13. POV Calvin

Cette femme me rendait fou, son corps irrésistible me donnait l'envie de la toucher à chaque fois que j'étais près d'elle et entendre ses gémissements pendant que je lui donnais du plaisir autant qu'elle m'en procurait m'achevait complètement. Je ne pouvais déjà plus me passer d'elle et c'était mauvais, très mauvais même, on c'était tout les deux mis d'accord sur le fait de tout arrêter dès son mariage or si je ne pouvais déjà plus me passer d'elle après quelques jours, je n'imaginais pas comment cela serait après quelques mois. J'essayais de me convaincre que ce n'était que physique mais le fait est qu'elle était intéressante, j'aimais lui parler et j'adorais l'écouter. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait avec son fiancé alors qu'elle n'était pas bien avec lui, elle pourrait avoir n'importe quels hommes qui la rendraient heureuse et pendant une seconde je m'imaginais être cet homme. Mais j'éliminais très vite ces pensées, mon boulot me prenait trop de temps, je ne la rendrais pas heureuse si je n'étais jamais présent.

Elle ne voulait clairement pas m'avouer la raison pour laquelle elle restait avec lui et je ne voulais pas insister, du moins pas pour l'instant, mais je m'inquiétais pour elle. La marque à son poignet n'avait pas été fait par un élastique j'en mettrais ma main à couper, de toute les fois ou je l'avais vu elle n'avait jamais eu les cheveux attachés. Elle avait tout fait pour ne pas me regarder quand elle m'avait expliquer et avait changer de sujet aussi vite que possible. J'espérais simplement que ce n'était rien de grave et qu'elle me ferait assez confiance pour me parler si elle en avait besoin.

Savoir que j'aurais pu passer tout le weekend avec elle et que cela ne se reproduirait surement jamais m'avait rendu fou, je ne pouvais pas annulé mon weekend chez Aaron, l'anniversaire de ma filleule était trop important pour moi. Mais renoncer à tout ce temps libre avec Lilas-Rose était impossible alors j'avais appelé mon ami le soir même.

- Parrain ! entendis-je Ashley me répondre.

- Bonsoir princesse comment tu vas ?

- Bien, c'est bientôt mon anniversaire !

- Je sais, donc tu es pressée de voir ton super parrain ?

Il y eu un moment de silence avant qu'elle ne réponde enfin.

- Si tu m'apportes de gros cadeaux alors oui, ria-t-elle.

- Papa est à côté de toi et t'as dis de dire ça pas vrai ?

- Je n'oserais pas, répondit alors Aaron tandis que Ashley riait toujours. Alors que me vaut le plaisir de ton appel un lundi soir, est-ce que tu n'es pas censé travailler jusqu'à pas d'heure et passer à côté de ta vie ? plaisanta-t-il.

- Très drôle ! Non je t'appel à propos de ce weekend... Venir accompagné et toujours autoriser ? hésitais-je à demander.

- Accompagner d'une fille ? demanda Aaron surpris.

- Oui.

- Oh putain ! jura-t-il.

- Papa a dit un gros mots ! cria Ashley probablement à sa mère.

- Rapporteuse, répliqua Aaron à sa fille. Donc mon cher Calvin, continua-t-il sérieusement mais j'étais sur qu'il souriait, une fille hein ?

- T'emballe pas c'est juste une amie, mentis-je.

- Mais bien sur, je ne vais rien dire maintenant car j'ai ma fille sur les genoux mais tu auras le droit à l'interrogatoire !

- J'ai tellement hâte, répondis-je sarcastique. Donc c'est bon elle peut venir ?

- Bien sur !

Je terminais rapidement la conversation après son accord. Le plus dur restait à venir. Je devais convaincre Lilas-Rose d'accepter de m'accompagner et je savais déjà qu'elle me dirait que rencontrer mon meilleur ami ne serait pas une bonne idée, qu'elle ne voulait pas s'imposer ou des excuses dans ce genre. J'espérais pouvoir la convaincre assez facilement car cette occasion ne se représenterait probablement pas. Je ne pouvais malheureusement pas l'appeler maintenant, elle était forcément avec son fiancé et je ne voulais pas tenter le diable en lui envoyant des messages. Je devais donc attendre le lendemain pour l'appeler durant sa pause déjeuner car je ne pouvais plus me permettre de la rejoindre cette semaine.

