Chapitre 13 - Un fou rire matinal
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"Hell is empty. All the devils are here" - Shakespeare
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Je suis très contente, j'ai appris à faire des tresses. Pendant que je me pratique sur ma chevelure, j'admire en même temps la belle robe que ma tante m'a offerte pour mes huit ans. Elle est si jolie, j'adore sa couleur, ses jolies fleurs. Je n'avais jamais eu un vêtement avec des couleurs si lumineuses. Quand je la vois, je vois un pré fleuri, je m'imagine des roses, des pivoines.
Oui, c'est beau les pivoines non ? Ce sont mes fleurs préférées.
Tandis que je me pose cette question existentielle, j'entends des pas se rapprocher.
- Meredith il faut que tu vienne, j'ai quelque chose à te montrer, dit mon père d'une voix dure
C'est trop bien ! Il est venu me rendre visite ! Je ne le vois jamais !
Je lui saute dans les bras.
Je crois que je n'aurais pas du. Il s'est immédiatement contracté. Je ne le ferai plus jamais.
***
Je vois le sol. Il est bien trop haut. Mais où suis-je déjà ? On aurait dit que je suis sur le toit. Oui c'est cela il me semble. J'ai très envie de sauter. Oui je suis dans un doux cocon, qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver si je sautais ? Ça doit être bien. Et c'est comme si mon coeur me dictait de le faire, alors pourquoi pas ?
J'avance, un pas après l'autre, j'y suis presque. Je suis bien là. Je sens une saveur sucrée dans mes veines, c'est délicieux comme sensation. Je ne veux pas qu'elle s'arrête.
Je me prépare à sauter, jusqu'a ce que j'entends des voix derrière moi, mais je ne peux pas, je n'arrive pas à me retourner, à faire demi-tour.
- Ne serait-ce pas trop père ? N'allons nous pas trop loin ? Et si elle le faisait vraiment ?
- Tais-toi donc, il faut lui apprendre à résister contre l'imperium ! Je te l'ai appris, pourquoi n'en ferais je pas autant avec elle ?
Mais qui parle ? Je ne sais pas du tout, mais ces paroles sont comme un électrochoc. J'essaie de reculer, je ne veux pas, non, je ne veux pas sauter. Je sais ce qui m'attend en bas, je ne veux pas que la Mort vienne me chercher.
J'essaie de me retourner, mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas.
Si je le fais, cette douce sensation au creux de mon être partira à jamais. Mais je n'ai jamais été aussi heureuse.
Mais tu as entendu, ce n'est pas réel.
Concentre toi, tu peux le faire.
Je me retourne alors, et j'essaie de parler, mais les mots ne veulent pas sortir. Ils ne veulent tout simplement pas. J'entrouvre la bouche, je fais un pas après l'autre, mais ça me fait mal.
La sentiment de paix, la douce sensation quitte mon corps, seule la douleur vient. J'ai mal, très mal. Est-ce que je suis en train de brûler ? J'ai donc compris, si je me dirige vers le précipice, je vais bien, et si je fais demi-tour, la douleur me prends.
Je me retourne alors, jusqu'a ce que je repense aux paroles de mon grand-père : "La douleur c'est dans la tête"
Je me retourne alors, je suis consciente. Je fais un pas après l'autre en sens inverse malgré la douleur incessante qui me parcours toute entière. N'oublie pas Meredith, la douleur, c'est dans la tête. Je rentre alors. Je ne suis plus dehors. Je vois mon père et mon frère me regarder avec une expression de surprise.
J'entends encore des voix. Je sais que je ne vais pas mourir. Je souris, malgré l'horrible sensation qu'on me crève le corps à coups de couteaux. Je souris, car la douleur c'est dans la tête.
- Elle est bien plus douée que tu l'étais à son âge, Alioth. Je suis surpris.
J'entends une expression de rage, et :
- Et là père, le sera t-elle toujours autant ? Endoloris !
