Turbulences et réconciliations !

¤ ¤ ¤ ¤

Nous nous sommes endormis, fatigués et vidés, après notre rapprochement et notre première jouissance dans la bouche de l'autre. Notre première nuit, à dormir dans les bras noués sur le corps de l'autre, à recouvrir mon corps de sa jambe, de son bras, ne voulant en aucun cas que je m'éloigne de lui ou de nos corps nus.

Un rayon de soleil perce l'intimité de notre chambre, et il me faut deux secondes pour situer ou je me trouve. Par contre, je sais très bien avec qui parce que les images de ce que nous avons fait me reviennent, quand son odeur se fraye un chemin jusqu'à mes narines.

Stan... Putain...

Il me sourit et le baiser qu'il m'offre finit de me réveiller, de me situer. Stan même au réveil est vraiment beau avec ses cheveux noirs laissés libres, sa barbe encore plus présente, et je repense aux sensations de ses poils drus sur ma peau... Ma main posée sur son torse se balade de son cou à ses pectoraux, à ses abdominaux et Stan me pousse à descendre jusqu'à son entrejambe, que je trouve aussi réveillée que la mienne.

Mon sourire timide le fait rire et j'adore l'entendre, mais ce moment est un peu trop...

— Je constate que tu es matinal ! tenté-je pour faire diversion.

— Tu l'es pas toi peut-être ?

— Comme tous les mecs, je suppose, fais-je le constat.

— T'imagines, que tous les matins, c'est ma main ou ma bouche qui pourraient te sortir des limbes du sommeil, ainsi que de ton cul.

— Quoi mon cul ? me rétracté-je.

— Je compte aussi le réveiller à part si tu préfères t'occuper du mien ?

La réponse peine à franchir mes lèvres tant elle est douloureuse. Je savais bien qu'en acceptant de le revoir, cette situation arriverait, mais naïvement je m'étais bercé d'illusion en me disant qu'on prendrait notre temps, avant de franchir ou non cette étape.

— Camille... Parle-moi.

— Lola m'a dit que tu savais...

— Elle m'a juste dit que tu avais de bonnes raisons de ne pas me vouloir plus proche, que tu avais eu des soucis dans ton enfance, mais elle n'a pas voulu m'en dire plus, pensant que c'était à toi de m'en parler si tu le voulais.

— Hum... T'sais rien alors ?

— Tu veux m'en parler ?

Mon corps quitte sa place, se redresse et se recroqueville sur lui-même.

Les yeux baissés vers mes pieds, je ne sais pas quoi faire ou dire. Merde, j'étais persuadé qu'il savait, pourtant Lola m'a dit qu'elle lui avait parlé de mon passé, pour qu'il me comprenne, pour qu'il y aille doucement... Mais il dit ne pas savoir et me voilà à poil dans le lit d'un mec, qui pense que notre relation peut évoluer, alors que je sais que j'en suis incapable.

Putain de merde...

— Camille ! Laisse-moi t'aider...

— Tu peux pas !

— Je suis sûr que oui. Est-ce que tu as aimé nos baisers ?

— Oui.

— Nos caresses ?

— Aussi.

— Quand je t'ai sucé ?

— J'sais où tu veux en venir Stan ! Ne me prends pas pour un débile ou un gamin !

— Je veux juste que tu acceptes, que ce que nous vivons est assez fort, pour que tu arrives à surmonter ton passé.

— T'sais même pas, de quoi tu parles...

— J'en ai une petite idée.

— Alors si tu crois savoir, pourquoi tu me parles de te baiser ou de me prendre le cul ! T'sais très bien que je pourrais pas.

— Je pensais que comme je ne pourrai pas te baiser, l'inverse serait plus facile pour toi.

— Toi, tu accepterais que j'te baise, laisse-moi rire.

— Ris si ça te fait plaisir, mais pour toi, je suis prêt à beaucoup de choses... La preuve, tu es dans mon lit.

— Et nous n'avons fait que dormir j'te signale.

— Sauf que tu es le premier mec avec qui je dors ! Même bourré ou en virée avec des potes, ça ne m'est jamais arrivé, et toi ?

— Ça risquait pas !

— Tu vois Camille. On progresse, doucement, mais on progresse.

— Je pourrais jamais oublier...

Je planque ma tête entre mes bras, mes mains se serrent encore plus sur ma nuque et le souffle me manque. Non, je ne veux pas voir ses mains...

— Tu avais quel âge ?

— Quoi ? m'exclamé-je surpris.

— Quand tu as été obligé de faire certaines choses...

Les larmes montent sans que je n'arrive à les stopper. Putain, non, je ne veux pas pleurer devant lui, je ne veux pas paraître faible. Sinon, lui aussi va profiter de mon état, il va lui aussi m'obliger, il va...

