Pierre x Charles

Coucou mes petits shampooings
Petits recueil de One shot sur les pilotes de Formule 1 uniquement !
-Pas de x Reader
-Je poste quand j'ai envie
-C'est peut être un peu merdique au niveau temporelle ou même des courses, ou des lieux sur le circuit. Faites genre que vous avez rien vu svp.
-Dans cette ff les directeurs d'écuries sont ultra sévères.
J'espère que ça va vous plaire ❤️
Bonne lecture.

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Smooth Operator - Sade

C'était un jour de Juillet, le soir de la victoire de George au GP d'Autriche.
On s'était tous réunis pour fêter cela comme il se devait.
Les 20 coureurs étaient présents, et la soirée battaient son plein.
Les pilotes de Formule 1 savent mettre l'ambiance.
Tout était parfait à cette soirée : l'alcool, la musique, les jeux de lumières, tout.

Un verre de Whisky à la main, je partis rejoindre mon meilleur ami sur la piste.
Il avait l'air bien amoché.

« CHARLES » ai-je hurlé dans ses oreilles, tentant tant bien que mal de couvrir la musique avec ma voix.

« CHARLES PUTAIN ! »

Inutile d'hurler plus, il n'écoutait rien du tout.
Je leva les yeux au ciel et reparti m'installer à table avec quelques autres pilotes.
Charles était vraiment chiant quand il buvait.
Il devenait lourd et surtout incontrôlable et même infatigable.
Même lorsque parfois on rentrait de certaines soirées ensemble, il ne pouvait s'empêcher de continuer à raconter des conneries et à chanter.

Je regarda discrètement la piste de danse, cherchant du regard mon meilleur ami, qui était en train de danser avec Max.

Je tourna la tête en levant les yeux au ciel, vexé, et continua ma discussion avec Lando.

« _Ça me fait quand même bien chier c't'histoire Pierre, tu sais. Je voulais pas faire ça à Max. Vraiment j'ai pas fait exprès du tout... J'ai peur qu'il m'en veuille...
_Mais non Lando, il ne va pas t'en vouloir pour quelque chose que tu n'avais pas voulu ! En plus c'est toi qui n'a pas fini la course, pas lui.
_Parlons d'autre chose Pierre. Je veux pas me remémorer ça finalement.
_Merde Norris. On est les seuls à être encore à peu près sobre.
_Arrête de m'appeler par mon nom de famille Gasly.
_Désole Norris.
_On peut pas en dire autant de Charles ! Regarde le ! » dit-il en riant aux éclats.

Je regarda la scène : Charles, en plein milieu de la pièce, trempé, sûrement d'alcool.
Il en avait partout. Ses cheveux d'ordinaire si doux et soyeux, étaient désormais dégoulinants d'une substance que je n'identifiai pas pour le moment.

« Mais putain, faut toujours qu'il se mette dans des situations lui ! »

Je me leva de ma chaise et me dirigea vers lui, lui prit le poignet, et l'emmena dehors.

Je marchais super vite, et je voyais bien qu'il avait du mal à suivre.

« _Ralentis un peu Lando...
_Moi c'est Pierre, Leclerc.
_Ah pardon Max.. »

Le poing aussi serré que les dents, j'avançais plus vite et augmenta la pression que j'exerçais sur son poignet.

« _Tu me fais mal Pierre !
_Ferme ta gueule.
_Max ralentis...
_C'est bon tu sais qui je suis ? Je suis pas une de tes putes Charles. Je sais que tu baise avec Max dès que t'en a l'occasion ! Mais je suis pas lui ok ? Alors arrête de nous confondre parce que ça commence à me taper sur les nerfs.
_Raaaah Pierre ! T'es mignon quand tu t'énerves ! Tu crois pas qu'on pourrais baiser aussi tous les deux ?
_Ferme ta grande gueule Leclerc. »

Il ne dit rien. Il ne répondit plus.
Je lui ouvris la porte de ma voiture, le poussa à l'intérieur et l'attacha, puis monta à mon tour, démarra, et roula.

« _Putain tu pues l'alcool Charles !
_Non j'ai même pas bu... »

Non mais là ça devient grave.
Vivement que je l'amène chez moi et que ce con interdimentionelle se change.

« _Max tu crois que Ferrari voudrait bien de moi ? »

Je ne contrôla pas mes émotions et explosa, peut être un peu du à l'alcool aussi.

« RAAAH ARRÊTE DE M'APPELER MAX PUTAIN DE BORDEL DE MERDE CHARLES ! ET TU ES DÉJÀ À FERRARI ! REPRENDS TOI MEC, SÉRIEUX T'ES LOURD À FORCE. »

Je redescendis d'un coup, et descendis de la voiture car on était arrivé, Charles derrière moi.
Une fois entrés dans mon appartement, Charles s'assied dans mon canapé... Et se mit à pleurer à chaudes larmes. Sans s'arrêter.

«_Nan nan, je suis désolé Charles je- c'est pas ce que je voulais dire je-
_Je suis désolé Pierre !! il sanglota de plus belle , Je sais que je suis chiant mais je peux pas me contrôler ! Je veux pas te perdre Max je t'aime vraiment beaucoup Pierre tu sais ? »

Sans m'énerver cette fois-ci, je souris délicatement à Charles, le prenant comme un enfant.

« _Moi c'est juste Pierre, Leclerc.
_Désolé Pierre. »

Je lui pris la main et l'amena dans ma salle de bain.

«_Mec j'ai pas pris grand chose par contre, alors jte file un short blanc et mon polo Alpine, j'ai que ça. Donne le tien, je vais le laver et le faire sécher.
_Merci Squeezie t'es un amour.
_Mais ça va pas ?
_Je rigoles Pierre »

Il retira son polo Ferrari et me le donna. Je regarda mon meilleur ami qui se tenait torse nu devant moi.
Je leva les yeux au ciel, exaspéré de moi même, et lui donna les vêtements et une serviette pour qu'il puisse prendre sa douche.

Il entra dans la salle de bain sans fermer à clef, et j'entendis bientôt l'eau couler.
Je souris en espérant qu'il s'en sorte sans moi.
Je partis me poser sur le lit, avec mon téléphone, consultant les différentes applications.


Quelques minutes après, Charles sortit de la salle de bain avec les vêtements que je lui avais donnés, les cheveux humide et ébouriffés, et mon polo Alpine.
Avec mon odeur. Sur le polo.

