Chapitre 23
PDV MUNJEE
Ça y est, le feu est allumé, tout le monde est distrait. J'ai 5 minutes pour m'enfuir. Comme l'alarme s'est déclanché, toutes les chambres-cellule sont ouverte donc je sors de la mienne comme tout le monde, jusque-là tout se passe comme prévu. Je me fonds dans la masse avant de m'éloigner discrètement afin d'emprunter une porte opposée à celle de secour ( la porte principal) c'est très risqué étant donné que le feu viens de cette endrois mais je n'ai pas le choix, je n'ai pas envie de moisir ici toute ma vie.
D'ailleurs, je me suis toujours demandé ce que devenait les pensionnaires qui atteignaient un certain âge. Après tout, la plus vieille personne que j'ai croisé, était Jin. Peut-être qu'ils les tuent ou leur bousille le cerveau avant de les relâcher dans le monde extérieur. Je ne sais pas. En tout cas je ne le saurais certainement jamais. Cette opération ressemble à celle d'il y a 5 mois, sauf que je suis la seule à m'échapper.
"Quelle égoïste !" Me dirait-elle. Je souris, pourquoi est-ce que je pense à ce genre chose maintenant. Je ne la reverrai jamais. La porte se trouve dans 5 couloirs et, normalement, la fumée devrait commencer à l'avant-dernier couloir. Là, je retiendrais ma respiration en fermant les yeux. Je m'aiderais du mur que longerai du bout des doigts. Ça devrait le faire. Je peut retenir ma respiration 2 minutes 30. Un jour il faudra que je remercie le prêtre !
Bon je suis au 2ème couloir. Il est plus long que ce que j'imaginais. Mais ça passe. Je tourne, m'attendant à avoir encore un couloir de libre pour respirer et... merde ! La fumée est déjà là ! Il me faut plus de 3 min pour tous les traverser en respirant. Ça fait déjà 2 minutes que l'alarme est déclarée. Je comptais sur la dernière pour traverser le parc et encore ça aurait été compliqué. Je pers du temps !
Si j'y vais ce serait du suicide mais si je n'essaie pas ils vont certainement m'exécuter... comme Lisa. J'enroule mon pull autour de mon visage. Je ne dois pas regarder n'y meme songer à respirer. Je prends une dernière inspiration et j'y vais. Je cours sans m'arrêter je sens les portes du bout de mes doigts et les compte.
Il y en a 3 par couloir. Elle sont toutes espacées de 10 mètres. En tout, un couloir mesure 40 mètres sachant que la dernière porte est à 10 mètre du prochain couloir et sans compter la longueurs des portes. Et j'en ai 3 à traverser. Faites le calcul. Enfin, je sens la dernière porte ( du premier couloir ) , je tourne à droite et on recommence. 1 porte... 2 porte... 3.... et... 10 mètres, je tourne. Dernier couloir, le plus long.
Cette fois, je ne touche plus le mur n'ayant presque plus de force, mais je cours tout droit. Tant pis si je me prends la porte principal en pleine face. Encore faudrait-il que j'y arrive. Je n'arrive plus à penser, combien de temps n'ai-je pas respirer ? Pourquoi je fais ça ? À quoi bon ? C'est donc ça la mort ? Pourquoi ne suis-je pas rester à ma place ? Pourquoi m'infliger autant de souffrance. J'abandonne. Tant pis si je meurt.
Jimin : Courage Munjee t'y est presque !
Jimin ? Il est la ? Je dois halluciner... je ne peux pas mourir si il est juste devant. Il m'attend, il a réussi... pourquoi pas moi ?
Je retire mon pull en ouvre les yeux. Je le vois! Ça brûle ! Je veux respirer. À contrecœur, mon nez inspire. Je tousse. Pourquoi n'ai je pas gardé mon bandeau ! Je souffre, j'ai mal.je vais mourir alors qu'il est juste devant moi. Mais... pourquoi il ne vient pas m'aider ? Connard ! Je tombe. M'allonge au sol. Je vais mourir d'asphyxie et ensuite mon corps va cramer sous les flammes que j'ai créé.
Je rampe. J'y suis presque ! C'est tout près ! La liberté ! Je me relève... et retombe. Je suis agenouillé au sol. Mes larmes coules seul à cause de la fumée Non ! Relève toi ! Jimin aide moi ! Parles moi !
Je sens une personne me relever. Jimin ? Non certainement les gens de l'orphelinat. Je vais crever pas un labo de merde ! Mais.. je n'ai plus de force. Je les laisse faire. Ils.. m'emmène vers la sortie ? Je respire, je tousse, crache, pleure et je m'attends à être exécuté sur place. Où est Jimin ? Je ferme les yeux et... tombe.
??? : Munjee ! Relève toi ! T'es folle ?
Je connais cette voix ! Jenny ? J'ouvre les yeux et la vois
Jenny : Qu'est-ce que tu fout !! Tu veux mourir ?
Moi *tousse* : Quoi... mais non... qu'est-ce que tu fais la ?
Jenny : Je t'ai vu t'éloigner donc je t'ai suivis ! Pourquoi tu es allé dans le sens complètement inverse de la foule ?
Je repris mes esprits.
Moi : Il est quelle heure ?
Jenny : J'en sais rien
Je me lève et me remet à courir. Je suis sorti ! Il faut que je traverse la cour.
Jenny : Ou est-ce que tu vas ?
