Chapitre 14 : Un bain à trois


La journée a été excessivement longue. Entre les préparatifs pour le voyage qui ont prit la moitié de notre temps et les nombreuses choses que je dois savoir, je suis épuisé. Même si je vais voyager avec Eijiro et Katsuki, qui sont de très bon guerriers et sans nulle doute d'excellents guides, on m'a mis en garde sur les nombreux dangers que comptent les terres de Drākõnia. C'est Lindel, l'un des sept membres du Grand Conseil qui m'en a parlé en détail sans pour autant tout me dévoiler, prétextant que l'on apprend de ses erreurs.

Peu après le repas du midi, il est venu nous voir pour savoir ni nous étions prêts. J'ai immédiatement remarqué l'intérêt qu'il me porte, notamment de par ses regards et ses sourires. Cela ne semble rien de charnel, mais il est tout de même intéressé par ma personne C'est sans doute ma nature humaine qui éveille en lui une curiosité maladif. J'ai répondu à bon nombre de question, soit disant que le Grand Conseil lui même a émit cet ordre, avant qu'il ne vienne enfin à parler de chose intéressante.

Je dois surtout ne jamais quitter mes compagnons, à aucun moment. Ne sachant ni me défendre, ni me cacher, c'est ma seule chance de survie. Bien évidemment, Katsuki a rit en entendant ces propos, car il n'est pas sot. L'un comme l'autre n'ont pas envie de me laisser seul et d'ailleurs, à la simple idée de me retrouver désarmé dans un endroit inconnu, un frisson a prit mon corps. Je ne ferais pas de vieux os dans une forêt pleine de bête inconnue.

Lindel me met en garde, mais cette fois-ci avec un regard beaucoup plus sérieux ce qui m'oblige à boire ses paroles. Dans les contrées de Drākõnia, même si la faune est identique à celle de Drakna, il existe également d'autres espèces dont je dois me méfier. Il ne m'en dit pas plus, sans doute pour éviter de m'effrayer davantage mais au vu de son regard, je comprend que les seules personnes en qui je dois avoir confiance, sont Eijiro et Katsuki.

Au départ, je pense que cette aventure est une partie de plaisir, comme un roi visitant son royaume, mais la réalité est tout autre après avoir écouté ces paroles. Je me rends compte que même si ces terres appartiennent à Katsuki, ce n'est pas pour autant qu'elles sont inoffensives. Elles regorgent d'animaux et de Drākõn. Peu importe qui je suis, je me dois de rester à ma place.

Un soupire franchit mes lèvres tandis que je pénètre dans la chambre. Eijiro et Katsuki ne sont malheureusement pas avec moi, car nous avons dû nous séparer un peu plus tôt. Après le repas du soir, j'ai été emmené dans le dressing royale pour choisir une tenue pour dormir. Suite à l'incident d'hier soir, Katsuki avait demandé de me trouver une tenue approprié. Après une petite enquête d'une heure à peine, Eijiro a apprit que c'était l'œuvre de Lindel. Aucun de nous ne savait comment il avait fait pour apprendre mon existence aussi vite mais en tout cas, aucun d'eux n'allaient oublier.

Je dépose donc ma tunique, qui cette fois-ci a des manches et un long pantalon sans trou, sur le lit avant de faire craquer mon dos. Je n'ai pas l'habitude d'avoir du temps libre, surtout dans une telle demeure. Je suis donc un peu perdu, ne sachant pas quoi faire. En voyant le soleil se coucher par la fenêtre, une idée me traverse l'esprit. Un bain me ferait sans doute du bien. Le seul bémol est que je ne sais pas comment en faire couler un. Je me met à réfléchir, ma main sur mon menton avant de trouver une solution.

Je sors de la chambre et cherche quelqu'un des yeux. Mes pupilles se posent sur un jeune Drākõn de couleur orangé qui monte la garde. Il est seul, ce qui est un avantage pour moi. J'ai du mal à parler devant un grand public. Je prend l'initiative d'aller à sa rencontre et me met devant lui. Il me regarde une première fois puis, comme si il semble se rendre compte de quelque chose, il fait les gros yeux avant de me faire une révérence. Gêné, je m'empresse de poser une main sur son épaule.

- Relevez vous, je ne mérite pas un tel geste.

Il se remet droit, sa lance toujours en main, et regarde droit devant lui.

- Vous êtes le compagnon du roi, il est donc de mon devoir de vous témoigner mon respect.