Merde ça me faisait un drôle d'effet de le voir porter ça.
Non Pierre. Ça doit être l'alcool.
Il vint s'installer à mes côtés.
Étonné, je lui dis :

«-Tu dors pas dans la chambre d'amis ?
-Non je veux dormir avec toi Pierre Gasly »

Je lui souris comme un gosse.
Il me rendit ce sourire, révélant ses fossettes si mignonne. Ce petit détail me faisais craquer.

« _Tu m'énerves avec tes fossettes là, j'ai envie de te faire un câlin, de t'embrasser de t- (sensation de quand un animal est tellement mignon qu'on s'énerve après lui) ARRH tu m'énerves t'es tellement beau mec !
_Moi je t'aime Pierre Gasly.
_Moi aussi je t'aime Charles Leclerc.
_Embrasse-moi.
_T'es fou ?
_De toi, oui.
_Mec je peux pas, t'as beaucoup trop bu. Je veux pas te violer non plus.
_J'suis consentant Ma- Pierre. »

Après tout, il avait pas dit non !

« _Tu t'en souviendras demain Leclerc ?
_Evidemment !
_Donc demain matin en me levant je peux venir te faire un câlin ?
_Ben oui ! »

Tout content comme un enfant, je me mis par dessus lui, une main dans ses cheveux encore humides, l'autre sur le lit, m'empêchant de l'écraser.

Je me jetta sur ses lèvres.
Ce léger goût de champagne qui s'y trouvait me faisait chavirer, me donnant envie de plus les explorer.
J'humidifia ses lèvres en passant ma langues dessus, et partis attraper la sienne, nous engageant dans un baiser plus que passioné.
Ses cheveux humide touchaient mon front et me faisaient frissonner de plaisir.

Je me détacha de lui pour simplement lui dire :

« Tu me rends fou Charles Leclerc »

Et il s'était endormi.
Alors que y'a 5 secondes il était encore parfaitement réveillé.
Je pouffa à la vue du monégasque endormi.
Et finit par le rejoindre bientôt.


















Lorsque j'ouvris les yeux, Charles n'était pas à mes côtés.
Je regarda l'heure : 10h !
J'en conclu qu'il était déjà levé.

Me remémorant la soirée d'hier, je souris comme un enfant.
Je me leva tranquillement de mon lit et sortit de la pièce, entrant en même temps dans la pièce principale, la cuisine et le salon.
Je le vis de dos, avec mon polo Alpine, sûrement sur son téléphone, un bol de céréales devant lui.

Je m'approcha sans faire beaucoup de bruit, et entoura sa taille de mes bras, posant ma tête sur son épaule.

Il sursauta et se retourna, surpris.

« _Mais Pierre qu'est c'tu fous ?
_Bah je ?
_Pourquoi tu me fais un câlin comme si qu'on était en couple ?
_Mais je- Fin, hier t'as dis que-
_Oui mais j'étais bourré hier, Pierre.
_Ouais nan mais c'était pour rire tu sais !
_Ahhh ! Bah fallait le dire plus tôt, je pensais que c'était vrai moi.
_Mais t'es fou Leclerc. »

fou de toi... Repensais-je, en reprenant ses paroles de la veille.
Il avait oublié.
Alors qu'il m'avait juré que non.

« _Tu fait quoi aujourd'hui Pierrot ?
_Euh, bah j'ai une conférence moi. Et toi ?
_Pareil. J'ai trop la flemme.
_Tu m'étonnes.
_Moi je dois y aller je suis déjà en retard. Bisous ! »

Je le vis s'en aller mais me rappela une chose...

« LECLERC ATTENDS ! »

Trop tard, sa voiture était déjà loin.





Il était parti avec mon polo.
Et moi je n'avais que le sien pour m'habiller.

« Putain Leclerc ! Même quand t'es pas bourré t'es con comme un manche ! »

Je partis prendre ma douche, repassa le polo Ferrari rapidement, et n'eu d'autres choix que de l'enfiler.
Je me regarda dans le miroir.
Il était pas mal son petit truc là, le rouge, ça change.

Satisfait mais apeuré de ce qu'on allait me dire une fois arrivé là-bas, je pris mes clefs de voiture et partis quand même.


Une fois arrivé là où aura lieu ma conférence, je descendis de ma voiture, la boule au ventre.
Et ce que je craignais arriva.
A peine 5 secondes que j'étais entré dans le bâtiments, que les autres pilotes me questionnait déjà :

« Pierre pourquoi t'as le polo à Charles ? »
« T'aurais pu choisir moins voyant quand même ! »
« _C'est vrai qu'hier ils sont repartis tous les deux et on les a plus revus !
_Bon stop les gars ! Il s'est rien passé du tout entre Charles et moi. Simplement qu'hier MONSIEUR s'était renversé 1 litre 5 d'alcool sur la gueule et j'avais rien d'autre à lui passer sur la moment que mon polo Alpine. Ce matin il est parti avec sans que j'ai eu le temps de lui dire, et moi j'avais que le sien. Bref, vous savez ou il est là ? Parce que si il va en conférence comme ça on est morts.
_Mais Pierre, me repondit Lewis Ça fait déjà 30 minutes que Charles est en conférence.
_QUOI ? »

Je me mis à courir à travers les couloirs, cherchant la salle où il pouvait être.
Une fois trouvée, je fis quelque chose de pas très bien : écouter aux portes.
J'y entendis Charles se faire engueuler comme un gamin.
Mais j'avoue que j'aurai flippé.

« _Charles tu es sérieux ? Je peux savoir pourquoi tu portes un polo Alpine ? C'est quoi cette histoire encore ?
_Mais enfaite c'est rien c'est juste qu-
_C'est celui de qui ? De Pierre Gasly en plus ! Vous avez couché ensemble c'est ça ?
_Quoi ? Non pas du tout ! Et puis même, cela ne vous concerne pas !
_Bien sur que si ça me concerne, Charles ! Je suis le directeur de cette écurie et ce que font mes pilotes me concerne aussi ! Je ne vais pas me répéter 20 fois Leclerc : est ce que tu entretient une relation avec Pierre Gasly ?
_Oui. »

Je failli faire un bond en arrière.
Quoi ! Mais qu'est ce qu'il raconte là ??
Je recolla mon oreille à la porte.

« _Bien. Très intelligent tout ça ! TRÈS INTELLIGENT ! Et je peux savoir pourquoi ?
_Bah, cela me paraît logique je l'a-
_Très bien Leclerc. Tu préfères jouer ta carrière pour une petite amourette avec un de tes adversaires c'est ça ?
_Et quel est le rapport avec ma carrière au juste ?
_Ca a toujours été comme ça Charles. On ne COUCHE pas avec ses ADVERSAIRES !
_Je ne couche pas avec lui. On est ensemble. »

Putain mais qu'est-ce qu'il fabrique ?

