Partie 91 : Partie 1

Dans les épisodes précédents :

Camélia a presque obtenu sa vengeance. Cependant, elle comprit que celle-ci avait un prix. La vie de Mehdi était en danger par sa faute. Elle décide donc de mettre fin à ses projets et de disparaître avec le reste de l'équipe sans se douter une seconde que sa famille ne laisserait pas cet acte sans conséquence. C'est lors d'une soirée que tout va basculer. Alors que Mia allait construire sa nouvelle vie auprès de Youssef en acceptant de l'épouser, un coup de feu retentit. Le pire cauchemar de Mia  se produit.

Moha est blessé gravement. La maison est encerclée par les hommes de Younès et Imed. Une partie de l'équipe arrive à se mettre en sécurité. Youssef et Mia vont arriver à s'enfuir.  En revanche, Youssef décide d'y retourner pour aider ses amis et ses hommes. Le couple se quitte par une forte déclaration de Youssef à Mia. Elle arrive à s'en sortir malgré sa rencontre avec Kassim qui va réussir à la blesser gravement. Elle sera sauvée par sa famille qui l'a trouvera au milieux de la route.

A son réveil, Mia découvre qu'elle est chez sa famille. Ils essayent de l'aider sans se soupçonner de sa véritable identité mais celle-ci refuse et se montre violente. Malgré l'intervention de Yanis, Mehdi fait pété le secret de Camélia. Cette nouvelle créera la discorde entre les membres de la famille. Mia sera toujours énervée contre Younès, le croyant toujours responsable de ses malheurs. Par ailleurs, elle va révéler ses fiançailles à sa famille, et particulièrement Faress qui croiront que cela est une stratégie de leur pire ennemi Youssef. Fou amoureux de Mia, Faress fera tout pour reconquérir la femme fatale malgré ses réticences. Camélia est perdue par l'amour qu'elle porte aux deux hommes de sa vie : Farès et Youssef. Elle gardera l'idée que Youssef est l'homme de sa vie. En parallèle, elle va se rendre à l'hôpital et rendre visite à Youssef et Moha qui sont dans un état critique.

Aidée de Neyla, elle va réussir à partir en douce de la villa. En chemin, elle va se douter d'une attaque sur la villa. Elle va rebrousser chemin pour s'assurer que tout vas bien. Néanmoins, ces soupçons vont s'avérer juste. Elle va prévenir sa famille et va prendre les armes pour les aider. Au moment où elle piège le chef, elle va découvrir qu'il s'agit de Youssef. Ryad va les séparer et demander à Mia de faire un choix : sa famille ou son équipe ? Faress ou Youssef ?

Petit parenthèse : suite à plusieurs demandes par commentaires et en privé, je vais laisser le nom "Faress" comme ceci au lieu de "Farès". Je garde donc l'écriture initiale. Désolé à celle que j'ai pu perturber en cours de route.

*********

Dans la peau de Camélia :

Je me fixe dans ce miroir en n'arrêtent pas de me remémorer ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas ce qui va arriver.  Je ne peut plus retourner en arrière mais à cet instant je m'en fichais. J'ai fais le bon choix. C'est lui et personne d'autre depuis le début.

Dos à lui, je le sens m'enlacer. Je ne quitte pas notre reflet. A l'extérieur, on peut dire que nous sommes un couple parfait mais à l'intérieur, nous portons chacun nos cicatrices aussi profondes soient-elles. Nous nous correspondons bien malgré nos différences. En un regard, nous nous jurons chacun de porter et de soutenir l'autre aussi loin que nous le pouvons. C'est lui et moi contre le reste du monde dès à présent.

*****

Quelques heures plutôt....

Je regarde Youssef. Une larme coule. Je secoue frénétiquement ma tête. Je vois très bien qu'il lance un regard d'incompréhension et qu'il me demande de ne pas l'abandonner.

Moi : Je suis désolé.

Je me retourne vers Ryad  et je ne manque pas de jeter un coup d'oeil vers Farès.

Moi  : J'ai été séparé une fois de lui. Je ne pourrais pas le supporter une seconde fois. Je le choisis. Je marque une pause.  Je choisis Youssef. Et si c'était à refaire alors je n'hésiterais pas à encore le choisir.

Ryad  inspire profondément et me lâche. Sabri me regarde déçu. Younès, lui, serre les poings et la mâchoire. Je savais d'avance qu'il voulait tuer Youssef. Quant à Farès, il affichait un regard indescriptible. Il était comme absent. J'ai l'impression que mes paroles ont eu l'effet d'un coup de couteau.

Ryad : Ton choix est fait. Le mien aussi.

Il était dégouté. Nous avons franchi un point de non-retour. J'avais si mal. Si je pouvais pleurer, j'inonderai la pièce entière. Néanmoins, la première leçon que j'ai apprise de sa part est de ne jamais pleurer qu'importe mes décisions, on ne pleure pas face à l'ennemi. C'est cela dont je suis réduite. Mon cousin était mon ennemi.

Farès : C'est vraiment ce que tu veux ? Tu préfères sacrifier ce qu'on a pour lui après ?, dit-il plein de haine.

Je soutiens son regard. Je le savais. Je l'avais trahi. J'étais mal.

Moi : Je n'ai rien sacrifié. Tout était fini depuis que tu m'avais quitté.

Farès : C'était une erreur. Tu le savais. T'as vraiment changé. Je pensais avoir retrouver la vraie toi ces derniers jours mais je me suis trompé. Laisse-moi te dire une chose : t'as plus grosse erreur est de l'avoir choisie lui.

Je le regarde les larmes aux yeux.  Oui c'était une erreur. J'aurais pu pardonner. J'aurais pu m'enfuir avec lui. J'aurais pu le choisir mais ma fierté était trop forte. J'ai changé. Je ne peut plus accepter comme avant. J'ai trop subi. Je t'aime putain Farès. Je t'aime et je t'aimerais toujours. Je vivrais avec le regret de ne pas pouvoir partager le reste de ma vie avec toi. Mais Youssef a toujours été là. Je l'aime différemment. C'est un amour passionnelle. Et je dois m'en montrer digne dès à présent. Je dois taire les paroles de mon coeur.

Youssef : Au contraire, ça plus grosse erreur à été d'avoir cru à tes fausses promesses et ton incapacité à vouloir d'engager.

Farès : Répète, espèce de pd.

Youssef : Tu crois que tu parles à qui ? Je vais te démarrer

Les deux commencent à peine à s'avancer dangereusement qu'ils sont stopper et retenus net par Ryad et Imran. Sabri me tire sur le côté pour se mettre entre les deux.

Sabri : Personne va rien faire ici chez moi. Tout le monde se calme. Camélia va préparer tes affaires. Tu pars maintenant. Les autres, je vais vous demander d'attendre dehors y compris toi, Youssef.

Youssef : C'est mort.

Moi : Youssef, stp.

Je le supplie du regard. Il souffle résigné.

Youssef : Mariano reste ici au cas où il y a une douille.

Mariano : Si.

Les autres me sourit et je leur rends avant qu'ils quittent la pièce. Moha me jète un clin d'oeil. Il restait que Youssef, Imran et Mariano. Imran, secoue Youssef pour le faire signe de partir. Je lui fais un signe pour lui faire comprendre que j'arrive. Il suit Imran. Dès qu'il quitte la pièce, je me retourne vers ma famille particulièrement vers Sabri.

Moi : Merci.

Et sans un mot de plus, Farès me lance un dernier regard plein de haine et quitte le salon sans un mot de plus. Il était hors de lui. Le connaissant, il bouillonnait de rage et devait s'éloigner pour éviter de cogner Youssef. Nassim le suivit. Je pense que c'est plus sage vu l'état actuelle des choses. Mais je ne pouvais pas ne pas me sentir plus coupable. Si les choses étaient autrement...j'aurais voulu avoir cette vie avec lui. Mais Younès a tout gâché.
Younès, lui avait déjà disparu sans que personne ne s'en rend compte.
Ryad lui regardait ailleurs. Un visage sans expression. J'ai à peine osé lui adresser la parole. Il était déçu. Il ne voulait plus me voir. Je le connais. Dès qu'il prend une décision, il ne revient pas en arrière. Nos liens étaient désormais brisé sans possibilité d'être réparer.

Je monte récupérer le sac que j'ai déjà fait et y redescend aussitôt. Je vois Ilyass m'attendre devant la porte avec Nayla et Mariano.  Elle me prend direct dans ses bras.

Nayla : Prend soin de toi. N'oublie pas que je serais toujours là pour toi. Je pourrais te ramener Sami.

Je la sens glisser un bout de papier dans ma poche.

Moi : Merci.

On se détache. Mariano me prend dans ses bras.

Lui : Ah carina, on a eu si peur pour toi.

Moi : Moi aussi. J'ai encore du mal à y croire. On peut rentrer chez nous.

On se sourit et je rencontre le regard de Ilyass.

Moi : Je...

Ilyass : Tu as fait ton choix, aujourd'hui. Je ne te détestes pas. J'ai essayé mais je n'arrive pas. Je ferais en sorte que tu reviennes. Je te le promets.

Moi : Ne fais pas ça. Je ne reviendrais pas, Ilyass.

Ilyass : Younès est innocent. Je te le prouverais. Méfie-toi des apparences, elles sont parfois trompeuses.

Il me prends dans ses bras. Je lui rend avec la même faveur.  Et je lui chuchote dans l'oreille un "je t'aime". Je le relâche. Ses yeux brillent comme les miens.  Je vois que Younès se tient à l'autre bout du couloir. Mariano met sa main sur mon épaule.

