Scène 1 : Ike et Soren

disclaimer: j'ai pas changé le dialogue de cette scène, alors c'est pas de ma faute si c'est gay (même si je ship très fort)

Musique du chapitre : https://youtu.be/nFVr5MHOav8

Image du chapitre : https://t.co/Zp50GTyD3b (une illustration de @picnicic sur twitter. allez les suivre c'est un ordre j'adore ce que cette personne fait je meurs à tout son ikesoren)



"Le moral des Laguz était vraiment élevé."


Ike tourna la tête. Comme à son habitude, il faisait le tour du camp pour s'assurer que tout se passait bien et marchait plus ou moins au hasard entre les tentes pour s'assurer que ses alliés ne rencontraient aucun problème. Il n'avait pas remarqué que Soren l'avait rejoint et marchait désormais à ses côtés. Il se demanda depuis combien de temps le stratège se trouvait là. Probablement peu de temps auparavant ; pas avant que Ike ne se soit éloigné de la dispute puérile qui opposait Lyre et Kyza. Connaissant Soren, si son poste actuel lui laissait le choix, il préfèrerait autant rester le plus loin possible, en particulier des Laguz.


"Oui... Faisons confiance à Ranulf."


Ike s'attendait à ce que cette remarque soit la seule que Soren fasse, et qu'après cette réflexion, qui n'était probablement destinée qu'à avertir son commandant de sa présence, le jeune homme se tût, profitant simplement de la compagnie de son ami -- aucun des deux n'était du genre bavard. Mais Soren continua:

"Ce type aussi... on dirait qu'il a un peu changé."

Ike ne put empêcher un rire à la réflexion. "Ha ha ha ! Tu parles de Skrimir ?" Les prises de tête de Soren avec le général de Gallia lors des conseils de guerre étaient toujours un spectacle, Ike devait bien l'avouer, amusant. "Tu le détestes toujours ?"

"Bien sûr que oui," répondit le stratège en faisant la moue. "Je ne supporte pas son genre. Il pense qu'on peut gagner un combat en reposant uniquement sur la force brute."

"Ne dit pas ça," le rabroua gentiment Ike. "Il est le prince héritier de Gallia, après tout. Le roi Caineghis doit avoir ses raisons pour l'avoir nommé général de l'Alliance Laguz." Ike faisait confiance au roi, qui avait été un ami de ses parents.

Cette fois, ce fut au tour de Soren de laisser échapper un sourire. "Pff. A t'entendre, on croirait que tu es son père."

Le commandant arrêta sa marche pour se retourner vers le jeune mage. "Que- Hé, c'est pas vrai !"

Son expression presque ennuyée laissa place à un sourire, et il dit plus bas: "Haha, c'est la première fois que je te vois rire à tes propres blagues..."

Soren reprit la marche, et Ike suivit à ses côtés. "Ce n'est peut-être que mon imagination, mais tu ressembles de plus en plus au Commandant Greil."

"Toi aussi, Soren ?" protesta Ike. "Tous ces gens que je n'ai pas vus depuis trois ans n'arrêtent pas de me répéter ça en ce moment... mais vraiment tous !"

"Je ne fais que veiller sur toi et te regarder grandir en tant que personne."

"Eh ben ! Et qui est celui qui parle comme un père, maintenant ?"

Soren détourna le regard, le laissant vagabonder sur les nuages reflétant la couleur orangée du soleil levant.

"Un jour, tu comprendras..." souffla-t-il.

"Hmm ? Tu as dit quelque chose ?"

"Ce n'est rien. Plus important, je ne pense pas que nous devons utiliser une stratégie classique. Cela pourrait être dangereux. Je l'ai déjà dit, mais quelque chose dans le mouvement des troupes de Daein me dérange."

"Tu as raison..." réfléchit Ike. "Peu importe le point de vue, nos forces sont bien plus larges que les leurs. Comme tu l'as suggéré, l'empire de Beignon force peut-être le royaume de Daein à nous combattre."

Cependant, ils n'eurent pas le temps de creuser cette pensée. Un chevalier en armure blanche et à la longue tresse flamboyante s'approcha d'eux dans un cliquetis de métal.

"Allez, vous deux," fit-elle en posant une main sur chacune de leurs épaules. Soren grimaça, mais ne fit rien pour se dégager. "Il est temps de faire nos préparations."

"Titania," salua Ike. "Très bien, allons-y."

Il se tourna vers Soren, qui n'avança pas d'un pouce. Ike connaissait cette expression : elle signifiait que derrière l'étrange marque rouge sur son front, les méninges du stratège tournaient à toute vitesse. Il jeta un coup d'œil à son vice-commandant, qui le lui rendit. Les deux guerriers attendirent que Soren s'explique.


"En tenant compte de notre situation actuelle," lâcha-t-il enfin, "j'ai une proposition à faire. Ike, dis moi ce que tu en penses."

"Je t'écoute," répondit simplement le commandant. Si Soren décidait que changer complètement le plan, même au dernier moment, était la meilleure décision, il lui ferait confiance.

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