twelve » this is how i've let everything down.

je crois que je suis amoureuse de la voix de lewis capaldi, écoutez-le, ça me fait vibrer de l'intérieur.

jvous laisse avec le chap, bisous mes chats.


jungkook.

peut-être était-ce les derniers mots que j'échangeais avec une personne qui était le plus important à mes yeux ? je n'en savais rien. savoir que l'on va dire au revoir à une personne à laquelle on a tenu énormément était vachement dur, même si cette dernière vous avait fait du mal à votre cœur. j'ai toujours les souvenirs tournant dans ma tête, ma mère rigolant aux blagues de mon père, ma sœur me tenant la main en ayant ses bras autour de moi. on aurait pu dire que cette famille était parfaite, mais je me devais de dire au revoir à ma mère; du moins avant qu'elle ne le fasse elle-même.

j'allais sans doute le regretter, mais j'en avais besoin, c'était comme me libérer d'un poids qui me pesait dessus depuis des années.

« maman, est-ce qu'on peut parler quelques minutes ? »

je me rappelle du regard qu'elle m'a lancé, c'était si froid que cela en devenait glacial. mon père m'a regardé et a compris. pendant qu'elle venait dans le salon, il a posé sa main sur mon épaule en guise de soutien et j'ai plus eu l'impression que ça m'avait arraché mon courage. je voulais qu'il me serre dans ses bras, comme avant. je voulais que tout revienne comme c'était avant et j'ai eu l'impression de perdre toute la joie qu'il me restait, comme si tout se vidait.

alors j'ai avancé, lentement, comme si cette discussion que je voulais vraiment avoir avec elle, je la redoutais bien plus qu'avant. j'avais pris cette habitude de fuir les confrontations et je savais que j'allais le regretter, mais une part de moi avait toujours ce petit espoir que sa maman était toujours celle qu'elle était supposée être quand elle était plus jeune.

« je- ça fait plusieurs années que tu m'adresses plus la parole et-et je me demandais si il y avait un problème avec moi ? » j'ai levé les yeux de mes doigts avec lesquels je jouais. j'y ai découvert un visage impassible, un regard noir, plein de dédain. je savais que je ne pourrais jamais y aller. « je me demandais si ma maman m'aimait toujours...

- la seule personne que j'ai vraiment aimé dans cette famille était ta sœur, et on me l'a retiré, me laissant avec toi, un p'tit gay qui ne sait même pas qui il est ! t'es qu'un incapable, je sais même pas pourquoi je suis restée ici pendant tout ce temps; même ton putain de père n'est pas foutu de me rendre heureuse ni de se rendre utile, tout ce qu'il fait c'est regarder cette foutue photo de famille qui n'en est plus une depuis que ma fille est partie ! »

les mots que ma mère retenait depuis tout ce temps, tous ces non-dits, tous autant qu'ils étaient, m'ont écorché plus que je ne le pensais, je ne pouvais me sortir de l'esprit que c'était moi qu'avait voulu la vérité. mais à quel prix ? au prix de souffrir encore plus ? au prix de savoir que tout était de ma faute ? les larmes m'étaient montées aux yeux, et elle a repris, déferlant encore sa haine sur moi:

« parce que Jungkook, tout ça c'est de ta faute. »

c'est cette phrase qui a déclenché cette douleur en moi, une douleur suffocante, dépassant chaque crise que j'avais pu faire auparavant. « tout ça c'est de ta faute » ça se répétait en boucle dans ma tête, j'avais refusé de sortir pour passer du temps avec ma famille, j'avais refusé de quitter ma putain de baraque pour qu'on me dise ça à la figure.

« tout ça c'est de ta faute » mon cœur d'enfant s'était éteint, mettant fin aux faibles espoirs que j'avais de retrouver cette famille, de retoucher au bonheur qu'était de se sentir comme étant une partie de la vie, une partie du bonheur de ceux qui m'avaient fait grandir, qui m'avaient élevé.

et j'ai couru, ces mots tournant dans ma tête. j'ai couru en ayant les larmes aux yeux. j'ai traversé cette rue qui me séparait du bonheur de le voir, de les voir. j'ai couru car ma vie en dépendait, parce que je ne savais plus à quoi elle ressemblait sans eux. le vent fouettait mon visage, mon souffle devenait de plus en plus sifflant et en poussant cette porte, je suis arrivé dans une atmosphère de bonheur. une atmosphère que je n'avais pas ressenti depuis des années, une atmosphère où je me sentais bien. ils regardaient tous un film, vivant l'instant, rigolant à certains moments. ils ne se sont pas rendus compte de ma présence avant que je ne m'avance dans le salon, les saluant d'un:

« 'Jin il faudrait peut-être que tu penses à fermer cette porte. »

et ils m'ont tous regardé avec de grands yeux, me détaillant, se demandant sans doute ce que je faisais devant eux. et je me suis rappelé de ses yeux qui se sont mis à briller de bonheur en m'apercevant. je me suis avancé vers lui et même avant qu'il parle, mes lèvres étaient contre les siennes, parce qu'il était ma source de bonheur à présent. je le sentais au plus profond de moi.

« je savais que j'aurais pas du Taehyung, mais t'aimer était plus fort que moi. »

ne me tapez pas, je vais le rendre heureux notre Jungkook. dans tous les cas je veux qu'il soit heureux c'est même pas un suspens ptdr

vos avis mes babe ?

math'

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