3 - Ça sent pas bon...
La vision d'artiste de l'Est d'Atlas.
( Carte)
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Des êtres sombres sont en chemin. Loin, par-delà la forêt et les lacs. Ils flottent et ondulent, sous un voile sombre de brume. Quoique légèrement violacée.
Les voici. Avançant lentement vers la forêt. Elle s'affiche au loin, cette somptueuse canopée face à eux.
Ces brumeuses incarnations sont sur une belle plaine. Elle, parsemée de fleurs de toutes les couleurs. Certaines de leurs pétales se détachent, puis s'échappent au gré du vent.
Ces ombres ne sont plus très loin de la forêt. Ils laissent derrière eux une traînée de terres calcinées. Sans flamme. Leur passage enlève couleurs et lumières. Jusqu'à ce que l'endroit soit assez loin de ces existences ténébreuses.
Assez distant pour que quelques éclats luminescents s'illustrent derrière eux. Les feuilles des arbres tombent en lambeaux, les branches flétrissent, puis disparaissent d'un souffle. D'un ombrage houleux.
Ils forment une silhouette ondoyante, que l'on peut comparer à l'Homme. Des créatures. Leurs yeux rayonnent. Ils ont pour particularité de prendre la teinte de ce qu'ils touchent. Ou plutôt, de ce qu'ils font disparaître...
Si l'on est assez patient, on peut observer une fleur récemment noircie. Et, par l'ombre qu'ils projettent : on la verra renaître, jusqu'à ce que quelque chose la remplace....
Elle, venue des cendres et de la poussière. Et lorsqu'elle atteint les profondeurs de l'humus : une nouvelle espèce s'éveille, éclot des entrailles de la terre; Plus vigoureuse et grande que jamais.
À cela s'ajoutera une lumière. Elle qui rayonnera de la tige jusqu'aux pétales. Pour les arbres, des fruits et des feuilles gouverneront les cieux. Ils seront plus hauts. Plus forts. Plus lumineux. Mais malgré tout, différents - changés à tout jamais...
Ils marqueront de leur brillant, mais ne seront plus jamais les mêmes...
Jack, Arwan et les rats, en sont toujours là. À se fixer. À rester figé dans l'incompréhension. Les rats se demandent pourquoi ils parlent d'Atlas comme une île. Certains murmures, racontent qu'il est impossible qu'ils puissent venir d'ailleurs... Personne n'ose dire mot. Personne, sauf la violoniste.
- C'est fantastique ! Tu es détenteur de l'art Wan ? Demande-t-elle toute joyeuse.
- Qu-Quoi ?! L'Arwan ? c'est mon prénom ! Je suis détenteur de ce prénom oui. Réplique-t-il. Il n'est pas sûr de comprendre, c'est pourquoi il fronce les sourcils.
Elle éclate de rire. Un fou rire même. Elle se crispe et se tord vers l'avant. Peine à respirer, et se tient le ventre tellement ses abdominaux travaillent.
Tandis que la colère frappe. Ce jeune homme fait la moue. Il tape sur le sol et s'exclame haut et fort.
- Je ne vois pas ce qui vous fait rire !
- Non mais je... Comprenez bien mon enfant, l'art Wan et votre prénom, sont deux choses différentes. S'explique-t-elle, larme à l'œil.
- Vous vouliez.. parler de mes dessins ?
- Oui.Je t'expliquerai en chemin. Nous ne devons pas rester ici. Notre quête n'est pas fini, vous devez retrouver votre mère, n'est-ce-pas ?
Les rats rangent leurs instruments, et semblent se préparer à la suite. La plupart râlent, mais étonnement, personne ne semble avoir peur.
Le grand barbu, choqué par le fait qu'un rat parle,décide toutefois de leur parler.
- Navré de vous interrompre. Je me prie de m'excuser. Sincèrement. Mais...
- Roh dit, Barnady. Dit le fond de ta pensée. Tu fais tout le temps ça quand tu parles, c'est long ! Braille Jack, ennuyé.
