,,20 CENTIMETRES

,,complexe d'infériorité, stalk

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« Je suis Muichiro Tokito, un adolescent d'à peine 1m60 avec un misérable air de fillette. Un garçon qui ne pourra jamais t'atteindre. »


Un jeune garçon de 15 ans marchait pas à pas tel un enfant, poursuivant un grand homme qui semblait bien s'amuser, sans lui. Les cheveux longs d'une couleur bien particulière du petit ressemblait à une teinture ou d'un cosplay, même si c'était en fait la couleur naturelle - certes étrange - de sa chevelure. Il avait également quand même un visage bien efféminé qui lui donnait un grand air de fille, c'était tout sauf intentionnelle d'être comme ça aussi...

 Il suivait toujours ce garçon qui avait un uniforme scolaire similaire à lui, ne le lâchant pas du regarde comme si sa propre vie en dépendait.


Une douleur au cœur se fit à cette instant, il ne faisait absolument attention à lui, même si il était tout prêt comme cela.


« Il ne me remarquera jamais, je suis trop petit » avait toujours pensé le jeune collégien « On ne vit pas dans le même monde, lui il le voit de haut, moi je ne le vois que comme un gamin. »


Muichiro, le cadet des deux anciens talentueux jumeaux Tokito était quelqu'un de très discret depuis qu'il avait quitté la célébrité. En effet, Yuichiro, son aîné et lui-même était très populaire il y a quelques années de cela mais le plus grand avait arrêté d'apparaître sur n'importe quelles écrans à cause de problème de santé et Muichiro l'avait suivit, ne pouvant pas encaisser tous les compliments et insultes seul.


Discret, oui, mais désespérément amoureux. Qui aurait cru qu'une ancienne star était devenu un adolescent si inaperçue dans la foule et dans son établissement scolaire, était tombé sous le charme d'un homme qui avait 2 ans de plus que lui.


L'amour familiale de ces parents si affectueux et le comportement réconfortant de son tsundere de onii-chan n'était absolument rien face à l'attention incroyable doux que lui avait porté Shinazugawa Genya, un élève de terminal, lors de leur première rencontre.


Certes, ils ne se sont regardés dans les yeux un bride de seconde et ont seulement parlés qu'une seule et unique fois mais ça avait suffit pour celui aux cheveux noirs-turquoise de tombé fou amoureux de lui. Malgré que celui a à la crète avec une grosse balafre sur le visage ne se souvienne sûrement absolument pas de lui, Muichiro avait eu le coup de foudre et a tout de suite était séduit par la tendresse maladroite du « géant » pendant qu'il l'avait aidé à se relever, s'excusant et partant précipitamment pendant qu'un ami l'appelait. Ses yeux, ses iris tant spécial était resté gravé dans sa mémoire, le touché de leur deux mains, cette chaleur la demi-fille s'en souvient toujours et sa voix un peu rauque et gêné était une si douce mélodie pour ses tympans .

Il aimait tout chez lui, il trouvait tout parfait chez lui, même ses moindres petits défauts étaient devenus des qualités aux yeux de Muichiro. Il était fou amoureux, ça il en était sûr, il en avait tellement conscience qu'il avait finis par l'oublier à certains moments. Ses pires fantasmes c'était cet homme qui avait voler son cœur sans s'en rendre compte. Le bleuté aimait son corps musculeux, comment il jouait, ses expressions sérieuses, ridicules ou tout simplement quand il était heureux ainsi que sa voix profonde, ses pupilles d'un magnifique sombre violet et ses cheveux en crête. Et enfin sa cicatrice qu'il trouvait tout sauf laide, cela faisait tout le charme du géant, c'était vraiment son senpai tant aimé comme dans tous les shojos bien clichés.


Le noiraud ne l'observait que de loin cependant. Il avait toujours été un peureux, il n'osait pas l'approcher surtout qu'il n'aimait sûrement pas un petit comme lui. Alors il le suivait tout le temps du regarde, poursuivant chacun de ses pas dans la foule sans que jamais il ne sois surpris au flagrant délit de l'espionner. Dès fois, ça l'arrangeait d'être aussi petit dans un monde gigantesque dont il ne voyait jamais le bout. Normal, la Terre était ronde. Ce monde où les gens ne sont que jugés que sur leur physique et leur capacité d'utilité, sans se soucier de sa personnalité et encore moins de ses émotions et ses sentiments.


C'est dans ce monde que le bleuté a été à son tour jugé. Puis jeté. Et finalement ignoré jusqu'à que tout le monde ne fasse plus attention à lui. Jusqu'à se qu'on l'oublie totalement dans les marrais de l'abysse tout simplement car il ne donnait pas se que les humains voulaient voir. Il avait été juste délaissé comme un vieux bidule dont on ne voit plus l'utilité.