Je me gratte la joue, intimidé. Je ne sais pas combien de fois je vais entendre cette phrase mais je pense que je dois commencer à m'habituer.

- J'aurais besoin d'un service.

Il prend enfin le temps de poser ses yeux sur moi. Même si il a l'air jeune, il est nettement plus grand. Suis-je petit à ce point ou c'est eux qui sont immenses de nature ?

- En quoi puis-je vous être utile ?

Je regarde mes pieds, me trouvant bête.

- Je sais bien que ce n'est pas de votre ressort mais, j'aurais aimé prendre un bain. Par contre, je ne sais pas comment faire.

Une nouvelle fois, il me regarde bizarrement mais, il se met à rougir fortement. Il détourne les yeux, et je ne comprend pas pourquoi. Je n'ai pourtant rien dis de déplacé.

- Vous devriez retourner dans votre chambre et vérifier par vous même. Me dit-il en continuant de regarder de l'autre côté.

Intrigué, je le remercie en faisant une révérence qu'il me rend. De nouveau dans la chambre, je reste plusieurs secondes la main sur la poignée de la porte menant à la salle d'eau. Pourquoi rougissait-il ? Ne comprenant pas et étant trop fatigué pour chercher, je secoue la tête avant de pénétrer dans la pièce. Finalement, je comprend enfin après avoir refermé derrière moi. Sous mes yeux, Katsuki et Eijiro prennent un bain dans le plus grand des calmes. Mon dos plaqué contre le bois, mes yeux n'en reviennent pas. La baignoire étant parallèle à la porte, j'ai une belle vue sur leur corps nu. Ma respiration se coupe, tandis qu'ils sont là, prenant leur bain, passant leurs longs doigts sur leur peau. L'eau coule, des gouttes ruissellent le long de leurs épaules. Voir leur peau humide, savoir qu'ils sont entièrement nus, cela me met le corps en feu.

- Tu es enfin de retour. M'accueille Eijiro en déposant son regard sur moi. Il marque une pose avant de reprendre avec un immense sourire. Tu ne trouves pas qu'il est un peu trop habillé, Katsuki ?

Le blond m'accorde un regard tendre, souriant chaleureusement. Il tapote le rebord de la baignoire.

- Que dirais-tu de venir nous rejoindre ?

L'un comme l'autre étant assis sur les côtés, il ne me reste que la place centrale, entre leurs cuisses. Même si il ne manque pas de place, avec eux deux à l'intérieur l'espace s'amenuise.

- Tu as l'air d'hésiter. Constate Eijiro en posant ses bras sur le rebord, déposant sa tête juste après. Si l'idée ne te plaît pas, tu peux attendre que nous ayons finis. Tu prendras ton bain après nous.

Leur regard bienveillant, leur sourire tendre, ils sont trop bons pour moi. L'idée ne me déplaît pas, absolument pas. Seulement, comparé à la dernière fois, je suis entièrement nu. Mon corps, je le déteste. Peu importe ma croissance, peu importe mon âge, je n'aime pas cette féminité qui s'en dégage. Je veux des muscles comme eux, des cuisses fermes, des biceps durs comme de la roche. À la place, des jambes fuselées et imberbes, un corps menu, des mains minuscules et un visage bouffi. Je ne possède rien d'un homme, si ce n'est mon sexe.

- Izuku ?

C'est Katsuki qui m'appelle. Il a sans doute senti mon changement d'humeur, sans que je ne saches comment. Alors que j'ai baissé les yeux, une mauvaise habitude que je souhaite perdre, j'ai le courage de les lever vers lui. Ses yeux carmins ont accrochés mon regard au moment même où je me suis mit à le regarder. Je sens un frisson parcourir ma colonne, m'obligeant à me plaquer encore plus contre la porte.

- Tu n'es pas obligé. M'avertit Katsuki en reposant son dos contre la parois.

- Je... Je ne me sens pas obligé. J'agrippe ma tenue, qui sera celle que je porterais pour les prochains jours et les regarde tour à tour. J'en ai follement envie.

- Alors, dis nous ce qui peut bien te retenir ?

Je prend le haut de mon habit, froissant le tissu entre mes doigts.

- Mon corps n'est rien comparé aux vôtres.

Je trouve le mur bien plus intéressant à regarder que leurs yeux rougeoyants.