Je reçois alors une décharge électrique incroyable, et tombe par terre. Est-ce que je suis encore en vie ? C'est ça l'Enfer ? Je sens un liquide couler de ma bouche, du sang. Je souffre, des cris veulent en sortir. Mais je les en empêchent. Je sais qu'ils me testent. Je ne veux pas leur donner le plaisir de crier.
- Mais quel fils est tu ? Jaloux de ta propre soeur qui supporte bien mieux tout cela que toi ? Endoloris !
J'entends un cri de douleur inouï. Je ne ressens plus rien, mais j'ai juste envie de dormir, oui, je suis épuisée, mes yeux se referment..
J'ouvre les yeux. Je déteste faire des rêves où je me remémore d'anciens souvenirs. Je hais cela.
Je n'oublierais jamais ce jour. J'ai l'impression de souvent dire ça non ?
Je me mets à rire hystériquement, la fin de ce "cauchemar" m'a fait rire. Le frère qui torture sa petite soeur puis qui se fait torturer.
Il s'est fait torturé.
Hahahahahahahaha.
Hahahahahahahahaha.
Aller pour fêter ce fou rire, l'alcool ne serait pas de trop. Je cherche ma flasque, et je bois une douce gorgée tandis que je ris à gorge déployée.
Il est quelle heure ? À en juger par le ciel, il doit être vers les 4 heures du matin. J'en ais rien à branler, je veux juste boire, ça faisait longtemps que je n'avais pas ris autant.
Il a voulu me torturer, puis il s'est fait torturer lui même.
Hahahahahahahahahaha.
Mais c'est quoi cette famille ? Bordel à ces moment je pourrais presque envier les moldus, qui eux ne connaissent pas les sorts de douleur.
Je ferais mieux de ne pas penser cela près du Seigneur des ténèbres.
À sa pensée, je continue de boire, ça me brule à la gorge, mais je m'en fous.
Je pense au petit bébé découpé en morceaux.
Je bois.
Je pense au corps en putréfaction de ce né Moldu.
Je bois.
Je pense à cet homme pleurant à genoux à la vue de sa femme morte.
Je bois.
Je pense à l'arrachage d'yeux de cette moldue, de ses cris, et des deux globes oculaires roulant par terre.
Il n'y en a plus.
Plus une goutte.
Je lance la flasque le plus loin, le plus fort possible.
Je crois que j'ai entendu un bruit sourd.
Elle s'est écrasée.
Je continue de rire quand je l'imagine..
Écrasée.
Hahahahahahahahahahaha.
Je ne plus m'arrêter. Je sais que je dois ressembler à une hystérique, à une folle, mais je m'en fous.
Hahahahahahahahahahahahahaha.
Je vois alors un visage devant le mien. Non ! Pas lui ! Je mets ma tête sous la couette.
J'entends une voix appeler mon nom.
- Non Alioth ! Je ne veux pas te voir !
- Ce n'est pas Alioth, c'est moi, Evan, j'entends
Je sors alors un peu la tête, et je vois, qu'en effet, que c'est Evan. Il a l'air inquiet. Et carrément fatigué.
Tant que ce n'est pas Alioth.
- Salut, dis-je en souriant
Je pense à la tête que je dois faire, je me demande pourquoi il n'a pas pris peur.
Je le vois me regarder étrangement. On aurais dit de la pitié. Je ne veux pas de pitié. JE NE VEUX PAS DE TA PITIÉ !
Il se retourne alors, et s'en va. Il a du lire dans mon esprit.
Et bien non, il revient avec une fiole, et il me demande de la boire. Je lui demande ce que c'est, il ne veux pas le dire. Je ne boirais pas.
- Pas tant que tu me dises ce que c'est, dis-je avec un sourire mutin
Je crois qu'il réfléchis, puis il dit en souriant :
- C'est du whisky pur feu, j'ai voulu partager avec toi
Je bois alors d'un coup, puis je plonge dans les abysses sombres du sommeil.
***
Pitié, dites-moi que tout ça n'était qu'un rêve. Je suis dans mon lit, assise, il est 7 heures du matin. Il était sacrément réaliste ce rêve. Mais quand je sens l'odeur du whisky environnante, je me mets à douter. Je ne penses pas avoir rêvé.
