OS 5 : Hyunin

Ça avait recommencé. J'étais encore parti trop loin, dans mes gestes, et dans mes paroles. Je n'arrivais pas à me contrôler, et ce, malgré mes nombreuses tentatives. La jalousie maladive qui m'habitait, m'empêcher de voir l'essentiel. Elle m'empêchait de voir à quel point je le blessais. Son sourire, si réchauffant d'habitude, était devenu : inexistant.

Il ne semblait même plus faire partie de son vocabulaire.

Micro en main, je chantai le refrain une nouvelle fois de la chanson que je préparais depuis quelques temps. Je voulais quelle soit parfaite, aussi parfaite que lui. Quelle la touche, quelle lui fasse comprendre ce que je ressentais, ce que je n'arrivais pas à transmettre avec mes propres mots. Il le fallait, ou j'allais définitivement le perdre. Et ça, c'était hors de question.

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L'heure du midi arrivée, nous étions tous assis autour de la table. Les conversations étaient rares, une certaine tension planait dans l'air. Les regards fusaient, passaient d'un visage à un autre. Quant à moi, je n'avais cessé d'observer l'homme qui m'avait changé.

Jeongin.

Pourtant, au départ, ce n'était pas gagné. Son sourire au premier abord, j'avais cru qu'il se foutait de moi. Qui était aussi heureux dans ce monde ? Personne, il en était l'exception. Il était vraiment heureux, et vivait les jours comme si c'étaient les derniers. Il donnait tout, et c'était cette force qui m'avait intéressée. Et du jour au lendemain, je l'avais dans mes bras. Je ne le quittais plus, et c'était réciproque. Il semblait être à l'aise, et profitait tout autant que moi de nos nombreux câlins. Quelques fois, des baisers sur les joues ou dans le cou venaient, s'égaraient. Ce n'était pas tout le temps, mais, cela donnait d'autres couleurs sur ses adorables petites joues. J'avais toujours envie de les croquer, de les tirer. Une envie non contrôlée, qui ne faisait que commencer...

Jeongin jouait avec sa nourriture, au lieu de la mettre dans sa bouche. Il n'avait pas faim, et c'était à cause de moi. Je n'étais même pas certain d'être pardonné cette fois-ci, j'avais si peur. Peur qu'il m'échappe, peur qu'il soit dégoûté de moi, peur... qu'il ne me rejette.

Il se leva alors, mettant son plat au réfrigérateur. Il bu cependant son verre d'eau, et partit dans sa chambre. Combien de temps ça allait encore durer...

-Hyunjin. Fait quelque chose, fit Chan, inquiet.

J'aimerai. J'aimerai tant. Mais là, actuellement, je n'en étais incapables. Si je le revoyais maintenant, j'étais certain qu'il me dirait des mots que je ne voudrais entendre. Alors... j'attendais. Désespérément.

-Je ne peux pas. Pas maintenant.

-Tu attends qu'il t'en veux encore plus ? fit Félix en croisant les bras. Je ne te comprends pas, je l'avoue.

-T'as pas besoin de me comprendre, étant donné que cela ne te concerne pas.

-Un petit peu quand même, tu ne crois pas ? Le rendre jaloux grâce à moi, ne me fait pas être concerné ? Et si Hyunjin.

Je n'arrivai plus à réfléchir. Tout tourné dans ma tête, ses paroles, la chanson, Jeongin. Je devenais fou, incroyablement fou.

-J'ai fini.

-Hyunjin...

-Laissez-moi.

Plat presque plein dans le réfrigérateur comme mon prédécesseur, je voulais fuir cette pression. Je n'étais pas apte à faire face à tout ça.

Et au milieu des escaliers, se trouvait l'homme qui me troublait tant. Yeux rougies, mouchoir dans l'une de ses mains, il semblait avoir pris une décision. Mon cœur n'avait jamais battu aussi fort qu'aujourd'hui. J'avais... si peur de le perdre à tout jamais.