- Que dis-tu là ? Eijiro attire mon regard en bougeant, sans pour autant se lever. Tu n'as pas à te comparer aux autres. Tu es comme tu es.

- Eijiro a raison. Nos corps sont différents mais cela ne veut pas dire que le tien n'est pas désirable. Renchérit Katsuki en battant de la queue, faisant quelque éclaboussure sur le sol.

- Nous avons des vécus différents, c'est ce qui fait que nos corps le sont. Dit Eijiro en posant sa main sur son torse. Mais saches qu'à la simple idée de te voir nu, mes reins s'enflamment.

Mon propre corps réagit à leurs paroles en rougissant. Leurs mots atteignent mon cœur de plein fouet, me faisant le plus grand bien. Ce n'est pas pour autant que j'apprécie mon corps, mais cela me donne la force nécessaire pour faire une chose, me dévêtir. Je prends mon courage à pleine main et commence à déboutonner ma combinaison.

- Izuku, qu'est-ce que tu...

Katsuki perd ses mots, tandis que Eijiro reste muet. Un à un, je les déboutonne, prenant soin de prendre mon temps. Au début, c'est par appréhension mais ensuite, une assurance inconnu prend mon corps, et je commence à le faire dans le simple but de les faire languir. Quand les boutons sont tous défaits, je fais tomber la combinaison d'un mouvement de poignet, qui atterrit à mes pieds. Je pose inconsciemment mes mains sur mes parties pour les dissimuler même si au final, ils ont eu le temps de tout voir.

- Viens. M'ordonne Eijiro en tendant sa main vers moi.

Une main toujours présente sur mon corps, je m'avance et dépose ma main dans la sienne. Il m'aide à monter, et me laisse m'asseoir. Je finis le dos contre son torse, regardant Katsuki à l'autre bout. Je vois que ses ailes, tout comme celles de Eijiro, ne touchent pas l'eau. Elles sont à l'extérieur, se reposant sur le sol. Je suis peu à l'aise, car je ne sais absolument pas quel comportement adopter. Mes compagnons ne me facilitent pas la tâche, me regardant de leurs yeux brûlants.

- Tu as une peau divine. Murmure Eijiro à mon oreille.

Il accompagne ses paroles d'un geste, posant ses doigts sur ma peau. Il fait glisser le dos de sa main sur mon épaule en passant par ma clavicule pour remonter jusqu'à mon cou. Ma peau se met à réagir, tout comme moi. Un léger gémissement de bien-être accompagné d'une chaire de poule. C'est divin comme sensation.

- Tu es sensible ? Demande Katsuki en attrapant l'une de mes chevilles.

Il lève ma jambe, portant mon pied à son visage. J'ai un mouvement de recul mais étant prit entre eux, je ne peux pas aller bien loin.

- Ne fais pas ça. Dis-je en affrontant son regard noir de désir. Je suis sale.

Un sourire déforme ses traits alors qu'il se met à lécher le dos de mon pied. J'agrippe alors ce que j'ai à ma portée, qui n'est autre que les cuisses de Eijiro. Ce dernier, continuant de m'offrir de longs baisers humides dans le cou, trouve l'occasion pour me faire changer de position. Grâce à sa force, il agrippe mes reins pour me hisser sur ses cuisses. L'eau atteint à peine mon corps, ce qui m'empêche de me cacher. Je suis tenté d'utiliser la mousse ou les quelques pétales de camélia pour dissimuler mon sexe, mais je sais d'avance que c'est peine perdu. Ils me désirent ardemment et mon corps est en résonance avec le leur.

- Tu réagis avec seulement quelques baisers. Constate Katsuki en embrassant ma cheville, puis mon mollet. Il se met à mordiller l'extérieur de mes cuisses, avant de passer ses mains vers l'intérieur, caressant ma peau sensible de la pulpe de ses doigts. Cela me comble de joie.

Je ne peux détacher mes yeux de lui, oubliant presque Eijiro dans mon dos. Ses yeux, dont le noir englobe toute sa pupille, sont envoûtants. J'aime la façon dont il me regarde, avec désir et attention, mais également le mouvement de son corps. Malgré les muscles saillants, il semble avoir un corps aussi souple qu'un serpent. Sa longue queue trempe dans l'eau, tandis que le bout de ses ailes commence à être mouillé. Ses cheveux sont rabattus en arrière, alors que ses cornes m'appellent. J'ai envie de plonger mes mains dans sa tignasse rebelle pour en agripper la paire de jumelle. Je suis surpris par cette envie.