Lui : Il faut qu'on y aille. Tout le monde t'attend avec impatience.

En réponse, je prends mon sac et sors de la maison. Je pense juste à m'éloigner de Younès. Je pars dignement et sûr de mon choix. En sortant, je découvre Youssef faisant les 400 pas prêt à exploser.  Dès qu'il entend le bruit de mes pas, il s'arrête net et me regarde. Sans réfléchir , je lâche mon sac et lui cours dans les bras. Je l'enlace, il me lache pas à limite de me faire décoller du sol.

Youssef : Je suis là. Tout est fini.

Je ne pus m'empêcher de pleurer.

Moi : J'ai cru te perdre. Tu ne sais pas à quel point j'ai eu si peur. Je m'en suis voulu.

A regret, il se détache de moi pour me regarder.

Lui : Rien est de ta faute. Au contraire, c'était la mienne.

Je secoue la tête pour montrer que je désapprouve ces paroles.  Il me fit un bisou sur le front et me re-enlace.

: Eh nous on pu, c'est ça.

On rigole et se détache. Je vois Belka qui fait mine de bouder. Je vais direct lui faire un calin.

Lui : Tu m'as manqué Balboette.

Imran : Eh moi ma belle-cousine.

Je fais pareil à Imran puis Walid. Je regarde Moha et il vient direct m'enlacer.

Moi : Je...

Moha : Tg, c'est pas ta faute.

Je soupire et profite.

Youssef : On devrait y aller, d'autres personnes t'attendent.

Nous rentrons chacun notre tour dans la voiture.  Les garçons me laisse la place de devant. Je viens de remarquer que le reste des gars qu'ils avaient appelés étaient partie depuis longtemps. Je jette un dernier coup d'oeil à la villa et voit à la fenêtre que Younès ne me lâche pas du regard. Etait-ce vraiment fini ? Est-il vraiment coupable ?

Youssef : Mia ?

Moi : Oui, allons-y.

Je rentre dans la voiture. Je ne cesse de penser à Farès, à notre histoire. Pardonne moi Farès. Et, nous démarrons.

Sur le trajet, tout le monde agit comme si les derniers évènements ne nous avaient pas marqués. Je pense que ces épreuves nous ont tous changés. Il fallait mieux les oublier pour l'instant et profiter du présent.  J'avais aussi l'impression à la manière dont Youssef prenait ma main sans la lâcher,  à part pour passer ses vitesses, qu'il ne voulait plus me perdre. On a tous les deux été profondément affectée de la séparation et de la catastrophe qui nous a touché. Je me demandais encore ce qu'il s'était passé quand il a décidé de faire demi-tour pour affronter mon frère. Je me remémore l'expression de Younès quand il l'avait dit qu'il l'avait tuer. Il était si sûr de lui. Je revois le teint blanc de Youssef sur son lit d'hôpital. J'étais sur qu'il allait me quitter. Comme quoi, dieu est puissant et à accorder mes prières. Youssef se gare. Nous étions arrivée.

Youssef : Mia..

Moi : Rentrons chez nous.

Il me regarde un moment avant d'acquiescer. Nous sortons de la voiture. Il arrive vers moi et me prends la main avant de suivre les autres. J'ai à peine eu le temps de faire un pas de plus dans la villa que je me suis sentie étouffée par une multitudes de bras et de cris. Bien évidemment, c'était les filles.

Samir : Wsh laissez là respirer !

Foued : Nous aussi on veut notre câlin. On la à peine vue avec toute cette merde.

Leila : Dégagez !

Moi : S'il vous plaît. Je vous kiffe les filles mais je vais mourir étouffer là.

Elles me relâchent. On se regardent toutes émus par la situation. Elles étaient toutes présentes : Soraya, Sirine, Leila, Farah, Tiana et ma petite Kiara.

Sirine : Tu nous as manqué Mia.

Soraya : On a eu tellement peur pour toi. On a passé des journées à te chercher. On a eu peur que tu es péris dans la forêt.

Farah : Personne ne se serait pardonner si c'était le cas.

Moi : Les filles...je suis là. Nous sommes toutes et tous là, en vie.

Soraya : Yanis, nous as prévenu que tu te trouvais chez ta famille. On devine que c'était pas facile surtout après les derniers évènements.

Youssef : Je pense que vous devriez laisser Camélia se reposer. Vous avez le temps de discuter plus tard.

Youssef avait pris place à mes côtés et me tenait fermement les épaules. Soraya le mesure du regard avant reposer ses yeux vers moi et m'adresser un petit sourire.

Soraya : Il a raison. Tu devrais te reposer. On va te préparer un bon repas.

Moi : Merci ma belle.

Je laisse Youssef me guider à l'étage. La villa que nous occupions à présent est aussi belle que la précédente mais j'avais totalement perdue mes repères. J'aimais celle que nous occupions. Nous avons tant partager de moments. A l'heure actuelle, elle doit être en cendres. Je sens Youssef différent depuis que nous avons quittés la villa de ma famille. Je sais que cette épreuve n'a pas dû être facile pour lui. A ce que j'ai compris la dernière fois qu'il a vu Younès, il était dans une fâcheuse posture. Je dois l'interroger à ce sujet. On a tant de choses à rattraper et clarifier. Beaucoup de zones d'ombres dans cette histoire à éclaircir.

Nous traversons le couloir avant de s'arreter devant une porte. Il l'ouvre et je découvre une chambre tout droit sortie d'un magazine de déco. Sans que je n'ai pu comprendre ce qu'il marrive, il ferme d'un coup de pied la porte et me prend direct dans ses bras. Je savoure juste l'instant. J'en pleure. Tout ressort. Il s'écarte de moi pour pouvoir essuyer les larmes sur mon visage.

Lui : C'est fini maintenant Mia. Je suis là.

Moi : J'ai cru que tu étais mort, Youssef. Je t'ai vu à l'hopital presque sans vie. Tu comprends ça ?
Lui : Mais je suis devant toi. En chair et en os. Ok ? Je peut pas mourir et pas de la main de Younès.

Un frisson me parcourt. Rien que de penser à ce que mon frère a tenté de faire me répugne.

Lui : C'est ta chambre. Tu trouveras tout ce qu'il faut dans les placards et la salle de bain. S'il te manque quoi que ce soit tu me le directe. Ok ?

Je me détache de lui et inspecte la chambre.

Moi : Merci.

Je m'arrête devant le miroir. Je me fixe dans ce miroir en n'arrêtent pas de me remémorer ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas ce qui va arriver.  Je ne peut plus retourner en arrière mais à cet instant je m'en fichais. J'ai fais le bon choix. C'est lui et personne d'autre depuis le début.

Dos à lui, je le sens m'enlacer. Je ne quitte pas notre reflet. A l'extérieur, on peut dire que nous sommes un couple parfait mais à l'intérieur, nous portons chacun nos cicatrices aussi profondes soient-elles. Nous nous correspondons bien malgré nos différences. En un regard, nous nous jurons chacun de porter et de soutenir l'autre aussi loin que nous le pouvons. C'est lui et moi contre le reste du monde dès à présent.

Lui : Je t'attends le bureau. Prends ton temps mais pas trop. Ca fait un peu pd de dire ça mais j'ai pas envie d'etre trop longtemps séparer de toi. Encore une fois.

Il me fait un bisou sur le front et sans attendre ma réponse, il part. J'ai juste envie de pleurer. Youssef a tellement été bon avec moi. Je le mérite presque pas je me dis. Je suis tiraillé par mes souvenirs avec Farès. Il a réussi a inscrire un doute tout comme les autres. Je ne peux imaginer Youssef comme un monstre impitoyable qui s'amusait à m'utiliser à sa guise. Mais je sais que Farès ne me ment pas. Tout le monde pense que Younès est innocent. Il refuse de croire en la bonté de Youssef. Je ne sais plus...je sais que je dois croire Youssef. Je l'ai choisi lui. Il faut que je lui parle. J'ai la boule au ventre. Il doit savoir la vérité.

Je me douche rapidement et me change avant de me diriger vers le bureau de Youssef sans trop de difficulté. Je prends la peine de toquer et de rentrer avant qu'il m'autorise. Je le vois assis au bureau et en face de lui se trouve Imran. Dès qu'ils me voient, ils me sourirent.

Imran : Belle-cousine est là. Je vais vous laisser.

Il passe à côté de moi et me fais clin d'oeil. Je lui fais un mini-sourire en retour. Youssef contourne son bureau pour me faire face.

Lui : Comment tu te sens ?, me demande-t-il inquiète.

Moi : Je vais bien. Je suis juste secoué par tous ces événements. Je...

Il passe sa main dans mes cheveux.
Lui : N'y pense plus. On est tous ensemble maintenant. Et surtout, je ne te lacherai plus Camélia. Personne pourra nous séparer à nouveau. Je t'en fais la promesse.

Je hoche la tête.

Lui : J'ai un truc pour toi.

Il part récupérer une boite qui se trouvait dans le tiroir dans son bureau. Il s'approche de moi puis l'ouvre. J'écarquille mes yeux. C'était ma bague.

Moi : Ma bague !

Il sourit.

Lui : Quand je me suis réveillé. Je l'ai découverte sur la table de chevet. J'ai toute suite compris que tu étais toujours en vie. Yanis m'a raconté où tu étais et ce que t'as enduré pendant mon absence. J'ai pas perdue une minute et je suis venue te chercher.

Je le regarde.

Moi : Merci. Je pensais que je n'allais plus jamais te retrouver.

