24. « Ma première fois. »


( 🔞🔞)


La lumière du jour filtrer à travers les volets mi-clos, dessinant des raies dorées sur le mur de ma chambre. Je m'étire lentement, sentant mes muscles encore engourdis, tandis que la chaleur du soleil caresse ma peau. Un soupir m'échappe, mélange d'apaisement et de confusion. Ce calme matinal tranche violemment avec le chaos qui règne dans mon esprit lorsque violemment un souvenir m'accable.

Ses lèvres. Contre les miennes?

Un frisson me parcourt. Ce n'était pas censé arriver, pas comme ça.

Je me lève à contrecœur, enfilant rapidement une chemise ample qui traîne sur le dossier du fauteuil avant de m'assoir au bord du lit. J'attrape mon téléphone et aperçois des messages de mon père.

« J'adorerais qu'on puisse se voir ma chérie, ne serait-ce que pour discuter. Je te fais des bisous.
Ton père qui t'aime. »

Ses messages ont se don de m'annoncer une journée des plus douces. Un sourire se forme sur mon visage alors que je repose mon téléphone passant ma main dans mes cheveux dans un soupire. Il me manque beaucoup.

Je ferme les yeux un instant. Sa sollicitude me touche, mais elle ravive aussi la douleur. Ce lien que je croyais incassable semble aujourd'hui si fragile. Je ne lui ai pas répondu depuis des jours. Peut-être est-il temps.
Mère sera sûrement en colère mais il reste mon père, et je tiens à entretenir même un rien entre nous.


Je descends finalement après une douche rapide, le pas traînant. Un sweat ample, un cycliste noir : l'armure parfaite pour une journée où je préfère être invisible.

Dans la cuisine, une silhouette masculine inattendue attire mon attention.

— Dario ?

Il est là, un bol de céréales à la main, sa nonchalance habituelle peignant un sourire sur son visage.

— Bien dormi ? demande-t-il, comme si sa présence ici à neuf heures du matin était la chose la plus naturelle du monde.

Je hoche la tête, peu encline à expliquer les heures passées à tourner dans mon lit.

— Comme un bébé. Mens-je en me forçant à sourire.

Il me dévisage un instant, sceptique, mais ne dit rien. À sa place, je me serais probablement posé des questions. Les silences, les hésitations et les regards fuyants racontent parfois plus que les mots.

— Il est neuf-heure Dario ? Je le questionne à mon tours.

— En effet brunetta. Je passe juste déposer des dossiers et je m'en vais.

Je l'observe, et il apparaît clairement qu'il y a une confusion dans son explication. Dario est littéralement dans la cuisine à ouvrir tout les placard tel un affamé.

— Tu dépose les dossiers ou tu dévalise les placard ? Réponds-je en riant.

— Mmmh un peu des deux. Rétorque t-il haussant des épaules avant de disparaître.
Disons que je m'assure que tout roule ici, répond-il en fouillant dans un autre placard.

Il s'assure que tout roule ici ..?¿ Sa réponse, vaguement mystérieuse, me laisse perplexe, mais je choisis de ne pas approfondir. Avec Dario, poser trop de questions, c'est risquer de s'embarquer dans un jeu d'esprit qu'il gagnera toujours. Alors qu'il s'apprête à partir, il ajoute, sur un ton détaché :

— Au fait, ta copine a du cran. Puis, elle est mignonne.

— Lara ? Tu veux dire que c'est toi qui l'as ramenée ?

Je bondis presque, ma gratitude éclipsant ma méfiance.

— Merci ! Je ne sais pas comment je vais te...

Il lève la main pour me couper.

— Ne me remercie pas trop vite. Elle était... disons, compliquée.

Je fronce les sourcils.

— C'est-à-dire ?

Il me lance un regard amusé.

— Elle a passé le trajet à crier et à menacer de casser mes fenêtres. Donc, je l'ai menottée. Pour sa sécurité... et la mienne par la même occasion.

Ma bouche s'ouvre, mais aucun son n'en sort. Il me faut quelques secondes pour réaliser qu'il plaisante... enfin, je crois.

— Tu plaisantes, n'est-ce pas ?