Je lui envoyais  un message le lendemain en matinée pour savoir à qu'elle heure elle prendrait sa pause. Elle ne me répondit pas de suite, je vérifiais mon téléphone tout les quart d'heures étant impossible de penser à autre chose ce qui était mauvais, aucune femme avant elle n'avait autant accaparé mes pensées.

"Bonjour Calvin Klein, désolée je ne pouvais pas regarder mon téléphone quand je travaillais. Je prends ma pause maintenant".

Quand je vis finalement son message un sourire s'installa instantanément sur mon visage. Je n'hésitais pas une seule seconde avant de la joindre.

- Calvin Klein, me salua-t-elle.

- Lilas-Rose, comment vas-tu ?

- Très bien et toi ?

- Bien mieux depuis quelques secondes, avouais-je. J'ai une bonne nouvelle, repris-je sans lui laisser le temps de répondre.

- Ah oui ? Dis-moi !

- On va pouvoir passer tout le weekend ensemble, annonçais-je.

- C'est vrai ? demanda-t-elle visiblement enthousiaste. Mais je croyais que l'anniversaire était ce weekend ? Tu n'as quand même pas annulé à cause de moi ?

- Non je n'ai pas annulé, tu viens simplement avec moi.

Elle ne répondit pas et le silence s'installa. Je savais que cela n'allait pas être facile.

- Lilas-Rose tu es toujours là ? m'assurais-je.

- Oui... je...je ne peux pas venir Calvin, répondit-elle. Ce sont tes amis proche, tu ne peux pas me présenter.

- Je leur ai dis que tu était une amie, on ne leur dira rien sur notre situation si tu n'en as pas envie.

- Mais ils demanderont surement de mes nouvelles plus tard et tu leur diras quoi après le mariage ? Ce n'est pas une bonne idée...

- Je te promet que je gérerais, tu n'as pas à te préoccuper de l'après. J'ai vraiment envie de passer du temps avec toi, ce n'est pas on cas ?

- Si bien sur que j'en ai envie !

- Alors dis oui je t'en supplie ! Je t'achèterais tes fleurs préférées, plaisantais-je tentant de la soudoyer.

- Bonne chance avec ça, répliqua-t-elle sûre d'elle.

- Pourquoi, quels sont tes fleurs préférés ? Pitié ne me dit pas que ce sont les roses, pas avec des parents fleuristes.

- Ce ne sont pas les roses, me rassura-t-elle en riant, mais te donner le nom ne servirait à rien tu ne sauras pas ce que c'est.

- Teste moi.

- Les digitales pourpres.

- Hmm... ok.

- Tu ne sais pas ce que c'est pas vrai ? ria-t-elle.

- Pas la moindre idée, avouais-je.

- Internet est ton ami.

- Je compte bien me renseigner. Alors ? Viens avec moi s'il te plait.

- D'accord, soupira-t-elle.

Le sourire de la victoire s'afficha sur mon visage, heureux de pouvoir la présenter à mon meilleur ami même si ce n'était que l'unique fois. Je savais que je ne devrais pas avoir besoin de l'approbation de Aaron car dans un peu moins de quatre mois je ne la reverrais plus et penser à cela me pinça le cœur mais c'était important pour moi qu'il l'a voit. Je ne pouvais désormais plus le nier, elle me plaisait et je développais des sentiments pour elle et je ne savais pas quoi faire.

Lui avouer et risquer de la faire fuir ou me taire et l'avoir avec moi pour quelques semaines de plus ? Peut-être qu'elle changerait d'avis sur son mariage si je lui avouais. Mais comme je lui avais dit dès le départ je n'avais pas le temps pour une relation, je travaillais non stop pour enfin obtenir une promotion que je voulais depuis deux ans. Après cela mon rythme de travaille diminuerait considérablement mais est-ce qu'elle m'attendrait ?