- Je fais au plus vite capitaine. Donc dans la mesure où nous pouvons confirmer votre existence. Et parce qu'il est difficile de ne pas penser que vous êtes réel. Surtout que nous discutons actuellement. J'aimerai vous questionner sur une chose. Vous êtes quoi exactement ?
Les rats se regardent circonspect. Ils lèvent les épaules et mains.
- Barnady. Je me suis endormi pendant que tu parlais, faut le faire ! Et puis mince. Je dis toujours qu'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Non ? La vie n'a pas lieu d'être si compliquée. Des rats parlent, bon. C'est génial ! Le plus important à mon sens..c'est ce dessin. Petit ?! Arwan c'est ça ?
- Oui monsieur. Déclare Arwan, concentré sur les prochains mots.
- Je suis pas si vieux, appelle moi Jack.
- D'accord Jack. Réplique-t-il rapidement.
- Oui, laisse moi parler maintenant. Je disais que-
- Pardon monsieur Jack.
Le capitaine s'arrête brusquement de parler. On entend quelqu'un pouffer à côté. Nerveux, il se gratte le front d'un doigt. Son second commence à rigoler. Mais le visage du capitaine rencontre le sien. Et vu qu'il fait trop peur quand il s'énerve, le barbu se ravise.
- Donc. Tu dessines vraiment bien hein ! Mais dis donc..c'est vraiment flippant de nous avoir dessiné sans nous avoir vu. C'est un superpouvoir ?
- Si ça se trouve ! Répond-t-il tout excité.
Le blondinet s'impose entre les deux. Si on peut parler de s'imposer, au vu de sa taille.
- Excusez moi, mais on a pas le temps de s'éterniser. On vous a sauvé. Maintenant on vous laisse ici. Débrouillez-vous.
Jack ne peut pas laisser passer une telle opportunité. Il rétorque alors :
- Ça tombe bien, je... Et bien on devait justement aller dans la même direction. On vient avec vous ! S'empresse-t-il de leur dire, une main derrière la tête.
- Oui ! S'il-vous-plaît laissez-les venir avec nous ! S'enflamme Arwan.
Le frère de l'élue lui tire le pyjama au niveau de la cheville. Arwan est ainsi mené plus loin, pour discuter à l'abri des oreilles attentives.
- Tu ne les connais pas. Ils pourraient être dangereux. C'est imprudent. On ne devrait pas les laisser venir.
- Vous m'avez bien aidé moi !
- Tu es un enfant. Ce sont des adultes.
- S'ils sont là, c'est peut-être qu'il existe un moyen de s'enfuir de l'île !
Le rat le regarde étrangement. Un mélange entre surprise et crainte.
- Tu.. tu n'es pas sérieux j'espère. Rétorque-t-il abasourdi par ce qu'il vient de dire.
Sortir de l'île pour lui, c'est comme lui dire qu'il y a un autre monde derrière. Ils n'ont connu que ça. Cela n'a aucun sens, ils n'y croient pas. Troublé, il ne le prend pas au sérieux.
- Crois ce que tu veux. Rat'zya décidera de la suite. Soupire le rat à la chevelure ambré.
Arwan se contente d'hocher la tête avant d'attendre la décision.
L'élue, qui jouait avec ses cheveux en chantonnant ; vient voir le garçon pour lui annoncer la nouvelle.
- Arwan. Après avoir parlé avec mon frère, Rat'mo ; j'accepte qu'ils nous suivent. Cependant ! Marque-t-elle d'un ton sévère et grave. Au moindre écart, je les expédierai à coup de violon. Méfie-toi.
- OUI ! Merci madame Rakuza.
- C'est Rat'zia.
- Oh, pardon.
Les préparatifs s'engagent. Arwan a reçu une bourse de la part des rats. Rien pour les inconnus. Même sous les coups de compliments, toujours aussi théâtraux, du capitaine à moustache.