Son frère jumeau était bien différent du cadet, lui, il s'en fichait bien d'être abandonné à son triste sort, d'être jugé de toute part. Si il ne réussissait pas dans un domaine, il gagnait dans tous les autres défis sans jamais baisser les bras. Il était persévérant, et les regards perçants qui effrayait tant Muichiro n'était rien comparé à son caractère grognon qui faisait peur à plus d'un. Yuichiro a toujours été dans un piédestal plus haut que les autres, dans une vie remplie de victoire pour lui alors que Muichiro était si vite tombé du trône, ne pouvant plus y retourné.


Il ne sait plus jamais fait remarqué en étant déchu de son rôle de « roi »intellectuelle et d'apparence magnifique. Il était devenu banal, moyen et même juste un pitoyable fantôme. Alors que les autres garçons de son âge grandissait bien plus que lui, il avait sensé de grandir alors qu'il était à l'époque bien plus grand qu'eux. Et son frère n'avait même pas arrêté de grandir, alors pourquoi lui avait-il arrêté ? C'était injuste, mais celui au regarde perdu avait maintenant l'habitude de l'injustice fait par la vie.


Le bleuté avait abandonné, sauf une chose, cet homme. Celui qui avait réussi à le rendre vraiment de bonne humeur, l'adolescent avait juste continuer à aller dans son collège-lycée pour lui. Cela faisait un peu de lui un fou, mais il était justement désespérément amoureux. Muichiro voulait un jour lui reparler, lui dire à quelle point il l'admirait, combien il était incroyable et surtout le fait qu'il l'aimait plus que tout. Il ricanait souvent d'une manière sarcastique à cette pensée, puisque il savait que jamais cela ne se réalisera. Il était trop rêveur, ça le définissait totalement. Il rêvassait toujours de chose impossible vu ses efforts tout sauf satisfaisant.


Il marchait toujours quand il vit son 'amoureux' entré dans un petit magasin de vêtement spécialiser dans les tenues de fêtes. Il y entra sans que personne ne le remarque et continua à le fixer. Une jeune femme vint vers luiq ui se grattait le cou.


« Que voulez-vous jeune homme ?

- J'aimerai avoir le costard le moins chère que vous avez s'il-vous-plaît mademoiselle.

Le petit se pinça la lèvre inférieur avec ses dents. « C'est pour le bal de fin d'année. Il compte y participer cette année, il a trouvé une cavalière ? Ou il achetait un nouveau costard juste car il avait encore grandit ? » Ses pensées sur le fait qu'il aurait trouvé quelqu'un avec qui dansait le rendait si jaloux mais ils ne se connaissaient même pas. Et il ne pouvait rien dire, c'était peut-être ça le pire. Cela signifiait juste à quel point il était insignifiant aux yeux du monde entier.



Le jour du bal arriva, pendant que Muichiro avait toujours cette sensation désagréable de jalousie dans la gorge. « Si il a trouvé une compagne, ça sera vraiment bien fait pour moi n'est-ce pas ? »

Le bleuté y allait avec une humeur plus que sombre à cette maudite soirée, après quelle intérêt d'y aller. Il ne sera que là les 30 premières minutes juste pour bouffer et il s'en n'irait pendant que tout le monde s'amuse sauf lui.

Les larmes couleront encore plus sur son visage en voyant celui qu'il aime danser avec une autre alors que seul lui est fautif de ne jamais se faire remarqué, d'avoir un corps aussi désavantageux, il devait juste en vouloir à sa propre personne si peureuse. Si seulement il avait été un peu plus courageux comme son grand-frère, peut-être aurait-il pu être plus charismatique et que des gens auraient finis par le remarquer ainsi que le complimenter.

Surtout lui, son attention était la seul qu'il voulait vraiment. Il était comme Phoebe qui éteignait toutes les étoiles de sa brillance, il ne remarquait que lui dans la foule, les autres étaient sans intérêt à côté de lui. Il était son phare, sa fleur d'une beauté effroyable mais si douce, inaccessible à ses mains frêles à jamais. C'était vraiment trop tard, il ne l'attendra plus jamais, il est maintenant impossible de le faire sien.

Enfilé dans un costume banal, le petit adolescent était assis prêt du buffet du bal de fin d'année mangeant lentement d'un air vide quelque chose d'insipide à sa langue, ne cherchant même plus du regard son ensorcelant amant inatteignable.


Mais quelque chose d'inattendu arriva, Muichiro n'aurait jamais pu prévoir cela, en fait personne ne savait quoi dire sur se qui arriva actuellement devant leurs yeux.

