Chapitre 41 - Une visite professionnelle qui dérape

Voila un nouveau chapitre, plus sur Jared et Allan mais après ça reprendra sur Dan et Clay, avec du mouvement. Désolé si j'ai fait des fautes énorme, pas le temps de relire tout de suite

Lundi 17 mars 2014

PDV Allan

Il est 11h00, je raccompagne mon patient et accueille le suivant. Je l'ai attendu toute la matinée et pour cause c'est Jared. Il ne vient pas jouer les faux malade cette fois-ci, mais passer une visite médicale pour vérifier si tout va bien. C'est très important dans son métier. Il avait déjà un médecin attitré mais bien évidemment, il m'a choisi moi par la suite. On entre dans mon cabinet et je referme la porte derrière lui.

- Alors ta matinée? Demandais-je

- On est intervenu avec Andy (son coéquipier) sur un braquage d'une bijouterie. On a attrapé le fugitif qui tentait de s'enfuir par derrière. Il a volé un scooter bousculant le gamin dessus, mais a chuté quelques rues plus loin. Il s'est relevé et il est parti en courant. Il courrait vite ce petit con, j'ai dû le courser pendant bien 10 minutes. Et toi ?

- Rien d'aussi palpitant que toi, beaucoup de grippe ces temps-ci.

- Ah ouais c'est de saison, un de mes collègues l'a eu récemment.

- Je vérifierais si tu n'en a pas un début, on s'est jamais si tu as pris son virus.

- Je pense pas, je me sens en pleine forme.

- On va voir ça. Enlève tes chaussures et ta veste. Je vais te peser et te mesurer dans un premier temps.

Il fait ce que je lui dis, et je note les informations reçu. 1 m 90 pour 85 kg.

- Qu'est-ce que je te trouve sexy avec ta blouse blanche et ton stéthoscope.

- Merci. Passons du côté lit médical, je vais vérifier ta tension, tes poumons et aussi ta vue.

Je check tout ceci, tension 13,7, très bien, poumons en pleine forme et une vue impeccable. Il m'a lu, les plus petites lettres sans aucun souci.

- Et bien tu es en parfaite santé. Rien à dire.

- Par contre, je me suis tordue la cheville en courant ce matin, tu pourrais regarder? Enfin si tu n'as pas d'autre patient

- Non t'es mon dernier de la matinée. Allonge-toi.

Auparavant assis, il s'étend correctement sur le lit et je lui retire ses chaussettes. Je prends le pied droit dans ma main, celui dont la cheville est souffrante, et lui fait faire des cercles pour voir si tout va bien.

- Va falloir que tu enlèves ton jean, j'arrive pas à le relever, trop serré. Faut que j'examine ta cheville.

Il accède à ma demande, se retrouvant en caleçon, chemise et je pose mon regard sur ses chevilles.

- Et dire qu'avant j'avais horreur d'aller chez le médecin.

- Et pourquoi ça?

- La languette pour observer la gorge que certains mette parfois trop loin, le thermomètre qu'ils te mettent dans l'oreille, quand j'étais petit je supportais pas ça et tout ce qui est piqure je déteste.

- La hantise de beaucoup de patient.

- Les médecins n'ont jamais été très doux avec moi et comme j'étais tendu, je te raconte pas, en plus gamin en fin de rendez-vous j'avais pas toujours ma sucette.

- Oh pauvre chou, moi j'ai une sucette si tu veux. dis-faisant signes vers les bonbons en question.

- J'ai plus 4 ans.

- Pourtant on croirait dis-je en lui donnant une des sucreries poser que je réserve pour les tout-petits.

- C'est pas très gentil de rire de moi parce-que j'aimais pas les médecins. dit-il déballant la confiserie et la portant à sa bouche.

- Un grand homme comme toi qui a peur des piqures.

- Finalement, j'aurais dû rester avec mon ancien docteur lui ne se moquait pas. En plus je perdais pas au change, un poil plus vieux que toi, la quarantaine mais particulièrement sexy. me répond-il jouant d'une façon aguicheuse avec sa sucette. Je la lui retire et la jette dans une poubelle pas loin.