-Tu devrais mettre un gilet, il fait froi-

-J'aimerai qu'on s'éloigne toi et moi.

Attaque

Cœur brisé

Espoir parti en fumée


J'encaissai. Sans ne rien dire.

Il était déjà trop tard.

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Une semaine. Une semaine que Jeongin n'était plus à mes côtés. Il me saluait toujours, mais je n'avais touché, ou effleuré sa peau depuis ce moment-là. Cela me semblait une éternité, j'étais si vide à l'intérieur. J'avais des amis, certes, mais le bonheur me manquait. Le noir et le gris étaient devenus mes couleurs favorites, éloignant les couleurs clairs à coup de pieds et menaçaient de les faire revenir.

Les autres membres étaient inquiets à mon sujet. Je le savais, je devais manger, et chercher à changer, m'améliorer. Devenir quelqu'un de respectable, d'honorable, et de meilleur. Mais... j'avais besoin d'une clé, pour m'ouvrir à ce nouveau monde. Et cette clé, ne voulait plus de moi. Comment je pouvais essayer si elle n'était pas à mes côtés ?

Dans mon studio, j'essayai en vain de terminer la chanson. Je n'arrivais pas à penser à autre chose que Jeongin, et le fait qu'elle parlait rien que de lui n'aidait en rien du tout. Tous les souvenirs ne faisaient qu'être ressassés. Je devais comprendre qu'il ne se passerait plus rien entre nous, je devais le comprendre et pourtant... mon corps, mon cœur... cherchaient en vain à se rapprocher de lui.

Il me manquait. Il me manquait tant. S'il savait. Une larme coula sur ma peau chaude, presque brûlante. Tête en arrière, la lumière me faisait mal aux yeux. Elle brûlait mes rétines, me rendant aveugles de secondes en secondes. Paupières fermées, Jeongin était là à me sourire, à sauter sur mon dos. J'étais là, à ces côtés, à le regarder s'amuser.

Et quelque chose me fit soudain réagir.

Il y avait quelque chose d'encore plus désagréable que le fait qu'il ne veuille plus de moi. C'était le fait qu'il ne s'amuse plus. J'étais si égoïste, à vouloir l'avoir qu'auprès de moi. Je n'étais pas le seul sur terre, je ne devais l'empêcher de vivre, malgré que cela ne me plaise pas toujours. Je devais le laisser faire des câlins à tout le monde, je devais laisser ses adorables mains toutes fines toucher d'autres corps.

Et quelque chose d'autre me fit aussi réagir.

Mon cœur, il se serrait énormément lorsque je pensais de la sorte. D'autres corps... pas seulement les membres. Mais aussi ses autres amis, et sa future compagne. Elle aurait le droit de le toucher n'importe où, à n'importe quel moment. Et c'était... quelque chose qui m'aurait plu, même énormément. D'avoir cette place si spéciale dans son cœur, d'être la personne la plus importante, mais, sans l'empêcher de s'amuser. Alors c'était ça... je l'étais.

Musique non terminée, je devais le lui dire. Lui dire que j'avais compris et que je voulais être un autre homme. Un homme meilleur, et digne de lui. Ce fut alors le moment de sortir et de me dévoiler. Je n'allais pas parler de ces sentiments si chauds, je voulais les faire grandir, bouillir pour les sortir au meilleur des moments. Je le retrouvai alors, debout, lisant un livre de cuisine. Il semblait concentré, comme s'il analysait les moindres détails.

Doucement, je posai mon front sur son épaule gauche, et son corps se crispa. Je ne cherchais pas à lui faire peur, alors j'espérai vraiment qu'il resterait là, à m'écouter. Mains dans les poches, le seul contact était son épaule à mon front. Il était si chaud... sa chaleur montée en moi, et m'aidait sans le savoir à m'ouvrir. Jeongin n'avait toujours pas bougé, semblant attendre mes paroles.

-J'ai compris. J'ai compris que j'ai été trop loin cette fois-ci.

Je déglutis.

-Cette fois-ci, je compte bien changer et devenir un homme meilleur.

