Se dévoila devant moi une salle surprenante. Aux murs blancs, mais semblant êtres eux-mêmes éclairés de milliers de petites ampoules, se trouvaient des centaines d'équipements différents. Sur le mur juste en face de moi, se trouvaient toutes sortes d'armures et de protections, accrochées du ciel au plafond. Sur le mur de droite, étaient exposées des armes à feu. Le mur de gauche, lui, était recouvert d'épées, de dagues et de lances.

-Mais...C'est génial ! Tout ça rien que pour nous ? M'extasiais-je en me dirigeant vers une épée, digne de figurer dans un jeu vidéo fantaisiste, pour m'en saisir.

-Pas touche. Répliqua ma mère, me stoppant dans mon mouvement.

-Mais maman !

-Quand tu auras appris à t'en servir, tu pourras l'utiliser. Pour le moment tu n'as le droit que de regarder.

Elle porta son poignet, et plus particulièrement sa montre devant ses yeux.

-Rectification, on va devoir écourter ta découverte, si jamais tu veux avoir un peu de temps pour manger.

Je soupirais, sortant tout de même de la salle. Je jurais de revenir dans cet endroit, et tester toutes les armes ; mais en attendant, j'allais m'attaquer à un petit déjeuné.

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Finalement, après quelques minutes supplémentaires, je déclarais avoir fini, et l'on laissa mon oncle terminer tranquillement, tandis que ma mère m'emmenait en visite. Sur le chemin, l'on croisa deux hommes, habillés comme tous les autres qui travaillaient ici ; ils s'inclinèrent devant nous, et attendirent que l'on les ais dépassés pour se relever et reprendre leur chemin. Devant mon air intrigué, ma mère sembla trouver utile de m'expliquer.

-S'ils s'arrêtent devant nous c'est parce que nous faisons partis de la noblesse.

-Parce qu'on travaille pour la famille Royale ?

Ma mère fit un signe négatif de la tête.

-Je te l'ai dit l'autre jour. Nous sommes la seule famille de métamorphes vivante. Et seuls les métamorphes peuvent engendrer des métamorphes. Rien que par cela, nous sommes propulsés directement en haut de l'échelle. De plus, tu es le seul descendant, tu as donc une certaine importance.

Elle s'arrêta de marcher, et regarda autour d'elle. Puis lança des derniers regards méfiants avant de reprendre plus bas.

-En vérité, si tu n'étais pas lié au contrat, tu serais tout aussi apte que Mélina de reprendre la couronne. J'y ai réfléchi, Alexandre. Et si tu veux mon avis, c'est pour cela que ton père fait tout cela. Ou bien ça à un lien du moins. Je le connais, et selon moi, d'une manière où d'une autre, il veut t'offrir le trône et sa couronne.

-Quoi ? Mais j'ai rien demandé moi.

-Je te garantis qu'il se fiche de ton avis. Il veut gouverner, à travers toi. Il n'est pas stupide, il sait très bien qu'il n'arriverait pas à survivre au rituel de transfusion de pouvoirs, mais toi, en revanche, tu ferais le candidat parfait. Il y a très peu de chance que, si ça arriverait, tu ne survives pas. Parce que de un, tu fais partis d'une des familles en étant capable, et qu'en plus, ta puissance à été décuplée en étant transformé en...tu sais. En hybride. Me chuchota-t-elle.

-Tu crois vraiment qu'il veut faire ça ?

Elle hocha la tête.

-Ecoute, moi ; je vais devoir partir quelques jours, mais je veux que tu fasses très attention à toi-même.

-Je ne dois pas penser à Mélina d'abord ?

-Le danger le plus redoutable contre qui elle aura à faire face, c'est toi, Alexandre. Ton père ne devrait pas tarder à agir, mais j'espère qu'il aura la galanterie de m'attendre. Déclara-t-elle ironiquement.

-Je ferais attention, je te le promets.

-Ah ça, non. Pas de promesses en l'air avec moi. Tu as déjà fais le coup à Marguerite quand elle t'avait ordonné de rester tranquille.

-Mais puisque je t'ai dis que...

-Je m'en contre fiche. Tu aimes la liberté, pas vrai ? Tu n'en a déjà pas beaucoup à ton poste, mais sache que si tu prends la couronne, se sera pire. Pense-y, peut-être que cela t'empêchera de provoquer une catastrophe.

-J'aime beaucoup cette confiance...

Deux autres personnes passèrent dans le couloir, et celles-ci aussi se courbèrent, nous coupant la conversation. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle se termina.

Elle me déposa devant la chambre de Mélina, me fit un bisou sur le front, puis continua sa route. Mais elle se stoppa, et revint vers moi en courant. Elle m'enlaça fortement et inspira un grand coup. Comme si elle voulait retenir mon parfum, le graver en elle pour toujours. Et je fis de même, jusqu'à ce qu'elle se décolle de moi. Les yeux légèrement brillants, elle me fixa un instant, avant de se redresser.

-Ton travail de garde commence aujourd'hui. Fais de ton mieux, mon chéri. Mais n'écoute pas ce que l'on va te dire aujourd'hui. Ta vie est aussi importante que celle de n'importe qui.

Ce fut ces dernières paroles, avant qu'elle ne se retourne, et reprenne son chemin. Quand elle tourna au bout d'un moment, je ne pu voir que le bout de son costume flottant légèrement, avant qu'elle disparaisse de ma vue. Néanmoins, je continuais de fixer l'endroit où je l'avais vu pour la dernière fois, le regard perdu dans le vide, jusqu'à ce que je discerne des bruits dans la chambre de Mélina. J'inspirai un grand coup, avant de toquer à sa porte.

Mon travail venait réellement de commencer. 

Un chapitre court, soit, mais je n'avais pas très envie de commencer la première journée et de couper au milieu, donc voila. Merci d'avoir lu, donnez moi votre avis en commentaire aussi :D. Allez, tchaooo ♡♡