⸻ ❝ 𝚂𝙷𝙸𝙽𝙸𝙽𝙶 𝙹𝙴𝚆𝙴𝙻 ❞ ⸻

⸺【 🜲 】⸺

(Je m'excuse d'avance, mais je compte sauter le match entre ISAGI et RIN. J'ai cette magnifique chose qu'on appelle MENSTRUATION, donc, je n'aurai pas la force d'écrire ce match. Mais je promet de faire mieux pour ceux à l'avenir ! Promis~!)

DANS LA SALLE DU TROISIÈME niveau, l'atmosphère était calme, presque feutrée, mais empreinte d'une tension sous-jacente. Dojima était assis sur un petit siège en forme de pentagone, la tête légèrement inclinée vers l'arrière. Ses cheveux en bataille étaient entre les doigts agiles d'Aryu, qui semblait fasciné par leur texture.

— « Hmmm... Mais quels cheveux stylés, Dojima. Une texture si douce, si naturellement soignée. Je dois dire, tu dégages une aura d'élégance, même sans effort. Sty' absolu. »

Le noiraud cligna des yeux, le sourire au coin des lèvres. Il laissa le grand brun poursuivre son monologue, bien trop habitué aux excentricités de ce dernier pour s'en offusquer.

— « Sérieusement, ces mèches ébouriffées, ce côté légèrement négligé mais parfaitement calculé... C'est de l'art. Sty'. » Aryu ponctua son admiration par un soupir dramatique, ses yeux brillants d'émerveillement.

Dojima leva une main molle en signe de remerciement, ses yeux mi-clos trahissant une fatigue latente.

— « Content que mes cheveux te plaisent autant, Aryu. Peut-être que je devrais te laisser devenir mon coiffeur personnel. »

Aryu recula légèrement, feignant une indignation exagérée.

— « Oh, cher Dojima, ce serait un honneur que de sublimer ton éclat naturel, mais moi, je suis avant tout un joueur de football au sty' incomparable. Mon talent ne peut être bridé par une seule discipline. »

Le jeune homme hocha la tête, l'air vaguement amusé, tandis qu'Aryu recommençait à ajuster ses mèches.

De l'autre côté de la salle, Rin Itoshi restait debout, adossé au mur, les bras croisés, observant la scène avec un mélange de mépris et de désintérêt.

Dojima tourna la tête vers lui, son sourire intact.

— « Allez, Rin. Détends-toi un peu. On va jouer ensemble, non ? Autant être beaux pour l'occasion. »

Aryu approuva d'un signe dramatique de la tête.

— « Dojima a raison, Rin. L'apparence, c'est le sty'. Et le sty', c'est la clé du succès. Sans style, que sommes-nous vraiment ? »

Rin soupira profondément, détournant le regard avec un air exaspéré, mais choisit de ne pas répondre.

Le noiraud haussa les épaules, tandis que le brun au cheveux longs continuait de lui arranger les cheveux, comme si c'était l'activité la plus importante de leur préparation.

— « Bon, on dirait qu'il est prêt à exploser. Peut-être que c'est son sty', lui aussi, » murmura Dojima, un sourire en coin.

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⸻ 𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 14 ⸻
:
Jalousie ; Gâchis

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[ WARNING ]

Ce chapitre contiendra des scènes à caractère légèrement sexuels, je ne suis pas responsable de ce que vous lisez. Aller directement au chapitre suivant si cela vous gêne.

Merci.

Les volutes de vapeur dans les bains collectifs créaient une ambiance presque irréelle, où la chaleur semblait brouiller les frontières entre le corps et l'esprit. Dojima s'immergea un peu plus dans l'eau fumante, laissant échapper un soupir d'aise. La tension de ses muscles disparaissait peu à peu, remplacée par une agréable langueur. Mais son esprit, lui, ne pouvait s'arrêter de tourner en boucle sur le match qu'il venait de vivre.

Les éclats de souvenirs du terrain défilaient comme une pellicule de film : Rin Itoshi, imposant et méthodique, son regard glacial capable de percer n'importe quelle défense. Il n'était pas qu'un joueur d'exception : il incarnait le contrôle, l'anticipation et une forme de perfection qui en avait presque quelque chose de terrifiant

Le noiraud se redressa légèrement, passant une main dans ses cheveux trempés, avant de rire quelques peu nerveusement.

'Oula, calme tes ardeurs, mini moi...Pourquoi j'ai l'air d'un chien en rut dans ce putain d'endroit ? Mais c'est pas ma faute. Oui, tout ces mecs sont trop canons et sexy pour leur bien. Ouais, c'est compréhensible, hein...?'