« _PARFAIT ! VA SIGNER CHEZ ALPINE TANT QUE TU Y ES !
_Monsieur calmez-vous.
_Tu ne me dis pas ce que je dois faire Charles. Et je te préviens : si je te découvre ne serait-ce qu'une seule fois, en train de faire je n'sais quoi avec Gasly, tu m'auras sur le dos. La discussion est close. Et retire moi ce polo, pour l'amour du ciel. Tu nous fait honte Leclerc. Tu fais honte à Ferrari. »

Je me leva et couru a l'autre bout du couloir, laissant croire que je n'étais que de passage.
Je le vis sortir de la pièce et refermer la porte derrière lui, puis regarder uniquement du côté opposé au mien, avant de remonter le col de mon polo jusqu'à son nez, et prendre une grande inspiration en fermant les yeux, puis repartir dans ce même côté du couloir.

Complètement abattu, je me laissa tomber contre le mur, m'asseyant par terre pour réfléchir.
Pourquoi avait-il menti au propre directeur de son écurie ?
Pourquoi cette réaction avec mon polo ?
Tant de questions sans réponses qui trottaient dans ma tête.
Je me releva misérablement et continua ma route dans les couloirs, dans la même direction que Charles.

Une fois sorti, je balaya l'endroit des yeux, mais je le vit pas, alors, je parti à mon écurie.
Je rigola seul en pensant qu'on allait pas me reconnaître avec mon polo Ferrari.
Une fois arrivé là-bas, ce que j'avais dis se produisit :

« Pourquoi y'a un gars de chez Ferrari ? »
« Mais non c'est Pierre ! »

Je salua mon équipe en rigolant.

«_Ça va bien avec Charles, à ce qu'on voit ?
_Comment ça "Ça va bien"?
_Bah il nous a dit Pierre, fait pas l'ignorant !
_Mais de quoi ? Il vous a dit quoi ?
_Bah que vous étiez ensemble !
_HEIN ? Ah euh, ouais. Ouais ouais.. Bien sûr. Bien sûr, bien sûr.
_Vous dormez ensemble et tout du coup ?
_Euh je- Attendez »

Beaucoup trop perturbé pour répondre a ces question bien trop gênante, je couru chez Ferrari, cherchant Charles partout.
Une fois dans l'écurie, je regarda autour de moi, et le vis, le seul portant un autre habit que ceux de chez Ferrari.

Je le pris par le poignet et l'emmena de force avec moi, dans une sorte de placard à balai hyper étroit.
Peu importe. On était en privé au moins.

« _Tu peux m'expliquer à quoi tu joues Leclerc ?
_De quoi ?
_A dire à tout le monde qu'on est ensemble ?
_Bah enfaite, comment te dire. Tout a l'heure j'étais en réunion ave-
_Je sais j'ai tout entendu. Pourquoi tu lui a dis oui ?
_Je pensais que ça me sauverais... Parce que si il pensait que on couchait juste ensemble, on était plus que foutu !
_MAIS POURQUOI T'AS PAS JUSTE DIS NAN LECLERC ? T'ES CON OU QUOI ??? »

Il baissa la tête et regarda le sol.
Il me faisait énormément de peine, comme un enfant qui venait de se faire disputer par la personne qu'il aime le plus.
Je le regarda avec compassion.
De toute évidence c'était trop tard pour faire marche arrière. La rumeur se propageait dans les différents écuries à une vitesse folle.

Je plaça mon pouce et mon index sous son menton et releva doucement sa tête, pour pouvoir le regarder dans les yeux.

« _Eh Leclerc, oublie. C'est pas grave tant pis. On aura juste à faire croire qu'on est vraiment ensemble pendant un petit moment et après... Bah après on verra. Mais c'est pas grave d'accord ? Je caressa ses cheveux délicatement et l'approcha de moi, glissant mon visage dans ceux-ci, et l'entoura de mes bras. Lui fit de même et se cala contre mon torse. Je te ferais jamais la gueule pour ça Charles. On fait tous des erreurs.
_Je sais mais là c'est pas une petite erreur... Je pensais pas que la rumeur se propagerai aussi rapidement...
_On s'en fous, enfin personnellement je m'en fous maintenant. On leur fait croire et puis c'est tout.
_Et si il nous demande de nous embrasser ?!
_Et bah, on fait comme ça. »

Je me décolla un peu de Charles. Il leva sa tête pour me regarder dans les yeux, et c'est alors que je pencha la tête sur le côté, plaça ma main gauche dans son cou et l'autre sur sa hanche, et je déposa mes lèvres sur les siennes.
Lui m'avait, presque violemment tellement c'était rapide, attrapé l'arrière de ma tête avec l'une de ses mains et m'avait rapproché encore de lui, me caressant le dos avec son autre main.

Je le laissa faire une petite dizaine de secondes, avant de le faire reculer et de séparer nos lèvres.

« Wow, wow, wow ! Doucement Leclerc. Si tu fais ça devant les gens, comment dire... C'est un peu explicite ! »

Il ricana, et devenu tout rouge.

« Bon allez, viens il faut peut être qu'on sorte de là, et qu'on aille faire les EL1 »

(NDA-> à partir de la, y'a rien qui va niveau temporel, puisque de base on était le weekend dernier et là on est ce weekend. Je sais, mais faites genre que vous avez pas vu et continuez tranquillement svp)

J'ouvris la porte du placard et enjamba la marche pour sortir, puis tendis la main à mon ami pour qu'il en fasse de même.

« Merci Pierre. Au fait, tu veux récupérer ton polo ?
_Franchement Leclerc, gardes-le. Ça fait plus crédible.
_Merci.
_Pourquoi merci ?
_Non bah je sais pas, j'l'aime bien ton petit polo Alpine, ça change de d'habitude.
_Bon. Moi aussi je l'aime bien ton petit polo Ferrari. Ça change de d'habitude. Et puis en plus il sent super bon. »

Tout gêné, Charles m'adressa un grand sourire, avant de me prendre par la main, et de m'emmener dans nos écuries, afin de revêtir les combinaisons.

« _Ducoup Pierre tu mets la combo Ferrari ?
_FOU RIRE, t'es fou toi.
_De toi ouais. »

Je le regarda, et me remémora la soirée d'hier.
ça faisait déjà trois fois qu'il me ressortait ça.

Je dus alors quitter mon "copain" pour rejoindre mon écurie.
J'étais déjà tellement en retard.

