Capítulo 24 | When you feel completely lost |

Chapitre précédent, Keylonia ;

Je constate que l'horreur présente dans le regard de Arlean est affectée de milles et une lueur de tristesse. Il a l'air d'avoir passé un mauvais moment.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là haut, avec l'autre fille, Ariel, mais c'est comme si sa colère avait été grignotée par la tristesse.

— Je pourrais t'apprendre à te battre, Arline, lui dis-je en croisant les bras devant mon torse nu.

Sa mâchoire se contracte :

C'est Arlean, putain, crache-t-il avec véhémence.

Arlean, furieux, tourne les talons. Et, en quittant la pièce pour s'enfoncer dans l'obscurité de la nuit, dehors, je le vois contempler le ciel, comme s'il y cherchait quelque chose.



CHAPITRE 24 ;  ARIEL


Je n'ai pas le temps de penser.

Arlean!

Je ne vais pas le laisser s'en tirer comme ça. Il me doit des explications.

Il se retourne, un visage blême apparent. Un profond soupir échappe de sa bouche lorsqu'il m'aperçoit.

Il lève le bras pour pousser la porte d'une pièce au bout du couloir.

En deux trois mouvements, je lui emboîte immédiatement le pas.

 La colère qui m'acquitte ne me laisse pas de répit.

 Une fois passé le seuil, je rentre, furieuse, et deviens incontrôlable. 

Ma vision se brouille :

C'était quoi ça, putain?! je m'attaque directement à lui d'une voix stridente.


Comment ça c'était quoi? il répond d'un air nerveux tout en examinant la chambre dans laquelle il a mis les pieds, comme s'il cherchait un endroit où se poser.


Il retourne soudainement sur ses pas pour atteindre la porte et la claquer violemment derrière moi.

Malade de fureur contre lui, je ne tiens pas en place et suis des yeux sa silhouette qui déambule dans la pièce pour l'affronter :

Tu te fous de moi ?! J'avais pas besoin d'aide! enchaîné-je dans une déclaration éperdument stridente et à la violence similaire au son de la porte claquée.


Ca y est. Je peux enfin me défouler. Je peux enfin laisser libre cours à mes frustrations et lui donner ce qu'il mérite, lui refourguer toute ma colère :


Et j'ai encore moins besoin de TON aide !J'en ai marre que tu sois toujours là! Que tu me suives! J'ai déjà assez à gérer! Alors, ça suffit! Laisse-moi ...


Putain!

Son cri m'interrompt et résonne dans ma tête.

J'ai l'impression que mon cœur est dans ma boîte crânienne et qu'il tambourine dans mes tympans.

Par à coups. Incessants. Qui ne s'arrêtent pas.


Arlean se passe nerveusement la main sur son visage fatigué. Le regard accroché au plafond, il tend le cou vers l'arrière.

Les doigts enlacés sur sa nuque, il expulse la pression :

Je rêve...


Il pousse un long soupir. Corrigeant finalement sa posture en redressant la tête, il reporte son attention sur moi et se met à me fixer de ses prunelles vertes qui me fusillent du regard :

C'est comme ça que tu me remercies?! Je me casse le cul pour t'aider et te sauver de ce sale type et tu trouves que ça à dire ? T'es pas croyable!


Son argument est absurde et absolument pas valable à mes yeux. Ce qu'il me sort, là, ne justifie pas tout.

Et il ne le comprend pas. Parce qu'il est borné.

Alors j'ai à tout prix envie de décomposer chacun de ses arguments jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une seule miette :

T'as rien compris! Tu m'écoutes pas! Ne t'occupe plus de moi, compris?! Je me débrouillais très bien toute seule, je t'ai dit !


Ah ouais? il rétorque machinalement une première fois dans un râle traduisant son irritabilité habituelle.


Il secoue la tête. Enfin, ses yeux s'agrandissent, formant deux creux inondés de foudre :

Ah ouais ?! il répète cette fois plus fortement, réalisant enfin le sens de mes paroles.


Sa voix vibre d'émotions exacerbées et envoûtées par la colère.

J'ai tellement chaud.

Je suis totalement absorbée par mes motivations et mon désir inconditionnel de tenir ma position. Et j'en ai la tête qui tourne de cette détermination puissamment éreintante.

