"Je t'aime plus qu'hier, mais moins que demain"

-Kim Taehyung

.
.

14 février 20XX, à l'école

Jisung ne croyait plus au destin.

Il l'avait tellement sollicité depuis le début de l'année, qu'il s'était rendu compte que c'était n'importe quoi. Ça faisait plusieurs semaines qu'il espérait attirer l'attention du garçon qui avait capturé son cœur. Mais, rien. Minho lui parlait, oui. Mais ce n'était que pour donner des polycopiés ou pour demander une information à propos du cours.

Une autre journée à rajouter aux compteurs.

Jisung rangea ses affaires lorsque la sonnerie montra sa présence. Minho semblait répondre à quelqu'un sur son téléphone, d'un air attentif. Il se demandait bien à qui il parlait, comme ça.

Le brunet était le genre de personnes que tout le monde aimait. Jamais il ne l'avait vu se disputer avec ses amis. Ses notes étaient plutôt bonnes, tous les week-ends Minho faisait de la danse dans un club. Jisung avait bien essayé de rentrer dedans pour le voir danser, mais... la dame de l'accueil lui avait demandé ce qu'il faisait là, il n'avait pas réussi à mentir et elle l'avait chassé dehors. Depuis, il n'osait plus s'y approcher.

Il descendit les marches de son école, son sac sur son dos. Il n'espérait plus rien du destin, il avait très bien compris qu'ils n'étaient pas copains tous les deux. Jisung avait essayé de parler avec son propre cœur, de lui dire de moins battre ou de réagir en présence de Minho, mais ce traître faisait la sourde oreille.

Jisung regarda à son tour son téléphone, son père n'allait pas tarder à arriver. Il ne prenait pas le bus scolaire ou les transports en commun, ça l'arrangeait plutôt bien. Il côtoyait déjà assez de personnes comme ça dans la journée.

Un bruit de portière le fit sursauter, c'était son coup de cœur qui venait de rentrer dans la voiture noire de ses parents.

Encore une fois, il partait sans que rien ne se passe entre eux.

Le brouhaha de la voiture de son père arriva très vite à ses oreilles. Même les yeux fermés, il pourrait la reconnaître. Jisung ne savait pas si c'était normal ce genre de bruits, mais tant qu'elle roulait et qu'elle n'affichait pas de logos bizarres, c'était le principal, non ?

-T'as bien travaillé aujourd'hui ? Ça a été ? Minjun lui offrit un sourire chaleureux.

-J'ai eu la note du contrôle de japonais !

-Et qu'est-ce que ça a donné, alors ? Son père l'avait aidé à réviser.

-J'ai eu quatorze.

-C'est grâce à mon aide, ça. Son père dansa légèrement dans la voiture avant de partir pour aller en direction de chez eux.

Jisung ricana aux mots de son géniteur, qui semblait bien de bonne humeur aujourd'hui. Mais, ça ne l'étonnait pas, c'était la Saint-Valentin jusqu'à minuit tapante. Ses parents avaient déjà quasiment tout préparé la veille, dans la cuisine de la maison. Qu'est-ce qu'il avait hâte de pouvoir picorer dans tous les plats. Même si, une petite partie de lui aurait aimé que Minho soit là. Il avait fait des chocolats de ses propres mains.

Il plaça sa tête tout contre la vitre, il donnerait tout pour passer du temps avec lui ce soir. Ses sentiments commençaient à lui faire mal, ça le faisait souffrir de l'aimer ainsi. Jisung ferma ses petits yeux, il ne demandait rien qu'un petit moment. Le destin ne pouvait même pas lui accorder ça ?

-Merde !!

Jisung ne vit pas le choc se produire sous ses yeux. Son père venait de rentrer dans la voiture de devant, ça le réveilla instantanément.

-Jisung, tu vas bien ?! Son père s'affola en touchant sa tête.

-O-Oui, je n'ai rien, et toi papa ça va ?! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

-Je suis désolé, j'étais distrait, j'ai regardé une seconde les nuages à ma gauche et je n'ai pas vu la voiture qui s'est arrêtée. Il se détacha. Ta mère va me tuer.