Lorsque j'arriva sur les lieux, on me sauta dessus : la voiture était déjà prête, ma combi, mon casque ect aussi.

« PUTAIN GASLY ON T'ATTENDS DEPUIS 7 MIN, ALLEZ ALLEZ ALLEZ »

Je retira le haut rouge et enfila ma combinaison a une vitesse astronomique et boucla mon casque en moins de deux.

« J'SUIS LÀ C'EST BON »

Certaines personnes me dévisageaient, mais la plupart en rigolait.
Je m'installa dans ma voiture, les mains sur le volant.

Et 5 minutes plus tard me voilà sur la piste.
Dans ma tête, le chaos : j'étais concentré sur la route, sur ce que je faisais, mais la situation avec Charles me trottaient dans la tête.

Charles, Charles, Charles...

Et je me mis à sourire sous mon casque comme un con.

« Pierre qu'est ce que tu fous ? »

s'énerve quelqu'un dans la radio.



Je venais de réaliser que j'étais dans la poussière, un nuage beige autour de moi, me brouillant la vue.

« Mais Pierre sort de là !!! »

Complètement déconcerté, je m'extirpa de l'automobile et retira mon casque.

Lorsque je rentra à mon écurie, Charles arriva vers moi en courant, combi et casque sur la tête.

Il s'approcha de moi et me pris le visage entre ses deux mains.
Il me bafouilla à travers son casque :

« PIERRE CA VA ? »

J' hocha la tête, dépité.
Je le regarda dans les yeux (enfin dans le casque).
Putain il est si beau, même en combi...

Il me fit une tape dans le dos et repartis en courant vers mon écurie.

«_Putain mais Gasly qu'est ce que tu nous fais la ?
_Je sais pas ! JE SAIS PAS PUTAIN ! »

Je repartis dans mon écurie et y vis, une vision d'horreur : Le directeur de Ferrari avec celui d'Alpine, discutant ensemble et pointant du doigt Charles, puis moi par la suite.
Le directeur d'Alpine hocha la tête et se dirigea vers moi.

« Pierre. C'est une plaisanterie ce que je viens d'apprendre ?
_Vous venez d'apprendre quoi ?
_Cette histoire avec Leclerc.
_Ah euh..
_Vous plaisantez j'espère ?
_Bah...
_Et cela joue sur vos performances en plus !
_Mais n-
_Stop. Cette discussion est close. Vous avez plutôt intérêt à me remonter tout ça »

Et il partit, classeur sous le bras.
Mais qu'est ce qu'il avait bien pu foutre Charles là ?
Je le regarda, lui en pleine conversation avec son directeur.

Putain il est à tomber dans sa combi Ferrari...

Non mais à quoi je pense la ?
Merde il vient vers moi !

« _Pierre...? »

Reste naturel, reste naturel.

« _Ouais ?
_Le directeur m'a dégagé des essais.
_Pareil.
_Tout ça parce qu'il pense que notre "relation" afflige nos résultats »

Si seulement il savait que c'était le cas pour ma part...

« Mmh, fais chier »

Il me regarda dans les yeux et retira son casque, découvrant ses cheveux châtains en bataille complètement.
Putain de putain de merde, c'est possible d'avoir un pote aussi beau ?

« J'ai envie de t'embrasser devant tout le monde Pierre Gasly. »

Quoi ?
Je le regarda à nouveau, l'incompréhension dans mes yeux.

« _Mais Leclerc, tu veux vraiment te faire virer de chez Ferrari toi !
_Ouais nan, c'est vrai t'as raison, désolé je sais pas ce qu'il m'a pris. »

Je lui adressa mon plus beau sourire.

« Gasly, Leclerc. Simulateur »

On se regarda et on partit au simulateur en même temps.









Après les essais, enfin terminés, je partis rejoindre les autres pilotes, Charles à mes côtés.

« _Alors ces essais les gars ?
_J'suis plutôt fier ! me repondit Carlos. J'ai dépassé Max, donc je suis un homme heureux. »

Max explosa de rire, pas vexé pour un sou.

« Par contre vous deux, on veux voir un bisous ! s'égosilla Max, avec impatience.
_Heu pas maintenant, y'a beaucoup de monde. Rétorqua Charles.
_Bon et bien ce soir, en attendant on peut voir un câlin ?? Demanda Max.
_T'es rien chiant Verstappen ! repondis-je. »

J'approcha Charles de moi en le tirant pas le poignet, puis le posa contre moi, et entoura mes bras autour de sa taille.
J'eus des papillons dans le ventre à ce moment.
Bordel mais qu'est ce qu'il me prends ? Je me dégoûte putain...

Je le retira de moi à peine quelques secondes après le début de notre accolade.

« _OOOOOOHH PIERROT T'ABUSES LA ! »

Je leur fit un sourire gêné et m'en alla.
Vers mon écurie.

Je ne savais pas comment interpréter ces nouveaux... Sentiments ?
Et cela me dégoûtait tellement que ce soit envers mon meilleur ami...
Est ce que le petit pierre et le petit charles d'il y'a 20 ans aurait pensé qu'on en arriverait à cette situation ?

Putain mais je l'aime enfaite ?

Le cerveau complètement retourné, je me retourna et pris la main de charles, puis l'emmena jusqu'a mon écurie, puis dans mon vestiaire, et le plaqua contre le mur.

«_Putain t'es tellement beau Leclerc, j'arrive plus à le nier.
_Pierre... »

Je passa une main dans ses cheveux châtains et les ébouriffa.
C'était tellement attirant putain.
Il émit un petit sourire, faisant ressortir ses petites fossettes.
Comment résister là aussi ?!

Je l'embrassa alors passionnément.
Je vis qu'il n'était pas contre et que, bien au contraire, il n'attendait que ça.

Puis instantanément, une pensée sombre me traverse l'esprit :

Je suis en train d'embrasser un autre garçon, avec qui je ne suis même pas, et qui est mon meilleur ami depuis toujours...

Et c'est à cet instant que je repoussa Charles, et fondis en larmes.
Je pleurais tout ce que j'avais gardé en moi pour ne pas craqué depuis le début.
Devant lui.
Devant la personne qui en était la cause, sans même le savoir.

Et sans même savoir ce qu'il se passait, sans même me demander pourquoi je le repoussais si brusquement presque à chaque fois, et surtout pourquoi je m'étais mis à pleurer, il me pris dans ses bras. Tout doucement. Comme on aurait fait à un enfant ou à un animal faible.

Parce qu'après tout, c'est ce que j'étais non ?
Faible. Je suis faible.

