Le voici le voilà, @ShadeLeavesfall, ton souhait est exaucé!

Le week-end dernier après une fête entre amis, je suis rentrée chez moi à pied. Bien sûr, la plupart des gens trouveraient cette ville effrayante de nuit (mais pas moi! YOLO pâtes à l'eau!): pendant que la brise soufflait, des bruits de grincements se faisaient entendre (creepyyy!). Je suis passée sous un drapeau qui flottait harmonieusement au vent. (effet creepy gâché...) Mais je connais très bien la ville, si ce n'est dire par cœur.  Je n'avais pas à avoir un couteau dans ma poche (non, effectivement), je me sentais assez habile et forte. (NINJAAAA!!!) Je n'étais pas effrayée pour rien. (les ninjas n'ont peur de rien.)

Je ne pensais pas à grand-chose quand je suis passée sous un réverbère dans l’allée à travers laquelle mes amis et moi courrions souvent. (c'est ici que Jules est mort... Il n'avait pas vu le réverbère...) J’ai simplement jeté un coup d’œil, et ai vu une ombre de dos, qui regardait probablement  dans les poubelles à la recherche de quelque chose. (voilà pourquoi il faut faire des études, les enfants) Je n’ai pas vu sa figure. Cependant je n’ai pas loupé le craquement immonde de son cou quand il tourna sa tête sur le côté, (discretion totale quand tu te retournes pour parler en classe...) comme une chouette. J’ai vivement reculé, à la fois amusée (gné?) et choquée. Je suppose que c’était une réaction inhabituelle pour une adolescente, après avoir assisté à un tel spectacle. Mais je crois que je suis bizarre en général. (je le crois aussi très chère, vraiment...)

J’ai rigolé (rigoloooo!) à cette pensée et ai continué à marcher sur le côté, mes bottes claquant sur le sol bétonné à un rythme soutenu. Je regardais droit devant, tout en songeant que j’aurais encore la maison pour moi toute seule cette semaine. (liberté chérie!) Ma mère travaillait de plus en plus, me laissant souvent seule à la maison.

C’est la nuit. Tout autour de moi a commencé à devenir tiède, pendant que je me laissais emporter dans le doux monde des rêves. Vous savez, ce sentiment de calme lorsque vous savez que vous allez dormir et que vous vous sentez simplement comme si vous alliez vous reposer. (oui, il me parait logique de ne pas avoir envie de danser la zumba avant de dormir...) Tout est en paix, vous êtes parfaitement bien, des pensées traversent votre esprit de temps à autre, accompagnées par de brèves petites scènes de la vie, comme des morceaux de film. (c'est à ce moment que tu te souviens d'une Creepypasta... Fait de beaux rêves mon bout'chou!) Je ne m’extasiai pas longtemps sur ces images, car je me suis soudain sortie de ma torpeur. J’ai ouvert les yeux et je me suis assise sur le lit. J’ai cligné des yeux un moment, jusqu’à ce qu’ils s’ajustent parfaitement à l’obscurité.

Je suis restée comme ça un moment, me demandant ce qui m’avait réveillée. (c'est peut-être un des gars dans ma cave qui s'est suicidé en ce tapant la tête contre le mur... Faut qu'ils arrêtent ça, c'est galère à nettoyer après!) Je me rallongeais déjà dans la tiédeur de mes draps (je nettoirais demain) lorsque j’entendis un son qui attira mon attention.

Crrrac-ckkk-crakack

Ce n’était pas très fort, ça devait venir d’en bas et sûrement à cause du chat. Stupides animaux. Je détestais quand le chat me réveillait. (ah mais non! Je l'ai fait griller sur le trottoire hier! Zavais z'oublié!) J’ai roulé des yeux, irritée avant de me recoucher sur le matelas qui m’accueilli mollement. Mon oreiller était froid, j’ai glissé ma main sous lui avant de me rendormir.

Le son ne s’arrêta pas. Et au lieu de continuer de manière irrégulière, il continuait de manière… prévisible. (SAMBA!) J’ai commencé à l’écouter, et au bout d’un moment je pouvais dire quand le craquement allait arriver.

