Ma si jolie merveille
Tu sais, j'ai tellement de choses à te dire avant de partir. Tellement de choses à t'écrire, à te montrer. Beaucoup trop de nuit à te raconter, d'étoile à te présenter, que je ne voudrais jamais laisser l'aube se lever. Alors, pour le temps qu'il nous reste, qu'il me reste, laisses moi te dire au revoir. Une dernière fois, comme si ça avait toujours était fait pour. Après tout, tu n'étais pas pour la vie, je le savais. Mieux que personne en réalité. Et pourtant, si seulement tu pouvais te douter d'à quel point je te veux éternellement avec moi.
Tu veux savoir ce qu'on aurait pu faire, si ça avait marché, toi et moi?
Je t'aurais emmené sur les toits de New York, admirer de plus près la nuit. Et même si on y voit pas la galaxie, on aurait parlé des heures de choses stupides, sans aucune importance. Tu m'aurait fait visiter tout les musées de Londres, puis ta ville natale, tes endroits préférés. On se serait adoré. Chaque soirs, chaque matins, chaque midis. Tous les jours un peu plus. On aurait pu voyager dans les quatre coins du monde, sans se lâcher des yeux. Tu m'aurait embrassé sous la pluie, comme dans toutes ces histoires débile que j'aime tant écrire. On passerait de longues minutes à simplement se sourire. On aurait pu s'aimer.
Dis, tu veux savoir ce qu'on aurait pu être si toi et moi, ça avait fonctionné?
Et bien, au final, j'en sais rien. On aurait pu être heureux. Heureux c'est simple. C'est doux. C'est un joli mot. Il sonne bien, je trouve.
Tu me manques. Mais je ne veux plus avoir besoins de toi.
Je suis tombée si facilement, si bêtement. Je t'ai vu, et je l'ai senti. Le coup d'âme. J'ai tout de suite su que c'était foutu, que j'allais m'abîmer. Mais au final, avec toi, se déchirer, ça en valait la peine. Parce que peu importe ou j'allais, tu étais ma maison, je n'étais jamais seule, jamais perdue.
J'aimais absolument tout chez toi. Ces petits trucs qui font que tu te démarque, que tu es différent, tes petits détailles, comme ce grain de beauté sur ta cuisse gauche. Ou bien le fait que tu sortes ta langue en premier pour manger. Encore aujourd'hui, je n'ai toujours pas compris! Qui mange comme ça sérieusement?! Il y a aussi ce petit plis entre tes sourcils lorsque tu les fronce de concentration. Ta manière de passer ta main dans tes cheveux, de parler, de rire, de penser, de comprendre, de t'émerveiller sur des choses ridicules, ta gentillesse. Et bordel tellement de trucs.
Puis il y a eu ta manière de tomber amoureux d'elle, de t'en aller..
Alors, oui, voilà, malgré ça, malgré tout, malgré nous. Merci. Merci de m'avoir appris le ciel, merci pour ces fous rires, merci d'avoir comblé ma vie de bonheur, mais aussi de pleures. Merci pour ta voix, pour ton sourire, pour tes yeux, tes mots et enfin, merci pour Toi.
A la personne qui m'a inspiré toutes ces années.
A mon premier amour.
Au revoir.
(PS: Je ne t'oublierais pas. (PSx2: Je suis nulle pour les promesses))
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