Voilà ce que je suis.
Pleurer devant Charles, c'est tout ce que je sais faire.
Je me fais honte. Et il doit avoir tellement honte de moi en ce moment...

« _Pierre, peut importe ce qu'il se passe, sache que je serai toujours là pour t'écouter. Je l'ai toujours été et c'est pas cette soi-disant relation qui va changer cela. Sache que je n'aurai jamais honte de toi et que je ne me lasserai jamais de ta présence. Tu es quelqu'un d'exceptionnel à mes yeux. Et surtout, pleure Pierre. Pleure un bon coup, car je suis sur que tu ne le fais jamais. T'es magnifique, tu es le meilleur ne doute jamais de toi mon Pierrot. Tu veux bien me raconter quand même ?
_Bah je... Enfaite, c'est à dire que...
_Prend ton temps..
_Je peux pas te le dire maintenant Charles je suis désolé.
_Aucun souci, je comprend. Mais promet moi de venir me voir quand tu auras un souci d'accord ? De toute façon tu n'auras pas le choix je serai 24h sur 24 à tes côtés mon Pierrot ! »

Je pouffa de rire et le serra à nouveau dans mes bras, cette fois d'une façon plus amicale, et sincère.
Je ne savais pas où cela allait nous mener, mais ce qui est sur c'est qu'on n'en avait pas fini.

« _On peut rejoindre les gars ?
_Ouais bien sûr. »

Il me suivit et nous allâmes alors retrouver les autres pilotes.

A peine arrivé, je partis avec Lando, sans même l'indiquer à Charles.
Il m'emmena plus loin, hors du circuit, dans la ville, afin qu'on discute.

Je lui ai raconté tout ce que j'avais sur le cœur, tout ce que je pensais et tout ce qu'il s'était passé sans omettre aucun détail.
Lando a toujours été la personne qui a su le mieux me conseiller, après Charles évidemment.
Mais la situation ne me permettait pas de lui en parler.
Pas pour le moment du moins.

« Pierre je pense que tu devrais pas avoir honte de toi. Les sentiments on ne peut pas les contrôler. Tu l'aimes. C'est tout. Et si tu as peur de lui en parler, flirt avec lui, continues ce que vous faisiez, mais en plus explicite. Il se rendra compte très rapidement et qui sait, ce seras peut être lui qui feras le premier pas !
_Et si il m'aimes pas ? C'est n'importe quoi. On est meilleur ami depuis l'enfance. Et puis on est deux garçons, sensés être adultes, matures et responsables. Et surtout conscient de leurs actes. Ce qu'on fait c'est dangereux. Pour notre carrière et pour nous. Tu as bien vu comment je me suis foiré tout à l'heure ? C'est parce que je pensais à lui. Il a raison le directeur. Peut être qu'on devrait tout arrête-
_Non ! Pierre ! Justement, il vaudrait mieux que vous mettiez tout ça au clair !
_Et qui te dit qu'il en a envie de mettre les choses au clair hein ?
_Je peux lui demander si tu veux.
_Il se confira pas à toi.
_Qu'est ce que t'en sais ?
_Il se confie a personne, je le connais plus que mes propres parents. Les seules fois où il s'est confié à moi c'est parce qu'il était vraiment à bout. Il garde toujours tout pour lui.
_Je peux essayer quand même nan ?
_Ouais essaie quand même si tu veux mais ne soit pas trop forceur avec lui.
_Bien sur ne t'inquiète pas. Tu me connais.
_Mmh. Et tu ne lui dit pas un mot que ce que je viens de te dire hein ?
_Promis.
_Merci Norris.
_Arrête de m'appeler par mon nom de famille Gasly.
_T'es vraiment de bon conseil. Bonne journée et à demain ! »

Et je couru dans le sens inverse, retournant à mon écurie le plus vite possible.
Je me mis dans mon vestiaire et retira ma combinaison. Quel bonheur !
Laissant mon corps brûlant s'aérer un peu, j'enfila uniquement un short blanc en tissus.
Pendant ce temps, j'ouvris la fenêtre.
Putain mais j'étais en transe !
Me faisant de l'air avec ma main, je rangeais mes affaires dans mon sac et ma combinaison dans mon placard.
Je pris alors ma gourde et sortis des vestiaires jusqu'à la salle de bain commune.

Et avec toute la chance et le bonheur du monde, devinez qui s'y trouvait :

Charles Leclerc !

« Salut..
_Salut Pierrot ça va !
_Oui oui ça va et toi ? »

Je le regarda puisqu'il ne me répondait pas.
Son regard était fixé sur mon corps, sa bouteille d'eau entre les mains, et les pommettes rosées.

« Ouhouh ! Mes yeux ils sont là Charles ! »

Il releva la tête, perturbé.

« _Ouais ouais.
_Tu te changes pas ? Il fait hyper chaud putain ! »

J'alluma le robinet et pris de l'eau dans mes mains, avant de la laisser couler sur mon visage, certaines gouttes tombèrent dans mon cou et parcoururent l'entièreté de mon torse.

Charles se retourna. Je ne vis plus son visage.
Tout d'un coup, il marcha vers moi et me pris, presque violemment, dans ses bras, si bien que je le retrouva à presque tomber sur le mur derrière moi.

J'eclata de rire, bientôt suivi par mon acolyte.

« T'es beau quand tu rigoles Pierre tu sais ? Non j'ai rien dit enfaite. T'es beau tout le temps. »

Putain il me ferais craquer lui.
Je le serra dans mes bras, mouillant sa combinaison a cause de l'eau présente sur moi.

« _Mais charles t'as pas chaud ?? Je suis en transe moi !
_C'est normal c'est moi qui te donne chaud.
_Ha Ha t'es un rigolo toi ? »

Il ne répondis pas et sortit de la pièce en retirant le haut de sa combi rouge.
Je secoua la tête en souriant et repartis dans mon vestiaires afin de m'habiller plus décemment, lorsque je vis que le haut que j'avais n'étais autre que le polo ferrari de Charles.

Je le pris dans mes mains et le porta a mon visage, avant d'inspirer un grand coup dedans.
Il avait tellement son odeur que j'avais l'impression qu'il était à côté de moi !

D'aussi loin que je le connaisse, Charles avait toujours senti bon. Il ne sentait pas le parfum ou le déodorant Axe comme beaucoup de mec que je connais. Non, lui sentais un mélange de lessive et de savon, une odeur bien propre à lui, qui était là même lorsque j'allais chez lui. Cette odeur m'envoûtait tant, que même lorsque je dormais dans ses draps, impossible de m'empêcher de les sentir toutes les deux minutes. Absolument tout ce qui lui appartenait possédait cette odeur si enivrante. Sa combinaison, ses vêtements, ses cheveux, sa maison, son lit, ses coussins, absolument tout.