-Papa... on est en vie, c'est le plus important. La voiture, c'est qu'un objet.

-T'as raison.

Il le prit dans ses bras avant de sortir de la voiture pour constater les dégâts. Les personnes de la voiture percutée sortirent également. Les deux véhicules avaient eu le réflexe de se garer sur le côté.

-Vous allez bien ? Je n'ai pas compris ce qu'il s'est passé.

-Je suis vraiment désolé, je ne regardais pas devant... moi ? Il s'arrêta en voyant un visage familier. Mais, Doyun, c'est toi ?!

-Minjun ?! L'homme ouvrit sa bouche en grand. Mais comment tu vas ?! Ça fait longtemps ! Les deux hommes se prirent dans les bras, Jisung se demanda alors ce qu'il se passait, tout comme la femme de Doyun qui n'avait sorti que sa tête de la voiture. Qu'est-ce que tu deviens ?! Attends, mais, tout va bien ?!

-Oui, mon fils et moi, nous allons bien, et vous dans la voiture ?

-Rien de cassé, ne t'inquiète pas ! C'est une heureuse coïncidence ! J'ai parlé de toi la semaine dernière lorsque je parlais de mon enfance à mon fils. Je me disais justement que j'aurais bien voulu te revoir, mais je ne m'attendais pas à ce qu'on se rentre dedans. Un petit rire survint entre les adultes.

-Papa, tout va bien ? Le fils de son ami sortit de la voiture, se demandant ce qu'il leur arrivait.

-Je te présente mon fils, Minho, il a les yeux et le sourire de sa mère.

-Il a aussi les jambes de son père, ajouta sa mère en plaçant ses mains sur les épaules du brunet, avec un petit sourire.

-Bonjour, je m'appelle Lee Minho. J'espère que vous ne vous êtes pas fait mal. Il se baissa en souriant.

-Bonjour, je suis Han Minjun, un ami d'enfance de ton père. Heureusement, ni mon fils, ni moi, n'avons été blessés.

-Tu as un fils, Minjun ?

-Oui, Jisung, mais il a l'air de vouloir rester dans la voiture, il sourit, il ne doit pas oser sortir. Il est assez timide quand il ne connaît pas encore les personnes.

Minho tourna son regard vers la voiture en entendant le prénom. Il ne voyait personne du côté passager. Est-ce que c'était possible qu'il soit...? Il devait vérifier. Le brunet s'avança doucement, tandis que les adultes continuèrent leur discussion comme si l'accident n'avait d'un coup plus aucune importance. Des cheveux commencèrent à apparaître au fur et à mesure de ses pas, mais il n'y avait pas de visage. Celui-ci était caché par des mains.

C'était lui.

C'était le Han Jisung de sa classe.

Un petit sourire prit place sur ses lèvres.

Jisung faisait le mort. C'était la seule solution qu'il avait trouvée. Comment c'était possible une telle chose ? Le destin avait décidément une drôle de manière de procéder. Certes, il avait demandé à passer du temps avec lui, mais à quel moment avait-il demandé à ce que son père rentre dans la voiture des parents de Minho ? Et pourquoi son père devait-il connaître le sien comme ça ? Il n'était pas préparé mentalement pour tout ça.

Il avait entendu ses pas, il savait qu'il était à ses côtés. Son cœur battait à mille à l'heure. Jisung avait chaud, beaucoup trop chaud.

-Est-ce que ça va, Jisung ?

Il acquiesça.

Non, ça n'allait pas, non.

-Tu en es sûr ?

Il acquiesça de nouveau.

Non, pas du tout Minho...

-Pourquoi tu caches ta tête ? Je la vois tous les jours en cours.

Il ne réagit pas cette fois-ci.

C'était vrai.

Il l'avait découvert de toute façon.

