J'habite à New-York depuis que je suis née, c'est cette ville qui m'a vue grandir, qui m'a vue tomber mais surtout me relever.

A vrai dire je n'ai jamais imaginé ma vie loin des buildings, de cette masse de gens mais surtout loin de ma famille.

Mon nom est Santos, d'ailleurs j'ai toujours trouvé ça ironique de porter un nom de famille qui signifie « saint » mais d'avoir autant de sang sur les mains.

Passons, l'histoire de ma famille est assez simple en réalité. Pas facile pour une famille d'immigrés venant tout droit de Cuba de se faire accepter dans un pays comme celui-ci. En même temps la langue et notre teint basané nous différenciaient alors on s'etait intégrés de la seule manière que l'on connaissait

Justicia, fuerza y lealtad (La justice, la force et la loyauté) sont les mots qui nous correspondent le plus. Personnes ne tue ou se bat par plaisir, nous le faisons pour rendre justice quand il y a eu un préjudice. On est un peu les robins de bois des temps modernes si vous voulez, mais la loyauté c'est primordial pour notre famille.

Mais au fil du temps, nous nous sommes faits des ennemis, et nous avons commencé à apprendre au plus petit à savoir se battre, manier les armes et se méfier de tout le monde.

Nous avons commencé un petit business pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille, trafic d'armes, trafic de drogue tout y passe.

Dans chaque Gang, même les plus forts, il faut un meneur, dans le nôtre c'est mon père, Rafael. Après la naissance de mon frère Alvaro, quatre années plus tard, je suis venue au monde, moi, camélia 18 ans fille de Rafael et Claudia Santos. Ma mère est morte en me mettant au monde, donc comme vous pouvez l'imaginer, j'ai grandi essentiellement entourée d'hommes et d'armes et c'est ce qui a forgé mon caractère, je présume.

J'ai une bonne relation avec mon frère. Il a toujours été là pour moi. Alvaro me couvre auprès de mon père dès que je fais une connerie et inversement. C'est lui qui succèdera à mon père lorsque le moment sera venu. il prend son rôle très à cœur.

Quant à mon père, il m'a beaucoup entrainé pour que je devienne la jeune femme que je suis aujourd'hui, il m'a souvent mené la vie dure pour que jamais je ne baisse les bras. Je sais que c'est pour mon bien.

À six ans, j'ai appris à crocheter les serrures, quatre ans plus tard, à tenir un flingue, savoir tiré et me battre, au fil des années j'apprenais de plus en plus et grâce à cela je suis devenue l'une des plus fortes dans le domaine. Personnellement, mon domaine c'est le tir, il faut savoir que je ne rate jamais ma cible.

J'ai été entraîné tout au long de ma vie à toute éventualité. Mais celle-là je ne l'avais pas vu venir.....