Chapitre 2
Un mois et demi s'est passé depuis leur dernière course d'approvisionnement. Leurs provisions ont été terminée ce matin mais Shirabu oublie à propos du manque de nourriture parce qu'il est trop préoccupé par s'éviter de geler.
L'hiver est arrivé il y a cinq semaines, apportant avec lui l'immense froid et les rues remplies de neige.
Même les nuits sont plus froides, tellement plus froides que Shirabu trouve difficile de dormir. Il se tourne et se retourne dans le lit mais sans résultat.
"Putain de froid stupide," Shirabu murmure en s'essayant. "Je vais me faire du thé chaud."
Shirabu descends les escaliers simplement pour entendre Semi fredonner encore. Et peut-être qu'un petit peur de sa colère sur le froid disparaît. Il va jusque la cuisine, attrapant deux tasses sur le comptoir.
Il peut alors en faire une pour Semi aussi, pas vrai ?
Commencer le feu est la chose la plus difficile dans la survie. Oui, Shirabu est expérimenté dans les combats rapprochés mais arrive à peine à allumer un feu avec deux pierres.
Stupide pierre.
Après plusieurs essais, Shirabu parvient à allumer un petit feu, en tirant une grande fierté. Il apporte une théière à moitié brisée sur le feu et attends que l'eau bout.
Il arrache quelques feuilles de la petite plante se trouvant à la fenêtre. Elle était là avec l'endroit.
Un petit cadeau.
Il fait tomber les feuilles dans l'eau bouillante. Pendant que le thé infuse, il attrape deux fraises d'une jar, les coupant en petits morceaux. Il met les fraises dans deux mugs différentes, versant dedans le thé de menthe frais.
La spécialité de Shirabu, un thé de fraise à la menthe. La boisson la plus goûteuse durant une apocalypse. (Selon Semi)
C'est marrant comme ils sont familiers même pendant la fin du monde.
Shirabu arrive au salon avec deux tasses de thé en main. Semi est sur le canapé, une guitare semblant assez cassée sur ses jambes.
Quand Semi remarque la présence de Shirabu, il lui envoie un sourire de toutes ses dents et se penche sur le côté pour faire de la place pour son petit ami.
Shirabu prend place à côté de lui, posant sa tête sur l'épaule de Semi. Semi, en retour, glisse son bras à l'entour de la taille de Shirabu.
Shirabu offre la tasse à Semi, qui le remercie avec un bisou sur la tempe.
"Peux-tu me jouer quelque chose ?"
"Pas encore, mais j'ai réussi à faire fonctionner cet MP3" semi sort la petite boîte bleue hors de son sac.
"Qu'est-ce que ça a avoir avec le fait que tu joues quelque chose pour moi ?"
"Ça joue de la musique, beaucoup de chansons sur ce bébé sont du classique."
Semi presse le triangle, Shirabu suppose que c'est le bouton d'actionnement, et soudainement, un doux son résonne dans la pièce.
Les cordes de guitares peut être entendu avec beaucoup d'autres instruments que la paire doit encore découvrir.
"C'est magnifique." Shirabu ferme ses yeux, savourant bien la musique. Il dépose sa tête sur l'épaule de Semi, Semi faisant la même chose, déposant sa tête sur la tête de Shirabu mais pas avant déposer un doux baiser sur le côté de la tête du châtain.
Ils écoutent deux chansons de plus, admirant leur symphonie, quand Semi eut une brillante idée.
"Viens, dansons." Semi attrape le mug de Shirabu, le glissant sur la table basse.
"Je ne sais pas comment." Shirabu boude mais Semi le releva néanmoins.
"C'est pas si compliqué, place juste tes bras là," Semi apporte les bras de Shirabu autour de son cou. "Et je sais pas, juste balance toi je suppose ?"
"Eh bien, c'est ennuyant."
"Enfin, on peut ajouter nos propres petits arrangements à ça."
La paire danse avec leur cœur, rempli de tournés, de tombés et même de baisers volés. À certains moments, Shirabu tirerait Semi si proche que leurs fronts se touchent et Semi prend cette opportunité pour parsemer son petit ami avec beaucoup plus de baisers.
Ils oublient le monde pour une seconde. Pas de désastres, pas de destin pénétrant, pas de zombies, juste deux personnes amoureuses dansant au milieu de leur salon.
Et pour eux, c'était parfait.
"Hé, tu penses qu'il se passerait quoi s'il n'y avait pas d'Apocalypse ?" Shirabu lâche, levant les yeux vers Semi.
"Qu'est-ce que tu veux dire ?"
"Tu crois que nous serions comme ça ? Dansant dans le salon, à Dieu sait quelle heure." Shirabu rigola. "Nous aurions pu même ne jamais nous rencontrer."
Semi boude, pensant pour quelques secondes. "Bien, c'est stupide, je te rencontrerais définitivement d'une façon ou d'une autre."
"J'aurais définitivement un énorme crush sur toi et peut-être que nous irions même en rendez-vous."
"Qui sait ? Peut-être que nous serions même mariés." Semi rigole. "Nous serions définitivement l'un de ces couples nian-nian dégoûtants."
"Ça sonne vraiment mignon, pourtant."
"Qu'est-ce qui te dit que ça n'arrivera pas ici, dans cette vie?"
"Oh, s'il te plait," Shirabu rigole sarcastiquement, roulant ses yeux.
"Shirabu Kenjiro, je te promets que nous allons nous marier avant de mourir !"
Semi apporte son visage plus près de celui de Shirabu et sourit en coin. "Tu rougis."
"Tais-toi, c'est faux." Shirabu terra sa tête dans le torse de Semi pour cacher le fait qu'en fait, oui, il rougit. "Plus sérieusement, est-ce que tu penses qu'il y a une vie dans laquelle on ne s'est jamais rencontré ?"
"S'il on ne s'est pas rencontré dans ces vies, alors qu'elles se fassent foutre. Je garderais cette vie avec toi plutôt que n'importe quelle autre."
"Ah oui, l'excitation du danger à chaque pas." Shirabu rajoute.
"Ouais, mais aussi la joie de t'avoir à mes côtés à chaque pas." Semi commente et c'est suffisant pour faire de Shirabu un bordel rougissant, encore plus rougissant qu'il ne l'était déjà.
"Comment peux-tu être si doué !" Shirabu couine, frappant son petit ami sur le torse.
Semi rigole simplement au comportement de Shirabu. "On devrait se reposer un peu, c'est le jour de la course aux fournitures demain."
"Bon Dieu, je déteste le jour de la course aux fournitures." Shirabu boude, les épaules s'affaissant.
"Ne la déteste pas de trop, qui sait ? Peut-être qu'on trouvera quelque chose de cool," Semi s'arrête pour penser à ce qui pourrait être cool quand ses yeux s'illuminent. "Comme un cheval."
Les cheveux sont précieux ces temps ci, ils sont rapides, chevauchables, et ils n'ont pas besoin d'essence.
Le mode de transport idéal pour l'apocalypse.
"J'aimerais trouvé un chien."
Shirabu a lu un bouquin il y a quelques jours rempli de chiens, de races différentes. À son grand étonnement, Semi dit que Shirabu lui rappelle beaucoup le chien "chihuahua".
"Et on va en trouver un un jour." Semi prends la main de Shirabu, le tirant dans leur chambre. "On vivra dans notre maison de rêve avec ton petit chihuahua et un cheval."
Shirabu sourit à cette image.
L'image de leur endroit de rêve a toujours été leur but. Un endroit où ils peuvent vivre leurs jours sans se préoccuper de zombies, de nourriture ou de fournitures.
Un endroit rien que pour eux.
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