— Non, Stan... Ne m'oblige pas...

— Je veux bien être patient, attendre que tu sois prêt, mais pour ça, laisse-moi mieux comprendre ce que tu as vécu.

— Pourquoi ? Qu'est-ce que ça change que tu saches l'âge que j'avais ou qui était ce monstre ! Hein dis-moi ? Ça change quoi ? J'suis qu'une « flipette » comme tu l'as si bien dit dans la salle de bains de ton appartement. Tu ne savais rien encore, et pourtant tu as tout de suite compris, ce qui me définit...

— Ne mélange pas tout Camille.

— Putain, arrête de m'appeler comme ça !

Je me lève et file dans la salle de bains, j'en peux plus de son regard, de ses mots, de cet air peiné qu'il a en me regardant. Je ne veux pas voir ça, je ne peux pas, j'ai essayé...

— Camille, ouvre-moi !

— Dégage. Laisse-moi !

— Tu sais que je vais rester là, même si je dois attendre toute la journée !

— T'as rien d'autre à foutre ?

— Si !

— C'est vrai, tu as ta belle italienne...

— Comment tu sais ?

C'est quoi cette intonation dans sa voix ? Il devrait être heureux de récupérer sa bagnole. Alors pourquoi sa voix a-t-elle déraillé ? Pourquoi ce ton si dur ?

On frappe à la porte.

Et j'entends Stan râler, passer son pantalon, alors que je reconnais le bruit de la boucle de sa ceinture et va ouvrir. Il a dû commander un petit-déjeuner au room service, avant que je ne me réveille, et je sens mon ventre se contracter, c'est vrai que je n'ai rien mangé depuis la veille et les sandwichs de Lola...

— Olivia ! Qu'est-ce que tu fous là ?

Hein quoi ?

Il connaît la personne qui nous apporte le petit-déjeuner au point de l'appeler par son prénom ? Putain, il s'est tapé une nana de l'hôtel ? J'entrouvre la porte de la salle de bains, après avoir passé une serviette autour de ma taille. Je découvre une belle blonde plantureuse, qui arbore un merveilleux sourire, qui minaude et fonce sur sa proie, tout en s'accrochant à ses pectoraux, avant de lui dire :

— Tu as oublié ta cravate dans ma chambre. Tu sais, celle avec laquelle, tu m'as attaché au lit.

— Merci, c'est bon ! Tu peux repartir maintenant !

— Hum, tu es bien pressé ce matin, mon chéri.

Elle ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit, que ses lèvres se fondent sur celles de Stan. Je suis là, à la regarder l'embrasser, à prendre en pleines mains ses fesses, et à se frotter sans aucunes retenues contre sa queue. Stan ne bouge pas, ne la repousse pas, et mime même des mouvements de bassin, lorsque la blonde le presse contre elle. Ses mains se plaquent dans son dos avant de prendre en main ses seins. J'ai l'impression de vivre un vrai cauchemar. Je m'avance, et me place face à lui, pour voir jusqu'à quel point, il est troublé par cette belle femme, qu'il embrasse, touche, caresse...

Les yeux de Stan emplis de lubricité, rencontrent les miens, et je n'aurai jamais cru possible qu'il puisse me dire ça :

— Tu devrais nous rejoindre, je suis sûr qu'Olivia ne dira pas non ! Pas vrai ma belle ?

Et tout en disant ça, il la pousse vers moi. Le dos de la blonde se colle à mon torse et une de ses mains entoure ma nuque.

— Hum, mais tu es mignon comme tout toi aussi !

Une des mains de Stan attrape ma fesse pour me rapprocher encore plus d'eux. Il me défie du regard, il me teste encore une fois, me pousse...

Putain de regard !

— Je te veux Camille !

— Pas comme ça...

— Pourtant, ça te permettrait de lâcher prise, d'oublier... Elle te plaît ?

— Touche mon beau !

La blonde attrape ma main, la place sur son sein, et le malaxe à l'aide de nos mains superposées. Stan n'est pas en reste, et lui suce le téton, le lui mord. Il relève sa tête et plante son regard provocateur dans le mien, alors que sa main verrouille ma nuque, sa voix m'envoûte, lorsqu'il m'ordonne :

— Embrasse-moi, avant de la baiser !

— Stan... Je ne...

— Laisse-toi faire.

La main de Stan descend le long de mon dos, sans jamais me quitter du regard, ses doigts se glissent sous ma serviette qui tombe au sol. La blonde n'est pas en reste, elle dénoue son peignoir en soie sous lequel elle est nue, avant de guider ma main vers son intimité, tandis que l'autre est toujours sur son sein.

— Caresse-moi mon beau !

— Stan ! lâché-je dans un gémissement. Arrête, j'veux pas de ça...