Je bougeai légèrement le front pour remonter, et tourner doucement le bout de mon nez.

-Je suis désolé. Pour tout. J'espère que tu me pardonneras.

J'avais envie de pleurer, mais rien ne sortait. C'était sans nul doute à cause de sa non réaction. Mais je ne pouvais lui en vouloir, c'était déjà bien gentil de sa part de me laisser lui parler. Maintenant, c'était mes lèvres qui s'étaient posées sur son épaule. Dernier baiser, j'étais maintenant parti vers le studio, où je devais changer quelques paroles. Je ne savais pas comment avait réagi Jeongin, mais j'espérai vraiment qu'il avait réellement tout entendu.

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De très longues semaines étaient passées. J'avais énormément pris sur moi-même, et je sentais le changement dans mon corps. Je le laissais vivre, s'épanouir. Son sourire était revenu, et c'était ce qui était le plus important.

Mais j'oubliai aussi quelque chose d'autre de très important.

Dans ma chambre, je rangeai un peu. C'était un peu le foutoir, il fallait absolument que je fasse quelque chose. Masque et manches remontées, je m'attaquai à cette affaire. La poussière volée, et je fus étonné d'en voir autant. Depuis combien de temps je ne l'avais pas faite ? Vibration dans mes poches, je posai mon artillerie sur le lit. C'était ma grand-mère.

Mon cœur battu très vite lorsque les premières paroles fut émises. L'instant d'après, j'étais prêt à partir.

Chan ouvrit cependant la porte, intrigué du bruit que j'avais fait. Et ses sourcils se fronçèrent en voyant mon sac à dos.

-Je peux savoir où tu vas ?

-Je dois... aller voir ma grand-mère.

Ses traits s'adoucirent pour en prendre des inquiets.

-Elle ne va pas bien ? Comment tu te sens ?

-Elle a eu une attaque mais elle a besoin de moi. Je dois partir tout de suite.

-D'accord, prend ton temps, j'expliquerai la situation aux autres.

-Oui... non, attends, dis-je en me retournant vers lui. Pas à Jeongin.

-Pourquoi ?

-S'il te plaît. Je veux voir quelque chose.

-Je ne vous comprendrai jamais tous les deux, souffla-t-il.

-Merci, Chan.

Sac en main, j'étais parti dans la seconde. Je ne l'avais pas vu depuis longtemps, cela allait me faire du bien de la revoir.

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Assis devant elle, je lui tenais la main. Elle dormait paisiblement, comme si rien ne s'était passé. On m'avait tout expliqué, et finalement, tout était rentré dans l'ordre. J'avais eu si peur, je ne voulais pas qu'elle nous quitte. Mais un jour elle partira, et j'aimerais pouvoir changer cela. Mais c'était impossible, et je le savais très bien.

Prit de fatigue, je m'endormis sur le lit d'hôpital. J'allais pouvoir faire quelque chose de vraiment bien aujourd'hui, être présent pour elle. La vie pouvait être si courte... à mon retour, j'allais tout dire à Jeongin. Je me demandai, comment est-ce qu'il avait prit mon soudain départ ? L'avait-il seulement remarqué ? J'ouvris les yeux à cette pensée qui m'avait fait terriblement mal. À cette réaction, je vis une forme noire devant moi, complètement floutée par mes yeux.

Je décernait un garçon, qui semblait reprendre son souffle. Et en clignant des yeux, la surprise se trouvait sur mon visage.

Jeongin ? Qu'est-ce qu'il faisait là ?

-Toi... dit-il sans continuer, reprenant encore son souffle un instant.

Le voir ainsi, me faisait vraiment plaisir. Il avait couru vers moi, car il était inquiet ? Je ne pu sortir un petit sourire, et des rougeurs prirent sur son magnifique visage angélique. Il ne devait pas s'attendre à ce que je fasse cela. Je donnai un baiser sur la main de ma grand-mère, avant de me lever doucement. Je ne voulais pas l'effrayer, il était quand même venu jusqu'à moi, de sa propre initiative.

