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« Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas dis que tu étais mourant ? »

Aucun des deux ne savait quoi dire, Ace en premier. Sa gorge s'était serrée et les mots ne semblaient pas vouloir sortir. Ace s'en voulait tant. Il s'en voulait tellement.
Il fit un pas vers toi, et toi un pas en arrière.

- « (Y/n) écoute je te demande par- 

- Je ne veux pas entendre tes excuses. On est ensemble.. Je t'ai même parlé de ma mère.. Je t'ai fais confiance.. Mais apparemment ce n'était pas réciproque.. Ace.. Tu ne me fais pas confiance..? Je suis pas assez... je.. 

- Ne te rabaisse pas.. C'est de ma faute, je gâche toujours tout.. C'est pas toi, c'est moi le problème ! 

- S'il-te-plaît.. Ace.. Arrête.. » Tu essayais d'essuyer les quelques larmes qui avait réussit à t'échapper malgré ta vigilance. Voir Ace ainsi pour la première fois te brisais le cœur. « Ne me dis pas de ne pas me rabaisser quand tu t'insultes juste après.. Tu n'as pas choisi d'être malade Ace ! Ce n'est pas ta faute ! 

- Et qu'est-ce que t'en sais ?! Peut-être que je mérites de mourir après tout !! » Répondit-il en criant.

Tu te figeas à ses mots. Tu ne savais pas quoi répondre à cette déclaration. Tout ce que tu souhaitais faire maintenant c'était t'effondrer. Mais tu ne pouvais pas le faire maintenant, pas devant lui. Pas comme ça. 

Ace lui, comprenant son erreur en ayant parlé sous le coup de l'émotion, rapporta une de ses mains à son visage comme pour cacher son expression douloureuse.

- « Pars... S'il-te-plaît.. J'ai besoin d'être seul...

Cette fois, c'était au tour de ta gorge de bloquer les mots.

- « Par pitié.. » Dit-il d'une voix suppliante après ravalé un sanglot.

Après ça, tu pris tes affaires dans le silence le plus total, laissant la tension et le mal-être grandir dans la pièce, seul ta voix, qui avait un ton doux mais faible, venu adoucir l'ambiance quand tu t'excusas en le saluant devant la porte. Avant que celle-ci retombe dès que tu refermas ta porte.

Et une fois la porte fermée, Ace laissa son corps s'écrouler sur le canapé, la main toujours sur son visage, il se mit à pleurer sans faire de bruit. Comme si il avait peur de déranger le silence régnant dans la pièce. A force de repousser l'inévitable, il t'avait blessé, bien plus qu'il ne l'aurait voulut. Même si l'évènement était encore récent, tes mots, le ton de tremblant de ta voix, tes gestes et tes expressions étaient déjà gravé en lui. Et il ne savait pas encore si il pourrait se le pardonner un jour. 

Il avait besoin d'être seul avec ses pensées. Aussi lourdes, et irrespirables étaient elles. Peut-être que c'était sa propre façon de se punir d'avoir été si cruel envers toi, et en quelques sortes, avec lui. Peut-être resterait-il dans cet état jusqu'à la fin. Ou peut-être allait-il enfin accepter cette main que tu lui tendais depuis maintenant longtemps ?