La première réaction de Tam fut d'éclater d'un rire nerveux et hystérique, qu'il ne parvenait plus à contrôler.

« On dirait que ça ne tourne plus très rond là-dedans... parvint à articuler le Ténébreux en se tapotant la tête pour illustrer ses dires.

- Un père Pyrokinésiste... souffla Dex. La classe...

- ON NE DEMANDE PAS SI C'EST LA CLASSE OU PAS, DEX ! » hurla Sophie.

Elle se tourna vers Keefe.

« Non, Keefe, non. Ça me tue de devoir le dire, mais tu ressembles terriblement à ton père, qui se trouve être Lord Cassius Sencen. Et crois-moi, ça ne me réjouis pas plus que ça. »

Keefe haussa les épaules d'un air qu'il voulait nonchalant, mais qui trahissait malgré tout son anxiété.

« Fintan aussi a les cheveux blonds et les yeux bleus, comme bon nombre d'elfes au passage. Ça ne veut rien dire du tout.

- Toi et ton père, vous êtes les seuls Empathes à pouvoir lire les émotions sans contact physique. » intervint Biana.

Pourquoi Sophie n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? C'était pourtant un des principaux points communs entre Keefe et Lord Cassius.

« Tu vois, murmura la jeune fille à son ami. Tu vois que tu es un Sencen.

- Trop génial ! s'exclama le jeune Empathe, ironique. Je suis le fils d'un prétentieux mégalomane et d'une folle qui veut changer le monde en tuant des gens. Plutôt sympa comme famille, non ? »

Elle soupira. Quand il était comme ça, il n'y avait pas trente-six solutions.

« Mais-tu m'as moi, lui souffla-t-elle avant de l'embrasser un très court instant.

- Tu nous as nous tous, tu veux dire, rectifia Dex. Ce n'était pas toi qui avait inscrit le mot famille sur le dessin que tu avais offert à Sophie ? »

Keefe les regarda avec un sourire triste.

« Merci de me faire confiance.

- Je ne fais jamais confiance aux gens trop bien coiffés. C'est suspect. »

Tam était déjà reparti dans sa petite guerre capillaire. Mais Keefe se prit aussitôt au le jeu, au grand soulagement de Sophie. Cela signifiait qu'il avait repris son état dit « normal ».

Fitz réussit à se redresser avec l'aide de Biana, et ils s'étouffèrent tous les sept dans une étreinte. Une étreinte tellement forte...

Sophie aurait aimé que ce geste puisse tout réparer. Mais malgré le profond réconfort que Keefe sembla y puiser, ce n'était pas possible de panser toutes les plaies du jeune homme, trop profondes pour être guéries.

Ce n'était pas possible.

Et ça ne le serait sans doute jamais.

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Hey les Alicornes !

Désolée, j'ai mis énoooormément de temps à poster et je m'en excuse. Sinon j'espère que vous avez aimé et je vous dit à très vite !

Merci encore, 

FollementMoi