— Par ici je vous pris. fit le réceptionniste.

La clique d'enfants ne perdirent pas de temps avant de pénétrer dans le hall de la maison des Mo, la famille les attendaient déjà, le destin déjà servit et quelques villageois étaient là aussi.

Un conteur d'histoire avait été appelé aussi.

— Nous saluons la famille Mo. fit celui qui semblait être le meneur du groupe. C'était un jeune homme de taille moyen, un visage rond et enfantin.

Le petit groupe de de jeunes enfants portait tous des vêtements blancs à motifs nuages brodés sur les épaules et des rubans autours du front, le même motif se trouvait dessus aussi sur un morceau de métal relié entre les extrémités des deux tissus. Ils venaient du clan de GusuLan, envoyé spécialement pour examiner la situation de cet endroit.

— Tout le plaisir est pour nous. Notre village vous est reconnaissant d'avoir pris la peine d'être venu après notre appel à l'aide. sourit Madame Mo.

— Nous ne faisons que notre travail. rétorqua le jeune garçon.

— Ah ! Prenez donc place.

Sans perdre de temps, le petit groupe d'apprentis répondit à l'invitation de la cheftaine de village.

— Nous aimerions savoir ce qu'il se passe dans le village Madame. l'un des garçons prit la parole, il avait les sourcils froncés, le montons relevé. Il se reçu un coup dans les côtés et pivota sa tête vers son voisin.

— Quel insolence. C'est donc ce que votre clan vous enseigne-t-il? fit Madame Mo, perdant son air de gentillesse. Elle avait le nez retroussé et la poitrine bombée, le petit groupe était surpris par son changement soudain de caractère.

— Quoi? On est ici parce qu'on nous a confié une mission pas pour profiter du festin même si ça ne me pose aucun problème. vociféra le jeune garçon.

— JingYi. Ah, je vous demande pardon de la part de mon frère, il est toujours comme ça. se prosterna le voisin de table.

— Hmpf ! Ne soyez pas trop arrogant jeunes Monsieur parce que vous venez d'une secte célèbre ! Quel mauvaise image que vous représentez là. se plaignit Madame Mo, rouge de colère.

— Vous avez bien changez votre manière de vous exprimer en quelques secondes en quoi sommes-nous différents? s'énerva Lan JingYi.

— JingYi ! grommella son voisin.

— Je ne peux pas me taire lorsqu'on dit du mal de GusuLan, si HanGuang-Jun était là penses-tu qu'il serait ravis aussi? Je pense plutôt que ce pavillon n'existerait plus à l'heure qu'il est et tu le sais bien que moi SiZhui. a déclaré Lan JingYi.

Les rires se firent entendre de la part des quelques villageois, Lan SiZhui était rouge d'embarras alors que Lan JingYi continuait de bouder dans son coin alors que Madame Mo les sermonnait comme si elle les avait enfanter. Le jeune garçon avait souvent la langue bien pondu, surtout envers les personnes qu'il n'aimait spécialement pas.

Soudain, la nuit tomba. C'était étrange et rapide, un grand fracas se fit entendre à l'extérieur, une odeur de fumée rampait dans l'air, la panique se créa entre la foule de gens qui ne savaient pas si ils devaient courir ou garder le silence. Mais la panique faisait plus de bruits que leur cris d'effroi. Alarmé, le groupe fit aux gens de ne pas sortir qu'ils allaient vérifier d'eux-mêmes.

Cependant les garçons aussi étaient en panique. De plus, ils etaient extrêmement jeunes et sans expérience apparente. Mais malgré cela, les trois mille règles de GusuLan coulaient comme de l'eau dans leur cerveau et prirent le dessus sur leur nervosité afin de braver tout les dangers la tête haute et sans regrets.

Ils étaient convaincus d'assurer la sécurité de la demeure des Mo, les quelques personnes qui se trimballaient encore dehors avaient désertées les lieux après le bruit alarmant. Lan SiZhui a lancé un regard compris avec Lan JingYi, Lan SiZhui s'était empressé de plaquer des talismans autours de la demeure sur les murs, alors que les autres garçons plantaient de long pieux dans le sol, à leur bout volaient des drapeaux noir, c'étaient des drapeaux qui leur permettaient d'attraper des esprits. Ironie du sort, ils venaient tous de Wei Wuxian, un grand maître de la cultivation démoniaque trahi par sa famille.

Ils attendirent pendant quelques instants mais rien ne sortit de l'ombre. Ils se sont même éparpillés dans la court demandant aux gens de ne pas y mettre les pieds, ils étaient obéissants et aucun d'eux n'avaient osés venir les déranger dans leur mission. La peur de mourir découper en plusieurs portions y jouait énormément aussi.

Ce ne fût qu'après un certain moment de silence que les grandes portes de la courts s'ouvrirent, un jeune habillé complètement en noir, un ruban rouge flottant dans les airs, un masque au visage venait de faire son apparition. Il était grand de taille, mince mais robuste sous ses robes, il ne semblait être dans son état normal, il ne cessait de tituber de gauche à droite en parlant avec sa jarre de vin.