Mais c’est quoi ce truc ? (une horloge qui pète un câble?)

Je me suis rassise, les draps collaient à ma peau à cause du stress et je gardais une main près de moi alors que l’autre cherchait le couteau sur ma table de chevet. (au cas ou mes parents rentreraient) Ma main le trouva et je m’agrippais à lui. J’étais sûrement en train d’exagérer mais au moins je me sentais rassurée. (on est toujours rassuré au contact de l'être aimé)

J’essayais de penser aux différentes choses qui auraient pu produire ce bruit, puis soudain, je m’en suis rendue compte… ça se rapprochait. J’ai serré le couteau de plus belle. (protège-moi mon amour!) Ca se rapprochait bel et bien, presque comme s’il marchait dans l’allée.

Marchait.

Dans.

L’allée.

Marchait. (on. Avait. Compris. Merci.)

Ce simple mot a semblé me mettre un autre son en tête, comme si en fait, le lent bruit des pas commençait à s’approcher de ma chambre. Ca ne faisait pas de doute dans mon esprit, il y avait quelqu’un dans ma maison. (Scream?) Je pouvais sentir des picotements immondes se propager dans mon cou et hérisser mes cheveux. (les cheveux électriques, quelle plaie!) Ma vue se troubla, pendant que mon cœur déchargea une dose d’adrénaline dans mon corps. J’étais paralysée comme une statue de marbre, je ne respirais même (tu es donc morte, bienvenue au paradis des psycopathes. Avec ou sans chantilly ton bébé?) pas mais je sentais mon corps bouger sans mon consentement. Les battements de mon cœur étaient lents et forts, je pouvais sentir chaque pulsation dans mon corps. J’étais effrayée qu’ils puissent être aussi forts de peur que cette personne en bas puisse les entendre.

Je suppliais mon corps de bouger, (nan, je bougerais pas!) comme j’essayais de chasser mes pensées du brouillard de mon esprit. Que devais-je faire ? Me cacher ? Courir ? (si tu cours, tu te prends le mur de ta chambre. C'est donc une mauvaise option.) M’embusquer et traquer l’importun ? Je suis sortie du lit et j’ai vu l’ombre de deux pieds sous la porte. (je suis lààà!) Je me suis collée contre le mur.

La porte s’ouvrit dans un grincement, et j’étais de nouveau gelée sur place. (paralysie, merci...) Mon sang continuait de battre à travers mon corps pendant que des sueurs froides venaient me geler. Les gonds crissaient pendant son ouverture, et apparut  une silhouette qui se tenait sur le pas de la porte. Ma bouche ne fonctionnait plus. J’essayais de hurler, d’appeler à l’aide mais les mots ne sortaient pas. J’étais paralysée. (pourquoi se rend-on compte qu'on est paraplégique dans les moments les moins opportuns?)

Je n’aurais pas dû penser aussi profondément mais cette silhouette me rappelait quelque chose. (tu pourrais penser à des choses comme, je sais pas moi... SAUVER TA PEAU!) Je rentrais chez moi. Dans l’allée. La poubelle. (oh mon dieu! Le SDF!) Le craquement de la tête. (le SDF-chouette!) Le vêtement qu’il portait. C’était le même qui se tenait devant moi à présent. La capuche de son sweat bleu foncé couvrait sa tête, mais sa peau gris pâle ressortait sous l’éclat morbide de la lune. (grise? Eyeless Jack, sort de ce corps!) Ses yeux étaient couverts par des lunettes à teint orange. Sa veste kaki était couverte de sang. Ca a envoyé une autre décharge électrique dans mon dos. Mes pupilles se rétrécirent, je ne savais pas quoi faire. (utilise tes aptitudes ninja!) Mon esprit me hurlait de m’enfuir, mais mes jambes ne répondaient pas. (on est toujours trahi par ceux qu'on aime...)