Moi : Suis moi !!
Nous courons ensembles et arrivons jusqu'au mur. Je le longeais et tapotant sur chaque passerelle.
Jenny : Le système de sécurité et maximal !
Moi : Non, avec l'alarme, tout c'est ouvert.
Jenny : On peut passé par la porte non ?
Moi : Lors des alarmes les portes se désactive durant 5 minute. Et j'ai
dépassé le temps limite.
Jenny : Alors qu'est-ce que tu cherche ?
Moi : la clé
Jenny : mais.. il ne peuvent pas laisser une clée sur le mur ils l'ont avec eux.
Moi : En cas d'incident il faut que le directeur et ses subordonnés les plus proches puissent s'enfuir. Imagine si ils perdent la clé ou si ça ce passe en pleine nuit. Ils ne pourraient pas s'enfuir.
Jenny : Oui mais dans ce cas ça veut dire qu'on peut sortir tous le temps juste avec une clé ?
Moi : en temps normal il y a des caméras.
Jenny : Tu viens de dire que tout c'était désactivé.
Moi : Tout ce qui est technologique a été désactivé avec l'alarme mais la porte se réactive 5 minutes après l'annonce.
Jenny : Tu dois savoir ça depuis longtemps... pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt et depuis combien de temps tu as préparé cette évasion ?
Moi : Il fallait que je trouve comment allumer un feu. Ça fait 3 mois que je le prépare.... Bingo !!
Jenny : Quoi ?
Moi : J'ai trouvé la clé. Suis moi.
Je cour jusqu'à un buisson. En m'y introduit.
Moi : Qu'est-ce que t'attends ?
Jenny : ...
Moi : Dépêche toi ! Ils doivent être en train de nous compter et puis les caméras ne vout pas tarder à se réactiver.
Jenny a une sorte de traumatisme depuis que je l'ai rencontré. Elle n'aime pas les passages étroits.
Jenny : ..ok
Elle me suis. J'introduis la clée, ouvre la porte et me faufile. L'ouverture est petite.
On est libre.
~ 1 mois plus tard...
Après avoir payé un appartement à l'aide de notre salaire de quelques semaines de travail, on apprit que l'Etat donnait une bourse d'aide aux familles en difficulté, ce fût un jeu d'enfant, je me fis une fausse déclaration d'impôts, une fausse identité et un faux parcours et c'était réglé. On avait vécu tranquillement 2 semaines avant de recevoir une lettre adressée à madame Kim lui disant que ses enfants Munjee et Jenny étaient dans l'obligation d'aller à l'école de secteur. Bref, aujourd'hui est nôtre premier jour.
Jenny : Il faudra que tu travailles sérieusement pour qu'on puisse avoir une bourse pour l'université.
Moi : Je veux pas y aller, je trouve qu'on s'en sort plutôt bien.
Jenny : Peut-être pour l'instant, mais quand ils vont se demander pourquoi les enfants de madame kim ne se débrouillent pas seul car ils sont devenu des adultes, on aura plus un rond.
Moi : Ah la la pourquoi n'ai je pas dit que nous avions 3 et 4 ans ça aurait été plus facile.
Jenny : Dis pas ça ! Tu feras peut-être des rencontres et te sentira mieux. Moi, j'ai envie de retrouver la petite fille mignonne d'il y a 6 mois.
Moi : Tu sais bien que ça ne va pas être possible. Il s'est passé tellement de choses.
Jenny : Ouais... mais essaie de l'oublier.
Moi : Jenny...
Jenny : Oh désolé mon bébé je ne voulais pas te faire pleurer.
Moi : Je ne pleure pas.
Elle me pris dans ses bras et j'éclatai en sanglots. Une vraie gamine. Il suffit qu'on me donne un peu d'affection et je me met à pleurer.
Jenny : Tu as traversé une période très difficile et tu n'es jamais venu me voir.
Moi : désolé...
Jenny : J'aurais pu t'aider à peaufiner ton plan.
Moi : Il était plutôt cool !
Jenny : L'idée est la mais ta quand meme faillit mourir... si je n'étais pas la ...
Moi : Ouais c'est vrai que c'était un peu risqué...
Jenny : Pourquoi tu ne m'en à pas parlé ?
Moi : Parce que tu disais que tu te sentais bien à l'orphelinat...
Jenny : Munjee !
Moi : Quoi ?
Jenny : Personne se sent bien à l'orphelinat
Moi : Bah pourquoi t'a dis ça alors ?
Jenny : Pour pas que tu fasse ce genre de connerie... Pour te remonter le moral !
Moi : Sinon t'aime bien comment je suis habillé ?
Jenny : Munjee...
Moi : Quoi encore ?
Jenny : Il y a un uniforme...
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Ce chapitre n'était pas très amusant mais il est essentiel pour la suite de l'histoire... je sais pas si vous le voyez venir mais ça va etre cool
J'ai fait un long chapitre j'espère qu'il vous aura plus, c'est temps si comme je suis inspirée je poste beaucoup ( et en plus c'est le week-end)
Vous pouvez laisser des commentaires pour des idées ( comme ça si j'ai des problèmes d'inspiration je pourrais quand même poster )
Voila c'est tout ●●●
PS : J'ai changé le prénom de 0059 donc si vous voyez son ancien prénom (Tara ) apparaître sachez que c'est Munjee et vice-versa si vous avez commencé quand son prénom était Tara.
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