- Mais ma sucette!

- 35 ans et encore des réactions de bébé. Dis-je posant fermement mes mains sur ses cuisses pour l'attirer à moi, son bassin venant percuter le mien et ses jambes s'enroulant instinctivement autour de ma taille.

! Lemon!

Je me penche au-dessus de lui a quelque centimètres de son visage et lui dit:

- C'est pas bien de mentir. Manque de pot, je connais ton ancien docteur. Dr Cruz, il a presque 60 ans, des cheveux grisonnant et sexy n'est pas du tout l'adjectif que j'emploierais pour le décrire. Et pour ta cheville, elle va très bien, par contre il y a une autre partie du corps qui elle est gonflée et je crois qu'elle a bien besoin que je m'en occupe. Susurrais-je d'une voix suave

- Je meurs d'envie de toi depuis que j'ai passé la porte de ton cabinet et tes examens n'ont fait qu'accentuer mon désir.

Je déboutonne sa chemise et murmure:

- Je crois bien qu'il est temps que je t'examine avec la plus grande attention. Après ça je t'assure que tu aimeras les médecins.

- J'aime MON médecin, les autres je les aimerais toujours pas.

J'esquisse un sourire et l'embrasse avant de répondre

- On a une petite demi-heure, va falloir faire vite.

- Je te fais entièrement confiance, tu es très doué pour le vite fait bien fait chéri. Idem quand tu prends ton temps.

Je lui souris à nouveau et vient rencontrer ses lèvres, nos barbes s'effleurant, l'une et l'autre déclenchant de doux frisson sur la peau de mon apollon et m'électrisant de la tête au pied. Nos bouches lassées de petits bisous finissent par s'entrouvrir et ma langue s'insère vite, regagnant la sienne avec laquelle je joue, tandis que ma main droite se promène sur son torse. Mon autre main emprisonne sa chevelure brune et je tire légèrement dessus alors que mes lippes viennent gouter à sa nuque. Je rentre au même moment dans son boxer et touche du bout des doigts, le bout sensible du beau mâle qui gémit sous mes caresses. De mon côté je fais pareil alors qu'il pénètre à son tour sous mon caleçon après avoir débouclé ma ceinture. 

Il me masse ni trop lentement, ni trop rapidement, son poignets effectuant de délicieuse allées et venues que j'imite sur son membre qui se dresse de plus en plus. Le mien aux prises de sa main puissante et rugueuse, se durcit à une vitesse fulgurante. Alors que la chaleur s'intensifie outrageusement dans mon bas-ventre, je calme le jeu, me libérant de sa main. J'attrape l'élastique de son dessous et le lui retire, le faisant glisser le long de ses jambes avant de le laisser s'échouer au sol. Il se redresse, me saisissant par la nuque et m'attire à lui alors qu'il m'entraine dans un langoureux baiser. Essoufflé on finit par se séparer et je ne manque pas de lui mordiller la lèvre inférieure au passage, lui arrachant une plainte impatiente. 

Je m'attarde un peu sur ses pointes rousses, les taquinant de mes dents, les lapant sensuellement me nourrissant de ses soupirs, puis descend dangereusement. Je redessine de ma langue, ses abdominaux, pénètre dans son nombril, obtenant au passage un grognement des plus sexy et termine par son v affreusement bien sculpté. Sa virilité hérissé n'attendant plus que moi, mon muscle buccal vient en titiller l'extrémité, se pressant contre la fente, faisant geindre son propriétaire. Je ne tarde pas plus et cesse de le torturer, l'enrobant peu à peu, débutant des vas et viens, tandis que d'un doigt, je frôle son antre. Mon majeur entre en lui et je synchronise mes mouvements sur son organe et en lui, augmentant considérablement le volume de ses gémissements qu'il tente de canaliser. Je pousse un autre corps étranger dans son gouffre et il halète de plus belle. J'adore le voir comme ça. Son intimité toujours entre mes lèvres, je lui en donne encore plus insérant un troisième doigt et son dos s'arque brutalement alors qu'il lâche au même moment:

- Chéri, j'ai trop envie de toi, en moi, viens...tout de suite...