Jisung releva doucement son visage, les joues joliment colorées. Minho plongea ses yeux dans les siens, et l'espace d'un instant, le châtain se perdit dans le cosmos. Il ne se souvenait pas qu'il l'ait déjà regardé ainsi. Il déglutit. Qu'est-ce qu'il aimerait qu'il l'embrasse là, maintenant...

Minho avait un regard différent des autres garçons. Jisung ne pouvait l'expliquer, mais c'étaient seulement ses yeux à lui qui le mettaient dans un état second. Ils étaient chaleureux, brillants, magnifiques et surtout, envoûtants. Comme sa personne tout entière.

Son cœur se serra lorsqu'il se rappela qu'il n'était pas sien.

C'était ça, la vérité. Ce que le destin lui réservait.

Son père revint alors à ses côtés, brisant la bulle qu'ils avaient créée en quelques secondes.

-Jisung, les parents de Minho vont accrocher la voiture à la leur, ils nous proposent de nous ramener à la maison. J'ai prévenu ta mère, elle nous attend.

.
.

Jisung commença à croire que le destin voulait jouer avec lui. Il était assis entre la mère de Minho, -qui avait laissé sa place gentiment à son père- et lui, à l'arrière de la voiture. Étant le plus fin d'entre eux, ce fut l'évidence qu'il soit placé à la place du milieu, qui était la plus petite des trois. Résultat, leur bras se touchait beaucoup trop pour son petit cœur. Il n'avait jamais été aussi proche de lui qu'à cet instant. Dès qu'il parlait à sa mère, son souffle se percutait dans son cou. Sa voix résonnait en lui d'une douce et délicieuse mélodie.

Jisung vivait une belle torture. Qu'on lui amène le destin en face de lui, tout de suite et maintenant.

-T'es pas trop serré ? Minho lui murmura sa demande à l'oreille, tel un secret.

-N-Non, ça va...

Grossière erreur du joueur coréen.

Jisung avait tourné sa tête pour lui répondre, il avait maintenant le beau visage de son amoureux en face de lui, à seulement quelques centimètres de la sienne. Ses doigts serrèrent son pantalon lorsque Minho humidifia ses lèvres pour éviter qu'elles ne sèchent et qu'il les fixa sans qu'il ne puisse résister à son geste. Son bas-ventre en fut tout retourné.

Puis, sans qu'il ne lui demande, Minho bougea son bras qui était collé à lui. Il le remonta pour le passer sur ses épaules. À cause de ce mouvement, Jisung fut rapproché de lui, encore plus.

C'était comme s'ils se faisaient un câlin.

Ses joues s'empourprèrent de nouveau, c'était beaucoup trop pour son petit cœur tout ce qu'il se passait. Aucun des deux ne parla durant le reste du trajet, mais le cœur de Jisung n'avait cessé de battre comme un gros fou.

Ils arrivèrent tous chez les Han, peu de temps après. Le père de Minho plaça la voiture en face de la maison, c'était compliqué de rentrer deux voitures en marche arrière, comme ça. La maman de Jisung arriva à grands pas, impatiente de rencontrer tout ce beau petit monde. Elle tapa gentiment son mari sur le bras en voyant les dégâts de la voiture, elle lui dirait deux mots après que les invités soient partis.

Harin prit son fils dans les bras pour le couvrir de baisers et regarder si effectivement, il n'avait rien. Le châtain baragouina des paroles qu'elle n'entendit pas, il était gêné... Son regard croisa celui de Minho lorsqu'il fut libéré et faillit tomber à cause de son sourire angélique. Il semblait n'avoir rien perdu de la scène.

Foutu destin, s'il l'attrape...

.
.

Jisung n'avait pas prévu ce second coup de maître du destin. Minho n'était plus dans son salon, à parler avec les adultes, mais se trouvait maintenant dans sa propre chambre. Son amoureux avait demandé un endroit pour faire ses devoirs, Harin avait bien évidemment proposé qu'ils les fassent dans la chambre de son fils, pour être tranquille.