Lui : Et pourtant je te l'avais dis. Tu te souviens. Tu ne vas pas me perdre. T'ai-je mentis une fois ?

Je lui souris.

Moi : Tu me l'as mets ?

Il acquiesce et s'exécute. Une fois mise, je souris comme une débile devant cette bague. Je l'aime tellement. Cependant, Youssef m'interromps.

Lui : Mia...qu'est ce qui s'est passée ?

Je vois à quoi il fait référence. Je soupire et me détache de lu. Je ne sais pas par quoi commencer j'ai tellement de question dans ma tête.Il me laisse le temps de commencer et se poste contre le bureau. Il croise les bras et attend ma réponse. Lorsque je me sens enfin prête, je me lance. Il m'écoute attentivement. Il serre les poings et les lèvres quand je lui parle de Farès ou encore de Younès avec la cave. J'essayais tout le long de retenir mes larmes. Il a tenté de venir vers moi mais je le stoppais. Il fallait que je continue. Si je m'arrêtais je n'aurais pas eu la force de poursuivre.  A la fin, il se lève et me prend mes mains.

Youssef : Tout est fini maintenant. Je ne les laisserais pas s'approcher de toi. Je veillerais toujours sur toi quitte à y laisser ma vie. Ils vont regretter de t'avoir traité comme ça. Surtout Younès. Quel chien !

Il se retourne et tape du poing sur le bureau.

Moi : Youssef...il y a autre chose. J'ai besoin que tu sois honnête envers moi.

Il se retourne. Je vois qu'il attend patiemment ce que je vais lui dire. Je ne sais pas comment il va le prendre mais je dois vider mon sac.

Moi : Est-ce que tu es derrière tout ça ?Est-ce que c'est vrai que tu m'as manipulé et fais en sorte de me séduire pour éliminer ma famille ?  Est-ce que c'était ton plan depuis le début : la voiture; mon kidnapping et j'en passe ?! La question que je me pose le plus est si tu maimes vraiment ou c'est de la comédie ?

Plus je parlais et plus je voyais le visage de Youssef changer. Mes questions avaient éveillés une haine ne lui. Ses sourcils se sont foncés. Je le voyais respirer fort. Je me demandais si je n'étais pas allée trop loin. J'attendais la réponse comme un petit agneau.

Lui : Alors c'est ce que tu penses de moi ? Tu crois que je t'ai manipulé depuis le début. C'est ce qu'ils t'ont dit ?!

Je tremble. Ces mots étaient secs et froids. J'avais peur. Et d'un coup, il renverse tout ce qu'il avait sur le bureau et balance le vase contre un mur. Il était hors de contrôle. J'avais réveillé le mehboul. Il était rempli de rage. Il fallait que je trouve un moyen de le calmer. Je commençais à regretter mes questions.

Moi : Youssef calme toi !!!!!

Je le vois faire les cents pas. Il bouillonnait. Je l'ai jamais vu comme ça. Quand d'un coup, il s'arrête vers moi. Il était plus calme.

Lui : Est ce que tu me crois capable de ça, hein ?! D'avoir trafiqué y'a voiture ? D'avoir planifier ton kidnapping ? Crois que je suis un monstre sans coeur ??!!!!

Je ne répond pas. Un lourd silence règne. Est ce que je doutais de lui ? Je ne sais pas. A vrai dire, je le crois incapable de me faire du mal. Mais mon silence indiquait les signaux contraire. Il fait un rire nerveux.
Lui : C'est pas vrai !
Il balance la lampe à travers la pièce. Ce geste me fit sursauter. Il tremblait de nerfs.
Lui : J'ai tout fait pour toi ! Tout !
Voilà qu'il recommençait  à te devenir incontrôlable

Lui : Putain de merdeeee !!!!!!  J'ai tout fait pour te protéger ! Je me suis rangé ! J'ai délaissé ma vie de mafieu pour toi ! J'ai donné ma vie pour toi ! J'ai failli mourir dans cette putain de villa juste pour que tu puisses être libre loin de ton frère, ta famille et de moi. Et toi, tu crois que c'est moi le méchant de l'histoire !

Son bureau était saccagé. J'essaye de m'approcher de lui. J'avais peur de l'arrêter. J'entends des bruits de pas se diriger vers nous.

Moi : J'ai pas dis ça. Youssef... arrête stp. Je voulais savoir si...

Lui : SI QUOI ?! TU CROIS QUE JE SUIS UN MONSTRE ! UN MEURTRIER ! UN HOMME SANS COEUR ! OUI J'EN SUIS UN. J'AI JAMAIS ÉTÉ UN GENTIL GARÇON MAIS TU LE SAVAIS DEPUIS LE DÉBUT. JE NE SUIS PAS UN PRINCE CHARMANT CAMELIA. MAIS JE SAIS RESPECTER UNE FEMME !

Youssef fonce sur moi. Il reprends plus calmement.

Lui : Sur les deux yeux de ma mère allah y rahma que j'ai jamais fais ça pour personne. J'ai toujours tout fait pour te protéger mais il y'a fallu trois putains de semaines pour me zapper. T'es sûr que tu veux défendre ton batard de frère Younes ou bien c'est ton pd ex qui te fait tourner la tête ? J'ai bien retenu ce qu'il t'a dit ?! Alors quoi ?! T'as eu le temps de jouer la kehba et de te le tapper pendant que je crevais dans un lit d'hopital ?! T'es aussi naïf que ça pour tomber comme une conne dans son piège de bâtard, hein Camélia ?!

Et là, je me retiens plus. Je le gifle. Je retiens mon souffle. Je le vois serrer les dents mais je me démord pas.

Moi : Va te faire foutre Youssef. Tu sais pas ce que j'ai vécu pendant 3 semaines alors ne parle pas.Je viens de te choisir, toi. J'ai abandonner ma famille pour toi...mais tu sais quoi, je vais meme pas continuer à parler avec le pd que t'es.  J'ai plus rien à dire. Tu me dégoûtes.

J'allais me barrer mais je me stoppe et retire ma bague que je lui balance à la gueule.

Moi : Tu peux te la garder. Je n'en veux plus.

Et je me retourne bousculant le reste de l'équipe qui avait assisté à la scène. Je me barre loin de cette pièce de malheur et cours rejoindre ma chambre. Je ferme brusquement la porte en la faisant bien claquer puis je métale sur mon lit en larme.

Malgré le choix que j'ai fais les doutes m'envahissent. Dois-je réellement faire confiance à Youssef ? Mon âme me dit que je ne me trompe pas qu'il est bon. Cependant, il y a un toujours un acte ou une information qui me font douter de lui. Je veux croire en lui, à tout ce qu'il me dit mais en vérité on ne sait pas qui on a en face de soi. Il ne faut jamais l'oublier. Ce que je ne peut oublier ou même refouler c'est l'intérêt qu'il a eu pour moi. Une part de moi sait que notre rencontre était inévitable. Nous étions destinés. Peut-être suis-je la seule à en prendre conscience ? Peut-être étais-je la seule à garder un réelle espoir en nous ? Youssef a peur d'être blessé, je le sens. Il a peur de se livrer. Les rares fois où il le fait, c'est sincère. On m'embrouille tellement l'esprit avec les "on dit" que je doute du matin au soir.  Youssef est comme un joker pour moi. Il peut bouleverser ma vie en bien ou en mal. Et pourtant comme une conne, je suis prête à tirer le risque. Je répète ce n'est pas le plus beau pour certaines mais pour moi il est comme il est. Parfait.  J'accepte tout. Ces défauts, son mystère et son côté solitaire qui le rend à la fois irrésistible et détestable à souhait. Je fis un petit sourire. Quel connard !

Cela étant, j'espère que nous allons trouver une solution. Il montre et on me souligne qu'il ne veut pas me perdre. J'essaye d'y croire. J'espère qu'il est sincère car si je découvre que c'est faux. Je pèterais un câble et lui ferais payer cela.

Pour lui, j'avais décidé de mettre le passé de côté, mais en avait-il fait de même ? Tel est la question....

Pour l'instant, je sais que j'ai tout détruit encore une fois. Finalement, ce n'est pas ma famille qui a réussi à nous séparer mais moi. Je ne sais pas s'il réussira à me pardonner. J'ai peut-être fait une erreur que je regrette amèrement.

J'enfonce ma tête dans mon oreiller et pleure à chaudes larmes.

******

Dans la peau de Youssef :

Imran : YOUSSEF CALME TOI !

Je ne l'écoutais pas. J'étais hors de moi. Je détruis tout sur mon passage. Camélia avait réussi à me mettre hors de moi. J'avais trop la haine. Heureusement qu'elle s'est barré sinon je pense que j'allais faire un truc que j'allais regretter à vie. Je sens Imran me retenir mais je me détache rapidement de lui et lui fout une droite. Je le vois presque tomber  pourtant il réussit à s'agripper à Moha qui le retient. Il touche sa lèvre. Je l'ai amoché sévère. J'étais tellement énervé que sur le moment je ne regrettais pas mon geste. Brahim avance vers moi et me hurle dessus.

Lui : T'es malade ou quoi ?! T'as vu ce que t'as fais à Imran ou pas !

Moi : T'en veux une aussi.

Lui : Bosse ou pas. Je te laisserais pas t'en prendre à tout le monde parce que ta go t'as zeref. Viens je t'attends.

Je m'approche dangereusement de lui. Il a oublié qui étais le bosse ce pd ! Je vais lui raffraichir les idée.

Moi : C'EST MOI LE CHEF JE FAIS CE QUE JE VEUX, ENCULE !!!!