« Non », fut la seule chose que je réussis à dire avant que ma bouche ne se referme à nouveau. (très utile, vraiment...) Il s’apparentait à un homme. Sa figure était cachée par tous ses vêtements, (il est frileux) plus une sorte de cache-col remonté sur son cou et sa bouche. Il s’est  approché à pas feutrés de moi puis s’arrêta. Il mit un doigt devant ses lèvres. (tout ça sensuelement)

« Chuut. »

J’ai reculé jusqu’à mon lit, pressant mon dos contre la barre de bois. Je serrais mon couteau si fort que mon poing devint blanc. Mon regard se porta bientôt sur que ce que le garçon avait en main. Je réprimais un frisson, son arme surpassait la mienne. (la pyramide de puissance des armes) Et de par le sang qui en coulait je supposais qu’il avait plus d’expérience aussi. (mec, j'ai un meurtre de chat et sept séquestrations à mon actif donc fait pas chier!)

L’intrus tenait une hache dans sa main. Du sang en coulait et éclaboussait le sol. (compte pas sur moi pour nettoyer!) Je pouvais bouger de nouveau. Malheureusement ma tension se relâcha et mon couteau glissa sur le sol avant de tomber sur le parquet. (si c'est pas bête ça...) Je déglutis tandis que le son arrivait à mes oreilles… Non !

« Chuut… » Dit-il de nouveau en avançant de plus belle vers moi. (*musique des dents de la mer*) Quand son pied toucha le sol à nouveau, son cou se tordit dans un angle inhumain, (et un tour! Et deux! Et trois! J'ai la tête qui touuuurne! Litérralement.) et j’entendis ses os craquer contre ses tendons. Il ne comptait pas s’en aller. Je n’allais pas bouger. J’allais attendre. Et ce… truc devra s’y faire. (je pense que ca le dérange pas plus que ça) Mon cœur faisait le bruit du tonnerre et sortait presque de ma cage thoracique, tandis que ma vision se brouillait due au manque d’oxygène. Mes poumons se refusaient à accepter de l’air. (le corps de cette fille est bon pour la décharge)

Sa tête était à présent à un angle de 50 degrés de plus que la normale, (on attend tous le moment oú il va s'effondrer par terre, la nuque brisée) et il sursautait parfois en avançant vers moi, pas à pas j’entendais ses os craquer de plus belle, répétant ce son familier.

« Chuut ! » dit-il encore une fois, il était à présent à un pas de moi. Il souleva son bras avec la hache, ma vision vacilla, (mais qu'est ce qu'elle a fait à ce corps pour qu'il se déglingue à ce point?!) mon corps était lourd. Mes jambes tremblaient. Mon Dieu, (écoute, Dieu t'as délaissée quand il a vu l'état de ta cave, donc c'est pas la peine d'ésperer...) je pouvais sentir mon être entier bouger. La hache s’approcha de moi, lentement. Je le sentis entrer dans mon estomac, la lame simplement posée en moi. (bonjour! Je dérange?) Je ne pouvais plus tenir, et soudain je sentis une main sur mon épaule qui me tenait fermement tandis que la lame mal taillée (pour être au comble de l'horreur, imaginez une lame mal taillée et rouillée!) entrait en moi et perçait mon ventre. J’agonisais instantanément et pour la dernière fois mon corps se raidit dans une combinaison de choc et de terreur. (oui, ce corps se fout litérralement de ma gueule...) Je vis des étoiles noires et blanches pendant que la douleur s’emparait de moi, la dernière chose que je vis fut une paire de talons hauts argentés (what? Toby est un travesti?) et une flaque de mon propre sang, qui coulait vers ces chaussures. (bonnes pour la poubelles!)

Ensuite mon monde devint noir et engourdi.

Voilà! Je suis vraiement désolée pour le p'tit retard, mais avec les revisions et tout ça...
J'éspere que ça vous a plu quand même!
La prochaine analyse sera une traduction!
Sur ce, mangez des bonbons et méfiez-vous de l'homme-chouette!

Enjoy!!!