petits bouts inachevés.

Ils sont tous si vides, ceux qu'tu n'peux plus saquer
Les mêmes vers qui tu t'tournes pour enfin te sentir plein
Et tu remplis les dépenses, ventre percé comme un panier
La faim dévore mais tout commence à dev'nir vain

Tu sais qu'la note s'allonge, qu'un jour tu paieras l'addiction
Cependant pour l'moment tu ne fais que combler les trous

Abandonne donc les apparats amers de celle qui t'a fait sombrer
Crève ses yeux à coups de fleurs, d'oripeaux de souvenirs

Et puis j'y laisserai l'écume
Orage, ô baie d'espoir
Enfermés dans des cages, dorénavant
Nous hausserons la voix
De nos corps cabossés par l'écume
Ballottés sur les nuages
Nous hausserons la voix :
Rejoins-nous.

18.02.25/11.03.25