La porte des bains s'ouvrit brusquement, laissant entrer un mignon brun aux mèches jaunâtres dans un nuage de vapeur. Ses cheveux mouillés par la sueur lui collaient au visage, et il affichait ce sourire espiègle et imprévisible qui le caractérisait tant. Dojima, pris dans ses pensées, ne leva qu'un sourcil en guise de salutation.

— « Eh, JiJi, t'as l'air de planer. Ça t'arrive souvent, ou c'est juste depuis le match ? » lança Bachira avec sa voix chantante en s'approchant de l'eau.

Le noiraud esquissa un sourire tranquille, mais son esprit était toujours ailleurs.

Bachira haussa les épaules, il partit se laver tranquillement. Le silence était maître des lieux. Mais pas les pensées pas bien de Dojima.

Après quelques minutes, Meguru glissa dans l'eau à ses côtés avec un petit plouf. Mais tandis qu'il parlait de tout et de rien, quelque chose dans l'attitude du jeune homme retint son attention. Il plissa les yeux, remarquant ce regard vague, presque rêveur, qui s'attardait bien trop longtemps dans le vide. Ou plus précisément, dans une direction précise, comme si une pensée obsédante s'y cachait.

— « Hmm... T'es sûr que t'es pas en train de penser à Isagi ? » demanda Bachira, ses lèvres s'étirant en une moue boudeuse.

Le jeune homme cligna des yeux, sortant brusquement de ses pensées.

— « Hein ? Quoi ? Non, pas du tout. Pourquoi je— »

Bachira se posa sur les jambes de Dojima d'un geste fluide, s'installant comme si c'était la chose la plus naturelle au monde. Le noiraud le regarda, surpris, ses sourcils se haussant légèrement. Mais ce qui le déstabilisa encore plus, c'était l'intensité dans le regard de Bachira. Il y avait une pointe de jalousie, une lueur qu'il ne comprenait pas vraiment.

— « Meguru, qu'est-ce que tu fais ? » demanda-t-il doucement, essayant de garder son calme malgré la situation inattendue.

Le semi-brun croisa les bras, un sourire malicieux flottant sur ses lèvres, mais ses yeux trahissaient autre chose.

— « T'es vraiment agaçant, JiJi, tu sais ça ? T'as passé tout le match à regarder Isagi comme si c'était un truc spécial... »

Dojima cligna des yeux, encore plus confus.

— « Hein ? Je regardais juste son jeu, c'était intéressant, c'est tout... Pourquoi ça te dérange autant ? »

Mais Bachira se rapprocha encore, ses mains se posant sur les épaules tatouées de son ami. Son sourire s'adoucit, mais une lueur de défi persistait dans ses yeux.

— « Parce que je veux pas que tu regardes quelqu'un d'autre comme ça. »

Avant que le noiraud ne puisse réagir ou répondre, il sentit les lèvres de Bachira effleurer doucement la peau de son cou. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise, et il sentit une chaleur fulgurante monter le long de son visage.

— « Meguru, attends, qu'est-ce que tu— ? »

Mais Meguru l'interrompit en mordillant légèrement la peau de son cou, marquant la chair avec un mélange de douceur et de possessivité. Dojima sentit un frisson le parcourir, son souffle devenant plus saccadé.

Le rouge jusqu'aux oreilles, il leva les mains dans une tentative hésitante de repousser Bachira, mais au lieu de le repousser, il les posa instinctivement sur ses hanches, comme pour l'équilibrer. Cela eut l'effet inverse : Bachira se sentit encouragé.

Il continua à parsemer le cou du jeune mannequin de légers baisers, entrecoupés de mordillements, chaque geste le rendant un peu plus rouge et nerveux. Dojima tenta de reprendre la parole, mais sa voix se brisa légèrement.

— « M-Meguru... Sérieusement, arrête ça... »

Mais le garçon, bien trop concentré sur ce qu'il faisait, ne semblait pas vouloir écouter.

— « Pourquoi ? T'as l'air de bien aimer ça, pourtant, » répondit-il avec un sourire en coin, ses yeux pétillants de malice.

Dojima, complètement perdu, détourna légèrement le regard, ses doigts se crispant involontairement sur les hanches de Bachira. Ses pensées étaient un tourbillon d'embarras, de confusion, mais aussi de quelque chose qu'il ne voulait pas encore nommer.