- Tu es humide. Souffle Eijiro dans mon oreille.

Je peux constater qu'en effet, mon sexe commence à se réveiller. La peau recouvre encore mon gland mais je suis dur comme un roc. Je vois Katsuki s'approcher dangereusement de moi, lorgnant sur l'objet de ses désirs.

- Tu en as envie ?

Je vois que Katsuki souhaite me toucher plus franchement, plus intimement mais qu'il a une certaine retenue. Moi-même j'ai envie de beaucoup de chose, mais je ne peux me laisser aller aussi rapidement. Je ne parviens pas à lui répondre, alors le blond continue son manège. Il dépose ses mains brûlantes sur le haut de mes cuisses, à quelques centimètres de ma verge. Pourtant, il ne fait qu'embrasser mes jambes, mordant et suçant fiévreusement la chaire. J'ai envie de crier, de lui ordonner de me faire du bien. Mon sexe commence à palpiter, et j'ai envie d'évacuer cette gêne de mon ventre. Je suis excité au plus au point par mes deux amants.

Eijiro commence à bouger, et c'est à ce moment là, quand il ajuste ses jambes sous moi pour les allonger, que je sens sa propre excitation frotter contre mon dos. Son sexe se dépose dans le creux de mes reins et je peux constater à quel point nous sommes dans le même état. Je sens à quel point il est lourd et imposant. Je sens à quel point il est dur.

- Eijiro...

Il dépose ses doigts sous mon menton, attirant ma bouche vers lui. Nos regards s'accrochent et la seconde suivante, nos bouches se trouvent. Cela m'a terriblement manqué. La passion du baiser, l'humidité de nos langues, la chaleur de nos bouches. Il prend place entre mes lèvres, engouffrant sa langue sans vergogne. Me faire ainsi posséder est divin.

Il relâche son emprise, regardant mon visage avec attention. Son regard me couve, et je peux distinguer un élan de passion dans ses yeux.

- Souhaites-tu que l'on te soulage ? Il continue de me regarder de ses yeux noirs, caressant mes reins avec délicatesse.

J'ai la gorge nouée, trop honteux de formuler à voix haute une telle envie. Pourtant, je sais que je ne peux pas être indéfiniment soumis et muet. Il faut que je dises à voix haute mes envies, mes peurs, mes tourments. C'est le seul moyen pour que notre relation à tous les trois puisse se consolider. De la confiance et du partage, deux mots clés que je peine encore à retenir.

Je cale ma tête contre son épaule, et après un bref regard vers Katsuki, qui attend toujours mon aval, je regarde de nouveau Eijiro.

- Je vous en supplie, faites moi jouir.

Cette phrase, aussi honteuse soit-elle, fut la clé de ma délivrance.

Les mains de Eijiro se perdent sur mon torse et de ses doigts, il commence à pincer mes tétons, les roulant entre ses doigts. Par réflexe, je referme mes jambes mais Katsuki n'est pas de cet avis. Ses ongles se plantent dans ma chaire et il sort sa langue. Il entreprend de lécher mon sexe, m'empêchant toujours de refermer les cuisses.

- Tu vas aimer. Crois moi, tu vas aimer. Murmure Eijiro dans mon oreille, mordillant mon lobe.

Un gémissement lui répond, ce qui semble lui plaire puisqu'il continue son manège sur mon torse.

Mes pupilles sont captivées par les mouvements de Katsuki, alors qu'il s'avance un peu plus vers moi. Le bout de sa langue vient titiller la tête de mon sexe. Il fait passer le bout sur ma fente, prenant un malin plaisir à le rentrer à l'intérieur. La sensation, le contraste de sa langue brûlante sur mon sexe tiède est grisant. Il lèche mon sexe de haut en bas, retraçant une veine peu visible. Le voir ainsi entre mes cuisses fait gonfler mon égo. C'est satisfaisant de voir un homme tel que lui, le roi de Drākõnia en personne, lécher ma verge comme si sa vie en dépend.

Je sentis Eijiro derrière moi commencer à bouger, frottant lascivement son sexe contre mes reins. L'eau commence à accompagner les mouvements, fouettant ma peau en parfaite harmonie avec les mouvements du Drākõn de feu.

- Katsuki...

Je commence à perdre la tête. Mes mains trouvent leurs places dans les cheveux blonds cendrés, agrippant enfin les cornes imposantes.