— L'homme peut tout quitter, mais jamais le goût d'un bon vin le quitterait. Kekekekekeke !

JingYi a froncer les sourcils avant de sauter du toit en tuiles et d'atterrir sur ses deux jambes au sol, il fit suivit par les autres rapidement.

— Tu es fou ou quoi? Nous avions bien dis à tout le monde de ne pas venir ici c'est dangereux ! s'énerva Lan JingYi.

— Du calme JingYi, tu vois bien qu'il est ivre il ne t'écoute donc pas. l'arrêta Lan SiZhui.

Bien évidement, l'ivrogne ne les écoutait pas.

— Est-ce que je peux savoir votre nom? tenta Lan SiZhui, le sourire aux lèvres.

— Mon nom? fit l'ivrogne.

— Oui. fit Lan SiZhui.

— Pfff. ria l'ivrogne.

Les garçons s'étaient regardés interloqués.

— Comment pourrais-je vous donner mon nom... si... si je ne sais même p-pas qui j... je suis? balbuta l'ivrogne.

—Ah? Comment est-ce possible? fit Lan SiZhui.

— Hé toi là ! Comment de fois je t'ai dis de ne pas montrer ton visage dans ma cours lorsque t'es ivre !? Retournes d'où tu viens ! s'écria Madame Mo, debout devant la porte du hall.

— Oups ! Le Patriarche Yiling vient me chercher ! Desole mais je dois m'enfuir ! ricana l'ivrogne.

La seconde d'après l'ivrogne s'était mis à dandiner sur ses deux pieds en chantonnant, fuyant ladite " Patriarche Yiling " qui venait vers lui.

— Du vin ! Du vin! Et encore du vin ! chantonna l'ivrogne.

Un moment de silence s'écroula alors qu'ils le voyait disparaître dans le brouillard de la nuit, avant que Lan SiZhui ne prenne la parole.

— Il a bien dit le Patriarche Yiling ? s'interrogea Lan SiZhui.

— Oui? rétorqua Lan JingYi, rengeant son épée dans son fourreau.

— Tu sais qui est le Patriarche Yiling non?

— Bien sûr qui ne le connait pas sur cette terre? Il a tué des milliers de gens même les membres de la famille Yunmeng qui l'eût recueilli autrefois lorsqu'il n'était qu'un orphelin. Je ne voudrais pas me souvenir d'un traître sans morale tel que lui qui s'est perdu au court de son chemin SiZhui, et toi non plus. Rien que prononcer son nom porte malheur.

Un tonnerre venait de déchirer le ciel.

— Tu vois de quoi je parle? Viens !

○○○

La secte QiShan Wen avait péri depuis 16 ans à présent emportant avec eux toutes les mauvaises choses qu'ils ont commis sur ce monde. Cependant il était tout à fait prévisible que quelqu'un dans l'ombre aurait pour motivation de reprendre leur tactiques afin de reigner sur le monde.

Ainsi la vraie question se posait.

Qui peut bien-être cette personne à l'heure actuelle?

Aussitôt demandé, aussitôt Lan Wangji avait obéi. Le soir même le voilà qui s'était prosterner devant le maître de la secte ainsi que sa frère aîné. Sa sorti de son isolement avait surpris tout les apprentis de la secte tout comme les anciens qui ne l'avait pas revus depuis des années car il voyageait souvent avec espoir de le retrouver perdu dans ce monde. Il s'est aventuré dans des lieux les plus insolites et improbables qui puissent exister espérant trouver une trace de lui mais toujours rien. C'était comme s'il s'était complètement évaporé dans l'air sans rien laisser derrière lui qu'un Lan Wangji brisé en plusieurs morceaux.

— Wangji, commença Lan QiRen, le cœur serré, fais attention à toi sur le chemin, la nuit regorge de dangers impondérable.

— Oui Oncle.

Lan Wangji s'était ensuite relevé, Lan XiChen s'était empressé de prendre la parole.

— Sois prudent. fit-il.

Lan Wangji avait hoché la tête puis quitter les Repaires des Nuages. La nuit venait de tomber, recouvrant le ciel d'un voile immense noir, la lune était pleine dans le ciel, les étoiles scintillaient de mille feux.

Il avait prit la route sous ce temps frais et un peu humide, galopant sur son cheval.

Dans le passé, les Chasse Nocturnes étaient les aventures préférés de Wei Wuxian qui était souvent à la recherche d'un spectre-soldat qui saurait faire le sale boulot pour lui, s'aventurant dans la Montagne du Riz où sa recherche continuait jusqu'à ce qu'il trouvait son bien avec lequel il avait l'idée d'en faire bon usage. De nombreux clans avaient tendances de partir aussi à l'aventure durant ces chasses pour exorciser des créatures maléfiques et purifier les lieux où ils se seraient fait capturer ( ou repérer ). C'était surtout pour se faire un nom dans la société, de gagner du respect et une célébrité qui ne durait pas aussi longtemps que cela en fin de compte puisque la mort met fin à toutes choses.

Mais ni de Wei Wuxian ou de Lan Wangji cherchaient une certaine renommée puisque même lorsqu'ils respiraient l'on parlait d'eux jusqu'aux prochaines générations.