chapitre neuvième
— Je vous connais ?
Je regarde le blond me fixer, les yeux grand ouverts, des questionnements noyés dans son regard azur. Je penche ma tête sur le côté et lui souris grandement. Qu'est-ce qu'il peut être débile. Ou peut-être qu'il fait peu attention au monde extérieur ; car le sien tourne autour de Thereza. Et si j'avais eu la chance de l'avoir comme centre de ma vie, je pense que je serais comme cet idiot devant moi.
— Non, mais je te connais, et ça suffit amplement.
Je dégaine le pied de biche caché derrière mon dos. Un instant plus tard : du sang tâche ma camisole, la tête de Marco habille le parterre moisi.
Un sourire satisfait déforme mes lèvres, et je laisse tomber mon arme, qui rencontre le sol dans un bruit sourd. D'une poigne suffisante, j'attrape le pied du blond assommé, et le traîne derrière moi. Comme le vulgaire animal qu'il est.
Quelques mètres plus loin, de ma main libre, je pousse une lourde porte noire et balance le corps endormi dans la pièce sinistre.
— L'heure de ton châtiment est arrivée.
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