7. « CIT 16 »
(Coucou tout le monde avant de commencé j'voulais vous donnez un petit aperçu de nos petite Gem' et Lara ce soir 🎀)
Voilà tout ! J'espère que vous les imaginiez comme ça ! Bonne lecture à tous/toute.
00h12
Parking Palace Grant
— Proximité, Maitrise et Manipulation. Dis-je dans l'attente d'une réponse.
— C'est la clé pour réussir toute mission. Rétorque-t-elle
— Attends. Dit Lara en me rattrapant le poignet. Tu as un truc là. Ajoute-t-elle en passant son doigt à côté de ma bouche.
Elle dit toujours « un rouge à lèvre clean pour une mission parfaite ».
— Je n'ai vraiment pas envie de me prendre la tête ce soir avec des zigotos pareil, improvisation, contrôle de la situation puis on se retrouve dans une des chambres et on en conclut cette fichue affaire. Lançais-je avant de verrouiller la voiture.
Ce soir, en plus d'être assigné à une histoire farfelue, je dois me faire passer pour ce qui me dégoûte. Une trafiquante. Le comble.
Alors que nous venons à peine de descendre de la voiture, j'entends le téléphone de mon amie sonner.
— Il vient de m'envoyer un message. Révèle-t-elle
Je me racle la gorge.
Il a dit « une Brabus rocket 900 R vraiment ?».
Et en même temps qu'elle finit de lire ce que cet imbécile dit, nous tournons la tête les apercevant au loin.
— Mesdemoiselles, vous êtes bien splendides. Dit l'homme brun qui m'est encore inconnu.
Et lequel des deux, je dois me farcir...
— Gemma, voilà Carlos, m'affirma mon amie en tendant sa main dans sa direction.
Un homme aux yeux clairs.
Dommage qu'on doivent buter un si beau regard.
— Carlos, voici Gemma. Poursuit-elle. Et voici Mathiaz.
— On devrait se faire une course après, ce serait plutôt drôle. Dit Mathiaz.
Si vous vous en sortez vivant, mais ça n'est pas prévu. Donc à priori non, il ne le savent peut être pas mais il n'y aura pas d'après pour eux.
— Je crève la dalle, allons d'abord manger. Révèle Carlos à son ami.
Ils nous font passer d'un signe de main devant eux, nous marchons d'un pas déterminé et je lance un regard à Lara murmurant :
— Acredita em mim, é a última vez que o Círculo me atribui este tipo de caso, Lara. (Croyez-moi, c'est la dernière fois que le Cercle m'assigne à ce genre d'affaire, Lara.)
Elle s'esclaffe sous l'effet de ce que j'ai dit. Les deux hommes sont aussi emerveillé par les lieux qu'Hansel et Gretel devant la maison de sucrerie. DES GOSS.
Installer aux côtés de Lara autour d'une table impeccablement dressée. L'une comme l'autre nous balançons nos regard sur l'un et l'autre face à nous. Des regards aguicheur dissimulant des intentions obscures. Ces hommes vêtu de costumes taillée sur mesure ne cachent aucunement la véritable raison de leur venu. Pourtant l'un ne jure que par son désir et l'autre pour une fin plus que rapide de cette mascarade. Leurs yeux brillent ne reflétant que le peu d'intelligence dont ils vont faire preuve.
Entre les conversations mondaines et les rires étouffés, l'électricité sexuelle crépite entre les convives. La tension est palpable. Chacun d'entre nous, sommes conscient du jeu dangereux auquel nous faisons face. Sous le glamour de l'opulence, un accord sinistre se prépare, empreint de trahison et de passion interdite. Dans ce lieu luxueux où le mal cherche à se dissimuler, ces deux individus ne sont pas près de se douter qu'ils passent en vérité les derniers instants de leur minable petite vie.
Les gens dansent sous le rythme ennuyant du piano. Les lumières tamisées du lieu caressent les murs ornés de dorures, créant des ombres mystérieuses dans les recoins sombres de la salle, nous discutons aisément, mais avec retenue. Le cliquetis des verres et des couverts résonne dans l'atmosphère feutrée, tandis que le parfum enivrant des plats gastronomiques flotte dans l'air, mêlé à différentes touches d'aura. Le danger est autant présent que le désir.
Un fait à savoir. Il faut impérativement être discret sur les vies privées. Nous devons faire attention à ce que nous disons parce qu'à la moindre gaffe, nous risquons le pire en nous faisant choper.
Et je doute qu'en vérité ils soient venus seuls et que personne ne nous observe. Mais il y'a tout de même un petit espoir qu'ils nous sous-estiment. Se disant que puisque nous sommes des femmes, ils ne risqueraient rien.
Si oui, malheur à eux.
Alors que Mathiaz un blond aux yeux verron, barbe d'une semaine, semble vouloir se démarquer. Carlos lui, brun au regard perdu ou perdu ( je n'arrive à décelé), parfaitement rasé, semble davantage être en observation ou simplement tout sauf heureux d'être parmi nous. Il me lance quelques regards et j'essaie par mes actions de lui paraître avenante. Toute les deux minutes, il réajuste son col roulé noir, ce qui me fait constater un détail sur l'intérieur de son poignet. Il a ce tatouage, le nom de sa mère y est relié à un cœur. " Alcatraz"
Carlos Alcatraz...
Pas mal comme noms. Je le fixe alors que je sens mon estomac se tendre. Je vais vraiment faire ça ? Buter le fils d'une mère à la demande de cet acte ?