J'allais le tapper quand Imran se met entre nous une nouvelle fois et nous stoppe.

Imran : Laisse-le.Maintenant tu t'en prends à tes hommes. A tes frères ! Si tu veux te battre, je suis là. Je t'attends.

Je le regarde de travers. Il était sérieux. Je le connais. Il était le seule à me faire face et à ne pas avoir peur de moi. Je ne vais pas perdre mon temps. Le frapper me ferait pas assez calmer mes nerfs. Je décide de me barrer tout court.

Je prends mes clefs et me casse loin de cette maison...surtout loin de la raison de ma colère. Je roule sans de destination précise. Je me repasse encore la scène. Je ne m'attendais pas à ça. Je pensais que mes retrouvailles avec Camélia se ferait autrement. Pensée une minute à qu'elle croit cela de moi me fait pété un cable. Pourtant je ne devrais pas être surpris. Il fallait se douter que sa famille la monte contre moi. J'ai jamais cru aux histoires de love avant elle. Je n'aurais jamais cru tomber amoureux d'elle et ce depuis le premier jour. Au début, oui, je voulais atteindre mon ennemi par elle. C'était un instrument. Cependant, quand je l'ai vu pour la première fois dans cette putain de boulangerie, un truc s'est produit. J'étais déjà sous le charme. J'aimais déjà ses manières, ses regards, sa timidité...j'étais déjà à terre, moi le grand Youssef ********* alias le mehboul. Elle est tellement naïve et innocente que t'as envie de la protéger. J'ai envie de la manger, je vous promets.

Je soupire. J'en suis sur que son bâtard a tout fait pour lui retourner le cerveau. Déjà que j'ai du mal à tolérer ce qu'il lui a dit. J'ai envie de le niquer fort. Je suis pas bête ? Je sais qu'il a essayé de s'approcher d'elle et de la séduire de nouveau avec ses belles paroles de fils de ********.

Frère t'as pas gérer avec elle. Elle t'as dit qu'elle veut pas de ta gueule et tu forces ! Je mets un coup sur le volant. Des envies meurtrières me passent par la tête. Après ce qui s'est passé je ne sais pas comment les choses peuvent s'arranger. Je deviens fou. Elle pense que je suis le méchant de l'histoire. Comment lui faire penser le contraire ? Je suis dans une sacrée merde.

Néanmoins, je peux vous dire une chose. Camélia, je l'aime. Je ferais tout pour elle. Sans elle ma vie ne sert à rien. Même dans le purgatoire, je ne cessais de penser à elle. C'est la seule qui à réussi à me faire changer, à me maintenir en vie. Elle ne le sait pas encore mais j'ai entendu tout ce qu'elle m'a dit quand j'étais ce putain de lit. Chacune de ses paroles était comme une onde de choc. Je devais me réveiller. Je luttais pour que cela arrive. Elle avait raison. Nous avions des projets, un avenir à construire ensemble. Je pouvais pas mourir. Pour l'équipe. Pour Imran. Pour elle. Pour nous.

Je regarde mon tél. Je fronce les sourcils. Tout le monde m'avait appelés et envoyés des messages. Je calcule pas. Je me remets les idées à plat. Quand je rentre, je règle tout avec Camélia. Je tourne au prochain virage. Je réalise que je suis en retard déjà.

Je me laisserais pas vaincu. J'ai une haine ardente. Mes ennemis vont payer. Je me remémore encore les paroles de Camélia lorsque je m'arrête. Je fais face à une falaise. Je sors de la voiture et allume un joint pour m'aider à calmer mes nerfs et regarde l'horizon. J'ai beaucoup tué dans ma vie. J'ai fais des choses dont je ne suis pas fière. Mais j'ai aimé grâce à une fille. L'amour rend fou, les amis, surtout quand son nom est Camélia.

J'entends des pas. Mon sourire de joker s'élargit.

Moi : Alors t'es venu pour me tuer ? ou bien pour finir ce que tu avais commencé ?

Je me retourne.

Lui : T'en a mis du temps.

Moi : J'ai eu un imprévu. Mais trêve de plaisanterie, on a une affaire à régler, n'est-ce pas Ryad ?

*******

Dans la peau de Camélia :

J'entends trois coups retentir. Je ne réagis pas.

Soraya : Mia on peut rentrer ?

Je ne réponds pas et entend plusieurs pas me rejoindre sur le lit. Inutile de vous dire ce sont les filles.

Je me retourne face à elles. Elles grimace toutes à ma vue. Je devais pas être très jolie à regarder. Mes yeux devaient être rouges tellement ils me piquaient.

Leila : Pas besoin de te demander comment tu vas je suppose.

Je soupire et me redresse. Je sens Kheira me prendre la main.

Elle : On vous a entendu vous disputez avec Youssef. Quand tu t'es barré il était hors de lui;

Farah : Je confirme. Il a frappé Imran. Il allait faire la même chose avec Brahim mais il s'est de nouveau interposer. Youssef s'est ensuite barrée malgré ses provocations. On ne sait pas où il est.

Je regarde Leila. Je sais à quel point elle tient à Brahim. Je ne peut pas imaginer une minute Youssef lui faire du mal. Elle a dû avoir sacrément peur.

Moi : Ensuite ?

Sirine décide de conclure.

Elle : Youssef s'est ensuite barrée malgré les provocations de Imran. On ne sait pas où il est.

Je couvre mon visage.

Moi : Tout ça c'est de ma faute. Toujours et encore. J'en peux plus.

Soraya me passe sa main sur mon pour me réconforter.

Elle : Ne dis pas ça. Bon...même si oui, tu es allée trop loin. Dis-nous est-ce qu'il t'as pris.

Je leur raconte tout. Absolument tous. Mon séjour. La peine que j'ai ressenti sans eux, sans Youssef. Le retour. Farès. La dispute avec Youssef.

Leila : Alors là, je suis sur le cul. Youssef qui fait des déclarations comme ça juste avant de se faire limite tuer par ton frère. Faut être misogyne.

Tiana : Ou sacrément amoureux. Crois-moi l'amour peut rendre fou.

Kheira : Ca on l'a bien vu quand tu as frappé Djibril.

Soraya : Les filles, svp. On a un problème mehboulique à gérer. Un couple est menacé là.

Farès pose sa main sur la mienne.

Farah : Je comprends sa réaction désormais. Tu es allée beaucoup trop loin Mia. Comment tu as pu douté de Youssef ?! Il t'aime et n'a cessé de te chercher. Quand il s'est réveillé, il avait que nom à la bouche. Pourquoi ?

Moi : Je...je sais pas. Pendant des jours, je voyais ma famille défendre corps et âme Younès. Il avait du mal à me croire. Et puis, ils pensent que Youssef a voulu me manipuler depuis le début. Leur version coïncidait. Faress n'arrêtait pas de me dire que je me trompais.

Sirine : Faress t'as dit ?!

Je la regarde et hoche la tête. Je vois qu'elle fait une tête bizarre. Soraya intervient.

Soraya : Je pense que Faress aurait dit n'importe quoi pour que tu le crois Mia. Tu lui a quand même balancé que tu avais des sentiments pour Youssef au point de te fiancer avec lui. Quelque chose ne colle pas dans cette histoire.

Leila : Et puis, je tiens à ajouter que Younès affirmait un peu trop bien avoir tué Youssef. Alors que je pense qu'il était au courant qu'il avait survécu.

Je l'observe intrigué.

Moi : Comment aurait-il pu savoir ?

Soraya : Chaque gang a des espions. C'était sur que Younès en a envoyé pour voir qui avait survécu à l'incendie et qui reprendrait les rênes du gang.

Farah : Oui pour le récupérer facilement ainsi ce qu'il lui a été pris ces derniers mois.

Leila : Si un chef a été tué, c'est le tueur en question qui hérite de tous.

Moi : Oh le....je préfère pas continuer.

Je me souviens des paroles de Younès. Il était sur d'avoir éliminé Youssef. Je savais que ce n'était pas le cas. Il était au courant qu'il avait survécu. Ils le savaient tous y compris Farès. Comment je pourrais leur pardonner ça.

Moi : Je pense que seule les garçons le savaient. Ils n'ont rien dit aux filles. Je les connais. Elles n'auraient pas réussi à me le cacher surtout Neyla.

Tiana : Je pense pas que les garçons vont s'arrêter là. C'est grave ce qu'il s'est passé. Ils ont brûlé la villa. Nos affaires. Djibril m'a dit que des hommes ont péri.

Kheira : Dieu merci nous avons réussi à survivre.

Sirine : Pas sans séquelles. Moha a failli mourir.

Moi : Youssef aussi. Je le revois encore sur son lit d'hopital. Le visage blanc comme un linge.

Un sanglot s'échappe de ma bouche.

Moi : Je suis tellement désolé les filles ! Tout ça est de ma faute. Si je n'avais pas tirer sur Mehdi.

Soraya me prend dans ses bras.

Elle : Tg Mia. Ce n'est pas ta faute on te la déjà dis. Un moment où un autre cela devait arriver. Younès et Youssef se battent chacun pour récupérer le gang de l'autre. C'est leur faute pas la nôtre.

On se détache.

Sirine : Mia, tu es sur de ton choix. Tu ne regrettes pas d'avoir quitté ta famille ? Farès ?

Je ne m'attendais pas à cette question. Je suis pris de court. Elle poursuit.

Elle : Je veux dire...si là Ryad te repose la question. Aurais-tu la même réponse ?

Soraya : Sirine !

