Comme auparavant, la porte disparaît derrière toi. Tu restes sur tes gardes, les poings crispés, le cœur battant. Tes yeux fatigués parcourent les lieux.

Tu as atterri dans un drôle d'entrepôt souterrain de béton et d'asphalte, tantôt illuminé par la lumière de néons blancs et silencieux, tantôt plongé dans le noir. Tu entends des gouttes tomber dans des flaques, de rares clacs de tuyauterie et des frottements au loin.

Face à toi ne s'étendent plus des couloirs et des pièces, mais un espace entier, vide, soutenu d'un plafond plat et exempté de toute fenêtre. Des ombres semblent se mouvoir derrière des poteaux.

Ce monde ressemble en tout point à un souterrain classique. Mais tu ne rêves plus : tu es toujours dans ces mondes étranges, insensés.

Tu n'as pas encore trouvé la sortie.

Tu rouvres ton téléphone. Ta batterie est descendue à cinquante pourcents et tu n'as toujours pas de réseau. Cela fait treize heures que tu navigues hors de la réalité.

Subitement, la température de cet environnement te frappe ; elle est vivable, frôlant les vingt degrés peut-être.

Au souvenir de ce que tu viens de subir, tes jambes te lâchent.

Mais qu'est-ce qui t'attend ici ? Encore des objets singuliers, des monstres et des apparitions ? Tout est trop calme. Ta tête tourne et ton corps tremble. Tu ne sais plus ce que tu dois faire.

Rester immobile un instant et reprendre ton souffle ?

Persévérer jusqu'à perdre conscience ?

La solitude va te rendre folle. Tu agrippes tes cheveux, les yeux écarquillés.

Tu...

1– t'accordes un peu de repos, tu ne peux pas continuer dans un tel état. (partie 2.1)

2– te relèves et te forces à avancer encore, qui sait ce qui pourrait t'agresser. (partie 2.2)