Dario est sans doute l'homme le plus atypique que j'ai eu à rencontrer. Il est drôle mais il sait être menaçant. S'il n'avait pas se brin de folie je crois bien que je ne serais pas des plus rassurer.

— Lara... C'est donc son prénom ? Dit-il en déviant.

Une contraction musculaire de mon visage se forme alors que je comprends qu'il n'a pas échanger un traitre mot avec elle.

— Est-ce-que tu ne lui a absolument pas parler de tout votre trajet ?

Il se racle la gorge, d'un air gêner commence:

— Alors.. Euh. Je- Elle était à l'arrière et menottée.. Pour ne pas qu'elle fasse quoi que ce soit de stupide.. Et moi je- j'ai mis la musique à fond tout le trajet.

J'ai un rire nerveux.
C'est un gag ?

Si franchement mes nerfs n'était pas déjà entrain de lâcher, je l'aurais étouffer avec le pain briochée qu'il bouffe. Mais quelque chose me dit de faire comme si de rien était. Après tout, l'essentiel c'est que ma meilleure amie soit de retour nan ?

— Tu pourrais prendre un verre avec elle et t'excuser. Dis je en ralant.

— Je pourrai oui en effet...
Mais dommage qu'elle-

Il s'arrête dans son élan et écarquille les yeux comme ci il allait dire une bêtise. Et s'en alla limite en courant.

— Qu'elle quoi ? Lui demandai-je en fronçant les sourcils.

Il s'empresse de fermer la porte. Je tente de secouer cette scène de mon esprit en préparant un petit-déjeuner. Pains perdu et omelette. Rien de bien meilleur.

Alors que je remue le mélange d'œuf de lait et de sucre vanillé dans mon bol en chantonnant, un questionnement me traverse l'esprit.
Est-ce qu'il dort ?

Finalement, j'ai rapidement réponse à ma question et je m'empresse de mettre en off le son de ma voix. Le bruit de ses pas provoquant une certaine panique en moi.

C'était une erreur après tout.. Il doit sûrement avoir oublier ou dans le meilleur des cas, tout comme moi vouloir oublier. Alors il ne dira rien, je ne dirais rien et tout repartira comme sur des roulettes.

D'ailleurs, vous aussi, vous ne direz ABSOLUMENT rien !

Désormais au pzs de l'escalier, il approche, je le sens. Sa voix grave et fatigué, une voix matinal et anxieuse. Il semble plutôt agacer. Il termine finalement son échange tandis que je comprends qu'il est actuellement dans mon espace vitale.

— Tamam. ( Très bien/ Okay.) Je passerais le voir dans l'après-midi. Mais je ne te garanti en rien qu'il changera d'avis. Tout est déjà mis en place.

La tête baisser, mon corps presque figer, il est hors de question que je lui fasse face. Je prie pour qu'il ne dise rien. Pas un mot. RIEN.

Par pitié.

Malheur à moi, il vient de raccrocher et son regard est lourdement poser sur moi. Si lourdement que je m'en sens oppresser. Pendant une bonne quinzaine de seconde, il reste la, statique, sans un mot. Il ne dit rien, mais je le ressens, il veut qu'on discute. C'est indéniable. Mais discuter de quoi ? Il n'y a rien à dire.

Je grimace quand cette petite voix dans mon esprit me murmure :  « Comment veux tu qu'il oublie s'il aperçois que sa blessure est soigné ».

Il ne peut pas l'avoir fais par magie, alors il saura que c'est moi.
Ce n'étais qu'une simple erreur !

Finalement, le silence ce sera sans compter sur lui.

— Quelles sont ces marques sur ton corps Gemma ? Dit il sa voix coupant l'air comme une lame.

Quoi ?
Des marques... sur mon corps ?

Je m'arrête net, mes doigts tremblants contre le bol. Mon visage se ferme instantanément.
Ce qu'il me demande là, n'a rien à voir avec l'écart d'hier soir. Mon corps se raidît.

Je me retourne lentement et découvre Thémis, torse nu, une serviette enroulée autour de ses hanches. Son corps encore humide trahit une récente douche.