Elle : T'as vu ce qu'il s'est passé ! Elle est perdue.

Soraya : Mia n'est pas comme toi.

Leila : Stop les filles. Mia doit répondre.

Je les regarde tour à tour.

Moi : Si j'ai choisi Youssef, ce n'est pas parce que je n'avais pas le choix. Malgré notre dispute, j'ai des sentiments pour cette homme. Ok j'ai aimé Farès mais ça ne veut pas dire que je vais me remettre avec lui pour autant.
Kheira : Qu'est ce qui te plaît chez Youssef ?

Moi : Tout. Son côté mystérieux, son rire, sa voix grave, son regard, les manies qu'il a avec moi. Je le sens différent avec moi. C'est assez particulier. Il veut pas me blesser. C'est bizarre. Il représente une sorte de coffre-fort duquel je dois trouver un code pour le déverrouiller et connaître toutes ses failles. Tu veux rigoler ? Le pire dans tout ça, c'est que j'ai l'impression que mon coeur se contracte à ses côtés. Dès qu'il est dans mon périmètre c'est comme si je n'avais aucun contrôle de moi-même. Je me sens si ridicule et tellement à découvert. Pourtant, il est tout ce que j'aime physiquement chez un garçon. Si je devais décrire l'homme parfait, ce serait lui.

Kheira : Mais ?

Moi : C'est soit tout blanc ou soit tout noir. J'ai du mal à anticiper ce qu'il va faire ou imaginer à quoi il pense et ça m'énerve. J'en deviens presque méfiante parce que c'est l'homme que toute fille veut. Alors que, Farès c'est différent.

Kheira : Comment ça ?

Moi : Quand je suis avec Fares, je suis dans le passé. Je rigole en sa présence. Je suis moi. Je ne sais pas comment l'expliquer. Fares c'est la simplicité. Il me connaît. Je le connaît. Il sait que je n'ai pas besoin d'un homme riche ou autre. J'ai été élevé simplement sans strass ni paillette. C'est la stabilité mais avec lui. Mais, j'ai peur de souffrir de nouveau. C'est mon premier amour. Le seule homme avec qui je suis vrai à 100%. Je l'aime toujours. Une partie de moi vit en lui à jamais.

Sirine : Alors tu regrettes ?

Moi : Non. Pas du tout. Et pour l'instant, j'ai besoin de vous pour récupérer Youssef.

Tiana : A une condition.

Moi : Laquelle ?

Tiana : On va faire du shopping. Qui est partante ?!

Nous : MOI !!!!!

Tiana : Go se préparer ! Rendez-vous dans 40 minutes au salon.

Elles se lèvent tous pour aller se préparer mais je vois que seule Sirine ne bouge. Soraya arrive à la porte et se retourne vers elle.

Soraya : Sirine ?

Sirine : Il faut que je lui parle. Je sais que c'est pas le bon moment mais je ne peux plus lui mentir à elle aussi en particulier.

Soraya me regarde tristement.

Soraya : T'es sur ? Tu veux que je reste ?!

Sirine : Non ne t'inquiète pas. Je vais m'en sortir comme une grande.

Elle lui fait un mini-sourire. Soraya a l'air peu convaincu. Moi, je les regardais une à une sans comprendre. J'étais un peu stressé. Sirine était très nerveuse. Ca devait être important. 

Elle : Je sais que tu comprendras, Mia. Ne sois pas trop dur avec nous, stp.

Je hausse un sourcil. 

Moi : Mais.

Soraya : Stp.

En réponse, je hoche la tête. Et elle nous laisse toutes les deux en prenant bien soin de fermer la porte derrière nous. J'aimais beaucoup la relation entre Sirine et Soraya. Elles étaient cousines et pourtant elles se comportait comme des soeurs. Elle me faisait penser à Neyla et moi. Chacune différentes et si semblables à la fois. J'observe Sirine. Parfois, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Elle avait des yeux d'un gris comme ceux de Faress.. Je comprends que Moha n'ai pas pu résister à sa beauté.

Moi : Qu'est ce que tu voulais me dire Sirine ?

Je vois qu'elle entortille ses doigts. Elle était très stressé. Elle n'arrivait pas à me regarder dans les yeux.

Elle : Je...je voulais te dire que...

Moi : Que ? Je ne vais pas de juger ma belle. Tu me connais.

Elle : Je sais Mia mais...

Elle soupire et se jète.

Elle : Soraya et moi ne sommes pas cousines.

Alors là, j'étais choqué. J'essaye de comprendre.

Moi : Tu t'es fais adopter ? ou Soraya s'est adopté ?

Elle : Non...c'est plus compliqué que ça. Soraya m'a sauvé il ya quelques années maintenant. C'était avant que tu ne partes sur Paris à l'époque. Avant que tu changes et que tu quittes la cité.

Moi : Avant que je changes ?

Elle : Oui, physiquement.

Je la regarde. Je ne comprenais plus rien. J'ai une petite supposition qui traverse mon esprit à ce moment-là.

Moi : Qui es-tu ?

Elle se mord les lèvres et ferme les yeux. Puis d'un coup, elle les ouvre et me regarde dans les yeux.

Elle : Je suis la soeur de Faress.

Je me fige. Je n'y croyais pas. Pourtant tous les morceaux du puzzle se collent. Je comprends tous. C'était si évident maintenant.

Elle : Je suis désolé de t'avoir mentie. Au début j'ignorais que tu étais bien Camélia, la petite soeur de Sabri, Younès et Ilyass, jusqu'à ce que tu racontes ton histoire. J'ai voulu te raconter la vérité sur moi depuis le début. Soraya insistait mais je ne me sentais pas prête. J'avais peur. Tu comprends ?! Stp pardonne-moi Mia !

Moi : Est-ce que tu es impliqué dans ce qui s'est passé ? Est-ce que tu nous a trahi ?

Elle : Bien sur que non ! T'es folle ! Jamais je n'aurais trahi l'équipe, Moha ou meme toi. Ils m'ont tous donné.

Je passe une main sur mon front.

Elle : Mia je te comprends. Je sais que c'est dur à encaisser mais dans le fond nous sommes pareil. Tu essayes d'échapper à Younès et moi à mon frère depuis toutes ses années. Je sais que tu as du entendre des histoires pas élogieuse sur moi mais...

Moi : Tu as abandonné ton frère ! T'as famille !

Elle : Non je n'avais pas le choix. Laisse-moi te raconter mon histoire stp.

J'avoue. Ce que j'ai dis n'est pas gentille. Je regrette. Je ne peux la juger. Elle doit avoir ses raisons comme j'ai les miennes.

Moi : Je suis désolé. Je t'écoute, ma belle.

Elle : Si je suis partie, c'est parce que je suis responsable de la mort de mes parents. Je suis responsable. C'est moi qui devait mourir Mia. Pas eux ! Tout ça parce que j'avais la flemme de faire les courses ma mère pour un connard de merde, qui s'est bien foutu de moi ! J'aurais du y aller à leurs places. J'aurais dû mourir à leur place. Je n'arrivais pas vivre avec cela. Mon grand-père avait du mal à accepter la disparition de ma mère.Je ne pouvais pas leur dire que c'était ma faute alors au bout de quelques semaines, je me suis barrée. Quel grande soeur, je suis pour Faress. Comment j'aurais pu lui cacher mes fautes. Je ne suis pas un exemple. Alors j'ai préféré m'enfuir comme une lâche. J'ai quitté mon ex. J'avais trop la haine. Il me dénigrait et avait qu'un objectif se servir de moi. J'ai eu mon héritage et je me suis partie sur Paris. Bien évidemment, j'avais 18 ans et pas de travail. J'ai essayé de me suicider.

Elle enlève ses gros bracelet qui recouvrent ses poignées et je découvre avec effroi les traces.

Moi : Sirine....

Elle : Je me suis réveillé à l'hôpital. J'avais échoué. Je sais que hram de faire ça Mia mais je me haïssais. Je m'en voulais tellement si tu savais...

Moi : Ce n'est pas ta faute Sirine... C'était leur heure et pas la tienne !

Elle : C'est ce que j'ai compris avec le temps. D'ailleurs, c'est le jour de mon suicide que j'ai pu rencontré Soraya a l'hopital. Elle a souffert d'anorexie. Elle était hospitalisé à l'hôpital. On s'est beaucoup rapproché. Sa famille m'a hébergé chez elle. Je dormais dans la rue à l'époque. Au début, je me faisais passer pour une orpheline. Ensuite comme je n'arrivais pas à trouver un travail, je suis entré dans le réseau de prostitution de Youssef. Soraya et lui m'ont sauvé et aidé. Je les ai aidé et supervisait dans les trafics. Youssef et Soraya ont toujours fait en sorte que j'arrive à m'en sortir sans être impliqué dans leur histoire. Bien évidemment, je leur ai dit la vérité sur moi dès que j'ai eu confiance en eux. Ils ne m'ont pas juger. Au contraire, ils m'ont soutenu et rassuré. Je ne serais jamais autant redevable de ma vie.

