⸺ ➤ 【ADDTIONNAL TIIIIME~!!】

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SPECIAL CHAPTER
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LE SIFFLET FINALE RETENTIT, scellant une victoire écrasante de l'équipe de Dojima : 4-0. Le silence pesant de la défaite remplissait l'air, à peine troublé par les bruits des crampons contre la pelouse alors que les joueurs quittaient lentement le terrain.

Dans le vestiaire, la tension était palpable. Les joueurs étaient effondrés, certains tapant du poing sur leurs genoux, d'autres fixant le sol, abattus. Mais au milieu de cette atmosphère sombre, un son discordant retentit : Igaguri.

"LES GARS ! Vous avez vu ça ? Vous l'avez vu ?!" hurla-t-il en bondissant de son banc.

Tous les regards se tournèrent vers lui, des expressions incrédules mêlées à l'agacement.

"Igaguri, ferme-la. Sérieusement." marmonna Imamura, la tête entre les mains.

Mais le moine n'était pas près de s'arrêter. Il frappa son poing dans sa paume, son visage illuminé comme un gosse devant son cadeau de Noël.

"Non, mais écoutez-moi ! C'était un HONNEUR de jouer contre Mitsuru Dojima. Vous avez vu ce qu'il a fait ?! C'était pas un match, c'était une démonstration divine de football !"

Un silence gênant suivit ses paroles, brisé par Isagi, qui soupira profondément.

"Oui, il nous a laminés. On a tous vu, merci."

Mais le garçon ne se laissait pas démonter. Il se mit à marcher de long en large, gesticulant comme un homme possédé.

"Ce gars-là... non, ce MONSTRE ! T'as vu ses mouvements, Isagi ? Il savait exactement où chacun de nous serait, à chaque instant ! Ses dribbles... je savais même pas que mes jambes pouvaient se tordre comme ça ! Et ce Fade Step... Je crois que j'ai encore le vertige !"

Naruhaya leva les yeux au ciel.

"Ouais, super. Et maintenant on passe pour des guignols devant tout Blue Lock. Tu veux qu'on le remercie pour ça aussi ?"

"OUI !" s'écria t-il sans une once d'ironie. "Parce qu'on a eu la chance de jouer contre un mec comme lui ! Il est plus qu'un joueur, c'est une LÉGENDE vivante !"

Dans un coin du vestiaire, Bachira observait la scène, amusé. Ses yeux pétillèrent d'une malice familière alors qu'il décidait d'en rajouter une couche.

"Tu sais, Igaguri, si tu veux, je peux te le présenter."

Le brun chauve se figea sur place, ses bras toujours levés dans une posture dramatique. Il tourna lentement la tête vers Bachira, comme s'il venait d'entendre une prophétie divine.

"T-tu... tu peux ?" balbutia-t-il, les yeux écarquillés.

Le semi-brun haussa les épaules avec nonchalance.

"Ouais, je le connais un peu. On a joué ensemble une fois. Il est cool, tu verras."

Igaguri attrapa les épaules de Bachira, le secouant comme un prunier.

"TU SERAS MON SAUVEUR ! Dis-moi ce que je dois faire ! Tu veux de l'argent ? Une faveur ? Un entraînement spécial ?! UNE PRIÈRE ?!?"

Naruhaya, au bord de l'explosion, se leva brusquement.

"Tu te rends compte qu'on parle d'un gars qui vient de nous humilier devant tout le monde ?!"

Mais Igaguri, déjà perdu dans ses pensées, semblait insensible aux reproches.

"Naruhaya, c'est pas de l'humiliation. C'était... une leçon de vie. Je vais devenir comme lui. Non, mieux : je vais devenir son apprenti !"

Un silence retomba, si lourd qu'on aurait pu entendre une mouche voler. Iemon, le visage enterré dans ses mains, murmura d'un ton las :

"Je peux demander à changer d'équipe ? Sérieusement."


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Pendant ce temps, dans sa chambre, Dojima était allongé sur son lit, son carnet ouvert devant lui. Ses doigts gribouillaient des notes sur les joueurs qu'il venait de rencontrer. À côté de lui, Kiki, son fidèle canard blanc, se tenait tranquillement sur son coussin, le regard curieux fixé sur les écrits de son maître.

