«Votre fille.»  

Point de vue externe.

Cela faisait une semaine que Justin et Abigail s'étaient fait la promesse d'être ensemble pour l'éternité. Depuis, ils filaient le parfait amour même si, comme dans tous les couples, ils étaient parfois en désaccord. Julian grandissait à vive allure et ils commençaient déjà à lui apprendre à marcher. Jazmyn avait revu quelques unes de ses amies afin d'être plus que soudées pour la rentrée des classes. Thomas avait repris à plein temps son cabinet de psychanalyse et avait engagé Pattie comme il l'avait fait en Australie. 

Valentin était reparti à Chicago laissant Briana à Boston mais leur séparation s'était très bien passée. Là-bas, il ne réussit pas à avouer sa tromperie à Zara et était donc toujours en couple avec elle. Quant à Chambers, elle s'était inscrite dans une université et comptait trouver le garçon de ses rêves là-bas. Justin avait débuté ses recherches pour un emploi à temps partiel et comptait faire des études à côté pour un jour pouvoir diriger une école pour les gens défavorisés. 

Tout semblait allait pour le mieux et on avait du mal à croire que de nouveaux problèmes pouvaient leur tomber dessus.

Abigail s'était rendue sur la tombe de ses parents le lendemain de sa réconciliation avec Justin. Malgré la joie que l'amour de ce dernier lui procurait, elle n'avait pas pu s'empêcher de pleurer en voyant le nom de ses deux parents sur les tombeaux. Et pour la première fois, elle avait écrit un mot pour les deux. 

«Papa, Maman, 

Je n'arrive pas à croire que vous êtes maintenant tous les deux réunis et qu'il ne reste plus que moi sur Terre. Mon cœur est rempli de tristesse d'être séparée de vous mais aussi de joie à l'idée de savoir que vous vous êtes retrouvés et ceci, pour toujours. Dorénavant, j'ai deux anges gardiens qui veillent sur moi et je sais que je ne peux plus rien craindre. J'aurais tellement voulu que vous soyez à mes côtés quand Justin m'a déclaré son amour hier. Mais je suis sûre que vous avez pu assister à tout ça de là-haut. Je n'ai jamais été aussi heureuse depuis le jour de la naissance de Julian et les deux me comblent de bonheur. Je ne me vois pas vivre sans eux. J'ai rendu les clés de l'appartement et c'est comme si vous êtes encore un peu plus loin de moi désormais. Je ne sais pas quand est-ce que je vous rejoindrai mais d'ici là, je vous promets de profiter de la vie et d'honorer les Waller. Je vous le dois bien. Je vous aime tellement et vous me manquez terriblement.

A bientôt, 

Votre fille.»

Fin.