Je vois alors Evan sortir de la salle de bain, je lui demande :
- Evan, je voulais te demander, .. est-ce que.. est-ce que.. j'ai beaucoup ris cette nuit ?
- Non, ce n'étais pas un rêve, si c'est ce que tu te demandes, Meredith, me dit-il
- Je suis désolée, dis-je en baissant la tête
Il s'approche de moi.
- Je n'ai jamais voulu te réveiller, je ne me rendais pas compte de ce que je faisais, dis-je honteusement
Il se place devant moi et me dit que ce n'est pas grave. Que de toute manière, il ne dormait pas non plus.
C'est un ami formidable.
- Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter un ami tel que toi Evan, lui dis-je
Il rougit.
Il me tend la main, pour m'aider à me lever, puis, sans savoir ce que je fais, je saute dans ses bras. Pourquoi j'ai fait ça ?
Il se durcit un moment, comme choqué, je croirais revoir mon père dans le "rêve". Je ne peux m'empêcher de m'énerver un moment, puis de m'en vouloir. J'aurais du retenir la leçon. Pas de câlins chez les sang purs.
Mais, il se relâche, et réponds à mon étreinte. Je me soulage alors immédiatement, puis ne peux m'empêcher de sourire.
Il est super grand, je viens de m'en rendre compte. Ma tête n'atteint que son épaule. Ou peut-être c'est moi qui suis petite.
Il est génial en fait. J'adore Evan, c'est un super bon ami, même si des fois, il est un peu lunatique. Mais je ne lui en veux pas, on a tous nos problèmes.
Nous nous relâchons, je m'excuse de cette étreinte subite, puis tout en entrant dans la salle de bain je lui dit tout en lui faisant un clin d'oeil que le coup de me faire boire une potion de sommeil en me faisant croire que c'est du whisky pur feu était vraiment intelligent.
***
Les larmes coulent. Elles ne veulent pas s'arrêter. Voilà pourquoi en réalité j'aime le moment de la douche. Tu peux pleurer autant que tu veux, personne ne te verra.
Vous me direz que je peux pleurer dans mon lit, le soir, comme tout le monde. Et bien non.
Pourquoi ? Car ici je ne me vois pas pleurer, puisque les larmes s'entremêlent à l'eau.
Je ne dois pas pleurer, mais la douche est mon seul moment de faiblesse.
Je ferais bientôt en sorte qu'il n'y en ais plus.
Pourquoi je pleure ? Et bien voilà une très bonne question, à laquelle j'aimerais beaucoup avoir une réponse.
Pleurer, c'est pour les faibles, ou les enfants. Je me souviens de ce que Bellatrix Black a dit à un moldu détenu prisonnier dans les cachots du manoir Selwyn :
"Il pleure, tel un enfant. Pleurer c'est pour les faibles. Voilà encore une preuve que nous, sang purs, somment différents de ces souillures, nous ne pleurons jamais."
Et bien elle m'apprends quelque chose sur mon sang, cette pauvre fille complètement tarée.
Mais, est-ce que je peux encore traiter quelqu'un de fou après ce qui m'est arrivé il y a à peine quelques heures ? Non, je ne pense pas.
I'm turning mad too.
***
J'enfile les habits aux couleurs de ma maison, prends mes affaires, et me précipite pour aller manger. Et oui, j'ai faim. Ça donne faim de devenir folle.
- Salut Meredith, j'entends, tandis qu'on essaie de me rattraper, de marcher aussi vite que moi
Je reconnaîtrais cette voix entre mille, je me tourne, et j'ai visé juste.
- Salut Lucius, c'est devenu une habitude pour nous de se presser pour manger apparement, dis-je avec une pointe de sarcasme
- Effectivement, d'ailleurs.. dit il
Il m'arrête, et m'arrange la cravate, elle était de travers.
