À lire en écoutant too close de alex clare

Les policiers avaient emmené le corps à un médecin légiste qui l'avait examiné et n'avait rien trouvé de nouveau.
Il avait aussi examiner la fleur tracée habilement sur le bas du ventre de la victime et avait trouvé que c'était une hélianthe.

Cette fleur était le symbole de l'apparence trompeuse.

Il avait également découvert que Saoéna était enceinte de trois mois quand elle était morte.

Cela faisaient deux mois qu'ils enquêtaient, deux mois qu'ils ne trouvaient rien, pas même une petite empreinte sur le corps de la victime.
Ce qui était impossible car il l'avait forcément touchée, puisqu'il y avait des traces de coups de couteau sur le corps de Saoéna. Il n'y avait même pas d'empreinte de pas sur la scène du meurtre.

C'était à croire que personne n'était passé par là et pourtant il y avait eu un meutre.

Quelqu'un s'était acharné sur elle avec une violence bestiale.
C'était au moins une preuve que l'assassin était très violent.
Ce type était vraiment intelligent.

Et le commissaire Julien qui s'était investi à fond dans cette enquête en avait plus que marre de tourner encore et encore en rond pour revenir toujours au même point de départ: Saoéna avait été poignardée sauvagement, l'assassin était doté d'une grande intelligence et d'un très grand sens du détail.
Et ça commençait à sérieusement l'énerver. Cette affaire mettait ses nerfs à rude épreuve.
Combien de fois était il retourné sur ce petit sentier qui avait scellé la vie de Saoéna ? Combien de fois l'avait il fouillé de fond en comble ?

Ensuite il avait interrogé tous les collègues de la victime pour savoir s'il n'y avait pas quelqu'un qui avait intérêt à ce qu'elle disparaisse mais apparamment tout le monde l'appréciait. Il avait demandé aux personnes qui habitaient à côté s'ils avaient vu quelque chose mais à vingt et une heure trente ils étaient chez eux soit en train de regarder la télé, soit en train de dormir.
C'était à ne rien comprendre et ça l'énervait au plus haut point.

Il avait besoin d'un café et de prendre l'air alors il se leva de sa chaise et quitta son bureau pour se rendre à la caféteria non loin du commissariat.

*****

L'homme s'était levé de très bonne humeur.

Il était tout joyeux.

Personne ne le trouverait.

Ils étaient trop ignorants pour ça.

Ils n'avaient pas le sens de l'observation et de la déduction.

C'est pourquoi il se rendit d'un pas assez tranquille à la caféteria au coin de sa rue.

*****

Le commissaire Julien entra dans le café, il était complètement fatigué et absorbé dans ses réflexions.
Et c'est avec un il lasse qu'il observa le jeune homme qui venait de rentrer.

L'homme, lui, savait très bien que Julien le regardait. Il se dirigea vers le comptoir et commanda un café et un gâteau au chocolat.

Julien avança et demanda un café bien fort.

Le jeune homme se retourna et il n'y avait que deux places de libre dont une auprès d'une jeune fille.

Julien attendait sa commande tout en observant le jeune homme. Il ne l'avait jamais vu dans le coin ça c'était sûr.

L'homme n'était que trop heureux, il jouissait carrément de la situation. Il savait très bien qu'on l'observait attentivement.

Julien continuait de le détailler quand on lui apporta sa commande.

L'homme prit son café et son gâteau après les avoir payés et alla vers la table où était assise la jeune fille.

_Puis je m'asseoir auprès de vous ? demanda-t-il en souriant

Elle releva la tête et vit un ange tombé du ciel si beau avec son sourire étincelant de blancheur.

_Oui bien sur...vous pouvez vous asseoir là bégaya-t-elle

_Merci répondit l'homme en reculant la chaise pour s'installer.

Il but une gorgée de son café sous le regard attentif de la jeune fille qui, sans réfléchir, en fit de même avant de lui poser quelques questions :

_Vous n'êtes pas d'ici ? Je ne vous ai jamais vu dans le coin.

_En effet je ne suis pas d'ici je viens de très loin.

_D'où venez vous ?

_D'un pays lointain.

_Comment vous appellez vous ?

_J'ai plusieurs surnoms.

_Ah je vois vous êtes quelqu'un de mystérieux.

_J'admets que j'aime beaucoup les mystères. Puis je vous poser une question ?

_Naturellement.

_Et vous ? Comment vous appellez vous ?

_Juliana Deara.

_J'imagine que vous venez d'ici.

_Oui en effet.

Juliana jetta un coup d'oeil à sa montre. Il était dix heures trente. Elle était très en retard à son rendez vous.

_Euh... veuillez m'excuser, j'ai un rendez vous très important et je suis vraiment en retard.

Et elle fila à son entretien, en oubliant son porte feuille sur la table. Elle était pressée.

_Juliana vous oubliez ceci s'écria l'homme en se levant et en accourant vers elle.

Elle se retourna et vit deux puits de lumière bleus.

Julien qui avait tout écouté attentivement, une vieille habitude de flic, se dit que ce jeune homme était bien honnête et étrange.

L'homme sourit et c'était comme si le soleil s'était niché dedans. Il lui tendit son porte-monnaie. Elle le prit et plongea ses yeux verts dans les siens.

_Merci monsieur...

_Qui ramène son porte-feuille à une jeune fille un peu trop distraite.

_Ah mais je n'ai pas payé s'écria-t-elle.

_Ne vous inquiétez pas j'ai payé pour nous deux.

_Merci et au revoir.

Et elle partit avant que ses yeux bleus ne la retiennent prisonnière de leur beauté, mais c'était déjà trop tard. Les saphirs avaient tissé leurs toiles autour d'elle et la retenaient captive de leur lumière.

L'homme continuait de sourire tout en suivant Juliana du regard.

Julien continuait de l'observer tout en se demandant qui il était.

La jeune fille continuait de penser à lui, jamais elle n'oublierait ce jour-là où elle avait discuté avec cet homme si beau qu'on aurait dit un ange.

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Voilà pour aujourd'hui.

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À la semaine prochaine pour la suite.

Tout ce que je peux vous dire c'est que vous allez tomber de haut après avoir lu le chapitre 3