Il répond à ma demande muette en prenant mon gland en bouche, le suçant passionnément. Il ferme les yeux, s'appliquant parfaitement à la tâche. Sa connaissance se ressent dans ses actions. Il sait quoi faire, comment et à quel moment. Quand je commence à sentir des fourmillements dans mon ventre, Katsuki prend entièrement mon sexe dans sa bouche. Mon gland tape le fond de sa gorge et à aucun moment il ne tressaille. Il reste humble, bougeant sa langue dans tout les sens. Sa cavité est humide et chaude. C'est délectable

Eijiro caressant mon torse, frottant son sexe contre moi. Katsuki suçant ma verge, griffant mes cuisses de toute part. Je suis sur un petit nuage, un nuage de plaisir sensuel. Le Drākõn doré commence un mouvement de va-et-vient sur moi qui me fait perdre la tête. L'une de ses mains vient taquiner mes bourses, les faisant rouler entre ses doigts. Plusieurs fois, je sens le fond de sa gorge et à chaque fois, j'ai envie de m'enfoncer entre ses lèvres. Mes mains se vissent sur ses cornes, tenant fermement la base entre mes doigts. Mes orteils se crispent, tandis que j'essaie de me contenir. La bouche de Katsuki me quitte, et un regret me prend. Il essuie sa bouche d'un revers de la main, un filet de salive coulant de son menton. Il se lèche les lèvres avant de se mettre à genoux, déposant son sexe contre le mien.

C'est la première fois que je pose mes yeux sur lui, et je ne suis pas déçu. Si tous les Drākõn sont aussi bien membrés, je peux comprendre pourquoi certain homme ont perdus la raison dans leurs bras. Le sexe de Katsuki est si gros que son gland arrive à mon nombril. De fin poil blond se trouvent à la base de son sexe long et lourd. Je lève ma main et pose un doigt inquisiteur sur son gland, retraçant le contour. Katsuki ferme brusquement les yeux, mordillant sa lèvre. Ses mains agrippent le rebord de la baignoire avec force, à tel poing que les jointures de ses doigts deviennent blanches.

- Katsuki, qu'attends-tu pour lui faire du bien ?

Eijiro m'oblige à me relever un peu, plaçant mes jambes sur ses propres genoux écartés. Je suis ainsi dévoilé, mon corps ouvert pour lui. Katsuki n'attend pas plus. Je vois ses yeux s'assombrirent encore plus, ce qui me procure une vague de plaisir. Il vient coller sa peau à la mienne, éclaboussant nos corps à tous les trois tellement il est pressé. J'ai un sursaut quand ses bourses tapent contre mon intimité. Nos verges se frottent au même rythme que ses coups de bassin. Il n'est pas question de douceur, mais de sauvagerie. Nous avons besoin de jouir. Nous avons atteint un point de non retour. Derrière moi, Eijiro se met à se frotter avec plus de hargne, à tel point que son sexe fond dans ma chaire.

Nous sommes dans une transe désespéré, ayant un seul but commun : la jouissance.

- Je vais jouir. Je hurle à travers nos gémissements.

Katsuki se met à grogner, en unisson avec Eijiro. Ils trouvent une place dans mon cou et se mettent à me mordre férocement. Le sang se met à ruisseler, coulant sur mon corps. L'eau se teint de rouge, se mélangeant avec les pétales de fleurs à la perfection. Je suis tellement perdu dans les limbes du plaisir que la douleur ne me parvient pas. Le bruit de nos peaux, de nos gémissements, de l'eau. Une litanie de "Izuku" parvient à mes oreilles. C'est à cet instant que mon plaisir éclate.

Je jouis entre nos corps, arquant mon dos contre le torse offert derrière moi. Katsuki tend son corps vers moi, m'offrant son précieux liquide sur ma peau. Eijiro le suit, recouvrant mon dos de blanc. Épuisé, je ne parviens pas à ouvrir les yeux, la fatigue ayant raison de moi.

Je me souviens simplement d'un torse chaud, de baiser contre ma peau et de fins draps entourant mon corps dans un parfait cocon. C'est ainsi que je m'endors, le cœur léger.