Oh bordel de m*-

Je relève éperdument les yeux sur son visage silencieux, mon esprit me conseille de rapidement retourner à ma tâche. Et c'est ce que je fais, d'un geste frénétique.

— Bonjour à toi aussi, Thémis. Heureuse que tu ailles mieux, répliquai-je sèchement, espérant détourner son attention.

Je me concentre à nouveau sur mon plat, mais il ne lâche pas l'affaire. Je le sens s'approcher. Soudain, ses bras puissants m'empoignent, et avant que je ne comprenne, il me soulève et me pose sur le plan de travail.

—- Réponds à ma question Gemma.

J'inspire un bon coup et sans même réfléchir à deux fois j'annonce:

— Je ne me mêle aucunement de tes affaires alors... Ne te mêle pas des miennes. Je lâche sèchement sans même chercher sa réaction.

Subitement, son  ombre imposante s'approche à pas franche, recouvre la mienne.  ses bras puissants m'empoignent avec douceur, et avant que je ne comprenne, il me soulève et me pose sur le plan de travail.

— Thémis, qu'est-ce que tu fais ? Repose-moi ! criai-je, paniquée.

Il reste silencieux, son regard ancré dans le mien, avant de s'éloigner brièvement pour revenir avec une trousse de soin.
Sans une once d'hésitation, ce dernier écarte avec lenteur mon entre jambes et se glisse entre mes cuisses, face à moi. Je ne m'empêche de scruter son torse encore humide, ses cheveux gouttants.
Il lève mes bras, silencieusement, retire mon sweat shirt tandis que je sourcille me rendant justement compte de ce qu'il fait:

— Mais qu'est ce qui ne va pas chez toi? Lâchai-je agacer. L'expulsant prête à me revêtir.

Toujours aussi lourdement muet, il scrute chacune des parcelles de mon corps maintenant dévoiler. J'amène mes mains à ma poitrine simplement couverte d'un soutien.

Je- je ne veux pas qu'il voit ça. Surtout pas.
Pourtant, lorsqu'il retient ma main et plisse les yeux, je comprends qu'il est trop tard. Je comprends qu'il l'a vu et que d'une minute à l'autre une avalanche de questions me tombera dessus.
Son regard est si intense que je ne sais où poser le mien. Je me bats contre cette première larme qui me brûle la rétine.

Simplement, de mon bras je le pousse et m'apprête à descendre pour m'en aller. Fuir. Je ne veux pas avoir cette discussion. Un nœud se forme dans ma gorge. Les larmes que je tentais de refouler finissent par couler  alors qu'il m'empêche d'atteindre le sol. Il relève mon menton,essuie ma larme.

— Tu en a honte. Murmure t-il doucement, plus une constatation qu'une question

Frénétiquement je secoue la tête, comme pour refouler toute pensée, tout désolement de sa part, toute inquiétude, toute pitié, tout regard venant de lui. Tandis que mes paupières sont closes il enveloppe mon visage de ses doigts, son front se colle au mien, son regard tendre croisant mes yeux embués. Sa voix me rassure.

— Je- Je ne veux pas en parler. Je ne veux pas en parler. Pas maintenant. S'il te plaît. Continuais en secouant la tête. Je ne peux pas en parler, je-

— Hé Gemma, regarde moi. Ouvre les yeux et regarde moi. Murmure t-il alors que je continuais mon sermon.

— Je ne veux- Alors que j'ouvrais enfin les yeux, il dépose fébrilement ses lèvres sur les miennes.

Un baiser, puissant, pas brut comme celui d'hier soir. Non, celui-ci était lourd de sens. Il me rassure. Il me calme. Il me coupe le souffle.

— Tu- D'accord, on n'en parlera pas si tu ne veux pas Gemma. Affirme t'il finalement, caressant ma joue de son pouce. Mais laisse moi être là pour toi.

Ce ton, cette sincérité... Il me désarme complètement. Je veux protester, mais ses gestes sont si doux, si délicats. Il désinfecte chaque blessure, me parlant à voix basse.

— Ma nourriture va brûlée. M'exclamai-je à voix basse d'une voix tremblante.

