Chapitre 5

«On dirait bien que nos chemins finissent toujours par se croiser.»

Point de vue d'Abigail.

- Putain Bri ! T'étais passée où ? jurai-je en la voyant arriver.
- Il m'est arrivé une merde avec mes parents, désolée Abby. Dis-moi tout, je suis là maintenant.
- Attends.

Je laissai ce que j'étais en train de faire en suspend et l'invitai à s'asseoir à une table. Cela faisait des jours que j'essayais de donner rendez-vous à Briana pour lui expliquer la situation mais elle avait été injoignable jusqu'à aujourd'hui. J'étais bien contente de la retrouver enfin. 

- J'ai quelque chose à te dire.
- J'imagine, si tu cherches à me joindre depuis quelques jours. Je t'écoute.
- Justin est revenu. Il est à Boston. Je l'ai vu. 

Ses yeux s'écarquillèrent et sa bouche s'entrouvrit. Elle avait pris un air choqué.

- Tu lui as dit ? s'empressa-t-elle de me demander.
- Evidemment que non !
- Comment ça "évidemment que non" ? Evidemment que tu aurais dû le faire !
- Je n'ai pas pu.
- Tu comptes le faire ? 

Je ne répondis pas. Je ne savais toujours pas si je comptais le faire. C'était encore confus dans ma tête. Voulais-je perturber l'équilibre de Julian ? Et celui de la famille de Justin ? Si je décidais de dire la vérité, tout serait chamboulé et tout ce que j'avais mis en place depuis que j'avais appris ma grossesse partirait en fumée. 

- Abby ! Il a le droit de savoir ! s'exclama Briana.
- Zac ne veut pas que je le lui dise. Il pense que c'est injuste envers lui si je le fais.
- Mais c'est aussi injuste envers Justin si tu ne dis rien !  Est-ce qu'il sait au moins qu'il y a un petit Julian qui existe ?
- Oui mais il ne sait pas que ce petit porte ses gènes.
- Qu'est-ce que tu lui as raconté ?
- Je lui ai dit que Julian est mon petit frère, dis-je avant de me mordre la lèvre inférieure honteuse.
- Putain Abby, tu n'en manques pas une.
- Mais comprends que c'est difficile pour moi !
- Abigail Waller, je suis d'accord sur le fait que votre histoire d'amour a été un vrai fiasco, que ce bébé n'aurait jamais dû naître, qu'il a été un connard de te pousser à le faire dans une cabine sans préservatif, que tu as été une grosse conne d'accepter de le faire dans une cabine sans préservatif mais je ne suis pas d'accord sur le fait qu'il ne doit rien savoir, me dit-elle franchement droit dans les yeux. Julian est son fils merde, il doit le savoir !

Je soupirai de détresse et glissai sur ma chaise. Qu'allais-je faire ? M'obligerait-elle à tout lui avouer ? 

- Qu'a dit ton père ? Est-ce qu'il sait que tu fais passer Julian pour son fils ? 
- Oui. 
- Il est d'accord avec ça ?
- Il m'a dit qu'il veut bien que je fasse croire ça le temps d'être prête à dire la vérité.
- Ça veut dire qu'un jour il t'obligera à tout dire, comprit-elle. Et bien, je suis d'accord avec lui.
- Zac va m'en vouloir.
- Ton mec est un putain d'égoïste. Il n'est pas le père biologique de Julian.
- Mais il l'élève, le défendis-je. Il a aussi son mot à dire.
- Il a peur de quoi ? Que Justin s'enfuie avec le bébé ? rit-elle d'un ton moqueur.
- Il ne veut juste pas qu'on lui enlève tout le mérite qu'il a eu de s'occuper de Julian comme si c'était lui qui l'avait fait.
- Personne ne lui enlèvera ça. Je suis même sûre que Justin le remerciera.

Justin remercier Zachary ? Et puis quoi encore ? Justin n'a jamais pu le saquer sans jamais l'avoir rencontré. Je doutais fortement qu'il aurait un jour une parole ou un geste d'amitié envers lui. J'étais même certaine qu'il le haïrait encore plus en apprenant que Zac s'était très bien occupé de Julian. 

