curais leurs pieds, et la lune elle me veillait jusqu'à ce que je termine de sécher leur dos et que les couvre pour la nuit. J'avais aimé ce que j'avais fait, bien plus que de remplir des milliers de cruches pour un noble riche qui en plus semblait agacer le prince Kim. D'ailleurs, le noble s'était installé près d'un feu que les gardes avaient fait et il s'était mis dans une tenue si simple que mon cœur chavira. Il avait quitté sa tunique de soie pour un simple pantalon aux couleurs claires et une chemise blanche, qui, ouverte sur son torse, laissait apparaître une peau hâlée, une peau qu'il ne cherchait pas même à blanchir.

« Viens dîner gamin ! »

L'un des deux gardes venait de m'appeler et me força à m'installer autour du feu en compagnie des deux autres hommes. Nous avions pour dîner un peu de poulet rôti à la broche, accompagné d'un rayon de miel et quelques légumes crus. Le prince, mangeait en silence, fixant le ciel dans une pose presque artistique tandis que son assiette en métal sur ses cuisses il souriait. Immédiatement ma bouche s'entrouvrit et laissa passer un petit couinement qui passa inaperçu. Les deux gardes étaient bien trop occupés à refaire leur couche pour bien dormir je pouvais donc l'observer à ma guise. Je pouvais imprimer sur mon œil chacun de ses mouvements, chacun de ses souris et surtout chacune de ses manières. Il avait tendance à frôler ses lèvres lorsqu'il portait un morceau de viande à sa bouche. C'était d'un attrait étrange.

« Au lit ! »

Son changement soudain de comportement me perturba tandis qu'il m'avait sommé d'aller dormir. J'avais donc rapidement sucé le rayon de miel pour ne pas en perdre une goutte, je m'étais ensuite lavé la figure, accroupis dans une plaine plus lointaine avant de laver mon torse. Je savais bien qu'il voulait que j'aille me coucher mais j'étais incapable d'y aller sale, collant, et surtout sentant fortement la transpiration après le travail.
Là, courrait une rivière fine, dont la profondeur me permettait de me tenir debout tout en cachant mes parties les plus intimes sous la surface de l'eau. C'était parfait pour un rapide bain de minuit. Rapidement, j'avais retiré ma tunique de travail ainsi que mon pantalon avant d'aller me glisser, nu et frissonnant, dans l'eau glacée. Je n'étais entré que jusqu'à la taille, ne pouvant pas supporter l'eau glacée plus haut sur mon torse. J'avais alors trempé un chiffon dans l'eau et lentement j'avais frotté ma peau. La lune était presque juste au-dessus de ma tête, en tous cas c'était la sensation que j'avais alors que je passais l'eau dans ma nuque.

Un bruissement me fit sursauter et je m'étais tourné dans un réflexe. Un instant j'ai cru que je verrais là, le Prince, griffonnant un morceau de parchemin, mais non un lapin était juste passé en courant pour aller se réfugier dans son terrier. Sa fuite m'avait intrigué et j'avais décidé de rapidement me rhabiller. J'avais enfilé mes vêtements sales, n'en ayant pas prévu de propres, et j'avais rejoins le camp, le pantalon encore partiellement mouillé et la tunique collant contre le bas de mon corps. Là, les gardes faisaient des tours autour de la tente qu'ils avaient hissé. Le Prince devait être à l'intérieur, je voyais la flamme vacillante d'une chandelle, illuminant légèrement la toile. Il devait être dans sa préparation pour dormir. C'était donc à moi d'aller dormir.

Les gardes m'avaient préparé un petit coin où dormir, ils avaient simplement empilé un drap de médiocre qualité sur une botte de terre et ils avaient fourré un autre morceau de tissu avec un peu de paille. Pour me couvrir j'avais le droit à un drap un peu plus épais, c'était suffisant. Je dormais à la belle étoile, non loin le Prince m'accompagnait, j'étais heureux.

Un jeune oisillon fut celui qui me réveilla très tôt le lendemain. Le soleil se levait à peine dans des teintes rosées et rougeoyantes. Le feu avait fini par mourir et le garde le plus jeune tournait autour du camp, pour surveiller sans faille si nous allions bien. Il remplissait son rôle, à moi de remplir le mien. J'avais puisé un peu d'eau que j'avais assainie après l'avoir faite chauffer, j'avais ensuite fait un peu de lait chaud, mit du miel dans un bol et j'avais également ajouté quelques œufs, je n'avais pas mieux.
Une fois le tout sur un plateau, j'avais entrouvert la tente et annoncé mon entrée. Dès lors le prince s'était couvert avec son draps et en silence il avait accepté le petite déjeuner. Il me remercia par un sourire et m'invita à me retirer dès lors où il avait remarqué que mon regard était tombé sur un morceau de parchemin griffonné, où une silhouette se tenait face à la lune, debout dans une rivière. Je n'avais pas eu le droit de commenter, pas même alors que nous avions repris la route. K'avais juste dû subir les présentations des gardes.