Ne m'adressant aucun regard il rétorque:

— On aura qu'à commander. Mais s'il te plaît ne te fait plus de mal Kıymetlim Benim. Susure t-il sous mon regard brûlant.

Il écarte mon plat du feu et se remet à son occupation: mes blessures.

Il est si mignon quand il sait se comporter, si tendre quand il n'est pas tourmenter. Si attirant quand il contrôle ce qui sort de sa bouche. Mais je suis perdu, un jour il me balance les pires saletés à la gueule l'autre me fait comprendre qu'il est là pour moi.
Et dire jours c'est trop bien dire.

Entre lui et moi, ce n'est qu'une question d'heure. À quinze heure je vais avoir envie de lui arracher les yeux, à vingt et une heure je vais avoir envie d'en apprendre plus de lui.

Est-il autant perdu que moi ?

Mes pensées sont impossibles à arrêter depuis que nos lèvres se sont scellées..
Mon regards s'étant perdu dans la pièce tandis qu'il continuait son jeu médicale, je ravale mes larmes, renifle un coup, soupire et affirme:

— Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Dit je à voix basse.

— Quoi ?

— Pourquoi est-ce que ça t'importe ? Qui t'as dit que je-

— On ne me l'a pas dit. Me coupe t-il. Je l'ai vue, j'ai remarquer des marques dans ton cou hier quand tu jouais les médecins.. Et visiblement je n'ai pas eu besoin de...

Il pose ses lèvres sur mon avant bras puis sur mon épaules égratignée.

— De demander confirmation. Il finit sa phrase, me procurant de nouveau frisson.

Moi qui pensais qu'il allait faire abstraction d'hier soir, au contraire il intensifie tout. Tout ce qui a pu se passer entre nous. Alors ce n'était pas une erreur ? Lui aussi le voulait ? Tout se bouscule en moi, je ne contrôle plus rien.

Une nouvelle fois, mon cœur s'emballe, souvenir de notre baiser me revient, brouillant davantage mes pensées.

Avant que je ne m'en rende compte, nos regards se croisent de nouveau, et c'est moi qui cède. Je scelle nos lèvres, cherchant des réponses dans ce contact, des émotions que je ne parviens plus à contenir.

Pourquoi ?

Je ne sais pas. Ce que je sais c'est que la chose qui ne cesse de frémir en moi a chacun des ses contact me l'a hurler plus d'une fois.

Je ne sais pas.
J'en ai envie.

Il ne me repousse pourtant pas, nos visages s'attirant l'un près de l'autre, comme si cela nous était destiné. La pression cherchant à s'intensifier comme si elle allait assouvir ce qui semble être un puissant désir. J'agrippe sa taille de mes jambes.

Il s'éloigne de moi.
Son regard emprunt à de nombreux questionnement. Brutalement, il amène ses lèvres sur mes joues, puis à mon oreille, et à mon cou.

Puis.. ce sentiment est si bon que j'arrête de penser et glousse au contact de sa langue contre ma clavicule. Ce que je ressens actuellement est beaucoup trop puissant pour que je sois en capacité de l'en empêcher. Mes mains dévalent son torse. Il me soulève retirant mon bas, je scelle une nouvelle fois nos langues.

Il me porte me faisant basculer sur le bord du plan de travail avec une douceur indescriptible. Il baise de ses douces lèvres chaque parcelle de mon corps, des spasmes électrisant mon âme. Une boule d'énergie se formant dans le bas de mon ventre.

Il retire mon sous vêtement et sans aucun temps de latence y fais défiler sa langue.
Je lâche un râlement de plaisir, il s'arrête en me lançant un regard. Un regard enjoué qui s'adoucit finalement, l'air de me demander s'il peut continuer.

Il me demande.. mon consentement ?

À l'instant où j'acquiesce , il s'empresse. Sa langue jouant à la perfection avec mon sexe. Le poid de mon corps en devient insoutenable.

Je ne sais pas comment ni en quel honneur nous avons atteint ce stade mais j'ai tout bonnement l'impression que mon esprit, mon corps, ne disent pas non. À lui, ils ne savent dire non.