Et la, je tenais l'un de ses objets dans mes mains.
J'enfila le teeshirt sur moi, fier d'avoir "l'odeur de Charles Leclerc", ainsi que son nom dans mon dos.
Et je n'allais certainement pas m'en cacher !

Je sortis des vestiaires tout heureux, et évidemment, le vis au loin, discutant avec Max et Yuki, portant lui aussi mon polo Alpine.

Je m'imaginais déjà dans ses bras, dans son lit,  je n'sais où, mais avec lui, avec cette odeur qui lui appartenait.

Je le laissa converser seul avec nos amis, et partis reprendre mon sac et mon manteau, et m'installa dans ma voiture.

Je reçu un message de Charles a peine installer :

charles_lcrlc vous a envoyé(e) un message vocal.

Tout content comme un gamin d'avoir reçu un vocal de sa part, j'appuya dessus.
Il disait :

Ouais Pierre, euuuh, là... Oui j'arrive Max deux minutes ! J'vais voir Max deux secondes et après j'arrive, euuh, merde j'ai oubl- ah non c'est bon, euuh ouais du coup tu peux passer directe chez moi si ça te dis ? Les clefs sont dans le pot de fleurs devant la porte, tu te souviens du numéro normalement, euuh, ouais bref, moi j'suis là dans 20 minutes alors baaah, fais comme chez toi écoutes ! A tout à l'heure Pi- OUI PUTAIN J'ARRIVE MAX ! A tout à l'heure Pierre je t'aime.

Je réécouta le message.
Je t'aime il a dit...
Il a dit je t'aime.
Et en plus il veux que j'aille chez lui.
Tout seul !
C'est un fou, moi je vais tout fouiller sa maiso- non je rig-

Oh putain j'ai laissé mon pull chez Ferrari.

J'envoya un message vocal à Charles aussi :

Bon d'accord, ouais t'facon j'suis déjà en route alors j'y suis dans genre ? 5 minutes ? Par contre Leclerc si ça t'déranges pas tu peux me reprendre mon pull s'te plaît ? Il doit être dans ton écurie, me d'mande pas pourquoi.. Allez à tout à l'heure mon Charles, je t'aime aussi..

J'ai porté mes couilles aussi !!!!
Tout fier et tout content, je me gara devant chez Charles et sortit de ma voiture.

En sortant, un groupe de 15-20 personnes était déjà en train de m'entourer.

« _Mais c'est Pierre Gasly !!!!
_Pourquoi tu es chez Charles Leclerc ?
_PIERRE ON PEUT PRENDRE UNE PHOTO !!??
_Tu peux signer ça s'il te plaît ?! »

A moitié dans le gaz, j'étais étonné de voir tout ces gens là.

« Euh je- Les gars y'a Charles Leclerc qui arrive dans 10 minutes vous lui demanderez ok ? La j'ai pas le temps de fou, mais un autre moment y'a pas de soucis !
_POURQUOI T'ES DANS L'APPARTEMENT À CHARLES LECLERC ?
_Vous êtes ensemble ?
_Les gars demandez lui la j'ai pas le temps ! »

Et je voulais surtout voir ce qu'il allait leurs répondre.
Je monta les marches quatre par quatre et pris la clef là où charles m'avais indiquer puis entra dans l'appartement.
Une vague de son odeur corporelle si enivrante me vint instantanément dans les narines.
Toute sa maison avait cette odeur c'était juste incroyable.
J'inspira un grand coup et expira tout cet air.

Oh bordel de merde...
La première chose que je dis c'est me jeter dans son lit.
Tout d'abord parce que j'étais crevé, mais aussi pour cette même raison.
La couverture m'enveloppait autant que son odeur, et j'avais ainsi l'impression que c'était lui qui m'enveloppait de ses bras.

Je me mis sur le ventre et enfoui ma tête dans son coussin.

« Arrgh putain... » ne puis-je m'empêcher de dire.
Je serra son coussin dans mes bras, et fini probablement par m'endormir.













« Est ce que tu penses que c'est possible d'être jaloux d'un coussin ? »

J'ouvris les yeux et me retourna, et vis Charles devant son lit, ou je me trouvait toujours, un grand sourire aux lèvres.

« Mmmh, je n'sais pas ! Mais en tout cas, tu serais plus confortable que lui. »

Il rigola et me tendis la main, que j'attrapa volontiers.
Je me releva ainsi.

« _Attends au moins cette nuit, il n'est que 20h !
_Moi je suis crevé personnellement...
_Pourtant t'as pas fini les essais toi !
_Je sais mais... Bah non je sais pas enfaite ! »

Il pouffa discrètement et m'indiqua de le suivre dans la cuisine, où il me présenta un magnifique plat de ratatouille.

« _Waouh ! C'est toi qui l'as cuisiné tout seul ??
_Bien sur !
_Mmh ! J'ai hâte d'y goûter !
_Et bien n'attendons plus alors ! »

Il sortit deux assiettes et deux paires de couverts qu'il plaça sur la table, et servit le plat.

On mangea tranquillement, sans cesser d'acclamer les compétences de mon ami en cuisine.
Je l'aida ainsi à ranger la table et à faire la vaisselle.

Je le suivis jusqu'à sa chambre.
A peine entré, il retira mon polo et le jeta sur le lit, puis pris de nouveaux habits et me dit :

« _Je vais a la douche Pierre, et j'suis désolé j'dois retirer ton polo j'ai pas le choix, faut bien que je le change. Par contre si t'en as un deuxième.. J'suis preneur on va dire !
_Oh oui oui bien sûr ! Je le cherche dans mon sac et je te le passe après. Mais moi aussi j'en veux bien un autre, pour demain quoi.
_Ok pas de souci je te passe ça après aussi.
_Oh au fait Charles ?
_Oui ?
_Tu as récupéré mon pull ?
_Ah euh oui mais, euh, je peux le mettre ?
_Ah oui oui ! Vas-y mets le, désolé.
_Mercii !! »

Il partis à la douche en sautillant.
A peine deux minutes après, l'eau coulait déjà, indiquant qu'il était à la douche.
Je pris alors mon sac et le mit sur le lit puis farfouilla à l'intérieur.