Je le relâche satisfait, et mon jean suivit de mon sous-vêtements tombe vite sur mes chevilles. Je lui souris approchant mon engin de son entrée et impatient, il se glisse un peu plus bas sur le lit, pour me rencontrer.

- Vraiment impatient...monsieur l'agent...

- La patience c'est pas mon fort surtout quand tu me mets dans des états pareils.

- Je vois ça, mais j'adore te rendre fou, ivre de moi répondais-je alors que d'une lenteur frustrante, mon membre s'introduit en lui.

Je commence de lent mouvements, ne le quittant pas des yeux. Il est magnifique. Etendue la sur mon lit médical, ses cheveux brun et court complétement décoiffé, ses yeux fermé, sa bouche entrouverte, dont sa lèvre qu'il mord quand je viens au plus profond de lui. Puis sa chemise ouverte laissant apparaitre un torse sublimement esquissé, ses bras musclés terminées par de belles mains s'agrippant à mes avants bras, appuyé de part et d'autres de ses flancs. Moi penché sur lui, mon pantalon sur les chevilles, allant et venant en lui, ma blouse de docteur encore sur moi, mon stéthoscope autour de mon cou. Une pure scène de fantasme absolu. Mes lippes viennent dévorer celle de mon partenaire, et j'accélère la cadence me fiant a ses plaintes rocailleuses pour donner le rythme. Il ne cesse de me réclamer de venir plus vite et je cède à sa demande butant contre son point sensible, accentuant ses râles. 

Le lit d'examen couine sous le flot de mes vas et vient vigoureux et passionnés, arrachant des grognements de plus en plus intense à mon beau flic. J'en rajoute une couche, accélérant sa venue en m'emparant de son organe au bord de l'explosion. Il se cambre, gémit, puis j'assène le coup de grâce. Son bas-ventre exprime son extase en quelques soubresauts alors qu'il jaillit entre nous. La vue de son être secoué par le plaisir, me suffit pour me laisser aller à mon tour, mes lèvres expulsant un rugissement rauque tout contre son oreille alors que mon corps atteint l'apothéose.

***

Remis de notre orgasme quelques secondes voir minutes plus tard, nous nous rhabillons correctement.

- Et bien, ce fut plus que torride. Dis-je

Je suis de ton avis, mais c'est toujours comme ça avec toi. Pour te dire j'étais un peu jaloux de savoir que tu avais fait des choses " folles" par le passé avec Clay et pas encore avec moi.

- C'est pas que j'en avais pas envie avec toi, c'est juste que nous deux c'est récent, un mois et demi environ et...

- Ça fait 53 jours officiellement que nous sommes en couple, et 56 que tu m'as m'a embrassé pour la première fois.

- Je te voyais pas du genre à compter, c'est touchant.

- C'est que j'ai tendance à oublier les dates importantes sentimentalement et je voudrais pas me rater pour nos six mous ou nos 1 ans.

- T'inquiète je suis pas du genre à taper un scandale, si ce genre de chose est oublier.

- Oui mais bon, c'est important pour moi.

- D'accord. Moi j'ai bonne mémoire. Bon pour en revenir à notre conversation, notre relation est assez récente et de ce fait jusqu'à aujourd'hui, on n'a pas eu l'occasion de faire l'amour dans des lieux spéciaux mais c'est pas parce que j'en avais pas envie. A part cet escapade dans les buissons avec Clay, y'a vingt ans, je n'ai rien fait de plus excentrique avec lui. Et rassure toi j'ai bien l'intention de faire pleins de choses folles avec toi. Il faut juste que l'environnement s'y prête. Le cabinet n'était que le premier d'une longue liste.

- Tu ne l'avais jamais fait ici avec ton ex, le plus récent.

- Oh Karl, non c'est pas son genre, et puis je n'aurais pas refait ça avec toi ici si ça avait déjà eu lieu avec lui. Je trouve que ça se fait pas et ça n'aurait pas été correct vis à vis de toi. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire.