Genya avait tendu - avec hésitation certes - sa grande main devant le jeune garçon assis en train de manger d'un air maussade avec un sourire timide, et de sa voix grave et tendre, il dit d'un air un peu embarrassé :

« Tu veux bien danser avec moi ? 

- Q-quoi ?

- H-ha... Si tu ne veux pas danser avec moi ce n'est pas grave, après tout c'est un peu bizarre de demander ça à un homme » Il se gratta l'arrière du crâne en faisant un pas en arrière mais le bleuté le retint, ne pouvant empêcher des rougeurs apparaitre sur ses joues pâles, faisait de lui une vrai pivoine. 

« Je veux bien danser- non en fait je veux danser avec toi Shinazugawa-senpai...

- Okey ! Alors viens, ne sois pas timide ! »


Et le balafré l'emmena sur la piste de danse, serrant sa main d'une affectueuse chaleur, en souriant grandement, un rire joyeux et sans crainte. Il se fichait bien de se qui l'entourait et seul le bleuté et la musique comptait à ce moment même. C'est bien un populaire avait songé Muichiro mais il était trop heureux pour penser à quoique se sois d'autres. Il avait pu danser et adresser certains mots à son dulciné, et cet amant imaginaire dans ses plus fous rêves le remarquait enfin.

Mais le bonheur fut bien court quand la fin du bal arriva, ils durent se séparer. Muichiro avait sentit un petit vide, qu'il ne soit dans ses bras le rendait malheureux et il voyait la petite mine contrarié de Genya quand ils durent se dire au revoir. Mais il avait toujours ce rire éblouissant qui signifiait qu'il avait passé un bon moment.

Il n'en croyait pas ses yeux, c'était sûr que ses pupilles le trompait, il avait réellement été aussi proche de son senpai qu'il aime tant ! Mais aussitôt que toute l'excitation fut retomber à un point mort, les tourments du jeune protagoniste revinrent faire brutalement surfasse dans cette tête trop petite pour tous ses problèmes.


Pendant des jours et des jours, Muichiro avait choisis la facilité, ne pas chercher les problèmes et ne pas rencontrer Genya dans les couloirs : il avait tout simplement décidé de fuir tous se qui le faisait se sentir mal. Il se rongeait tout simplement l'esprit, les murmures à son sujet avait finis par le rendre muet, le faire suffoquer et sa bouée de secours, il le fuyait malheureusement comme la peste. Mais n'en pouvant plus de ne plus le voir, il décida encore, une dernière fois - avant d'arrêter définitivement - de le stalker comme direz-t-on communément.


Genya allait dans un cinéma, seul cette fois-ci et il cherchait quelqu'un du regard. Le cinéma était bondé... Muichiro fut dépiter, en fait ce jour là ce n'était rien d'autre qu'occasionnel, il n'y avait rien entre eux et il avait sûrement un date aujourd'hui avec une belle fille c'était peut-être mieux pour lui... Peut-être même que c'était un stupide défi qu'on lui avait donner pour voir si un garçon aussi misérable que lui pouvait tomber amoureux de lui. Et bordel, si c'était ça c'était tellement réussi. Des larmes menaçaient de couler alors qu'il était encore dans le cinéma aux tapis rouges bordeaux.

Quelques perles coulèrent mais un mouchoir les effaça aussitôt.


« Bonjour Tokito-san. Tu veux aller regarder un film avec moi ?

- Tu n'attends pas quelqu'un ? Comment as-tu pu me remarquer avec tant de monde ? »


Il lui fit une légère étreinte de réconfort avant de l'entrainer dans une salle du cinéma où était diffuser un film quelconque sans qu'il ne puisse comprendre. Tous se qui lui murmura était : 


« Non c'était toi que j'attendais, peut importe combien tu es petit, si je t'aime je peux te repéré d'un coup d'œil comme toi n'est-ce pas ?  »






2177 mots

Krkrkkrkr je voulais faire une scène un peu romantique dans la salle de cinéma et après rajouter du texte mais les mots me manquait, il y avait trop de détail en peu d'instant et je suis pas pro e l'action moi ;-;
Tous se que je sais faire c'est décrire le physique et le mental TT-TT

Bref : J'espère que vous avez eu une bonne lecture avec ce Genmui qui n'empêche m'a fait un peu beaucoup travaillé !

L'histoire est totalement REPRIS (ptdr en dirait du plagiat) du manga "38 Limes" (38 centimètres quoi, j'ai même pas modifié le titre lmaooo) qui est traduit en français par scan manga. Le one-shot est vraiment sympa UwU

Quand je l'es lu, j'ai tout de suite pensé au Genmui mdrr

Voilà voilà ! Sur ceux bonne nuit tchouuuuuss <3

19/11/20

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