Ce baiser, a déclencher une suite d'événements que je ne peux stopper. Nous nous abandonnons à cette attraction, cette énergie qui nous consume.

Il me titille, me caresse, me dévore de son regard. Il n'est pas...Violent. Il est doux, appétissant.

C'est comme si le fait d'avoir osé sceller nos lèvres hier avait d'une manière radicale ouvert une porte. De ses doigts, il joue avec comme un professionnel. Il plonge son regard une fois de plus dans mes pupilles. Il cherche la satisfaction de mon plaisir.

Nous oublions que nous ne sommes pas seule, ici.

— The-Thémis, murmurai-je. Les gardes.

Son regard s'assombrit... Il affirme après avoir relever sa tête:

— Ils ne sont pas là lorsque je suis là.

Tout se bouscule dans mon esprit lorsque, avant même que je n'assimile ses paroles, de ses doigts il me pénètre et je lâche un petit cri. Nettement il s'arrête l'air paniquer il questionne:

— Je- T'ai-je fais mal ?

— Non, non c'est juste que-

Que je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps. C'est juste que j'ai été surprise de la douceur de son geste.

— Rien. Je me reprends. Ne t'en fais pas. Dis-je à demi-voix.

Je ne comprends pas pourquoi je lui fais confiance, pourquoi je me laisse aller avec lui. Je n'y étais jamais parvenue auparavant. Mon corps réagit à ses gestes, se soulevant et se tendant, tandis qu'il accélère puis ralentit à chaque fois qu'il sent que je suis sur le point de céder. Des pensées interdites envahissent mon esprit. Je me mord la lèvre, luttant contre l'envie de lui demander de m'abandonner à ce plaisir. Et peut-être qu'il perçoit mon désir silencieux, car il semble le satisfaire... puis s'amuser à me ralentir encore.

Mon corps tremble, ma respiration devient erratique. Il jongle habilement entre ses doigts et sa langue, me faisant perdre pied. À plusieurs reprises, je me retiens de crier alors que l'intensité de la situation m'échappe. Lui, il ne semble toujours pas prêt à se stopper.
Et moi, je ne veux pas qu'il le fasse.

- Ne... ne t'arrête pas, s'il te plaît, murmurais-je entre deux souffles.

Bordel... Ce n'est pas respectueux envers Lidhya, pas du tout même. Et si elle débarquait ici ?

Mais je suis rapidement ramenée à la réalité par son sourire, un sourire de victoire. Il attendait ma demande, cette supplique. Pourquoi est-ce que ça me fait un bien fou ? Comment est-ce possible ?

Ma gorge se serre, les larmes montent, et je sens mon corps rouge de chaleur. Mes cuisses se contractent sous des spasmes irrésistibles. En un instant, il a fait de moi une personne plus vivante que je ne l'ai été depuis près de six ans.

_ THÉMIS...je crie, un cri qui échappe à mes lèvres, plein de plaisir.

Mes yeux se ferment, et tout explose en moi. La chaleur dans mon ventre s'intensifie. C'est un plaisir que je n'avais pas ressenti depuis si longtemps, un plaisir que je consentais enfin. Il retire ses doigts, mais c'est trop tard. Un cri de pure décharge m'échappe alors que je me perds dans un tourbillon de sensations.

Son souffle chaud près de mon oreille me fait frissonner.

_ Qu'as-tu dit? susurre-t-il, son sourire démoniaque me transperçant.

Je rouvre les yeux, et, sans réfléchir, je mordille son oreille, mon corps encore secoué par des tremblements. Mon cœur bat à tout rompre. Je lutte pour reprendre mes mots, mais je murmure enfin :

-  Je t'ai dit... Ne t'arrête pas, entre deux respirations, mes yeux plongés dans les siens.

C'est comme si c'était la première fois. La première fois que je ressentais autant de plaisir, une sensation plus intense que tout ce que j'avais connu avant. Un sourire en coin, il se penche, avant de glisser à nouveau ses doigts, me tirant un cri que ses lèvres scellent aussitôt dans un baiser brutal.

~

À très vite !
With love Ana. ✨

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