Tout au long de son discours, elle pleurait. Je m'efforce de lui serrais la main pour lui montrer mon soutiens. J'étais aussi submergée par l'émotion. Je ne pouvais pas me retenir non plus.  J'ai entendu beaucoup de rumeurs sur Sirine. Les unes aussi pire que les autres. Faress et sa grand-mère ne parlait jamais d'elle. Faress avait bien pris à ce que personne n'en parle. Avec le temps toute la cité n'en parlait plus, voire jamais. Contrairement à moi, j'étais le spectacle. Farès était le bras droit de Younès. Tout le monde l'appréciait. Personne ne voulait lui faire du mal. Alors que Younès était sans scrupule. Il était le chef. Chacune de ses faiblesses étaient un plaisir pour ses ennemies. Je prends dans mes bras Sirine qui s'efforce de répéter de lui pardonner. Comment pouvais-t-elle penser que je lui en voulais. Elle a tellement souffert. Au fond, elle a raison. Nous sommes pareilles. Nous avons dû disparaître pour éviter la colère de nos frères respectifs. Je sais que Faress la recherche. Il veut arranger les choses avec elle. Néanmoins j'avais peur comme elle de sa réaction s'il apprend ce qu'il s'est passé. C'était une tout autre histoire mais ils ne pouvaient plus souffrir comme ça de leur cotés. Il fallait faire quelques chose. Si Farès m'a perdu, il doit au moins retrouver sa soeur.

Moi : Ne pleure plus. Je ferais tout pour que Farès et toi, vous vous réconciliés.

Elle : Merci Mia. Tu es un ange. J'aurais tellement voulu que tu sois ma belle-soeur. Je sais que mon frère t'aime.

Je lui fais un mini sourire. Sa réaction me touche.

Moi : Dans une autre vie peut être. Stp, j'espère que tu respectes mon choix.

Elle : Oui. Il n'y a que toi qui sait ce qui est bon même si je ne peux pas m'empêcher de protéger mon frère.

Moi : T'es sa grande soeur c'est normal. Mais dis-moi, est-ce que Moha le sait ?

Elle baisse la tête.

Elle : Non. Il ne le sait pas. J'ai tellement peur de lui dire.

Moi : Il faut que tu lui dises la vérité.

Elle essuie ses larmes.

Elle : Je sais. Je vais le faire. Je te le promets. Je vais me préparer.

Elle s'apprête à quitter la chambre lorsque je l'arrête.

Moi : Youssef le sait ?

Elle : Oui. il est le seul avec Soraya à connaître la vérité. On ne peut rien lui cacher.  Il m'a interdit de le dire aux autres et à toi.

Voilà encore une chose qu'il m'a caché.

Sirine : Mia, encore merci pour tous. Je suis désolé si je t'ai fais du mal.

Moi : C'est rien. T'es mon amie. Je comprends tes choix.

Elle me sourit et me laisse enfin seule.


********

Nous voilà arrivés dans un centre commerciale de proximité. Les filles m'ont annoncés que nous rentrons dans trois jours en France. Notre séjour fut rempli de montagnes russes. Je n'aurais jamais penser qu'ils puissent nous arriver autant de choses. Ca faisait environ deux mois que nous étions en Espagne. Nous entamons déjà la dernière semaine d'août. Une chose est sûr, je me souviendrais de cette été.

Je me regarde dans un des grands miroirs de la boutique. A force de jouer un rôle, j'ai du mal à me reconnaître. Un peu de changement s'impose, non ?

Moi : Sirine, Soraya ?

Elles viennent vers moi.

Soraya : Oui ?

Moi : Je dois faire un truc. Vous m'accompagnez ?

Elles me regardent intriguée.

Sirine : Façon j'ai rien trouvé.

Soraya : Pareil.

On prévient les autres qui sont déjà partie en cabine d'essayage puis on sort de la boutique et je me dirige vers un coiffeur. Les filles me suivent sans rien dire. Quand je sens Sirine me saisir le bras. Je me stoppe et la regarde. Je vois qu'elle ne bouge plus. Le regard fixe. Je me retourne pour voir ce qu'il se passe et je me fige à mon tour. Faress se trouvait à quelques mètres de nous. Il était avec Nassim et Chems. Il nous remarque pas.

Soraya : Pourquoi vous les fixer ? Vous les connaissez ?

Sirine : C'est..c'est mon frère.

Soraya écarquille les yeux et me regarde. Je la vois toucher son arme derrière sa veste instinctivement mais se ravise au dernier moment.

Sirine : On doit y aller.

Au même moment, Faress croise mon regard. Un sourire apparaît à ma vue. Cependant, celui-ci disparaît quand il remarque enfin mes deux amies, plus particulièrement Sirine qui tremble de peur.

Soraya : Je crois bien que c'est trop tard. Le bg arrive.

Faress arrive rapidement vers nous. Chems et Nassim essayent de l'appeler sans succès. Je commençais à avoir peur pour Sirine. Je commence à avancer vers mais il passe devant moi. Il fait un geste qui nous surprit toutes. Il prit Sirine dans ses bras. Elle reste figée un  instant avant de prendre conscience de ce qu'il lui arrive. Quand la pression redescend, elle le serre à son tour dans ses bras et pleurer à chaudes larmes. Je m'avance vers eux. Chems et Nassim me suivent.

Lui : Pourquoi ?! Pourquoi tu m'as fait ça.

Je l'entends renifler. Il avait les larmes aux yeux. Il voulait pas lâcher Sirine.

Elle : Je suis désolé....tout...tout est de ma faute. Je..je..je...

Lui : Dis pas ça.

Elle : Je..j..je l'ai es tué. Je suis désolé petit frère..Pardonne-moi...pardonne-moi. Je t'en supplie ou tue-moi.

Il se détache d'elle. Je vois des larmes couler sur ces joues. La dernière fois que j'ai vu Faress dans cet état, c'était le jour où je l'ai abandonnée sur le quai. Des sentiments me traversent. Je pleure avec Soraya. J'avais tellement mal pour lui. Pour Sirine. Pour leur grand-mère. je sais à quel point ils ont souffert de cette tragédie. Ma poitrine me brûle. Je déteste voir Farès dans cette état. Il prend ses grandes mains et entoure son visage.

Lui : TG !

Sirine sursaute tout comme Sirine et moi au son de sa voix. Il reprend plus calmement.

Lui : T'as compris tg. Dis pas de la merde.

Sirine : Mais Farès....

Lui : Non tg et écoute-moi. Je sais tout. Je sais ce qu'il s'est passé. Ce n'est pas ta faute. Tu m'entends ! PAS LA TIENNE ! C'était leur heure, Sirine. On ne peut rien contre la volonté de Allah.

Elle : Je t'ai abandonné. Comment peut-tu me pardonner ?

Il la prend de nouveau dans les bras.

Lui : Je t'aime. C'est simple. Je t'aime ma soeur. T'es la prunelle de mes yeux. Je sais que tu as le plus souffert de nous tous. Je n'ai jamais réussi à te détester. J'ai attendu que tu reviennes. Tu manques à tous le monde surtout à grand-mère. Elle m'a tout dit. Elle sait que ce n'est pas ta faute. Elle va être heureuse de te voir de nouveau.

Elle : Moi aussi je t'aime Faress.

Nous les regardons s'enlacer. J'étais tellement heureuse pour eux. Ca me fait penser à Younès et moi quand nous sommes réconciliés. C'est désormais loin maintenant. Mais parfois ça me manque. Mon frère me manque. Cependant, nos haines respectives on prit le dessus. J'ai sacrifié l'amour de ma vie. Je suis un peu jalouse de Sirine. Elle avait Faress dans sa vie. Elle la retrouvé tandis que je l'ai perdue. J'ai perdu Youssef aussi. J'ai un pansement au coeur. Il se détache l'un de l'autre. Il s'élance dans une discussion sans prendre en compte que nous étions toujours présent à les regarder.

Soraya fait du bruit.

Ils nous regardent et chacuns essuient ses larmes.

Sirine : Désolé.

Nassim : Vous avez pas à vous excuser, tranquille.

Chem's : Oui ça fait plaisir de voir que la famille s'agrandit, dit-il en faisant un clin d'oeil.

Soraya : C'est vrai que vous avez les mêmes yeux. Je suis un peu choqué de votre ressemblance. On a vu que du feu. Vous êtes trop beau, pas vrai Mia ?

Farès me sonde.

Moi : Oui très. Je suis heureuse pour vous sincèrement.

Sirine : Merci Mia pour tout sincèrement.

Moi : Tkt ma belle. Tu sais que tu es comme une soeur pour moi.

Sirine : C'est réciproque.

Moi : Je pense que l'on devrait vous laisser vous avez plein de choses à vous dire tous les deux.

Farès : Mia ?

Je le regarde. Stp arrête de me fixer comme ça Farès.

Farès : C'est possible si je vous la ramène ce soir. Il n'y aura pas de problème ?

Soraya : Non tkt je m'en occupes. Partez tranquille tous les deux et pensez à vous.

Sirine : Merci les filles !

Nous : tkt.

Elle nous fais un câlin et on laisse partir avec Faress, qui ne manque pas de me faire un clin d'oeil avant de partir. C'est tellement beau de les voir réunis !

Chem's : Alors Mia tu pleures ? Tu veux pas que je balances à Sami que sa tata à toujours un coeur, dit-il pour me taquiner.

Je lui met une petit tape à l'épaule. J'essuie mes larmes.

Moi : La ferme.

Lui : Mdrrr

Moi : Il est où ?

Chem's lance un regard à Nassim avant de me regarder de nouveau.

Lui : Nayla est avec lui chez Sophia.

Bien sur, c'était tellement évident ! Neyla a un peu pris la place que j'avais avec Sophia. Je comprends et je ne peux lui en vouloir c'est ma soeur. Elle a essayé de ramasser tant bien que de mal les pots cassés entre nous.

Moi : Je vois.

Nassim : Tu peux passer si tu veux. Ce sera l'occasion d'arranger les choses entre vous.

Je fais un petit sourire à Nassim.