- Et toi Abigail ? De quoi as-tu peur ? 
- J'ai peur de... J'ai peur de sa réaction. J'ai peur qu'on se fasse la guerre une nouvelle fois et qu'il veuille avoir la garde exclusive.
- Et ? 

Elle savait qu'il n'y avait pas que ça. C'était beaucoup plus profond en moi. Je jouais nerveusement avec mes doigts. Je n'osais pas le dire. Même si c'était Briana en face de moi et qu'elle connaissait chacune de mes facettes.

- Et j'ai peur de ressentir à nouveau quelque chose pour lui. S'il apprend que Julian est son fils et qu'il l'accepte, il va vouloir passer du temps avec lui et par conséquent, il en passera avec moi. Et même si je suis sûre de mes sentiments pour Zac, Justin a été le premier, j'aurais toujours quelque chose de spécial pour lui. 
- Abby... Il faudra que tu réussisses à faire la part des choses. Je suis sûre que tu en es capable.
- Le problème est que j'ai toujours l'impression que notre relation n'aurait pas dû se finir comme ça. Je veux dire, on n'a même pas été en couple. On n'est pas allé au bout des choses.
- Tu es en train de me dire que pour toi, ce qu'il s'est passé avec Justin est quelque chose d'inachevé ? fit-elle surprise. 
- C'est juste que...

Mes paroles furent interrompues par l'arrivée du principal intéressé : Justin. Les mains dans les poches de son jean noir, il avançait assurément vers nous. Je déglutis. Il avait été à deux doigts d'entendre notre discussion. Briana et moi échangeâmes un furtif regard.

- Hey, dit-il en se plaçant devant notre table.
- Hey, dis-je complètement gênée.
- Bieber, dit Briana plus à l'aise.
- Chambers, ça fait longtemps, fit-il amusé.
- Qu'est-ce que tu fous ici ? L'Australie c'est finalement pas pour toi ? le piqua-t-elle. 

Il rit. 

- On fera ça une autre fois Chambers, je suis pressé, lui dit-il avant de lui faire un clin d'œil. 

Mon cœur manqua un battement. C'était à cause de ce genre de choses que j'avais craqué. 

- De quoi tu as besoin ? lui vins-je en aide.
- La petite veut des viennoiseries. 
- Du genre ? 

Je me levai et partis derrière le comptoir pour voir ce que j'avais à lui proposer. 

- On n'est pas une boulangerie alors je n'ai pas grand chose. J'ai des cookies ou des brownies si tu veux, lui proposai-je.
- Trois de chaque s'il-te-plaît, ça fera l'affaire.

Je m'exécutai et lui apportai ce qu'il voulait. Il paya le tout avec sa carte bancaire. Je le fixais en attendant. Il était apprêté comme s'il avait un rendez-vous. Galant ? Pas spécialement mais il semblerait qu'il serait de sortir ce soir. Ses cheveux étaient coiffés en arrière et il portait une chemise blanche qui moulait parfaitement ses pectoraux et ses deltoïdes. Il avait réellement pris de la musculature. Cela se voyait davantage quand il était habillé de cette façon. 

- Merci, dit-il en récupérant ses achats.
- Attends Justin. Je voulais m'excuser pour hier.
- Ne t'inquiète pas, ce n'est rien, me sourit-il. Si tu n'as pas envie de parler, je ne vais pas te forcer.
- D'accord. Mais...
- Oui ? 
- Non... Rien...
- Bonne fin de journée alors.
- A toi aussi, souris-je.
- Ciao Chambers.
- Bon vent Bieber.

Il rit et quitta le café. Je retournai auprès de Briana. 

- Wow, il est devenu canon, ne put-elle s'empêcher de dire. Je comprends pourquoi tu as peur de ressentir quelque chose à nouveau pour lui. 
- Bri...
- En plus de ça, il a l'air plus mature, plus posé. 

Je secouai la tête. Elle n'était clairement pas en train de m'aider là. 