Ses pieds s'avancent de manière brutale vers moi, d'un pas lourd, écrasant le sol au passage.

Soudain, je sens un courant d'air furtif chatouiller mon oreille gauche et je recule légèrement, prise au dépourvue. Sa main passe en un éclair à côté de ma tête. Il s'appuie avec une confiance déconcertante contre cette solide fondation, m'affrontant de la manière la plus directe possible.

Je frémis.

Son visage est planté à quelques dangereux petits centimètres du mien.

Mais je ne faiblirais pas. Pas face à lui.

J'inspire instinctivement. Comme une réponse au trouble que je ressens. Un réflexe qui me fait ensuite retenir ma respiration pendant un instant.

Alors que sa chaleur corporelle m'étouffe encore plus que je ne me sentais déjà avec les émotions fortes qui me hantent, je réalise enfin que nous sommes vraiment proches.

En fait, je suis bloquée entre lui et le mur.


Et t'aurais fait quoi, dis-moi? me questionne-t-il, peinant à contrôler sa voix forte de colère.


Mon estomac se noue.

Le monde bouge autour de moi, je me sens instable, comme prise au piège sur un bateau malmené par de violentes vagues dans un océan d'irascibilité.

Je sens son souffle caresser mes joues, les chatouiller. Je ressens le contact de cette chaleur fiévreuse qui émane de son âme. Cette puissante aura volcanique qui pourrait tout réduire en cendre sur son passage.

Je me perds dans son regard vert hypnotique alors qu'il déballe le reste, enragé :

— Hein, dis moi?! Une petite fille faible et fragile comme toi!

Mon obstination à vouloir gagner règne en moi et je suis résignée à lui tenir tête.

Ses paroles sifflent d'une tonalité plus basse mais n'en sont pas moins mordantes.

Arlean penche son buste pour me faire face. Une fois à hauteur de mes yeux, il établit un contact visuel qui me transperce profondément jusque mon cerveau.

Résolue à ne pas montrer un seul signe de faiblesse, je lève fièrement le menton. Les sourcils froncés, je plonge sans aucune peur mon regard dans ses iris couleur de jade obscur.

Je ne cligne pas des yeux.

Les effluves de nicotine et d'alcool m'insupportent. Et puis, son visage trop près du mien me donne chaud. Ma peau me picote atrocement, mes joues me brûlent.

Il baisse son regard pour le balader sur mon corps de la tête aux pieds. Son allure méprisante me décortique physiquement des yeux :


Dis-moi t'aurais fait quoi, putain, contre lui?! Regarde-toi, Grincheuse! Nan mais tu t'es vu!?


Je déteste qu'il me regarde longuement. Qui plus est de manière si dénigrante.

Sa remarque rabaissante fait alors grimper mon envie de me révolter avec encore plus d'ardeur :


— Je sais très bien me défendre toute seule! je lui aboie dessus, ne le lâchant pas des yeux.


Une touche de jaune présente en son iris scintille d'animosité, il ouvre la bouche et entame de parler mais je le coupe immédiatement :


En self défense, il n'y a pas besoin de force, il s'agit de viser les points vitaux! Et tu le saurais si tu réfléchissais de temps en temps! Alors, tu sais quoi, je n'ai certainement pas besoin d'une brute qui perd facilement son sang-froid et manque terriblement d'intelligence!


Je constate que sa mâchoire se contracte, sous l'effet de mes mots qui l'ont frappé de plein fouet. Il prend un petit temps avant de répliquer :


Ca, c'est en théorie. Mais, évidement, t'es qu'une petite naïve et débile qui vit dans sa zone de confort, t'as jamais vu la réalité en face et vécu des situations vraiment stressantes.


Je ne sais plus quoi dire tant je suis fatiguée mais mon désir de gagner contre lui me donne un souffle de motivation indéniablement croissant. Je trouve l'énergie pour me défendre. Il faut que je me défende coûte que coûte :


Moi au moins je ne tape pas pour un oui pour un non!


Son impulsivité le fait rétorquer :


Pu... Merde! Mais ...