« Ah ! »

Je sortis mon second polo Alpine de mon sac, et le mis sur le lit.
J'espérais secrètement qu'il n'allait pas le mettre ce soir mais qu'il allait le garder pour demain.
Car demain il y avait les qualifications.
Et je mourrais d'envie que tout le monde le voie avec mon polo.

Au même moment, la porte de la salle de bain s'ouvrît, et de celle-ci en sortit un Charles torse nu et aux cheveux humides = j'ai failli tomber dans les pommes.

« J'ai pris qu'un pull j'ai oublier un teeshirt ! »

Il leva les bras pour atteindre un teeshirt blanc qui se trouvait tout en haut de son dressing.

Il le déplia et l'enfila devant moi, avant de mettre MON pull bleu clair.

« _Rah putain Leclerc..
_Quoi ?
_Rien rien... »

Il me souria avec un air qui disait que ce que moi je disais était incompréhensible.
Il pencha alors la tête en avant et secoua ses cheveux avec ses mains.
Je le dévorais littéralement du regard.
Pour m'en empêcher, je saisi mon téléphone et y commença à consulter mes réseaux sociaux. Quand tout à coup, sans que je m'appercoive de la venue de mon ami, il vint s'allonger sur moi, et retira de sa main libre mon téléphone, qu'il éteignit et plaça a côté de nous, puis me regarda simplement, en souriant, avec ses fossettes à la con là.

Je tentais de fuir ce regarda tant bien que mal, mais il prit mon menton et m'obligea à le regarder.
Il s'approcha alors de moi et déposa ses lèvres sur les miennes.
Et pendant longtemps, nos lèvres restèrent scellées dans un baiser passionné.
Et pour la première fois depuis le début, je ne ressentais pas cette envie de fuir, cette honte, ce dégoût de moi-même.
Je le voulais juste lui.
Je mis une main derrière son cou et la remonta dans sa nuque.

Lorsque le baiser s'épuisa, il décala uniquement sa tête qu'il lit dans mon cou. J'enlaça alors son corps dans mes bras.

Au bout de quelques minutes, il me demanda :

« _Tu veux qu'on regarde la télé ?
_Oui ça fera un bruit de fond.
_Tu veux regarder quoi ?
_Je sais pas y'a quoi ?
_Pas grand chose comme d'hab. »

Il se releva et s'assied en tailleur au bord du lit, afin d'allumer la télévision.

« Euh bah y'a un débat si tu veux ? »

dit il en rigolant.

« Ça fera l'affaire on va dire ! »

Il mit donc la chaîne, et revint s'allonger dans mes bras, cette fois ci légèrement plus bas, presque sur mon torse.
Je mis une main dans ses cheveux et commença à lui faire des papouilles.

« _J'adore qu'on me fasse ça putain, j'pourrais m'endormir là...
_Fais toi plaisir mon petit Charles. »

Lui plaça sa propre main légèrement en dessous de mon haut, sur mon ventre, et exerçait dessous léger mouvement avec son pouce.
Cela me donnait un mélange de frissons et de papillons dans le ventre, ce qui n'était vraiment pas désagréable, surtout venant de Charles.

Quand je pense au nombre de personnes qui rêveraient d'être à ma place, je me sens vraiment important pour lui.

J'embrassa le haut de sa tête et lui dit simplement :

« T'es tellement beau »

Mais il dormait déjà.
Je souria à la vue adorable de mon ami devant moi qui dormait paisiblement, dans mes bras.

Je l'embrassa sur la joue avant de moi aussi tomber dans les bras de Morphée.
Ou peut être dans ses bras, je n'sais pas.







Lorsque j'ouvris les yeux et que j'inspira fort, c'est son odeur qui vint me titiller en premier les narines.
Je regarda alors et me rendis compte que j'étais littéralement dans ses cheveux.

Je glissa ma main dans ceux-ci et les caressa délicatement afin qu'il se réveille.

« Charles... Tu te réveilles ? »

Il s'étira un grand coup et lâcha un « mmh » d'une voix grave.
Il se frotta les yeux violemment et se retourna pour se mettre sur le ventre, et donc encore plus collé à moi.

« _T'as bien dormi ?
_Mmh..
_Pas assez visiblement ! Tu veux que je te laisse te reposer encore ?
_Non non je vais me lever t'inquiète... »

Je failli m'évanouir en entendant sa voix du matin, super grave et presque cassée.
Je me mis debout tout de même et traversa l'appartement jusqu'à la cuisine afin de préparer un petit déjeuner bien consistant qui tiendrais au corps jusqu'à midi.

Il n'était que 5h du matin et le soleil se levait à peine, laissant des traces dorées sur les meubles de l'appartement, mais aussi sur la peau de mon ami qui venait de se lever.

« _Ohhh Charles ! C'est trop joli, le soleil orange comme ça, il reflète sur toi ! Laisse moi prendre une photo !
_Oh non pas de photo, je viens de me lever là j'suis pas beau !
_Tu déconnes ? T'es beau tout le temps !
_Oui allez c'est ça.
_Toi t'es le genre de personne qui est aigri le matin ?
_Oui.
_Bon bah je te laisse tranquille.. Je vais prendre une douche. »

Je traversa une seconde fois l'appartement jusqu'a la chambre, puis jusqu'a la salle de bain qui était accessible uniquement par celle-ci.
En entrant je vis posé sur le lavabo une grande serviette et une petite, ainsi que son polo Ferrari et un bracelet brésilien rouge ?

Je saisi le petit accessoire et l'examina.
Dessus y était tressé son nom de famille, son écurie et son numéro.
Tout cela de manière très harmonieuse, ce qui rendait le bracelet magnifique.

Je ne tarda pas à l'enfiler autour de mon poignet et fis un triple nœud pour l'accrocher solidement.
J'entra ensuite à la douche, me rafraîchissant dès le matin.

Une fois sorti, je saisis la petit serviette et essuya mes cheveux de façon aléatoire, puis enfila un jean noir et le polo Ferrari.
A cela s'ajouta une paire de lunettes noires sur la tête et des air force 1 blanche, et j'étais prêt !

J'étendis ma serviette sur le porte-serviettes et sortis de la salle de bain.
Je partis retrouver Charles dans la cuisine, qui avait l'air d'être de bien meilleure humeur.

« _J'ai fini ma douche ! Merci pour le polo, j'adore le rendu, et j'adore le rouge. Ça change du noir.
_C'est vrai que ça te vas vraiment bien !
_Merci ! Ah et au fait, merci beaucoup pour le bracelet brésilien il est incroyable !
_Y'a pas de quoi, et regarde ! J'ai exactement le même mais en noir, rose et bleu avec ton nom et tout. »

J'attrapa son poignet pour regarder de plus près.