— « Je vais... vraiment finir par te pousser si tu continues... » murmura-t-il, sa voix manquant cruellement d'autorité.

Le semi-brun rit doucement, sa main glissant sur la nuque du noiraud, jouant avec ses cheveux mouillés.

— « T'es vraiment trop mignon, JiJi. Mais t'inquiète pas, je prends bien soin de toi, promis. »

Dojima soupira, essayant de calmer son cœur battant, mais chaque geste de Bachira ne faisait qu'amplifier sa nervosité. Il était pris au piège dans ce moment à la fois troublant et inoubliable, incapable de trouver une issue.

Le pauvre avait toujours été comme ça. Aussi charismatique et assuré qu'il puisse paraître sur le terrain ou dans la vie quotidienne, il suffisait qu'un contact dépasse les limites du simple jeu pour qu'il se transforme complètement. Face à des gestes plus intimes ou audacieux, il devenait un véritable gâchis rougissant.

Son arrogance et son calme légendaire disparaissaient instantanément, laissant place à un garçon maladroit, incapable de gérer ce genre de situation. Son assurance habituelle s'effaçait, remplacée par un mélange d'embarras visible et d'un trouble profond. Les oreilles rougies, le regard fuyant, et les mouvements hésitants, tout chez lui trahissait son inconfort face à ces moments qu'il ne maîtrisait pas.

C'était comme si toute sa prestance s'évaporait, laissant un Dojima vulnérable et démuni, ce qui, à son insu, le rendait encore plus attachant aux yeux de ceux qui l'entouraient. Il n'avait jamais su comment réagir à ce genre de proximité, et cela le mettait toujours dans une position de faiblesse qu'il détestait secrètement.

Et là, avec Bachira sur ses genoux, mordillant son cou et murmurant des mots taquins, il était au bord de l'explosion. Son visage était cramoisi, ses mains tremblaient légèrement sur les hanches du garçon, et ses pensées étaient un chaos total.

'Pourquoi est-ce que c'est toujours comme ça ? Pourquoi je perds mes moyens si facilement ?? Je suis sensé être le mal Alpha !' pensa-t-il en détournant les yeux, incapable de croiser le regard malicieux de Bachira.

Ce comportement lui collait à la peau depuis des années, et malgré lui, il n'arrivait jamais à s'en défaire. C'était son talon d'Achille, une facette de lui que très peu connaissaient, mais ceux qui la découvraient savaient en profiter, comme le joueur numéro 16 semblait si bien le faire.

Meguru éclata de rire, un éclat joyeux qui résonna dans les bains comme une douce provocation. Il observa fièrement les marques qu'il venait de laisser sur le cou de Dojima, un véritable chef-d'œuvre selon lui. Avec un sourire malicieux, il enroula ses bras autour du jeune homme et le serra contre lui, le cajolant tout en laissant échapper des taquineries qui semblaient innocentes, mais qui visaient clairement à le faire rougir davantage.

— « T'es vraiment trop mignon, JiJi, tu sais ça ? » murmura-t-il, son ton chantonnant amplifiant l'embarras palpable de Dojima.

Le noiraud, comme à son habitude dans ces moments-là, ne pouvait que se recroqueviller légèrement contre le semi-brun, son corps agissant par pur instinct. Collé contre lui, son visage en feu et son regard fuyant, il ressemblait à une véritable peluche, vulnérable et désarmante.

Bachira, de son côté, avait du mal à contenir son imagination débordante. Dans sa tête, Dojima n'était plus un joueur redoutable ni un homme intimidant, mais un adorable petit lapin aux grandes oreilles baissées et aux yeux humides. Les joues rouges du mannequin renforçaient cette vision, et il se mit presque à fanboyer intérieurement, totalement captivé par cette facette inattendue de son coéquipier.

'Oh là là, JiJi, t'es vraiment trop craquant comme ça ! Je pourrais te garder comme ça pour toujours, hihi !' pensa-t-il, tout en frottant doucement la tête de Dojima comme on le ferait avec un animal trop mignon.

Dojima, bien qu'habitué aux extravagances de Bachira, se trouvait incapable de réagir de manière cohérente. Son souffle court, il se contenta de murmurer un faible :

— « Arrête, Megu... C'est gênant... »

Mais sa voix trahissait davantage une imploration douce qu'une réelle opposition, ce qui ne fit qu'encourager davantage Bachira à le taquiner.

'Kamisama...HEEEEEEELLLP !!!!!'

TO BE CONTINUE...