Les mots se perdent dans sa bouche, il tente d'organiser ses paroles :


— J'ai tapé personne, là ! Et ça fait très longtemps que...


Il s'arrête subitement et pousse un râle de frustration. Ses pupilles fixent intensément le sol comme s'il voulait y noyer toute sa rage.

Sa main gauche toujours maintenue contre le mur derrière moi, il se frotte les yeux de son autre main libre, en proie à un conflit interne.

Ses gestes sont frénétiques. Incontrôlés.

Il est déstabilisé.

Ses doigts serties de bagues brillent de milles feux au milieu de son pâle visage. La seule chose illuminée en lui qui n'est pas empreinte d'une pointe de noirceur.

Je ne bouge pas d'un poil et respire tout bas. Mon coeur soulève ma poitrine.

Je m'attends à ce qu'il poursuive.

Je suis suspendue à ses lèvres.

Quelque chose le dérange... But what ?

What exactly makes him feel that way ? That disturbed ?

Durant ce laps de temps où il se perd dans sa confusion mentale, je me dis qu'il sera forcément plus propice à écouter.


C'est mon moment :

Ah oui?! je relève férocement.


Je continue, pour ne pas le laisser se reprendre, convaincue par mes propres propos :

— Tu veux dire que tu ne te serais pas battu, là?! Waw, tu te voiles la face! C'est incroyable!!


Nan, j'aurai...


Son expression se froisse. Je lis la contrariété déformer ses traits, les malmener, les tordre :

Enfin, si... Mais, là, c'est diff... Putain! il peste, furieux contre lui même, ne sachant visiblement pas comment s'expliquer.


Il s'est engouffré dans une abysse où il commence à perdre ses moyens. Il se débat contre sa propre personne. En fait, il n'a jamais cessé d'être perturbé après cette altercation avec Reorden, mais là, c'est pire, quelque chose en particulier le fait s'enfoncer progressivement.

Soudain, il finit par se reprendre émotionnellement. Je sens alors que la turbulence en lui laisse place à quelque chose de plus léger. De moins brutal. Il déverse lentement ces paroles suivantes, d'une voix mesurée et étonnamment basse, tel un aveu à demi honteux à lui même :


— Putain, j'aurais jamais dû t'aider.


I must be dreaming...

Les mots ne demandent même plus la permission à ma conscience pour sortir de ma bouche :


Je rirais volontairement si j'en avais la force! m'écrié-je alors que mon corps fourmille de milles émotions brûlantes. That's ridiculous! Now you're regretting since I didn't ask for anything ! Comme si j'avais besoin qu'un minable gars rempli de testostérone intervienne à ma place ! J'avais l'air d'être en détresse? Nan! Alors laisse-moi gérer toute seule, shit! Je suis pas faible! Je le redis une dernière fois: laisse-moi tranquille!!


Je m'arrête un instant pour reprendre mon souffle :

Je m'en fous que tu te battes avec lui, je lui jette en contrôlant ma voix affectée par la confusion et tout le reste de mes émotions.


La froideur s'empare soudainement de moi :

C'est pas mon problème ce que tu fais. Mais ne le fais pas pour moi. Je te l'interdis. Ca me fout la rage que t'aies une quelconque attention envers moi alors que moi, je ne veux rien de toi.


Mes derniers mots ont sonné durement. Comme un avertissement. Une mise en garde sévère.

Ses boucles brunes retombent sur son front, au dessus de ses sourcils alors qu'il secoue la tête, désemparé :


T'es vraiment une chieuse de première. Une vraie merdeuse.


Ne parle pas de moi comme ça! Lâche-moi, c'est tout! Je sais pas ce que tu veux depuis au moins un mois à me suivre de près mais c'est fini! Laisse-moi! T'es un malade!


— Un malade?! s'étrangle-t-il avec des yeux exorbités et entamés par la fatigue.


Tout ça parce que tu es frustré et en colère pour je ne sais quelle raison tu te défoules sur tout le monde! T'as vraiment un problème à gérer, toi! Tu peux détruire tout ce qu'il y a autour de toi mais ne te mêle plus de mes affaires!


Espèce de débile, lâche-t-il d'une mine détruite par le dégoût. Tu sais absolument pas de quoi tu parles, proteste-t-il avec rage.