Le noiraud s'interrompit, fixant la page blanche sous le nom d'Igaguri. Un léger frisson parcourut son dos.

Tukiem coinça doucement, relevant la tête comme s'il avait lui aussi perçu quelque chose.

"Hmm... Toi aussi tu sens ça, hein ?" murmura Dojima en refermant son carnet.

Il plissa les yeux, ses prunelles orange flamboyant légèrement sous la lumière tamisée de la pièce.

"Quelqu'un parle de moi. Attends, je parie que c'est encore cet imbécile de Kaiser."

Le mannequin attrapa son téléphone et tapota rapidement un message. Il grogna en reposant l'appareil sur sa table de chevet.

"Sérieusement, il faut qu'il arrête de me harceler. Ce foutu Allemand narcissique..."

Il se laissa tomber en arrière, croisant les bras derrière sa tête. Ses lèvres s'étirèrent en une grimace frustrée.

À côté de lui, Kiki coinça de nouveau, un son presque moqueur.

"Ouais, ouais, je sais. Mais bon, au moins, ça prouve que je suis toujours dans sa tête."


Pendant ce temps, quelque part dans les vestiaires, Igaguri, encore surexcité, dessinait mentalement le plan parfait pour devenir le meilleur apprenti de Dojima, ignorant que ce dernier pestait déjà contre une obsession bien différente.










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BONUS
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Dans une autre pièce, bien loin des pensées de Dojima, Michael Kaiser tenait son téléphone entre ses mains, un sourire en coin tandis qu'il observait le message du noiraud. Ses yeux brillants d'une excitation malicieuse. Il s'était attendu à cette réponse, et la lecture du message ne fit que renforcer son amusement.

"Ach, Dojima... du bist wirklich ein interessantes Spielzeug." (Ah, Dojima... tu es vraiment un jouet intéressant.)

Il se laissa tomber dans un fauteuil luxueux, un rire léger et presque moqueur s'échappant de ses lèvres. Il se pencha en avant pour saisir une photo encadrée posée sur une étagère voisine.

La photo était de Dojima, vêtu d'un costume de Bunny girl, l'air à la fois inattendu et irrésistiblement séduisant. Son maquillage était léger, mais ce rouge à lèvres, subtilement appliqué, mettait en valeur ses traits et lui conférait une allure totalement unique.

Kaiser sourit davantage, admirant la photo comme un collectionneur admirant sa plus précieuse œuvre d'art. Il effleura doucement le verre, ses doigts caressant la surface de l'image.

"Du bist so perfekt, wie du bist." (Tu es parfait tel que tu es.)

Il fit une pause, son regard se perdant un instant dans la photo avant de revenir sur le message du jeune homme. Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres.

"Er ist so naiv. Er denkt, ich bin von ihm abgelenkt, aber er hat keine Ahnung, wie sehr ich ihn will." (Il est tellement naïf. Il pense que je suis distrait par lui, mais il n'a aucune idée de combien je le désire.)

Le blond éclata de rire, amusé par la situation. Il se leva, s'éloignant de la photo pour marcher lentement dans la pièce. Ses pensées étaient bien plus sombres et plus fascinées que Dojima ne pourrait jamais l'imaginer.

"Du kannst dich nicht entkommen, Dojima. Du bist mein." (Tu ne peux pas t'échapper, Dojima. Tu es à moi.)

Le sourire qui suivit n'était pas un sourire de simple appréciation. Non, c'était le sourire d'un homme qui savait qu'il avait déjà capté l'attention de sa proie.









Alors que Dojima s'endormait paisiblement, un frisson parcourut Kiki, son fidèle canard. Ses yeux se durcirent, et instinctivement, il attrapa le petit couteau dissimulé sous le coussin avec son bec.

Il se haussait sur ses pattes, la lame serrée dans son bec, prêt à défendre son maître contre toute menace.











''JE SAUVERAI MON MAÎTRE DE CES HOMMES MALSAINS !!!''

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