Après cela, le blondinet sonne l'appel, et les rats se mettent en formation. Chaque ligne était placée pour couvrir 360 degrés. À savoir, tout ce que l'homme peut, et ne peut pas voir autour de lui.
Ils se mettent maintenant en route ; à pied sur ces sentiers hostiles...
Sur les terres inconnues d'Atlas, la forêt tropicale ruisselait de dangers. Certains, facile à comprendre. D'autres, plus surprenantes. Là où les serpents géants étaient une menace avérés. D'autres étaient plus discrètes.
À l'instar d'une fourmi. Qui pouvait tout aussi bien, malgré sa petite taille, appeler ses copines. Elles sont des milliards ! Toutes capables de former par leur nombre ; des membres géants pour défendre leur territoire...
Arwan apprend qu'ils se dirigent vers le nord-est, où devrait se trouver un campement d'autres humains. Là bas pourrait se trouver sa mère.
De l'autre côté, Jack n'apprend rien. Surtout pas de ses erreurs ! C'est officiellement le boulet du groupe. Quand il voit un essaim, il s'entraîne au sabre avec les dards des abeilles !
De là, Arwan est impressionné par ses gestes acrobatique. Seulement ce n'est pas tout ! Lorsqu'un gâteau est posé sur un arbre coupé, cela devrait lui mettre la puce à l'oreille. Mais non. Que Nini ! S'il a faim, il tombe dans le piège. Un sanglier passe son chemin ? Il tente un rodeo sur son dos !
Après quelques heures, le rat blondinet et lui deviennent pires ennemis. Toujours à se chamailler, à se tirer les cheveux ; ce qui ralenti tout le groupe.
À l'opposé, le grand barbu est curieux. Pendant la marche, entre deux esquives et un piège désarmé ; il tente d'en savoir plus sur ce monde.
- Et donc, vous connaissez l'île par cœur ? interroge-t-il au dénommé Rat'mo, frère de l'élue.
Son interlocuteur laisse un silence et son visage s'assombrit.
- Parce que vous si ? Nul ne peut connaître réellement cette île. Vous le savez bien. Elle est vivante. Elle change... Je sais juste qu'il est très probable que nous soyons à Roi.
- Roi ?
- Vous ne le savez pas ? Son nom remonte aux temps des créateurs. Des seigneurs auraient eu le pouvoir de fabriquer ce monde. Depuis ces temps immémoriaux, on le nomme Atlas. On utilise donc ces titres pour représenter leur règne. Et d'ailleurs-
- Atlas !? C'est donc bien ici !?
- Vous avez pris un coup sur la tête ? Vous ne pouvez venir que d'ici. Vous êtes étrange, vous, les humains...Arwan m'a dit qu'il voulait quitter l'île. Non mais ça va pas. déclare-t-il en riant.
Barnady se remémore l'immense cascade. Celle qu'ils ont croisé sur l'océan. En voyant cela de l'île, les habitants auraient pu penser qu'il n'y a rien au-delà... Le second aimerait plus d'informations, mais n'insiste pas par peur de se faire rejeter.
Du côté d'Arwan, l'aventure qu'il pensait vivre ne se passe pas comme prévu. Sa mère est loin, et il ne sait pas ce qui peut bien lui arriver. Car malgré toute la force qu'elle possède, elle reste la plus chère à ses yeux. Elle n'est pas immortelle. Pas si invincible qu'il pouvait bien le penser.
Son visage se porte donc vers le bas, pensif et anxieux. Et cela, Barnady n'en est pas insensible. C'est pourquoi il glisse vers lui et commence à faire des pirouettes devant lui. Il sort de nulle part un nez rouge. Puis dévoile ses plus affreuses grimaces. Malheureusement, cela lui fait peur.