_____

Après avoir déposé Izuku dans le lit, sa peau propre et son corps protégé, je reviens dans la salle d'eau le pas pressé. Katsuki m'attend debout, la verge tendue. Un seul round ne lui suffit pas, surtout après avoir eu un tel spectacle. Je sais ce dont il a besoin, tout comme moi. Son corps est parsemé de goutte d'eau, de pétales collés contre sa peau et de goutte de sueur. L'odeur dans la pièce est étouffante. Katsuki a encore envie de nous.

- Eijiro, viens ici.

Il grogne mon prénom, sa queue battant l'air. J'obéis, docile. Sachant pertinemment ce qui m'attend, je ne peux qu'obéir. Izuku est encore trop inexpérimenté et novice pour supporter plus d'une fois l'assaut de nos corps. J'entre dans la baignoire un pied après l'autre, prenant soin de rouler des hanches. Katsuki me plaque contre lui, une main fourrant mes cheveux, l'autre caressant mon intimité. Il est avide, et c'est ce qui me plait le plus chez lui. Quand il aime, ce n'est jamais à moitié. Il aime corps et âme. Notre baiser nous emmène loin, à tel point que j'en perd la notion du temps.

- Cela fait si longtemps que nos reins ne se sont pas retrouvés. Grogne Katsuki, prenant mon fessier à pleine main. Ton corps m'a atrocement manqué.

Je me met à ricaner, le trouvant attendrissant.

- Alors n'attends plus, mon roi. Prends moi.

D'un mouvement de bras habile, il me retourne, la croupe en l'air. Sa bouche lèche l'une de mes fesses qu'il se met à mordre. J'en gémis, attendant avec impatience la suite.

- As-tu besoin d'une préparation ?

Son gland frotte mon entrée, alors qu'il dépose ses mains au creux de mes reins. Je dépose les miennes sur le rebord, rabattant mes ailes. Ma queue vient entourer ses reins pour l'inciter à me faire sien.

- Voyons chéri, je suis toujours ouvert pour toi.

Un mouvement de bassin calculé, un corps contre le mien, il est enfin en moi.

- Tu as raison. Ton corps est fait pour le mien.

Nos corps commencent à danser, retrouvant le goût de notre peau. N'aimant pas notre position actuelle, nous changeons pour une plus confortable. Je viens nouer mes jambes et mes bras autour de lui, tandis qu'il me maintient en l'air. Sa force m'étonnera toujours. Je le vois déployer ses ailes, chose que je fais à mon tour. Mon corps devient brûlant, alors que ses paumes se mettent à crépiter. Son sexe fourrage en moi, allant au plus profond de mes entrailles. Ses bourses trouvent leurs places, claquant à chaque mouvement. Nous échangeons un baiser passionné, mes griffes se plantant dans ses omoplates.

- Tu es si beau, mon amour. Te voir perdre la raison est un tableau des plus merveilleux.

J'entends ses paroles et cela me comble.

- Mon roi... Tu es si bon en moi.

Je sens que la jouissance est proche. Cela fait si longtemps que nous peinons à rester maître de notre corps. Je porte une main sur mon propre sexe pour me délivrer. Katsuki m'offre un énième baiser, accentuant ses mouvements. Ses ailes se mettent à battre à tout vas, signe que la fin est bientôt proche. Soudain, je sens sa semence chaude remplir mes intestins, me comblant tout entier. Cette sensation m'a tellement manqué que je ne tarde pas à jouir, blanchissant son ventre. Il me porte, son sexe toujours en moi. Il franchit la chambre et vient me déposer sur le lit. Je suis encore légèrement humide, mais il a prit le temps de me nettoyer comme avec Izuku. Ce dernier dort à poing fermé à côté de nous. Katsuki choisit ce moment pour s'écarter, me laissant un vide désagréable. Il dépose un baiser sur mon front et commence à partir. Avec le peu de force qu'il me reste, j'attrape sa queue de mes doigts.

- Tu ne viens pas dormir avec nous ?

Il fait machine arrière, remettant le draps sur nos corps.

- Je vais nettoyer le désordre que nous avons laissés et je reviens.

- Il y a des serviteurs pour ça. Dis-je en boudant légèrement.

- Ce n'est pas une raison pour qu'ils nettoient ma semence.

Il disparaît, nous laissant tous les deux. Je viens prendre Izuku dans mes bras, collant ma tête contre ses cheveux. Je respire son odeur, appréciant cette senteur fruitée.

- Dors bien, Izuku.

_____

Alors, vous avez aimé ce chapitre ? J'y ai mis tout mon petit cœur ><

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