- Combien de temps il restera ici ? reprit-elle son sérieux.
- Le temps que le procès ait lieu. Un mois ou deux je crois. 
- Tu as donc tout ce temps pour lui dire la vérité.
- Je ne...
- Abby, tu le feras, me coupa-t-elle la parole. Ou je le ferai à ta place.
- Tu ne peux pas faire ça.
- Si. A part si tu me tues ou me séquestres. 

Je ris nerveusement. 

- OK. Je le ferai. Pas dans l'immédiat mais je le ferai, me résignai-je.
- Bien, sourit-elle. 
- En plus, je pense qu'il commence à avoir des soupçons. 

Je lui racontai ce qu'il s'était passé hier quand j'eus presque à m'enfuir de chez les Bieber. J'avais eu très chaud à ce moment-là. Je comprenais si Justin avait des doutes sur ce que je racontais. Mon histoire ne tenait pas debout et la soit-disant mère de Julian n'avait toujours pas pointé le bout de son nez. Et puis, Justin était intelligent, cela n'avait pas changé, il verrait très rapidement que quelque chose n'allait pas dans ce que je disais. 

- Il ne faut juste pas qu'il l'apprenne de quelqu'un d'autre. Là, c'est sûr qu'il te haïra jusqu'à ta mort Abby.
- Oui... Je sais...
- Alors il faut que tu le lui dises avant que moi ou quelqu'un d'autre le fasse. 
- J'ai compris Bri.

Je lui proposai de déjeuner avec moi ce midi pour en reparler et elle accepta. Je retournai travailler en attendant. Notre discussion m'avait complètement chamboulée. Pour être honnête, j'avais pensé que Briana m'aurait poussé comme Zac à ne rien dire puisqu'elle n'aimait pas non plus Justin. Mais je m'étais trompée et cela n'arrangeait donc pas mes affaires. 

Cependant, je savais qu'elle avait raison et qu'il fallait que je dise tout. Elle avait l'avis le plus objectif d'entre nous et au final, j'étais complètement d'accord avec elle. Et puis, j'avais surmonté des obstacles plus durs que ça.

...

Je venais de terminer mon service et j'étais désormais en route pour rejoindre Zac chez lui. J'avais hâte de le retrouver. Il m'attendait impatiemment. Il habitait encore chez ses parents puisqu'il étudiait encore à Harvard. Mon rapport avec ces derniers était plus ou moins bon. Autrefois, ils m'adoraient jusqu'au jour où ils apprirent que j'étais enceinte et en plus de ça, pas de leur fils. 

Notre relation était alors devenue mauvaise à leurs yeux et ils avaient voulu qu'une chose, que Zac me quitte. Mais Zac avait toujours défendu notre couple et le faisait encore aujourd'hui. Il avait même été capable de leur tourner le dos pour moi. Je lui en serais toujours reconnaissante pour ça. Rares sont ceux qui se disputeraient avec leurs parents pour garder leur copine enceinte et qui plus est, d'un autre. 

Aujourd'hui, ils acceptaient notre relation mais je savais qu'au fond ils espéraient encore que leur fils finisse par aller voir ailleurs. Cela me blessait mais je pouvais comprendre qu'ils s'étaient imaginés une copine pour leur fils plus "conventionnelle".

Je toquai à sa porte et il m'ouvrit aussitôt. Il afficha un grand sourire à ma vue. Je passai mes bras autour de son cou et posai mes lèvres sur les siennes. Il attrapa mes hanches et me colla à lui. Nous échangeâmes un long baiser savoureux. Puis il posa son front sur le mien et me regarda intensément. Ses yeux bleus me transperçaient. Il était beau. Ses cheveux bruns tombaient sur son front et le rendaient terriblement sexy. Je lui souris avant de mordre furtivement ma lèvre inférieure. 

- J'ai envie de toi, me murmura-t-il. 
- Tes parents rentrent quand ? 
- Tard dans la nuit.