Rapidement je reviens à la réalité puisqu'il se racle la gorge me fixant également. L'air de me dire « regarde ailleurs si tu ne veux pas que je te crève les yeux. ».
Oh puis, il est trafiquant de femme faut pas l'oublier... Sacrée merde.
Je me demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver à ce stade ? Il semble affectionner sa mère, il l'a dans la peau. Ce n'est peut-être qu'une facette ? Elle en revanche... Comment est-il possible de mettre la prunelle de ses yeux au monde, sa chair, son sang.
Et pour des histoires de corruption, en engager quelqu'un pour le tuer... c'est tellement : mauvais. Je n'oublie aucunement qu'il commet des actes affreux.
La mère fait pire.
Mère qui me déteste tant, même elle serait incapable d'en arriver là.
Madame Penelope (Pénélopé) Alcatraz est clairement la femme qui effraie les hommes de ce monde. Cette femme fait la une des journées et à la télévision au moins une fois par semaine. Elle fait clairement alliance avec certaines personnes du gouvernement, même s'ils ne le diront jamais officiellement. Faut être con pour penser le contraire. Si ce n'était pas le cas les forces de l'ordre l'aurait coincée elle et ses petites magouilles depuis BIEN longtemps.
— Bon venons en au but. Dit le brun, me faisant sortir de mes pensées.
— Quoi, on ne vous suffit pas ? Dit Lara d'un air faussement attristé.
Ça. Ce n'était absolument PAS nécessaire.
— On aura le temps de parler de ça entre nous plus tard. Dit Mathiaz à Lara en lui faisant du pied.
Écœurant. Au secours.
— De ce que je sais, de ce que nous savons plutôt, CIT16** est en provenance de Pologne à un prix qui s'élève à hauteur de quarante cinq mille boule à prendre ou à laisser, d'autres se feront un malin plaisir de se faire une rouquine vierge effarouchée. Balançais-je
* (captive interne en tranfert n*16)
— J'espère pour vous qu'elle en vaut le coup. Sinon, vous aurez de sacrés problèmes avec le boss. Réponds Mathiaz dans un sourire hypocrite qu'il me lance.
Carlos ne bavarde toujours pas, il observe encore, lance des sourires, recadre certaine fois les paroles de son ami, mais rien de plus frappant. Platonique.
— Elle doit être transférée quand ? Lâche sèchement Carlos d'un air hautain.
— L'avion décollera à sept heures dimanche. Dit Lara après s'être raclée la gorge.
— Soit dans moins de 48h. J'ajoute.
— Quelles sont les raisons de son transfert ?
Question piège, il se doute de quelque chose. Pourtant, nous n'avons rien dit, ni trop ni pas assez.
— Votre boss saura vous répondre.
Lorsque vous traitez un cas CIT, il est préférable de ne jamais trop s'étaler sur le sujet. Ils sont vigilants, car ils ne savent jamais sur qui ils tombent, à qui ils ont affaire. S'ils sont écoutés ou non. En l'occurrence, ici, on est en plein restaurant et c'est plutôt dangereux. Si on en avait trop révélé, ils auraient très vite compris que nous ne somme pas des habitués de ces bêtises.
— Il commence à se faire tard. Et je pense qu'on devrait poursuivre ailleurs... dit-elle, tapotant sur la table de ses ongles.
Mathiaz glisse sa main sur la cuisse de Lara.
Un lourdeau, j'en suis même dépassée.
— Je vais plutôt rentrer chez moi personnellement. Dit-je après m'être levé, regardant en coin la réaction de ma plante verte.
— Allons à Costa Nueva. Ajoute Lara en faisant signe à Mathiaz.
Le bar juste en bas du Palace Grant. C'est la bas que les soirées s'achèvent pour ceux qui sont là dans le but de finir en chambre d'hôtel.
— Je vais te raccompagner. M'affirme Carlos.
Ah bon ?
J'aurais préféré qu'il reste nonchalant. Il passe sa main derrière mon dos me faisant signe d'avancer. Ce que je lui rend par un sourire des plus hypocrite.
En marchant, je simule une envie présente alors, il m'assure qu'il a des affaires à récupérer dans une des chambres et qu'il peut m'y emmener rapidement. Ça sent la merde à plein nez. Mais je préfère y plonger. Ils sont arrivés en même temps que nous, comment des affaires auraient pu y être déposées en chambre ?
— Vous avez dormi là ? Le questionnai-je tout bêtement.
Nous sommes dans un couloir couvert d'une tapisserie sombre et d'un sol en moquette rouge. Chacune des portes de chambre est noires et les numéros d'indication de chambre, eux, sont de couleur dorée. Carlos pianote sur son écran avant de sortir les clés de sa poche. En retrait, j'active très rapidement le traceur que possède mon téléphone. Je ne le sens pas si bien finalement. La porte s'ouvre et il se retourne, me lançant un grand sourire. Ce qu'il n'a pas fait de toute cette fichu soirée.
— C'est une longue histoire.
J'ai tout mon temps.
J'ai dis que j'activais mon traceur ? Rectification, j'essaie. C'est la merde.
— Tu sembles préoccupé, est-ce que tout va bien ? Il me questionne faussement.
Quelque chose cloche et il le sait.
Je dirais même qu' il en est à l'origine.
____
Pour la fin de ce chapitre je vous met un image des deux hommes ( Carlos et Mathiaz).
Bien-sûr chaque image que je met vous pouvez décider de ne pas les prendre en compte et de vous imaginez comme vous voulez les personnages.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top