Jisung était loin de l'être. Il n'arrivait même pas à se concentrer devant ses exercices. Minho était en face de lui, avec ses lunettes pour mieux lire les énoncés. Ça lui donnait un air de professeur de faculté. Lorsqu'il mordillait le bout de son crayon en réfléchissant aux réponses, les sourcils froncés, il avait envie de l'aider.

Au regard soudain du brunet sur lui, Jisung baissa les yeux automatiquement. Il commença à écrire le début de l'énoncé pour faire comme s'il n'avait rien fait, mais Minho n'était pas bête.

-T'as besoin d'aide pour les exercices ?

-H-Heu non, ça va... Jisung sortit sa calculette de son sac à dos, les mains moites. Il n'arrivait même pas à défaire la protection... Petit coup d'œil vers le brunet, il déposa la pauvre sur la table, vaincu.

-Tu ne veux vraiment pas d'aide ?

Jisung fixa sa feuille comme si c'était la seule chose qu'il savait faire dorénavant. Il n'arrivait plus à bien respirer, il devait quitter sa chambre avant que ses réactions ne s'emplissent.

-J-Je vais aller nous chercher à boire. Je reviens. Il se leva avec difficulté, sans toujours le regarder droit dans les yeux.

-Jisung. Minho prit son poignet entre ses doigts, l'empêchant de faire plus de pas. Il le ramena à lui, et colla son corps tout contre le sien. Tu restes ici. Je ne te laisserais pas t'enfuir d'ici sans qu'on ait parlé, toi et moi.

Le châtain cligna des yeux, qu'est-ce qu'il se passait, là ? Qu'est-ce que le destin avait prévu encore pour son cas ? Minho recula de quelques pas pour s'asseoir sur le lit, Jisung toujours tout contre lui. Il dut se placer sur ses genoux, les mains sur ses épaules. Il avait soudainement l'impression que c'était son heure. Son amoureux plaça ses bras autour de sa taille. Jisung était perdu.

-T'es vraiment mignon, comme ça, tu sais ?

Il devait rêver. Ça expliquait tout ce qui se passait depuis la fin des cours. Rien n'expliquerait mieux que ça.

-J'ai l'impression que tu ne m'écoutes plus.

Si, il l'écoutait. Mais il ne réagissait plus.

-Peut être réagirais-tu si je t'embrassais, là, maintenant ?

Jisung cligna des yeux avant de les ouvrir un peu plus lorsque ses mots lui parvinrent. Il était quand même bien chouette ce rêve...

Mais ?

Attendez une minute...

-Pourquoi ? Ce furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche.

-Parce que tu me plais, pardi.

À la non-réaction de Jisung, Minho s'approcha de lui, jusqu'à laisser très peu de centimètres entre eux.

-Ce qui est en train de se passer entre nous, est réel, Jisung. Il fixa chaque œil de longues secondes. Mes mains sur ton corps, mon souffle contre ta peau, mes lèvres proches des tiennes. Tout ça, il approcha sa bouche de son oreille, n'est pas un rêve.

"tout ça, n'est pas un rêve"

Le cerveau de Jisung se remit alors les pendules à l'heure. Ce qui se passait était donc réel ? Minho s'était-il entretenu avec le destin ?... Le châtain serra alors ses mains, le brunet mordit sa lèvre inférieure.

-Je vois que tu viens de le comprendre.

-C'est forcément un rêve...

-Tu veux que je te montre que ça n'en est pas un ? Jisung acquiesça timidement.

Minho s'avança alors pour combler le vide qui les séparait. Jisung plaça ses bras autour de son cou, et ferma les yeux en le voyant s'approcher. Lorsqu'il sentit ses lèvres sur les siennes, il ressentit alors un profond bonheur survenir en lui.

Il les avait tellement souhaitées, elles étaient enfin en sa possession. Minho le pressa encore plus quand il frissonna à cause de sa main dans ses cheveux qui ne cessait de les tirer. C'était leur premier baiser. Jisung ne souhaitait plus qu'une seule chose, que ce ne soit pas en même temps, le dernier. Alors, il y mit tout ce qu'il avait ressenti durant ces dernières semaines.