Je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il attrapa mes cuisses pour me soulever et je poussai un petit cri, surprise. Je compris évidemment qu'il comptait m'emmener dans sa chambre et c'était exactement ce que je voulais qu'il fasse. Ainsi, en un rien de temps, nous nous retrouvâmes entre les quatre murs blancs de sa pièce. Il me jeta sur son lit et ôta son t-shirt vert d'un geste rapide et efficace. Mes lèvres s'étirèrent à la vue de son magnifique torse.

Il se positionna au dessus de moi et plaqua sa bouche contre la mienne. Mes doigts accrochèrent sa nuque et je l'attirai encore un peu plus près de moi. 

- Perdons pas de temps, murmura-t-il dans une souffle. 

Avec des gestes frénétiques, il arracha mes vêtements et je lui enlevai son pantalon. Nos respirations se firent haletantes. La chaleur recouvrait nos corps. L'excitation coulait dans nos veines. Après sept mois, c'était toujours la même passion qui nous envahissait. Et je n'avais pas le droit de penser que je pourrais avoir de nouveau des sentiments pour quelqu'un d'autre, pour Justin.

...

Ma tête posée sur son torse, je caressais de mon index le contour de son nombril. Ses doigts s'aventuraient tendrement dans mes cheveux. Ce genre de moment était encore meilleur. Quand toute la fougue laissait place au calme et que nos corps se remettaient peu à peu du moment intense que nous venions de passer. 

- Je suis vraiment bien avec toi Abigail.
- Moi aussi. Je ne veux pas ça s'arrête.
- Après mes études, je te le promets, je nous emmène loin d'ici, sous le soleil, dans un endroit paradisiaque.
- Je n'ai pas besoin d'être dans un endroit paradisiaque pour me sentir bien avec toi.
- Mais j'en ai envie. J'ai envie qu'on parte loin de tout ça, de cette ville qui n'a pas toujours été clémente avec nous.
- Et où est-ce qu'on irait ?
- Je ne sais pas. Quel pays te ferait plaisir ?
- C'est toi qui choisis. C'est toi qui nous emmènes, répondis-je en posant mes yeux sur les siens. 

Je souris en le voyant les cheveux ébouriffés, la peau humide et les lèvres encore gonflées. 

- On a encore le temps d'y penser.
- Et quand est-ce qu'on partirait ? 
- Quand tu seras prête à laisser ton père faire sa vie de son côté. Je sais que tu es encore préoccupée par ce qu'il s'est passé l'année dernière et que tu as peur qu'il rechute. 
- C'est plus fort que moi. Ça m'a marqué à vie.
- Je sais mon amour. C'est pour ça que je ne presse rien. 

Je posai ma main sur sa joue et la caressai. Il sourit. J'étais vraiment partante pour partir loin de Boston mais il fallait d'abord que la situation avec Julian se stabilise parce qu'il était pour l'instant encore trop jeune pour que je puisse me permettre de recommencer à zéro dans un autre pays avec lui. Et il y avait mon père aussi. Je ne voulais pas le laisser seul. Mais surtout, il y avait Justin. Il fallait que je lui dise tout. Et je n'avais aucune idée de comment les choses seraient après ça.

- Tu sais, j'ai parlé avec Briana ce matin. Elle m'a conseillé de tout dire. Elle aussi.

Son visage se ferma. 

- Je le lui dirai Zac ou elle le lui dira.
- De quoi elle se mêle ?
- Bébé... Tu sais au fond que c'est ce que je dois faire.
- Non, je suis convaincu que ça n'est pas la meilleure option pour Julian.

Il se redressa et ainsi m'obligea à m'écarter de lui. Il se leva du lit et je lui suivais des yeux confuse. Il se plaça devant la fenêtre, face à moi. Je contemplai son magnifique corps dénudé. Il appuya ses mains contre le rebord de la fenêtre faisant ressortir les courbes de ses bras et posa ses yeux sur moi.

- Je ne veux pas qu'on se prenne à nouveau la tête pour ça, lui prévins-je. C'est fatigant. 
- Mais j'ai besoin que tu comprennes ce que je veux te dire. 