Moi : Je te remercie mais j'ai beaucoup de choses à gérer depuis mon retour. Une prochaine fois peut-être si je descend sur Lille.

Chem's : Tu comptes rester sur Paris ? Si c'est ça ce serait super tu pourras voir Sami tous les jours.

Soraya intervient.

Soraya : Malheureusement, pour les raisons que vous connaissez nous ne pouvons pas vous en dire plus, les garçons. Je suis sincèrement désolée. Je ne pense pas que vous soyez des mauvaises personnes. Je fais confiance à Mia. Néanmoins, il s'est passé trop de choses entre nos deux clans.

Elle avait raison. Nous avons des projets suspendus. On devait se rendre au Brésil pour aider Mariano avant de s'installer définitivement à Dubai avec Moha, Sirine, Soraya et Youssef. Imran devait reprendre le gang sur Paris en plus de ses affaires. Et les autres avaient le choix de reprendre une vie normal. C'était le plan depuis le début, l'avenir que je m'étais construite avec Youssef avant tous ces événements.

Chem's : Je comprends.

Nassim : Faress est au courant ? Neyla ?

Moi : Personne. 

Nassim : Désolé d'insister mais il te reste des choses à régler.

Par choses à régler, je sais qu'il me parle de Sofia, Ryad, Faress et Younès.

Moi : Tu peux faire un truc pour moi ?

Nassim : Si c'est pour Sophia ou Faress, alors oui.

Perdre Sofia me fait vraiment réaliser quelques chose. Elle me manquait secrètement. Parfois j'ai envie de lui envoyer un message pour lui parler, me confier, pleurer voire rire avec elle. Tous ça me fait mal. Un petit rien peut détruire je m'en rends bien compte. Je sais que j'ai une chance de tout arranger mais ma fierté est trop grande. Je la sens qui me tire comme une chaîne. Je suis enchaîné à elle. Si j'essaye de m'en détacher alors je deviens vulnérable. Et mon adversaire en profite....

Juste un message peut me permette de tout changer je le sais. Je suis tiraillée entre mes chaînes, entre la vulnérabilité et la fierté. Est-ce que chacune nous trouverons la force mutuelle de nous pardonner ?

Moi : Un peu des deux. Pour Faress, aide-le à trouver quelqu'un et m'oublier. Et pour Sophia, dis lui que je regrette chacunes de mes paroles et actes. Je n'ai jamais voulu ça. Dis lui que je suis désolé et que je l'aime fort quoi qu'il.

Quand je prononce ces paroles. J'ai l'impression de me tuer de l'intérieur. Je sens Soraya me serrer fort la main. Chem's et Nassim étaient sous le choc. Je pense que me voir exprimer mes émotions leur montre que je suis encore Maissa qu'ils ont connu. Cependant, je sais que dans 3 jours, je remonte sur Paris. Et d'ici là, beaucoup de choses peuvent se passer. Je ne les reverrai peut-être plus jamais.

Ils allaient tous les deux protester mais je les stoppe net.

Moi : Non. Faites le svp. Je ne dis pas ça sans raison. Vous me connaissez.

Soraya : Mia. On doit y aller.

Moi : Ok.

En réponse, ils me prennent chacun dans les bras.

Eux : Prends soin de toi, Mia.

Moi : Vous aussi.

Et nous les laissons partir.

Soraya : C'est impressionnant comment ils tiennent tous à toi. J'aurais aimé faire partie d'une famille comme celle-ci.

Elle me regarde avec un sourire illuminé.

Moi : Tu fais partie de ma famille aussi, So.

Soraya :  Et toi, de la mienne. Ca nous suffit.

On se fait un calin. Décidemment, je l'adore ce petit bout de femme. Elle est tellement forte. Soraya a vécu tellement de choses avec son anorexie, le bizz...et j'en passes. Elle garde toujours le sourire. C'est vraiment une grande soeur pour moi avec Sirine. J'aime ses filles.

Soraya : Toi ça va ?

Moi : J'ai vu mieux mais je suis prête pour du changement.

Elle : Top. Allons-y alors !


*******


Dans la peau de Kheira :


Je ramène une dixième robe à Tiana. Je ne sais pas combien d'aller retour j'ai fais pour elle. Je crois que j'ai fais mon quota de sport pour la semaine avec elle. Elle réfléchit de nouveau face à la nouvelle proposition que je lui dégote. Je suis déjà fatigué. J'ai eu le temps de passer faire mes essayage et de passer en caisse qu'elle n'avait toujours pas trouver de robe.

Tiana : Je sais pas...

Moi : Tiana si tu ne choisis pas rapidement une robe, je te jure que je tue l'étrangle avec une.

Elle : Tship ! Quel ingrate ! Toi aussi tu m'aides pas, tu prends des robes trop petites.

Moi : Quel petite ma soeur ?! Si t'as un gros boule c'est pas ma faute !

Leila : MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Tiana et moi on la regardes mes poings sur les hanches prête à la sauter. Leila lève les mains en l'air.

Leila : Oh tout doux les twinx ! C'est pas ma faute si vous etes drole. Mais Kheira a raison, t'as un gros boule chérie et t'es indécise.

Je passe la main sur mon visage.

Moi : Toujours un rapport avec bouffe...

Tiana : Double TCHIIIIIP

Farah : PTDRRRRR hendek la tantine va te transformer en poulet roti.

Nous : MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Je regarde Tiana. Je rentre dans sa cabine et lui tend la robe jaune qu'elle avait kiffé au départ. Elle me laisse faire

Moi : Celle-là. Elle est parfaite sur toi.
Leila et Farah : On valide aussi, tantine.

Elle : VOS GUEULES LES ARABES !

Elle me regarde et me fais un bisou.

Elle : Même si tu me soules t'es la meilleure copine.

Je lui fais un clein d'oeil.

Moi : Je sais ! Je vous attend dehors, le temps que vous fassiez la queue. Appelez-moi quand vous avez fini. Je pense que je vais faire un autre magasin peut-être.

Elles : OK !

Je les laisse et sort dehors. Je crois que je vais peut-être rejoindre Sirine, Soraya et Camélia en attendant. J'essaye de les joindre mais elles répondent pas. Bon tant pis, je vais pour aller dans un magasin de sport quand je vois un homme dos à moi au téléphone. Sa carrure et sa voix me font penser à quelqu'un...je m'approche.

Lui : Oui, omri tkt. Je vais bientôt rentrer.  Dès que je rentre on s'occupe des préparatifs inshallah !

Il s'arrête et je me fige. C'est lui. Mon dieu, je fais quoi. Sans attendre une minute de plus, je pose ma main sur son épaule. A mon contact je sens frissonner. Cette sensation m'enivre. Ca fait des années que je me suis pas sentie aussi bien. Il se retourne. Quand il me voit, il ne bouge pas non plus. Le sentiment de surprise est partager.

Lui : Khei...Kheira ?!

Je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant.

Moi : Bonjour Ilyass.

Il cligne plusieurs fois des yeux avant de me refaire son célèbre sourire.

Lui : Ca fait des années...ça te va bien les cheveux court, dit-il timidement. Ca fait femme.

Moi : Merci, répondis-je en essayant de ne pas trop rougir. Je suis contente que ça te plaise.

Lui : Qu'est-ce que tu fais ici en Espagne ?

Whaou...comment lui expliquer que j'étais au courant de la vengeance de sa soeur et que je n'ai rien fait pour l'empêcher. Ca va être compliqué....surtout de lui faire comprendre que je l'aime toujours profondément. Je ne peux pas lui mentir, mon dieu

Moi : Je suis avec des amis. Et toi ?

Bon c'est vrai, non ? Juste je mentionne pas le reste. Je l'observe. On ressemble à deux gamins aussi gênés l'un que l'autre par notre passé. On s'est tellement aimé. Et maintenant nous voilà un an et demi plus tard, à nous parler comme deux inconnus qui viennent de se rencontrer.

Lui : Avec ma famille comme d'hab'. Ton mec t'a laissé partir tranquille avec tes potes ou il est avec toi ?

Ah oui ! Souvenez-vous juste dans les trentes premières partie, j'avais quitté Ilyass car je pensais avoir toujours des sentiments pour mon ancien mec. J'ai longtemps nié que je ne l'aimais plus. Malheureusement, quelque temps après qu'il m'ai demandé ma main, j'ai véritablement réaliser que la seule personne que j'aime c'est Ilyass. C'était lui depuis le début. J'ai essayé de le contacter mais il avait changer de numéro. Je voulais le rejoindre sur Lille mais mon ex a fait en sorte que cela se déroule autrement. Il a raconté à mon frère Karim qu'on avait eu des rapports. Evidemment Karim ne l'a pas cru. Il m'a longtemps harcelé. Heureusement que Karim et Djibril se sont occupées de lui. Après vous connaissez la suite, j'ai revu Camélia.

Je commençais à jouer avec mes pieds mal à l'aise. Repensée au mal qu'il m'a fait me donne envie de pleurer. Mais Ilyass me l'avait dit. J'allais le regretter. Et aujourd'hui, je me hais de lui avoir fait mal au coeur.

Moi : C'est fini. C'est un peu longtemps expliquer...

Les yeux de Ilyass était indescriptible. Je ne savais pas à quoi il pensait à ce moment. Avant j'arrivais à le comprendre en un regard mais aujourd'hui, je lutte intérieurement pour savoir si oui ou non, il avait toujours des sentiments pour moi. Il s'approche de moi et il essuie la larme qui coulait sur mon visage.