- Ça aussi ça finira par être habituel, dit il
Je crois que je sens ma peau se réchauffer, elle doit rougir. Non, franchement, c'est gênant. Concentre toi sale peau de merde, ce n'est que Lucius. Oui, ce n'est que la personne que tu connais depuis toujours. Ce n'est que lui.
- D'ailleurs, tu sais que ce soir on effectuera notre ronde ensemble , rajoute t-il
Ah bon ? Je ne savais pas.
- Sérieusement ? J'ai oublié d'aller voir le tableau, et je ne savais pas que les préfets en chef faisaient des rondes aussi, dis-je avec étonnement
- Et oui, nous aussi sommes amenés à faire cette tache ingrate, dit-il
Nous entrons dans la grande salle. J'ai vraiment besoin de café. De beaucoup de café.
***
- Vous savez les amis, j'ai décidé de prendre une décision. J'arrête l'alcool. Donc Avery, tu éviteras de faire cela devant moi à présent, dis-je tandis qu'il s'apprêtait à en mettre dans son café
- C'est une très belle initiative Meredith, mais on sait tous que tu ne tiendras jamais, Mulciber dit en souriant
- On parie combien Bartholomew que je tiendrais toute la semaine ?
- Je parie une bourse de 50 gallions, dit-il
- Pari tenu, même si je sais que tu ne les as pas, dis-je avec un rictus
Non mais vraiment, je dois essayer. Je ne dois plus être dépendante de ce foutu liquide. C'est une faiblesse.
Imaginez si on m'enfermais, je ne pourrais pas supporter de ne pas boire une journée. Je deviendrais complétement folle.
Je me souviens très bien la première fois que j'ai bu, j'étais pas plus haute que trois pommes, j'ai vu une bouteille qui traînait, je n'ai pas pu résister à ce liquide posé, là, innocemment. La tentation de l'interdit, j'imagine. Je me rappelle avoir tout recraché violemment tant j'ai trouvé cela dégoutant.
Quelques années plus tard, je m'ennuyais sévèrement chez moi, j'ai alors retenté l'expérience, mais j'ai bien plus apprécié que la dernière fois. Depuis, c'est devenu une habitude. Moi, mon truc ce n'est pas la cigarette comme bon nombre d'élèves dans cette école, mais l'alcool. Je connais mes limites, mais je ne peux m'empêcher de les dépasser certaines fois, malgré moi.
Je sais que je ne suis pas "alcoolique". D'ailleurs je déteste ce mot. Je sais juste que de temps en temps, ça ne fait pas de mal de boire un bon coup.
Une fois la tentation d'en mettre dans mon café comme j'aime le faire passée, je mange. C'est bon de manger.
***
Une fois le service terminé, c'est l'heure de recevoir les lettres et les colis en tous genres. Ah oui, c'est assez gros là. Ça doit être mes tenues. En plus, je vois quelques enveloppes. C'est devenu habituel. Il faut avouer que cela fait une grande différence avec antan, avant je ne recevais quasiment rien, je me sentais seule quand je voyais tous mes amis recevoir des lettres, tandis que moi rien, niet, nada.
Ça a bien changé.
J'ouvre d'abord la première lettre au hasard, qui se trouve être une invitation au manoir Flint. Je la déchire. Ce n'est pas très gentil, mais je ne vais pas y aller, je les connais à peine. Ils sont vraiment très éloignés dans mon arbre généalogique. Ce n'est pas étonnant, j'ai une lignée plus "noble" que la leur, et on ne se mélange pas entre les Nobles et très anciennes maisons, comme celle des Powler, des Malfoy, ou des Black, et entre des petites maisons comme les Flint.
Ensuite, j'ouvre une lettre bien plus intéressante, qui se trouve être les informations pour la prochaine réunion. Elle est codée évidemment, pour ne pas éveiller les soupçons, mais je peux désormais la comprendre. Donc le lendemain du bal, samedi 1 Novembre au même endroit, même heure. Je vois que je ne suis pas la seule sur notre table à avoir reçu ce petit parchemin codé.
Puis, j'ouvre une invitation de la part des .. Rosier ? C'est déjà plus intéressant. Je verrais. Je replie le papier, et le conserve.