Je sortis du lit, dans le même appareil et le rejoignis. Il ne me quittait pas des yeux pendant que j'avançais vers lui. Je me mis sur la pointe des pieds et enroulai son cou de mes bras pour coller nos deux corps nus. Il posa ses mains sur ma taille. 

- Tu es le père de Julian, pas son père biologique mais tu restes son père. Arrête d'angoisser là-dessus. 
- C'est toi que j'ai peur de perdre.
- Je t'aime Zachary Lafferty. Je suis amoureuse de toi. Comment peux-tu me perdre ?
- Tu as toujours choisi la raison. Tu pourrais la choisir à nouveau en préférant ne pas séparer Julian de son vrai père.
- Tu te trompes puisque j'ai choisi de ne rien dire à Justin quand j'ai appris ma grossesse.
- Oui mais maintenant il est de retour et tu as prévu de lui dire la vérité.
- Mais ça ne veut pas dire que je le choisis. 

Je le regardais intensément. Je voulais qu'il voie dans mes yeux tout l'amour que j'avais pour lui. Il était hors de question qu'il pense que je le mettais de côté en disant la vérité à Justin. Entre ce dernier et moi, c'était terminé, depuis un an. Et même si j'avais parlé de doutes à propos de mes sentiments qui pouvaient renaître, j'étais sûre maintenant que Zac était fait pour moi. Il me le prouvait à chaque instant. 

...

Il faisait nuit. J'étais en route pour rentrer chez moi. J'étais impatiente de retrouver Julian, il me manquait énormément. J'espérais qu'il avait été gentil avec son papy. Il avait dû l'être n'étant plus malade. Je cherchai mon téléphone dans mon sac à main pour prévenir mon père que j'allais bientôt arriver quand je percutai quelqu'un. 

- Oh pardon ! m'excusai-je directement. 

Je levai mes yeux et tombai sur ceux de Justin. Je pris un air surpris.

- Tu devrais faire attention où tu marches Waller, dit-il avec un sourire aux lèvres.

Mon cœur se gonfla. Ce sourire et puis cette phrase, cela me rappelait étrangement quelque chose. La fois où tu as fini par le branler dans sa voiture Abby. Ma bouche s'entrouvrit en repensant à ce moment qui était sûrement l'un des plus marquants de ma vie. L'avait-il fait exprès ? J'étais certaine qu'il avait prononcé exactement les mêmes mots.

- On dirait bien que nos chemins finissent toujours par se croiser, rétorquai-je en souriant. 
- C'est sûrement ça, rit-il.
- Où tu vas ? 

Il était vêtu de la même façon que cet après-midi mais je remarquai qu'il avait déboutonné deux boutons du haut de sa chemise. C'était ce que faisaient les garçons quand ils en avaient marre de porter leur chemise. 

- Je reviens d'un vernissage. On a été invité par un ami de Thomas.
- J'imagine que tu as détesté ça.
- Exactement, approuva-t-il en souriant. Et toi ? Tu vas où ? C'est la première fois que je te vois hors du café sans Julian.
- Il est avec notre père.
- Ah d'ailleurs, comment il va ? Ça serait sympa de discuter avec lui.

Justin discuter avec mon père ? Ce serait une très mauvaise idée ! Surtout par rapport au mensonge que j'avais créé. Il ne valait mieux pas que cela se fasse. Il pourrait tout faire foirer. 

- Oh... Euh... On en reparlera plus tard, écourtai-je la discussion. Je dois y aller. 

Il me regarda confus et je lui fis un signe de la main avant de disparaître au fond de la rue comme une lâche. Bravo Abigail. Il fallait vraiment que j'apprenne à être plus subtile. J'espérais que cela n'éveillerait pas d'autres soupçons et qu'il abandonnerait vite fait l'idée de parler à mon père. Comme l'avait dit Briana, il ne fallait pas qu'il apprenne la vérité de la bouche de quelqu'un d'autre. 

...

Juste pour vous dire que j'ai inscrit Good Problems aux Wattys 2017, j'espère qu'on gagnera encore une fois un Watty ensemble ! 

Christel.

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