Capítulo 18 | • Singing in the rain (2) •

" Notre bus s'arrête une heure avant le village de Mayfeed. Et pour le reste, ben... Vous n'allez quand même pas marcher? Ça serait long! ricane doucement l'employée de l'office de tourisme.

Depuis que je suis ici, je n'ai cessé de rêver de rendre visite à ma grand-mère... Maintenant je sais que ça ne va pas être aussi simple!

En vérité, ça ne me dérange pas du tout de marcher, je suis complètement dingue des journées sportives !

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Arlean lève le bras et agite mes clés en l'air.

Il déclenche en moi une telle colère que je le poursuis avec fureur et le sol se dérobe soudainement sous mes pieds.

« Aïe, je gémis faiblement alors que je viens de me retrouver sur le premier palier en une fraction de seconde.

# fin del capitulo 17




CHAPITRE 18

Le lendemain matin même je me suis retrouvée à examiner mon état.
Physiquement, tous les voyants sont au vert. J'ai ressenti quelques légères douleurs au niveau des cuisses et une petite sensation qui me pique le front, mais, autrement, rien de bien grave! Donc tout va bien!

Quant à mon esprit, il était pas mal obnubilé par ce qui s'était passé dans le couloir avec l'autre.
Je secoue ma tête pour chasser toutes petites idées insinueuses et perturbatrices.

Common!

Peu importe ce qui s'est passé hier.
Aujourd'hui sera fait de joie et gaité.

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Cet après-midi, le soleil n'était malheureusement pas au rendez-vous.

Étant donné que mon bus pour aller à Mayfeed ne passe que dans l'après midi à 18h, je viens tout juste de sortir chez moi.

J'ai passé la journée à switcher entre divertissement sur YouTube et devoirs.


Et Nan, en effet, aujourd'hui, c'est plutôt la pluie qui m'accompagne.

Une petite pluie fine, certes.

Mais, au cas où, j'ai prévu un mini parapluie dans mon sac que j'ai minutieusement préparé, avec le reste de mes affaires.

Bon, faut dire que la Normandie m'a bien rodée.

Règle numéro une : un Normand ne sort jamais sans son parapluie. Compris?

Je pousse un soupir alors que des gouttelettes humidifient mes cheveux déjà naturellement bouclés et parsèment légèrement mes avant bras.

En observant le sol, je me rends compte de l'état de la chaussée. Certes, la pluie s'est calmée en fin d'après-midi mais tout au long de la journée c'était littéralement une accalmie.
Résultat: beaucoup d'eau s'est accumulée sur les trottoirs.

Je m'emploie donc à éviter les grosses flaques d'eau. Pas envie d'avoir les pieds tout mouillés dans mes baskets Nike, j'ai horreur de ça. Elles mettront 40 ans à sécher. Et puis, il y a ce bruit désagréable lorsque tu te déplaces "sploush, sploush".

Nan, on va éviter ça.

Mes pensées se mettent à virevolter. Je me mets à visualiser ce qui m'attend avec un enthousiasme brûlant. Ma grand mère sera tellement ravie. Je le sens. Tout autant que moi, en vérité.

Quand, tout à coup... Mon cerveau m'envoie une information essentielle et m'intime de m'arrêter brusquement.

Paniquée, je ressens une vive douleur au niveau de la cheville et m'assois promptement sur le banc le plus proche.

Oh, no...

Ma cheville. Ça doit être à cause d'hier lorsque j'ai poursuivi cet abruti dans les marches.

Cherchant à tout prix à soulager cette gêne irrépressible, je passe ma main autour de ma cheville et masse légèrement.

Quelques secondes plus tard, je décide de tester à nouveau mon état et pose mon pied gauche délicatement au sol pour repartir, enchaînant plusieurs pas.

Oh nan...
Les dents serrées, je me rassois lourdement sur le banc en pierre.
La sensation de douleur qui me pique me fait rendre à l'évidence.

Je ne vais pas pouvoir marcher une heure comme ça... c'est pas possible.

Et puis, ma Grand-mère n'a pas de voiture, elle ne pourrait même pas venir me chercher, même si elle voulait...
Moi qui comptais lui faire une bonne surprise ...

Démoralisée, je contemple, le regard perdu, mon environnement.

Bon, ce sera certainement pour un autre jour...

Mais... Tout de même, j'avais tellement hâte...

Les bruits de la ville bourdonnent dans mon cerveau: les Klaxons, les voitures qui accélèrent, celles qui freinent, les discussions des gens autour de moi, la radio émise en centre ville, diffusant des chansons célèbres, des chiens qui aboient aux alentours...

Même s'il ne pleut pas beaucoup, le fait que j'attende ici depuis un petit moment rend les choses plus compliquées et je commence réellement à avoir froid.

Je n'ai même pas été assez motivée pour sortir mon mini parapluie. Tant je suis déçue de la tournure des choses... Je ne vais pas pouvoir voir ma grand mère aujourd'hui...

Shit... That's a bummer... Really...

J'ai l'impression que je ne cesse de pousser des soupirs depuis que je suis assise, ici, sur ce banc, perdue au milieu de cette aire urbaine et agitée.

En réalité, je suis à au moins une vingtaine de minutes de l'université.

Donc... Je n'ai plus qu'à rentrer...
... en boitant.

"Oh my god" soupiré-je de plus belle en plongeant mon visage mouillé dans mes mains.

Could it be worst?

Soudain, le ronronnement d'un moteur m'interpelle: le bruit me paraît très proche.

Trop proche.

Une voiture arrêtée?

Je quitte l'obscurité de mes mains et lève les yeux.

La stupéfaction me frappe, cette sensation profonde s'étend jusque dans mon estomac.

What...

The...

Hell?


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Helloooooooooooooooooooo les p'tits chats, à quoi est en train d'assister Ariel ?


- Qui est cette personne qui s'est arrêtée en voiture devant elle ?


- Que lui veut-elle ? Et pourquoi s'arrête-t-elle devant Ariel en particulier ?


- Etes-vous déçue pour elle qu'elle ne puisse visiter sa grand-mère alors que ça lui tenait tant à coeur? Comprenez-vous sa frustration?


VERY IMPORTANT :

Je pense faire un p'tit chap avec Mitsune pour donner son pdv, on aura ses sensations vis à vis de l'expérience qu'elle vit avec sa cousine Mao lors de cette expédition scolaire et même plus, qu'en pensez-vous ? ;)

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