- Si parfaitement. En tous cas, il a vraiment été trop con de te tromper me dit-il encerclant ses bras autour de ma taille.

- J'aurais pas dit ça, y'a quelques temps mais je suis pas mécontent qu'il est fait ça. J'ai tellement gagné au change avec toi. Les expériences dans des endroits inhabituels, c'était pas son truc et il n'aimait que contrôler.

- Moi j'aime donner et recevoir et je suis prêt à faire l'amour avec toi ou tu veux.

- C'est en partie pour ça que je t'aime, on est différent mais sur la même longueur d'onde. Pour commencer, si en rentrant du boulot nous ne sommes pas trop épuisés, j'aimerais bien que tu me rendes la pareille dans notre lit douillet.

- Compte sur moi. Je te ferais vibrer comme tu l'as fait avec moi à l' instant. Répond-t-il en embrassant tendrement mes lèvres.

- Bon, on y va? On dîne avec Dan et Clay aujourd'hui.

- Oui, faudrait pas qu'on arrive en retard. J'ai qu'une petite heure pour manger.

- Alors on traine pas plus. Après toi beau brun dis-je lui mettant la main aux fesses alors qu'on quitte le cabinet.

Je salue ma secrétaire qui elle aussi par prendre sa pause déjeuner et sortant de l'immeuble, nous prenons la voiture de Jared.

***

Un petit quart d'heure plus tard, nous sommes au restaurant, situé en face du boulot de Clay, en sa compagnie et aussi avec Danny qui a retrouvé le sourire malgré, les propos de son beau-père. Je le connais assez bien et je pense qu'il va finir par l'apprécier ce petit gars. Dan profite du repas, pour nous parler de son article ou il veut nous faire apparaitre mon homme et moi sous de faux-nom, dans le but de raconter son histoire et la fin de celle-ci. On accepte sans hésitation, Jared tout comme le psy qui suit le petit blondinet depuis quelques temps, pense que ça pourrait lui faire du bien d'écrire son parcours de vie, pour se sentir définitivement libéré. Alors qu'on boit un café en fin de repas, mon homme doit repartir travailler.

- Bon désolé mais je dois vous laisser. A ce soir mon amour dit-il me donnant un furtif baiser

- A ce soir chéri dis-je lui lançant un regard de braise.

- Dan, Clay à plus tard.

- A plus tard répondent-ils en chœurs.

Alors qu'il sort du restaurant, je reçois un verre d'eau sur mon jean.

- Putain Clay, qu'est-ce que tu fous? Dis-je alors que lui et son mec se marre

- Je te rafraichis. Tu le bouffais tellement des yeux qu'il aurait pu prendre feu.

- Je suis dingue de lui...

- De lui ou de ce qu'il a sous la ceinture? Rétorque mon ex.

- Des deux...il est parfait, je me suis jamais aussi senti en osmose avec un mec qu'avec lui, enfin je l'étais aussi avec toi Clay mais c'était y'a très longtemps. Franchement, autant amoureusement que sexuellement, il est merveilleux. Je voudrais pas trop m'avancer mais si ça continue aussi bien, je crois que je pourrais dire que c'est lui l'homme de ma vie.

- Bon et bien tout le monde et heureux et amoureux, tout va bien, hum ça fait du bien de voir la vie en rose. dit Danny arborant un grand sourire.

- Mon chaton, toi qui aime pas les costumes, t'es dans la merde, ça m'étonnerais pas que ces deux-là se passent la bague au doigt dans un an ou deux.

- Arrête on en est pas encore là, et puis la dernière fois que j'avais prévu de demander à mon mec de s'unir avec moi, je l'ai trouvé au lit avec un autre.

- Jared est un mec bien, ça se voit tout de suite.

- Ça veut pas dire que je l'épouserais.

- On en reparlera. Dit Clay tout sourire.

L'heure passant, on se décide à retourner à notre boulot respectifs alors que Danny reprend le chemin vers sa fac, non sans échapper aux lèvres de son homme qui méconnaissable, ne peut pas passer une bonne après-midi sans son bisou. Ces deux-là, c'est parti pour durer.


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