Je ne veux pas, je le supplie, je ne peux pas, je l'implore, mais il continue, et je replonge... Je n'arrive pas à effacer les images du passé, je dois lutter, dire non...

Stan ne me laisse pas le temps d'analyser, il vient de prendre dans sa main ma queue dressée, et caresse mon bout de son pouce. La main de la blonde détache sa ceinture dont la boucle teinte encore une fois, elle déboutonne son pantalon, qui tombe au sol sous mon regard. Je ne veux pas qu'il me rende faible, en me tentant avec le corps magnifique de cette blonde, mais je ne veux pas non plus, qu'elle le touche. Je ne veux pas le partager, alors je lâche l'intimité humide de la blonde, pour agripper sa queue sous son regard rieur.

Stan m'a piégé et il s'en amuse, lui aussi rit à mes dépens, et ça se bouscule dans ma tête. Le présent, le passé...

— Tu ne veux pas la laisser faire, hein ? me chambre-t-il.

— Non, Stan.

— Tu es sûr de toi Camille ? me défie-t-il.

— Vire-la ! lâché-je rageur en voyant la blonde l'embrasser.

— Mon beau, profite, et arrête de te poser autant de questions, ajoute-t-elle en s'accroupissant devant moi.

Stan continue de me branler tandis que la blonde commence à me lécher. Il se décale, resserre sa main autour de ma nuque, son pouce caressant ma joue, ses yeux bleu acier m'imposant son envie, son bon vouloir, avant de m'embrasser fougueusement.

J'ai l'impression d'être un pantin entre leurs mains.

Les sensations arrivent de partout, et même si mon corps aime ce qu'ils me font, ce n'est pas ce dont j'ai envie. Sa langue dans ma bouche me rend fou, il aspire la mienne et me la suce au rythme de ses va-et-vient. Mais je veux qu'il arrête...

— Je savais que tu aimerais. Tu es comme moi, tu aimes relever les challenges. Branle-moi ! Je veux que tu me donnes du plaisir avant de me prendre dans ta bouche.

Sans que j'y aie prêté attention, Stan, pendant qu'il me parlait, nous a poussés jusqu'au lit, et je m'assois quand je sens le matelas derrière moi. La blonde ne lâche pas sa prise pour autant, quant à Stan, il grimpe à genoux sur le lit et guide ma main vers son érection.

— Branle-moi Camille, avant que je te baise la bouche.

— Putain Stan...

— Laisse-toi aller.

— Dégage-la. Je te veux toi ! Et rien que toi, lui affirmé-je les yeux dans les yeux et la mâchoire serrée.

J'essaye de gagner du temps, afin de reprendre mes esprits, et sans subir les vagues de plaisir, offertes par cette blonde qui me pompe la queue sans relâche. Alors j'attrape la blonde par les cheveux, pour qu'elle arrête de me sucer, et la repousse sous son air ébahi.

— Olivia, la récréation est terminée !

— Mais, Stan ?

— Tu as entendu mon homme, insiste-t-il en soutenant mon regard. Tu connais la sortie. Alors dégage !

— Vous êtes que deux connards !

— C'est ça ! Et les deux connards t'emmerdent, lancé-je avec un fuck bien tendu.

Ce qui fait rire Stan.

J'ai réussi à la faire dégager et c'est déjà ça de gagner. Mais je dois lui faire comprendre, que je ne cautionne pas du tout sa façon de faire. Il a voulu me forcer la main en m'obligeant à réagir, face à cette blonde siliconée.

— Je crois qu'elle est vexée, plaisante-t-il alors qu'il se place au-dessus de moi pas du tout perturbé par la situation.

— Non mais, t'es complètement barge ! râlé-je en retirant ses mains de mon corps et en le repoussant, quand il me pince les tétons.

— De toi, oui !

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Un réveil entre tendre bonjour et interrogations ! 

Cam' n'arrive pas à envisager d'aller plus loin... 😲😢

CAM' panique en se rendant compte que Stan n'est pas au courant de son passé. Pourtant Lola lui a confié qu'elle en avait parlé avec son frère. 

Alors, lequel des deux a menti ? 😡😱

Mais que vient de faire Stan ? 😱😲

Vous comprenez sa prise de risque ? 

Cam' se sent piéger, perdu, et ne sait plus quoi faire !😲😢

Pensez-vous que c'était la bonne solution en le tentant avec cette blonde ?🧐😎

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On se retrouve sur la planète wattpad, pour répondre à vos commentaires ou pour vous lire à mon tour ! 

Et si vous avez des lectures à me recommander, dites-le moi en commentaires 📚📃

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Bonne soirée mes Cam'Love. Je vous Kiss 💙😘

Kty. Auteure 🌸💖