Ilyass : Je suis désolé. Quoi qu'il est pu se passer entre vous, il ne te mérite pas. T'es une fille bien, Kheira. Ne l'oublie pas.

Il me dit ça droit dans les yeux avec une voix tellement douce. Dix milles émotions passent en moi. Lorsqu'il retire sa main de ma joue, ne sachant plus où se mettre. Il passe une main derrière la tête.

Moi : Et toi, tu as quelqu'un ?

Oh non, Kheira ! Pourquoi tu te fais du mal comme ça ?! Camélia me l'avait dit. Je crois que j'ai dis ça plus pour avoir une confirmation de sa part. La vérité va me tuer.

Lui : Oui. D'ailleurs je vais aller lui demander sa main dès que je rentre.

Je crois que je respire plus. Mon coeur est en mille morceaux. Mes yeux vont sortir de leur orbite. Voilà, cheh pour ta gueule Kheira ! Mais la seule chose que j'ai pu dire c'est...
Moi : Ah... félicitations !

Il me fait un mini sourire.

Lui : Merci, Kheira.

Il allait dire autre chose mais comme la conne que je suis, je suis obligé de répliquer.

Moi : Mais tu es sûre ?

Il me lance un regard interrogateur.

Moi : Est-ce que tu l'aimes ?

Lui : Je...

Je vois de l'hésitation. Je continue. Je pouvais pas entendre ça. Pas de sa part.

Moi : Tu l'aimes plus que moi ?

Il me regarde profondément.

Lui : Je...

Au moment où il allait me délivrer une réponse. J'entend la grosse voix de Leila nous interrompre.

Leila : OH KHEIRA ! ON TA CHERCHER PARTOUT MEUF ON PENSAIT QUE TU ÉTAIS AVEC CAMÉLIA MAIS ELLE NOUS A DIT QUE NON !

Je passe ma main sur front. Je vais te tuer Leila. Ilyass fronce les sourcils.

Lui : Camélia ?! Attend t'es avec ma soeur ?!

Moi : Ilyass je peux tout expliquer.

J'essaye de m'approcher de lui mais il recule instinctivement.

Lui : Tu savais que tout le début. Tu savais que ma soeur allaient se venger de Younès et malgré tout ce que ma famille à fait pour toi, tu l'as laissé ?

Moi : Elle devait seulement voler la marchandise de ton frère et..

Lui : ET TOUT A DERAPER !: PUTAIN MEHDI ALLAIT MOURRIR MERDE !!!

Je commence à pleurer.

Moi : Je suis désolé.

Tiana : Ilyass je ne te connais pas ok ?! Mais Kheira n'a rien avoir dans cette histoire. Ce n'est pas sa faute. Elle n'a jamais voulu te faire du mal.

Il me regarde énervée.

Lui : T'as raison mais elle m'a déjà fait du mal.

Moi : Ilyass, stp.

Lui : Tu voulais une réponse. Oui, je l'aime ma futur femme. Pour une fois, j'ai trouvé une fille qui ne sait pas foutue de ma gueule ou qui me quitte pour un autre. Elle s'appelle Inayah et elle m'a donné tout ce que tu ne pouvais pas me donner.

J'étais anéantie. Il se casse me laissant la en sanglot dans les bras de Farah.

Tiana : Espèce de fdp. Il fait pleurer ma copine. Je vais le niker.

Leila la prend par le bras.

Elle : Un autre jour. Kheira a besoin de nous.

Elle me regarde directe. Elle me prend dans ses bras.

Tiana : Pleure pas pour ce batard.

Moi : Tout est de ma faute.

Farah : Ne dis pas ça. Il a dit ça parce qu'il était énervée.

Leila : Allez stop. On a déjà une dépressive dans le groupe. On va pas en ajouter une seconde. Lève ta tête, Kheira.

Je l'écoute. Elle prend un mouchoir et m'essuie les yeux. Elle regarde Farah et Tiana.

Elle : Go au toilettes. C'est une catastrophe-là.

Elle s'exécute. On part aux toilettes. En y sortant, je ressemblais de nouveau quelque chose. Elles ont réussi en même pas 20 min à me redonner le sourire. Elles sont trop fortes mes copines.

Leila : Quel beauté ! Go rejoindre les autres maintenant !


********

Retour dans la peau de Camélia :


Une coiffeuse se dirige vers nous.

Elle : Besoin d'aide mesdames ?

Soraya : Je crois que ma copine a besoin de changement. Un truc plus naturelle.

Je la regarde et lui fait un clin d'oeil. Elle m'avait compris.

Elle : Je vais m'occuper de vous dans ce cas-là. Les filles part attendre tandis que je me fais chouchouter pendant deux heures. A la fin, Soraya se dirige vers moi, le sourire au lèvres. Je me contemple dans le miroir. J'étais ravie. J'avais enlevé toute la couleur rousse de mes cheveux. J'avais un beau châtain blond dans mes yeux qui soulignait à merveille mes yeux marron clair. Je me retrouvais enfin en version améliorer. Adieu Maissa ! Bonjour Camélia.

Soraya  : T'es magnifique !  Je payerais cher pour voir la tête de Youssef quand il te verra comme ça. C'est sur qu'il oubliera toute suite votre dispute.

Moi : Inshallah ma belle .

Je paye et on sort du coiffeur. Les autres filles nous attendait devant. Quand elles me virent. Elles n'ont pas s'empêcher de crier et de m'afficher.

Tiana : PAMPAMPAMMMMMMMMMMM

Leila : Attention picture ! Une putain de bomber est dans la place mes chéries.

Farah : Kheira donne mes lunettes stp un soleil m'éblouit la vue.

Nous : MDRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Je ne pu m'empêcher de rire. Je suis contente que ce changements leur plaît. Il me plait à moi aussi. Je me sentais bien. Je me sentais moi.

Tiana : Où est Sirine ? Elle était pas avec vous ?

On se regarde avec Soraya.

Moi : Non elle est avec son frère.

Leila : Depuis quand Sirine a un frère ?

Soraya : Depuis toujours. Je pense que vous serez plus choqués quand vous serez c'est qui.

Elles se regardent toutes comme si une d'elle allaient délivrer la réponse.
Soraya : Evitez de réfléchir. Vous allez avoir plus mal à la tête qu'autre chose.

Farah : Un indice.

Soraya : Never. Alors votre shopping de 5 heures.

Leila : Ah hyper intéressant. On pas que dénicher des fringues si vous voulez savoir.

Moi : Comment ça ?

Soraya : Accouche.

Leila : Désolé je ne suis pas enceinte mais on a rencontré un bg. Tiens Mia je ne savais pas que tu vivais dans une famille de bg.

Je la regarde intrigué.

Tiana : Tu parles de ma bouche mais la tienne est un peu trop grande Leila, rétorque-t-elle sévèrement.

Leila : Merde désolé Kheira.

Kheira : C'est rien.

Je la fixe.

Moi : C'est Ilyass.

Elle hoche la tête.

Farah : Les retrouvailles ont été un peu explosif. Bon pas autant que le mehboul et toi, mais t'as capté.

Moi : C'était aussi horrible que ça ? Je ne vois pas Ilyass pété un cable comme Youssef.

Tiana : Si et désolé de te le dire mais ton frère est un sale con. Il a fait pleurer Kheira pour de la merde.

Moi : Raconte-moi tout Kheira.

Kheira me raconte dans les moindres détails leur échange. Je réalise que c'est ma faute si Ilyass a réagi comme ça. Mon dieu ! a cause ça j'ai du réduire toutes les chances de Kheira.

Moi : Je suis désolé ma belle. Tout est une nouvelle fois de ma faute.

Kheira : Dis pas ça, Mia. J'ai fais du mal à ton frère auparavant. Je l'ai mérité.
Je la regarde. Ca me brise qu'elle pense ça.

Moi : Tu l'as déjà payer. Ilyass t'aime encore. Je le connais. Il a dit ça car il a peur. Il apprécie Inayah mais ce ne sera jamais aussi fort que ce que vous avez eu. Il a juste voulu te repousser et se protéger. Il faut que tu lui parles.

Kheira : Mais comment ?

Moi : On va trouver un moyen. Je le connais il regrette ce qu'il a fait-là.

Kheira : J'espère inshallah.

Nous : Inshallah !

Tiana : Inshallah mais s'il te refait pleurer, je lui coupe les couilles sans pitié.

Nous : MDRRRRRRR

Kheira : Est-ce que ça vous dit de manger ? On parle de ça tranquille et poser.

Nous : OUIIIIII !

Moi : Un quick ça vous va ?

Leila : Je veux bien faire des consétions cette fois-ci comme je sais que tu ne vas pas fort. Qui est d'accord ?

Elle lève la main et les filles la suivent.

Moi : Mais je n'oblige personne.

Farah me prend pas les épaules.

Farah : Mia ça nous fait plaisir. En plus, vaut mieux que tu dis rien sinon ça va partir en débat. Regarde Leila ça la démange déjà.

Leila fonce les sourcils et tire la langue. On rigole et on se met en route vers le quick.


*********


Voici la première partie ! Désolé pour les fautes, je corrigerais plus tard...je poste la seconde partie le week-end et vous laisse imaginer ce qu'il va se passer.

En attendant, je vous laisse avec ces questions :

Comment Moha va réagir ?

Le couple Youssef-Camélia vont-ils se réconciliés ?

Il y a-t-il toujours un espoir pour Farès ?

Ilyass va-t-il pardonner à Kheira ?

Qui est le coupable Younès ou Youssef ?

Ryad cache-t-il un double jeu ?

La suite au prochaine épisode ! 💋

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