Il tente alors une autre approche. Il se met à côté de lui et de la violoniste qui le surveille. Enfin, il se mit à imiter chaque animal qu'il croise. Arrivé à l'âne, Arwan finit par ricaner légèrement. Victoire ! À cela il vient rajouter d'une voix aiguë, étrange et rigolote :
- Maintenant donne moi ton trésor, je suis pas là pour t'faire rire gratuitement. Je suis sans pitié. Un pirate, vrai de vrai.
Le jackpot ! Arwan rie aux éclats.. Il se décontracte enfin ! Le jeunot retrouve son grand sourire, et s'intéresse même à cette étrange personne.
Il faut savoir, que cela fait maintenant deux ans qu'il ne voit plus que sa mère. Ils n'ont jamais vu d'autres humains. Le dernier remonte à ceux du navire sur lequel ils étaient ; avant de tomber dans la cascade...
- Monsieur barbu, vous vous appelez comment ? demande le jeune garçon en souriant.
- On me connaît sous le nom de Barnady ! Le plus grand pirate de l'océan. Mais faut pas le dire au capitaine.
- Mutinerie ! s'écrie au loin Jack qui a l'ouïe fine.
- Et je voulais vous demander..vous êtes bien tombés dans la cascade monsieur Barnady ?
Barnady écarquille ses yeux. Il place ses mains sur les épaules du petit, le secoue légèrement en répondant avec nervosité.
- TOI AUSSI ?! Tu sais où sont nos camarades ? Tu as vu des gens habillés comme moi, des pirates ?!
- Euh je...
La blondinette les empêche de continuer leur conversation. Elle pointe son violon en direction de Barnady.
- Ça suffit, maintenant tu laisses le jeune tranquille. Affirme-t-elle avec autorité.
Barnady s'excuse, puis s'en va retrouver Jack, se rendant compte de son côté "brutus"...
La petite cheffe en profite pour revenir sur l'art Wan.
- Sinon, Arwan, pour revenir à ton art-
Un geste de la main de Rat'mo et tout le monde s'arrête et se tue. Jack s'impatiente.
- Roh il y a quoi enco- ?
- Chhhh. Interrompt brusquement le rat.
Des feuilles bougent. Des branches d'arbres aussi. En face d'eux. À droite, comme à gauche. Ça se rapproche. Quelque chose bouge d'arbres en arbres. Trop vite. Une forme débarque puis disparaît. Puis plus rien. Tout le monde est en alerte. Les instruments sont de sorties.
Immobile, le blondinet fait signe à tout le monde de se baisser ; et ce, très lentement... Peu à peu, ils se couvrent avec les buissons d'en face.
- Surtout ne bougez pas. Murmure le rat blond.
L'enfant se confronte véritablement au danger. De plus, ne pas le voir le conforte dans l'angoisse. Crispé, recroquevillé sur lui-même ; ça recommence. Ça bouge. Très près d'eux. Quelque chose est dans les arbres. Personne ne peut dire quoi... Le silence pèse. Les jambes tremblent.
Jack éternue au bon moment.
- À COUVERT !
L'air se fend d'un sifflement. Le sol explose. Ses roches virevoltent. C'est à leur droite. Un cristal monstrueusement massif vient de passer à côté de leurs oreilles. À présent planté au sol d'un lourd fracas. Deux. Trois. Ça se rapproche. L'assaillant vient d'en haut.
S'écrase en cratères des dizaines de projectiles rouges. Tous aussi gros que des arbustes.
- PRISONNIER ! Hurle Rat'mo.
Tout le monde se jette derrière ce qu'il peut. Le monstre se saisit de cristaux qui logent sur son dos pour les lancer. Il foudroie le sol à chaque projection.
Derrière son arbre, Arwan le voit. Un immense gorille. Trois mètres de haut. À peine velu. Ses yeux sont blanc. Son dos en est rempli ; de ces petits cristaux rougeoyants.
Lorsqu'il les prends, ils s'allongent. Il se déplace d'arbre en arbre pour les atteindre. On le perd de vue. Trop véloce. L'adrénaline monte. Elle permet au garçon de l'avoir remarqué, ce petit détail. Il s'écrie alors promptement.