« _Ohh mais c'est trop mignon ! C'est toi qui a fait ça ??
_Non c'est une amie à moi qui tiens un petit commerce en ligne et je lui en ai demandé 2 pour nous.
_Waouh c'est trop bien ! Bah franchement merci beaucoup Leclerc c'est adorable, je le retirerai jamais ! Tellement jamais qu'on va m'enterrer avec quand je serai vieux ! »

Il éclata de rire et dit que je « ne sortait que des conneries », ce qui n'était pas faux.

« Bon il fait vraiment qu'on y aille Leclerc, vas t'habiller allez bouge ton cul ! »

Il explosa de rire une nouvelle fois et parti dans sa chambre en courant, avant d'en ressortir 5 minutes plus tard, avec le même outfit que moi, à un détail près, le polo Alpine.
Sinon, même jean noir, même basket, même lunettes.

« Oh on est corda ! Trop bien ! »

Il me fit un grand sourire et m'indiqua que c'était fait exprès.
Puis, réalisant qu'on allait être en retard, je pris la main de Charles, plaçant nos deux bracelets l'un avec l'autre, et entrelaçant nos doigts ensemble, puis sorti de l'appartement.

Evidemment, sinon ce serait trop beau, une horde de fan nous attendait à la sortie.
Mais les cris se furent plus intenses à la vues de nos mains, de nos polos, de tout enfaite.

Je me dépêcha de retirer ma main mais Charles la rattrapa avant même que j'eusse le temps de l'extraire entièrement.
Je tourna la tête et le regarda dans les yeux, ne comprenant pas ce qu'il faisait.

« J't'avais promis que j'aurai jamais honte de toi Pierre. Aujourd'hui je te le prouve. Et si tu veux je peux même t'embrasser devant eux !
_Oulala ! Peut être pas quand même, allez rentrons dans cette voiture, vite »

Il haussa les épaules et nous rentrâmes alors dans la voiture, direction le circuit de Silverstone.


A peine arrivé et a peine descendu de la voiture, je repris la main de Charles.
Perdu dans mes pensées, je me disais qu'on devait être super mignon à regarder, avec nos polo échangés, nos outfits corda, nos bracelets et nos mains entrelacés entre elles.

Je me mis à sourire tel le guignol que je suis, puis l'effaça lorsque nous pénétrâmes dans le hall.

Nous nous présentâmes à l'accueil, puis allâmes rejoindre les autres.
Des qu'on fut dans leur champs de vision, ils nous acclamèrent en sifflant et en applaudissant.

« Notre couple préféré ! »

Je regarda Lando du coin de l'œil. Lui il savait.
Il réagissait comme les autre en nous acclamant, mais me jetait des petits regards anxieux, pensant certainement que je lui avais parlé.

« Les gars c'est pas notre mariage non plus ! » tentais-je, comme petite vanne.

Elle eut don de faire rire tout le monde.

« Pour bientôt en tout cas ! » sortit Oscar.

Là aussi tout le monde rigola.
C'était quand même assez gênant pour Charles et moi.

« Charles et Gasly dans mon bureau »

On se retourna sans comprendre.
Puis on se regarda, avant d'obéir malgré tout.

« _Merde... J'espère qu'on va pas trop prendre cher.
_Prepare toi quand même.. J'ai bien morflé l'autre jour. »

Charles toqua poliment a la porte.

« Dépêchez vous entrez »

On s'exécuta et prit place sur les chaises à disposition. En face de nous nos deux directeurs d'écuries respectifs.

« _Charles on en a déjà parlé toi et moi. Par contre Gasly ! C'est de ta faute enf-
_Ne commence pas à accuser uniquement mon pilote. Les deux sont fautifs.
_Tout à fait, autant pour moi.
_On peut savoir ce que c'est que ça ? » dit le directeur d'Alpine en montrant de la main probablement nos tenues.
_Bah quoi ? répondit Charles d'une manière un peu effrontée
_Les polos là ! Vous voulez changer d'écurie c'est ça ? Ça ne vous plait plus ? Et bien c'est un peu tard ! Expliquez vous je vous en prie !!
_Bah non on veut pas changer d'écurie du tout, c'est juste un geste d'affection. Un truc mignon quoi, un truc gentil ! Je vais pas vous faire toute la liste !
_Oui bravo Leclerc, continuez à agir comme ça et vous allez en payer les conséquences. Et ce matin vous croyez qu'on ne vous a pas vu, main dans la main, tenues et bracelet accordées et petits polo appartenant à l'autre ! Ohhh comme c'est mignon ! Ici on ne tolère pas ça.
_Vous êtes homophobes.
_Gasly arrêtez, ce n'est pas la question. Je vous conseille d'enlever ça tout de suite. Je NE VEUX PAS QUE MON PILOTE AINSI QUE SON CONCURRENT ENTRETIENNENT UNE RELATION AMOUREUSE, ET CERTAINEMENT PAS DANS LE CADRE DU TRAVAIL ! ET SURTOUT SI CELA NUIT À LEUR COMPÉTENCES ! EST-CE BIEN CLAIR ? Maintenant allez vous changer. Tout de suite.
_Non. repondit Charles, toujours provoquant.
_Comment ça non ?
_Bah non. J'aime Pierre et j'ai le droit de sortir avec lui, j'ai le droit de montrer de l'affection envers lui, car aux dernières nouvelles, peut être que ça ne s'est jamais fais, mais en attendant ce n'est pas interdit. Sur ce messieurs bonne journée, et j'espère que vous tomberez amoureux un jour vous aussi pour voir ce que ça fait d'aimer vraiment quelqu'un. »

Il me prit la main et m'entraîna hors du bureau.
Les paroles de Norris me revinrent en tête à ce moment.

« _Leclerc, est ce que tu m'aimes vraiment ? Ou tu joue seulement la comédie comme on avait convenu ? »

Il me regarda avec étonnement. Mais contre toute attente, m'embrassa, et me dit à la suite de ce baiser :

« _Moi j'ai jamais joué une comédie avec toi Pierre. Je t'aime. Oui je t'aime vraiment.
_C'est vrai ?
_Bien sur que c'est vrai, tu crois quoi ?
_Putain j'ai du mal à y croire quand même.. »

Il posa alors à nouveau ses lèvres sur les miennes, m'entraînant dans un baiser plus que passioné, comme pour me prouver à quel point il ne m'avait jamais menti.

Et cette fois ci, le baiser avait un goût de vérité.
Oui, et même un goût de bonheur.




8008 mots bordel de merde.

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