AH NON? Bah alors dis-moi! lui craché-je avec véhémence en pointant son torse du doigt pour le faire reculer. Comme ça, peut-être que je comprendrais enfin ton comportement insupportable!


Je me rends compte que c'est la première fois que je le touche. Je ne contrôle plus ce que je fais. Le sang bouillonne dans chacun de mes organes.

Silence.

Ses yeux me scrutent un instant.

A nouveau un silence.


— Laisse tomber, marmonne-t-il, faisant violemment vibrer ses lèvres de colère.


Je sens à travers ses pupilles luisantes d'émotions qu'il désire intensément que je me taise.

Mais je ne peux pas. Je suis incapable de me contrôler. J'ai bien trop envie de continuer.

Je me sens très agitée. 

Un torrent de pensées prend possession de mon cerveau abîmé par la fatigue et les émotions de ce soir.


— Pourquoi t'es en colère, hein?! Une petite amie t'a laissé et tu cherches à te venger sur moi? T'es complètement tordu! Ou bien... Attends... Mais! Bien sûr, c'est ta famille! dis-je en levant les mains au ciel, illuminée par la vérité. J'ai remarqué que t'étais mal à l'aise tout à l'heure dans la voiture en évoquant ce sujet, tu ne t'entends pas avec eux, ça se passe mal ? Et donc tu rejettes ta colère sur tout le monde comme un gamin qui ne sait pas contrôler ses émotions, c'est ça?!


Ses yeux me considèrent longuement. Ils sont maintenant outrés. Son expression se décompose.


— T'avise pas de...! T'es vraiment une pu...


Il se ravise et secoue la tête, la frustration apparente sur son visage froissé.

— Tu vois, Reorden, c'est un type qui n'aurait pas hésité à t'insulter de tous les noms vulgaires possibles ! Alors que moi je me suis retenu jusqu'ici, t'as même pas vu les efforts que j'ai quand même fait pour toi! Et t'avise pas de reparler de ma famille, je te préviens, abrutie!


— Abrutie, ouais c'est ça... C'est quoi ton problème, sérieux!? Je m'en fous que tu fasses des efforts pour moi, je veux que tu me lâches! C'est tout! C'est pas mes affaires si t'as des soucis avec ta fam...


— J'ai pas de soucis avec ma famille! gronde-t-il d'une voix autoritaire. OK?!


Je ne tremble pas.

J'ai l'impression que chacun de ses mots plantent une aiguille dans mes joues qui ressentent inexorablement le contact de sa respiration brûlante et oppressante. 

C'est ça, je suis oppressée. 

L'air est devenu irrespirable, je ne sais même pas comment je fais pour encore avoir de l'oxygène dans mes poumons.

Mais je ne tremble pas :


— Je te crois pas. Je suis sûre que c'est ça...


— Nan, putain! T'es une abrutie ou quoi? T'en fais exprès ou t'es sourde?! Je t'ai dit que ... T'arrêtes de parler de parler de ça, putain d'idiote!


— Shit! Alors là, ça suffit!! Je t'interdis de m'insulter encore une seule fois!


— Alors ne me parle pas de ma famille, abrutie de mes deux!


L'entendre m'insulter et ignorer ma demande d'arrêter me décide à continuer et à vouloir gagner. Gagner. Coûte que coûte.

Les secondes du sablier de cette soirée orageuse s'écoulent doucement, grain par grain. C'est comme si je n'avais plus la notion du temps. Je n'ai aucune idée de l'heure qui peut être. Je n'ai plus aucun repère, en réalité. 

Je crois bien que la rage est mon seul guide ce soir.


— J'arrive pas à comprendre... secoué-je la tête avec incompréhension. Quelle éducation tu as reçu pour être aussi dérangé?! Seriously ... C'est ton père qui est... Mmmh... Je sais pas... Trop... Trop exigeant? Alcoolique, peut-être? Agressif? Alors tu reproduis son comportement? Ou bien, ta mère ...


— La ferme, putain!


— Ta mère ... réalisé-je immédiatement la nature du problème en lisant la peur scintillant dans son regard. C'est donc à propos de ta mère. Je le vois maintenant.


— Je t'ai dit de la fermer!


