Chapitre 3

Je fis un rêve étrange. J‘étais plongé dans le noir et entendais des cris qui venaient de je ne sais où. Tous appellaient à l‘aide ou s‘etouffaient dans les bruits de la bataille. Cette bataille. Celle que je devais empêcher. Puis en un instant je m‘y retrouvit en plein milieu! Démons et Anges se battaient dans une rage impitoyable! La haine brûlait dans leurs yeux! C‘est là que je vit celle qui m‘était chère. Marie. Elle se battait farouchement contre cette bête. Marine. Soudain Marine la plaquait au sol et se préparait à lui donner le coup de grâce. Je courut aussi vite que mes jambes le permettait mais plus je m‘approchait, plus j‘étais engloutit par les ténèbres. Lorsque je le fut entièrement, il ne restait qu‘un trou d‘où je pouvais voir l‘exécution de Marie. Alors...

J‘étais assis sur le lit de l‘infirmerie. Je tremblais de tout mon corps et jetais des regards tout autour de moi. Marie était là, saine et sauve! Ouf! C‘était comme si quelque chose qui pesait sur mes épaules s‘echappait d‘un coup. Tout. Je me disais que si j‘avais perdu Marie, ma vie n‘aurai plus aucun sens. Je regardais l‘horloge et j‘y lit : 5h30... Quoi?! Je bondit hors du lit, prit mes affaires et tira le rideau. Ma crainte et mon stress baissérent aussitôt. L‘infirmière était assise sur une chaise et Marine était allongée sur une autre, sa tête sur les genoux de la dame en blouse. Elle, avait toujours ses habits de gothique. Elle dormait avec comme si elle ne pouvait pas sans séparer. J‘esquissais un sourire puis retourna dans mon lit m‘allongea et attendit. Je ne voulais pas les réveillées de peur que Marine ne saute encore dessus. Une heure environ était passé, lorsque j‘entendit un petit gémissement. Je m‘assis au bord du lit et vit quelque chose bouger derrière le rideau. En effet, l‘infirmière, après avoir installé Marine comfortablement, se dirigeais vers le rideau. Elle le poussa et me regarda un instant et dit :

“- Tu peux aller de l‘autre côté s‘il te plaît. Je dois m‘occuper d‘elle“ dit-elle en pointant la blonde encore allongée

- D‘accord.“

Je prit mes affaires et me dirigeais directement vers la table rouge où Marine dormais toujours. Je m‘assit sur une chaise, en face de la fenêtre, où déjà, des rayons du soleil commençaient à illuminer la pièce. La lumière teintait ses cheveux d‘éclats roux. Je sortis de mes rêves et entendit Marie râler :

“- Où est-il? Je veux le voir.

- Non. répondit l‘infirmière d‘un ton sec. Il faut que tu te reposes. Maintenant, allonge toi!“

Puis elle la laissa seule. Lorsqu'elle ouvrit le rideau, j‘essayais de voir comment était Marie. Mais elle m‘obstruait la vue, comme si elle savait que je voulais la voir. Pas besoin d‘en douter. Elle s‘arrêta devant moi, mit ses mains sur ses hanches et dit :

“- Toi, tu peux y aller. Tu avais simplement besoin de repos.

- Mais... je peux parler à Marie?

- Non! Elle est encore sous le choc... Maintenant pars en cours!“

Il est même pas 7 heures!!! criais-je à l‘intérieur de moi-même. Je prit mes affaires, m‘avançais jusqu'à la porte. Je balayais d‘un dernier regard toute la pièce, comme le regard de celui qui critique tout ce qu‘il voit. Puis je sortit, et au lieu de prendre la direction de ma salle de cours au premier étage, je me dirigeais vers la grande grille rouge. Je grimpais par dessus, regardais autour de moi si personne ne m‘avait vu et me mit en route, direction ma maison.

Arrivé devant la porte, j‘hésitais à sonner. Comment réagirais mes parents? Je décidais d‘appuyer sur le bouton quand même. Il était 7h10 environ, mais ma mère ouvrit. À mon grand étonnement, elle ne réagit pas lorsqu'elle me vit et me fit entrer. Mon père était assis à table de bois verni, la tête dans les mains. Il levais déjà la tête lorsque je me mit à table, en face de lui. La luminosité de la pièce était tamisé, donnant un aspect dramatique à cette scène. Lorsque ma mère s‘asseya au côté de mon père, celui fit mine de prendre la parole. Mais je dit avant lui :

“- Je suis désolé pour hier soir. Je n‘ai pas pu vous prévenir. Je me suis endormi à l‘infirmerie.

- Ce... ce n‘est pas... commença ma mère.“

Et elle éclata en sanglots. Son visage dans ses mains, d‘énormes gouttes tombaient sur la table et le sol. Si il y avait eu une fourmi ou tout autre insecte rampant, elle se serait sûrement déjà enfui, aussi vite que ses petites pattes lui permettaient. Mon père prit ma mère dans ses bras et me regarda d‘un air abattu. J‘entendais à peine les paroles de ma mère sous ses pleurs :

“- Je... je ne... Oh! C‘est trop dur pour moi de lui dire ça!“

Il devait me dire quelque chose , mais quoi? Avait-elle peur de ma réaction? Je n‘en savais rien. C‘est alors que mon père emmena ma mère dans le salon. J‘attendit, encore et encore. Cela durait une éternité pour moi! Finalement mon père revint, l‘air déterminé malgré la tristesse que l‘on pouvait voir dans ses yeux. Il s‘asseya en face de moi, me fixa droit dans les yeux et commença :

“- Écoute moi bien. Ce que je vais te dire ne va sûrement pas te faire plaisir.“

C‘est sur ce suspens que se termine le chapitre 3!! L‘inspiration m‘ai venu comme ça!:) Bon, joyeuse pâques en retard! J‘adooooore le chocolat!!! ^^ J‘espère que vous avez aimé, si c‘est le cas votez et commentez pour savoir si vous voulez la suite et parce que vos votes et commentaires m‘aide à écrire la suite!! Ciao!!!^^

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