- Ses yeux sont blanc, c'est pour ça qu'ils nous visent mal ! Hurle l'enfant.
D'un mouvement. Le bassiste avec sa crête punk sort de sa cachette. Sa basse dévoile ses plus belles notes. Il décide de faire diversion. Le voilà qui court en agitant son corps pour l'attirer. Le gorille le suit au loin. Tandis que le punk court en grattant les cordes.
D'un coup. Un cristal rouge coupe un arbre en deux. Le corps du rat s'illumine. Disparaît. Il se retrouve à l'intérieur. Le cristal s'apprête à s'écraser au sol.
Apparaît soudain Rat'mo. Son corps se forme à partir d'une ombre. Il se saisit du cristal, puis disparaît d'une traite. Un autre cristal s'abat sur l'endroit. De justesse pour Rat'mo qui se reforme à côté de Jack. Il est au bord d'un trou en pierre. Rat'mo fait non de la tête. Mais il s'en fiche. Il tombe dans un nouveau piège.
Il glisse actuellement dans un trou en pierre.
- Wooouh yeah ! Hurle-t-il dans le trou.
Rat'mo tape sur sa tête et s'écrie :
- PAS MAINTENANT !
C'est le tour d'Arwan. Tête la première.
- NON PAS TOI ! Hurle le blond.
Puis celui de tous les rats. Ils glissent longuement. Très longtemps. Le toboggan balance. Zigzague de droite à gauche. Puis s'écrase sur du foin. Il y en a à foison ici.
Ils sont dans une pièce en pierre, bien taillée qui plus est. On y est à l'étroit, mais c'est assez grand pour des petits rats, un enfant et un capitaine timbré.
Le lieu est circulaire. En face, sur un des murs, on y trouve une ouverture. On dirait une grotte. Jack y court sans y réfléchir à deux fois. Arwan le suit en rigolant. Émerveillé par tant d'entrain malgré le danger.
- Mais c'est pas possible ! Balance d'une voix crissante d'aigu le blond. Lui, s'empressant d'essayer de les rattraper. Il trébuche, toujours avec l'imposant cristal couleur carmine. Dedans, on y voit le bassiste se tenir la hanche comme un top model.
Dans ce tunnel sans fond ni lumière, on y entend un écho. Un marmonnement. C'est Rat'mo. Il ne cesse de râler sur leur comportement incensé. La violoniste quant à elle, semble heureuse, comme si elle voulait depuis longtemps vivre une telle aventure. Sa fonction de cheffe la pousse à cacher son sourire.
Soudain. Des flammes bleues s'illuminent. Des torches sur les murs. Une rangée rectiligne à droite, une autre à gauche. Au bout du couloir, on y trouve une porte métallique. Jack et Arwan se regardent.
- À 3 ? Lance Jack.
- 3 ! Crie Arwan avant de sprinter.
Un bruit sourd éclate. C'est la vibration d'une porte lourde. S'ensuit, le cliquetis de clés qui s'entrechoquent. Après, l'éclat imposant du métal. La porte lourde est crochetée. Une clé s'insère et tourne. Trois fois. Les deux fous s'arrêtent brusquement. Paralysés ; ils se mettent à reculer. Un pas après l'autre...
Elle s'ouvre. Lentement... La porte est ouverte. Ils s'aperçoivent qu'elle s'est ouverte toute seule ; car il n'y a rien derrière...
Émerge subitement un ensemble de grognements inconnus. Des cris monstrueux retentissent. Derrière la porte surgit un flash.Puis un gigantesque grondement de tonnerre. Un éclair jaillit de nulle part et ravage le sol qui se broie sur son passage. Jack tente de trouver un terme pour illustrer la situation.
- Ça sent pas bon...
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Merci de m'avoir lu ! Les votes et les commentaires sont grandement appréciés 🦋
Prochain chapitre : Le gardien.
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