Du plat de la main, il frappe soudainement la porte qui tremble dans mon dos:

— T'es conne ou quoi?!

Son agressivité me donne encore plus envie de riposter :


— Quel malade tu fais!! Ce n'est pas parce que ta mère ne t'a pas donné d'amour ou je ne sais quoi que t'es obligé de te comporter de manière aussi agressive et d'être aussi mal-éduqué!!


— Ne parle plus de ma mère! T'es vraiment une abrutie! Plus débile que toi on crève, siffle-t-il d'un air à l'emprunt au mépris.


OK. Il veut continuer. Très bien. On va continuer. Il veut s'amuser à ne pas me respecter alors entamons ce sujet qu'il veut à tout prix éviter!


 Il y a quelque chose ! Il y a forcément une raison pour laquelle tu es aussi instable mentalement !


— NAN! vocifère-t-il avec une ardeur extrême. La ferme, abrutie!


Son éclat de voix enflammé de colère ne suffit pas à m'arrêter:

— On peut pas être aussi dérangé sans aucune raison ! Je pense que ta mère a ...


— Arrête de parler de ma mère... CA SUFFIT!


— Et pourquoi?! Tu vois que c'est un sujet sensible, admets-le!


Mes cris se mêlent aux siens, donnant une mélodie furieuse qui s'étend.


— La ferme! Tu fais ce que je te dis et c'est tout!


— Oh bien-sûr! Et nan, je vais pas arrêter! Toi tu t'amuses bien à me coller partout! Alors j'aimerais bien savoir quel genre de malade me suit! Ce malade qui soi disant n'a pas de problème alors que ça saute aux yeux !


— ARRETE !


— Non, je ne vais pas arrêter! Je n'obéirais certainement pas à quelqu'un comme toi! T'es vraiment horrible, insupportable! T'es qu'un pauvre dégénéré frustré! Et tout ça parce que ta mère ...


— Est morte ! Est morte, putain!


Est... quoi?

Pendant un instant, j'ai l'impression de voir complètement flou. D'être aveuglée.

Je sens mes jambes trembler avec violence. Je reste bouché bée. Déstabilisée. Complètement désorientée. Mon coeur tambourine à un rythme irrégulier.

Le sang bat fortement dans mes tempes.

Le regard perdu dans le vide, il se passe une main dans la nuque et lâche un soupir.

Je suis suspendue à ses lèvres.


Et, c'est alors qu'une voix inaudible, presque celle d'un enfant prononce ces mots avec fragilité :

— Elle est morte... Par ma faute.


Quelque chose de puissant étreint mon cœur. Le serre cruellement.

Aussitôt, mon sang bouillonnant se fige dans mes veines.

Stoppe sa course folle. 

Se refroidit. Se gèle. Se glace.

 Cette froideur mange alors doucement mes os.

Je me pétrifie soudainement.

J'ai terriblement froid.

Je ne sais plus parler.

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HOLAAAAAA LES AMIS!!!!!!!

Oui ça faisait longtemps hahahaha bah un mois en fait XD

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?? :)


- Vous attendiez-vous à ce type de révélation? ;) Je sais que @nonam244 craignait que son comportement soit basé sur l'amour et que la dispute aurait tourné autour de ça ! Alors, surprise ? ^^


Arlean se montre plus sensible et est poussé par Ariel à révéler un secret honteux :(

Et maintenant on comprend pourquoi Keylonia a aperçu un Arlean touché qui regardait vers le ciel en pensant à un être perdu.


- Prenez-vous Arlean de pitié maintenant qu'on le voit sous un jour plus fragile ?


- Comment Ariel va réagir face à cette confidence ? Que va-t-elle lui dire ?


- Vont-ils se rapprocher ? Comment va évoluer leur relation?


- Comment aimeriez-vous voir la suite ?


- Arlean finira-t-il par accepter l'offre de Keylonia qui veut lui enseigner à se battre ? Ce qui créera une amitié entre les deux jeunes hommes bien qu'ils aient déjà des différents XD


Gros bisous à vous !!!! Et prenez bien soin de vous!!!!

On se retrouve pour le chapitre 25 où je vous réserve des surprises hehehe ^^

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