-Jeongin...

-Je... c'est ta grand-mère ? dit-il en jouant avec ses doigts.

-Oui. Elle a eu une attaque, alors je suis venu. J'ai eu peur... de la perdre. Mais elle va très bien, il n'y a plus rien à craindre.

-Je... tant mieux. C'est bien que tu sois venu la voir.

-Je ferai tout pour les personnes qui comptent à mes yeux.

Ses rougeurs prirent d'autres variances, et il tourna sa tête, gêné. Je m'approchai alors, doucement.

-Pourquoi tu es là ?

Il mordit sa lèvre inférieure, il ne semblait pas prêt à se livrer.

-Peu importe, cela me fait énormément plaisir, Innie.

Sa bouche s'ouvrit, et sa main trouva le bas de mon haut. Ses gestes parlaient pour lui, il était vraiment trop mignon ainsi.

-Qu'est-ce que tu veux de moi, Jeongin ?

-Parler...

-Tu veux parler ?

Il acquiesça, montrant la petite salle de bain. Il savait que je ne voulais pas quitter la chambre... je mordis à mon tour ma lèvre inférieure, ses intentions le rendait tellement attachant. Je pris sa main, doucement. Il se laissa faire, et ainsi, nous nous retrouvons dans la petite salle de bain. C'était très petit, cela se voyait qu'il n'était pas très à l'aise, mais... il ne disait rien. Il se contentait de jouer avec ses dix doigts.

-Jeongin...?

-Je...

-Prend ton temps, ou... peut-être veux-tu avoir plus d'espace...?

-Non ! Il avait presque crié, mettant ses mains par la suite sur sa bouche. Non... c'est très bien comme ça. Il baissa la tête, et ventila son corps. Hyung... tu me manques. J'ai vraiment été content que tu prennes conscience que tu allais souvent trop loin mais... en t'éloignant totalement, nous passons plus du tout de temps ensemble. Et je suis arrivé à un stade où... je n'ai plus de batterie... il faut me recharger...

Je regardai son corps trembler, j'avais si envie de le prendre dans mes bras mais...

-Hyung... fait le.

Je déglutis, c'était son feu vert.

Je le pris alors dans mes bras, plaçant son corps chaud contre le mien. Mains sur nos tailles, et tête dans le cou de l'autre, chacun de nous deux se rechargeaient. Son odeur m'avait si manquée, que j'avais envie de pleurer. Ses boucles d'oreilles froides tapaient ma joue brûlante, sa respiration irrégulière se posait parfaitement dans mon cou. Mon corps acceptait volontiers tout ce qu'il pouvait me donner et me faire ressentir. Des sourires étaient apparus sur nos lèvres, j'étais si heureux d'être né. Nous nous séparons doucement, puis je donnai un dernier baiser sur son front. Je le lâchai alors, regrettant déjà de ne pas en avoir profité davantage. Mais je sentais qu'il ne m'avait pas tout dit.

-Je... je t'ai pardonné, Jinnie. Reviens vers moi... ne me laisse plus jamais seul.

-Je peux ? Vraiment Innie ? dis-je en plaçant mes bras aux deux extrémités de son bassin, tenant le meuble, qui tenait la vitre et le petit évier.

Il acquiesça, remontant sa tête avec tout le courage qu'il avait.

-J'ai... j'ai entendu la chanson.

Je le savais.

-Tu l'as écouté sans que je ne sois là ? Tu es un mauvais garçon...

-Tu... il mordit sa lèvre inférieure. Tu n'es pas fâché ?...

-Pourquoi le serais-je ?

-Ça... parle de moi... donc...

-Ça t'a aidé à venir ici, alors je suis même très heureux que tu l'aies entendu.

Je souris, et m'avançai doucement jusqu'à lui.

-Et... qu'est-ce que tu en a pensé, alors ?

Il rougit, détournant finalement le regard. Il essuya désespérément ses mains moites sur son jean, respirant un peu plus fort.