Le premier commença. « Moi c'est Jungkook, je suis jeune dans le métier ! Je travaille depuis gamin pour le Prince Kim, on s'y plaît bien et puis on est bien payés. Je suis le plus sympathique des deux. "
L'autre lui frappa rageusement le bras. « Il ment sur sa sympathie crois moi ! Moi c'est Park Jimin, je bosse depuis trois moi pour Namjoon, enfin non pardon, le Prince Namjoon. »

Je n'écoutais qu'à moitié et se fut pire lorsqu'au loin, mon regard fut attiré par une immense colline, parfaitement ronde, surmontée d'une tombe en forme de coupole couverte de terre et de gazon parfaitement entretenu. L'entrée était en bois fin, sur lesquelles pendant des dizaines de prières écrites sur des morceaux de papier ou de tissu. C'était un endroit calme, en plein milieu de la nature fraîche, juste à côté d'une rivière qui coulait dans un clapotis agréable. Nous mîmes pied à terre. Les gardes restèrent à garder les chevaux alors que lentement, Namjoon était allé au niveau de l'entrée. Il attrapa ma manche et me murmura de faire comme lui. Je l'avais donc imité alors qu'avant d'entrer il pria pendant près de cinq minutes, puis j'avais salué bien bas comme il l'avait fait. Puis, il passa l'entrée, marcha quelques pas et monta sur un chemin de pierre surélevé. Juste à côté de se chemin, s'étendait un autre, plus bas, aussi en pavés de pierres, il était parfait, sans une seule tâche. Je pensais qu'il s'agissait de mon chemin mais il posa immédiatement une main sur mon torse pour me stopper.

« Il y a deux chemins, le chemin du Roi, que j'emprunte par mon sang, et le chemin des esprits, celui que tu t'apprêtes à souiller. Tu dois marcher dans l'herbe. »

J'avais hoché de la tête et je m'étais placé à ses côtés, marchant dans le gazon tout en essayant de ne pas l'abîmer. Il nous fit ainsi marcher jusqu'à la tombe qui était en haut de cette colline faite par l'homme. Nous ne pouvions pas y monter, mais d'où nous étions nous ressentions tout de même la douce caresse du vent, la douce odeur naturelle et surtout l'atmosphère délicate et spirituelle qui planait à cet endroit.

« Nous sommes devant la tombe de mon grand-père. Il est mort très vieux. C'était un grand homme. Tu ne l'as surement pas connu au pouvoir. Mon père y est depuis bien longtemps à présent. »
« Oui, Mon Prince. »
Il se tourna lentement vers moi, resserrant sa tunique autour de son corps. « Yoongi. »
« Oui ? »

Il sembla sourire un instant. « Je te cache quelque chose. »
Mon corps se mis à frémir, un chaud et froid passa dans ma nuque. « Vous pouvez tout me dire, vous le savez bien. »
« Je le sais oui. Parfaitement même. »
Il inspira longuement. « Lorsque j'étais enfant, mon grand-père, paix à son âme, me demandait souvent d'être sincère, il disait que lorsque l'esprit se mettait à vagabonder, à se détendre, il a tendance à raconter ce que notre cœur veut réellement. Il disait qu'une balade dans un parc silencieux lui rappelait toujours à quel point il voulait être honnête envers son peuple, sa femme, ses enfants. Alors maintenant que je suis ici, que j'ai prié pendant si longtemps, que j'ai respiré un air si pur, mes pensées semblent en ordre. Je sais qu'à présent, je veux être honnête, mais c'est dur parfois de l'être, car on a peur de mal dire, mal faire, et de blesser. »
J'hochais de la tête.
« Yoongi, dis moi s'il-te-plaît -cela m'aiderait- ce que tu ressens à présent. »
« Je suis... je suis inquiet de ce que vous pourriez me dire, j'ai peur que vous me renvoyiez chez moi, que je doive annoncer à ma famille qu'un nouvel enfant naîtra sans que nous ayons de revenus. »

Il sembla déçu et il regarda à nouveau la tombe de son grand-père. « J'osais espérer que je te manquerais si je te renvoyais. »
« Vous me manqueriez !! »

Il sourit doucement. « Tu me manquerais aussi. Ta compagnie m'est très agréable. »

Il se tourna à nouveau vers moi et s'abaissa assez pour arriver au niveau de mon front. Mon cœur se mis immédiatement à faire des tours dans ma poitrine alors que doucement, je sentais sa bouche se presser contre ma peau. Mes yeux se fermèrent avec douceur tandis que mes mains voulaient à tout prix venir le toucher, s'agripper à lui, mais je me forçais à les garder le long de mon corps.

Je fus trahi ! les mains du prince vinrent se lier aux miennes et c'est avec une horreur douce que j'avais regardé mes mains crasseuses disparaitre entre les siennes. Il les caressa longuement, les observa et les admira. Je fixais mon regard sur son front et ses yeux. Il paraissait si accessible... si doux. J'avais envie de l'embrasser. Mon cœur sauta. Il venait de me regarder droit dans les yeux.

« Je veux te dessiner nu, Yoongi. »

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