Enfin, la dernière lettre se présente, et quand je vois le sceau qui la referme, je ne peux que rire. C'est le sceau orné du blason des Powler. Je l'ouvre alors ;
Paris, le 22 octobre 1975
Bonjour Meredith,
Je voudrais te dire tout d'abord que ça m'a fait très plaisir de te voir ces dernières semaines. Je suis de retour en France avec père, savais-tu que je suis d'ailleurs promu ? Tu as désormais le plaisir de t'adresser au Ministre des affaires étrangères, et des moyens de transports magiques. Ce n'est que grâce à père évidemment, puisqu'il est le Ministre de la Magie, il a le droit de nommer qui il veut. Et comme nous sommes des Powler, personne n'ose nous contredire.
Père souhaite également te dire, qu'une fois tes études terminées, il a aussi une très bonne place à t'offrir, mais elle ne sera probablement pas aussi belle que la mienne, puisqu'il y a aussi des tests à passer, et c'est très peu probable que tu les réussissent aussi bien que je l'ai fait. Désolée soeurette.
Quoiqu'il en soit, j'ai entendu dire que tu ne répondais pas au lettres de père, alors je tente ma chance. Honnêtement, je peux le comprendre, après tout, mais sache qu'il essaie vraiment de se racheter.
D'ailleurs dit moi, comment vont tes "cours" (tu vois de quoi je parle) ? N'oublie pas de me tenir informé, je suis curieux de savoir comment et pourquoi ma petite soeur a une meilleure place au Conseil que moi. Qu'est-ce que tu as fait pour mériter ça ? J'aimerais bien le savoir.
Sinon, si tu veux, je t'invite à passer Noël chez moi, dans mon hôtel particulier à Paris. Il y a une très belle vue sur les Champs-Elysées. D'ailleurs, je te présenterais ma fiancée, peut-être que tu la connais déjà d'ailleurs. Elle vit encore en Angleterre, mais elle passera aussi me voir. J'espère qu'elle te plaira, quoique non, dans tous les cas je l'épouserai, donc en réalité je n'ai pas trop besoin de ton avis, c'était plus par politesse.
J'espère que tu te plais à Poudlard, ce sont les plus belles années de ma vie, j'espère que c'est aussi le cas pour toi. Je sais d'ailleurs que tu es capitaine de l'équipe de Quidditch, je l'étais aussi, n'oublie pas que la stratégie c'est le plus important, mais n'oublie pas que certaines fois les règles sont faites pour être contournées, spécialement quand personne n'est là pour les contrôler. Je pense que tu n'as pas besoin d'un dessin, pour comprendre que si des fois tu dois pousser des gens de leur balais, ce n'est pas aussi grave qu'on le prétends. C'est la loi du plus fort qui règne en maître.
Je te laisse sur cette belle note, et n'oublie pas de repenser à mon invitation. J'attends ta réponse fermement.
PS : Dans un peu plus d'une semaine tu fêtes tes 16 ans, alors je te souhaite un bon anniverssaire en avance, au cas où je n'aurais pas le temps de te le redire, mon travail occupe toutes mes journées, j'ai daigné te consacrer du temps par pure sympathie soeurette.
- Brûle en enfer, Alioth, dis-je
Mais quelle arrogance ! Je n'arrive pas y croire. Je n'y crois pas !
Si il crois que je vais lui répondre, où venir rendre visite à lui et à sa pintade, il se met le doigt dans l'oeil.
"C'est très peu probable que tu réussisse aussi bien les tests que je l'ai fait", "Je n'ai pas besoin de ton avis, ce n'était que par pure politesse", "J'ai daigné te consacrer du temps par pure sympathie"..
Pauvre idiot.
Et enfin, il y a le gros paquet qui contient mes robes que je ne vais pas ouvrir ici. Je ne veux pas les salir, elles coûtent plus cher que la maison des Flint. Je suis méchante ! C'est mal, Meredith.
Mais après tout, comme Alioth le dit, la vie c'est la loi du plus fort. Alors merde.
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