-C'était... intense. Très personnel. Merveilleux, touchant. Incroyable, fou, complètement toi, Hyung. J'ai perdu les pédales en l'écoutant.

Ma bouche s'ouvrit, j'étais plus que touché par ses paroles.

-Tu as tellement souffert en l'écrivant... mais, le final, est plus que bien. Je vais la garder très précieusement, et me rappeler à quel point je tiens à toi.

-Mais...?

-Mais ? dit-il en remontant sa tête.

-Tu allais le dire... n'est-ce pas ?

Les larmes manquaient de venir, le paradis dont j'étais monté menaçait de m'en en renvoyer.

-Absolument pas. Ce n'était pas du tout ce que j'allais poursuivre... n'ait plus peur dorénavant... Jinnie...

-Merci. Merci beaucoup Innie, dis-je en plaçant mon front sur son épaule gauche à nouveau.

-Innie voudrait... être rechargé davantage...

Je souris, était-ce une véritable occasion ?

-J'ai bien une autre solution pour te recharger mais...

-Je suis prêt à tout essayer...

Le meuble allait céder à force que mes doigts le serraient. Je me décalai enfin, plaçant mon visage en face du sien, complètement rouge. Lui aussi, voulait avancer les choses. Une de ses mains se retrouva une nouvelle fois sur mon haut mais, cette fois-ci, il m'incitait à venir vers lui. Je m'humidifiai les lèvres un instant, et je pouvais constater que ce mouvement ne lui était pas passé inaperçu.

-Qu'est-ce que tu attends... me supplia-t-il.

Qui l'aurait cru qu'il me supplierait un jour ? Et pour un baiser passionné en plus ?

Je souris, enlevant de l'espace entre nous petit à petit. Nos paupières étaient fusionnées, et se fermèrent ensemble. Et à l'instant où nos chairs se retrouvèrent, ce fut comme une délivrance. Une sensation que j'aimais déjà, que je voulais déjà approfondir. C'était maladroit et pourtant, c'était l'une des plus belles choses de toute ma vie. À placer parmi les moments les plus merveilleux de mon existence.

Jeongin gémit soudainement, quémandant un peu d'air malgré le plaisir qui se voyait sur son visage et son corps. Mais, mes lèvres recherchaient sa peau, son toucher. Alors, je pris d'assaut sa mâchoire, et descendis dans son cou pour avoir plus d'espaces à parcourir. Mes mains s'étaient échappées quant à elles, du meuble pour chercher à toucher sa peau en dessous de ses vêtements. Les sensations qu'il me faisait vivre et ressentir, c'était au delà de tout ce que je m'étais imaginé.

J'ouvris alors les yeux, et vit une image des plus sympathique. Je me voyais le dévorer, secondes après secondes. Ma langue sortit toute seule, -ou presque-, et lécha une partie de son cou. À ce contact, Jeongin me serra davantage tout contre lui, et ce fut à ce moment là, que je sentis quelque chose de dure contre ma cuisse. Cela me poussait, m'excitait au plus haut point. Je le mordis avec l'aide de mes dents blanches, et un autre gémissement sortit de sa merveilleuse bouche.

Ses doigts s'étaient perdus depuis de très longues secondes dans ma chevelure, qu'il maltraitait sans remord. Je suçai sa peau comme un insecte à la recherche de plus de sang, -avec beaucoup plus d'envie-, bien évidemment, et finit par faire un magnifique suçon. Il était de moi, et rien que de moi.

-J-Jinnie... dit-il en gémissant une nouvelle fois.

Je retournai l'instant d'après sur ses lèvres, que je dévorais à nouveau, encore et encore.

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Ce jour-là, Jeongin m'avait pardonné.

Ce jour-là, j'avais eu du mal à m'arrêter.

Ce jour-là, grand-mère ne nous avait pas entendu.

Ce jour-là, était le début de notre véritable histoire.

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07.12.2019

2975 mots. 

petit OS qui m'est passé par l'esprit ! j'espère qu'il était sympathique à lire ^-^ krkr

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