Dans quel situation je m'étais embarqué...

Je passais le restant de la semaine sans la voir, on s'appelait simplement tout les midis. Je tentais d'oublier ce que j'éprouvais pour elle tout en lui préparant une soirée qu'elle, je l'espérais, allait aimé.

Je l'attendais impatiemment chez moi le vendredi soir, le diner était prêt, j'avais chercher toute la semaine un repas végétarien facile à préparer et m'étais creuser la tête pour faire en sorte que cette soirée soit parfaite et qu'elle se rende peut-être compte que son Louis ne faisait pas le poids.

Quand elle sonna enfin je me sentis comme un ado ayant un rendez-vous pour la toute première fois. J'ouvris la porte et la découvris intimidée, mal à l'aise et elle refusa mon invitation à rentrer.

- Je ne sais pas si tu vas vouloir que je reste, avoua-t-elle, ou même que je vienne ce weekend d'ailleurs.

- Pourquoi ? demandais-je m'inquiétant déjà de ce qui pouvait se passer.

- Je... j'ai... c'est arrivé plus tôt que prévu, hésita-t-elle, ce... ce n'est pas... la bonne semaine du mois, lâcha-t-elle enfin les joues rosie par son aveu.

- Tu as tes règles donc ? demandais-je clairement ne voyant pas pourquoi elle n'osait pas le dire.

- Waouh ! Tu oses dire le mot banni de tout les hommes ? plaisanta-t-elle ce qui me fit sourire.

- J'ai vingt sept ans très chère pas quinze, tu peux me le dire sans passer par quatre chemins du genre mauvaise semaine ou visite de dame nature ou je ne sais quel autre explication vous avez inventé. Et pourquoi je ne voudrais pas que tu restes, le sexe n'est pas tout ce qui m'intéresse chez toi.

- Louis aussi a vingt sept ans et pourtant quand il l'a su sa réaction a été de me dire qu'il était bien content de partir ce weekend, sourit-elle tristement.

- Ce mec est un abruti, ne me privais-je pas de dire.

Elle ne répondit pas, ne voulant probablement pas dire de mal de lui devant moi. Je l'invitais à nouveau à rentrer et elle le fit cette fois avec un vrai sourire.

- Il me semble que je t'avais promis des fleurs ? lui rappelais-je en l'emmenant avec moi dans le jardin.

J'avais fais des recherches sur ses fleurs préférées et avait vu que je ne pourrais jamais les trouver chez un fleuriste alors j'avais eu l'idée folle d'acheter des graines que j'avais facilement trouver en jardinerie et avais passé une grande partie de la soirée de mercredi à gratter l'herbe et la terre afin d'avoir un espace ou je pouvais les planter.

Lilas-Rose resta devant la terre sans rien dire, il n'y avait évidemment pas de fleurs encore présente et lui montrer ça sans lui expliquer était absurde.

- J'ai planté des graines, lui expliquais-je alors.

Mais elle restait toujours silencieuse, elle devait trouver ça tellement bête. J'osais enfin la regarder et la vis les larmes aux yeux, je la serra dans mes bras sans rien dire et elle me rendit mon étreinte.

- On avait jamais fait quelque chose comme ça pour moi avant, dit-elle son visage enfouie dans mon torse, merci Calvin.

- Je t'en prie, tu pourras venir les voir quand tu en as envie, enfin si elles poussent.

- Calvin... elles fleuriront surement après le mariage tu sais...

- Tu pourras venir quand même, répondis-je lui avouant donc en partie vouloir la revoir après et ne voulant plus pensé à l'éventualité de ne plus jamais la revoir.

Elle ne répondit pas ce qui me brisa le cœur, pour elle ce n'était visiblement pas négociable. Son mariage signifierait la fin de notre relation...

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