Jisung ne prit même pas le temps de reprendre un peu d'air, le baiser était beaucoup trop important. Une main de Minho remonta pour se poser sur sa joue, le geste était aussi doux que du velours.

Le châtain chopa la lèvre inférieure de son amoureux entre les dents pour la mordiller quelques secondes. Il profita de cette ouverture pour y glisser sa langue, qui ne souhaitait qu'une seule chose, se mêler à la sienne.

Ça fit péter l'esprit de Minho. Dans des mouvements habitués, Jisung fut placé sur le dos, sur son propre lit. Le brunet se plaça au-dessus de lui et reprit le baiser avec la même fougue. Leurs mains se rejoignirent et se placèrent à côté de leur tête.

L'ambiance se réchauffait, les seuls bruits qui s'entendaient dans la chambre étaient les leurs. Ça faisait bien longtemps que les deux garçons ne faisaient plus attention aux rires de leurs parents. Ils étaient dans leur monde, ils ne voulaient surtout pas en sortir. Minho dut stopper momentanément le baiser, il allait mourir sur lui à ce rythme. Jisung s'avança lorsque ses lèvres quittèrent les siennes. Il en avait encore envie !

-Attends, attends, j'ai plus de souffle, il ricana en déposant des baisers dans son cou.

Ce fut seulement à cet instant qu'il s'aperçut que lui aussi, avait besoin de reprendre un peu de respiration. Il haletait. Jisung apprécia les doux touchers de Minho, celui-ci l'effleurait agréablement. Un petit sourire ornait ses lèvres.

-T'es encore plus mignon lorsque tu souris.

-M-Merci... Il baissa les yeux, gêné, mais son amoureux remonta sa tête à l'aide de sa mâchoire.

-Regarde-moi. Ne sois pas gêné, tu l'es encore plus sinon... Petit sourire, il chatouilla son nez du sien. Tu sais, je suis désolé pour ton père et pour mes parents, mais je suis plutôt content qu'il y ait eu cet incident. Sans ça, je pense que ça aurait mis plus de temps, nous deux.

-Tu veux dire qu'on se serait embrassé... dans pas longtemps ? Minho acquiesça, en fixant ses lèvres.

-Mais t'avais l'air de ne pas t'intéresser à moi ? J'étais le seul qui te- il se stoppa à cause d'un baiser sauvage de son amoureux.

-Je comptais attaquer le mois prochain, mais le destin m'a coupé l'herbe sous le pied. Le brunet caressa sa joue de son pouce, tout doucement. Comment voulais-tu que je reste calme plus longtemps ?

-Je... les larmes de joie ne tardèrent pas à descendre sur ses joues, c'était de trop pour Jisung. Minho les essuya une par une.

-Ne pleure pas, s'il te plaît. Je suis là, dans tes bras, dans ton lit, dans ta chambre, si c'est pas un merveilleux combo.

-Et c'est la Saint-Valentin...

-Et c'est la Saint-Valentin.

-Tu sais... j'ai fait des chocolats... Jisung effleura ses lèvres de son doigt.

-J'en veux bien.

-Ils sont dans la cuisine, je dois descendre. Tu viens avec moi ou tu veux rester ici...?

-Je t'attends ici, Minho plaça ses lèvres devant son oreille, je ne veux pas que mes parents me voient te sauter dessus lorsque j'aurai goûté tes chocolats...

Jisung rougit de ses mots, il avait l'impression qu'il n'allait pas le lâcher de toute la soirée...

Mais au fond,

n'était-ce pas ce qu'il avait espéré du destin ?

Qu'ils passent un moment,

rien que tous les deux, ensemble ?

.
.

Écrit le : 13.02.2024

Publié le : 14.02.2024

Nombre de mots : 3037

.
.

Joyeuse Saint-Valentin les coupains 🥹🫶

[je trouve l'os bof allez salut je cours avant de me faire étriper mdr 🤺]