TAEHYUNG

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Je crois que mon cœur n'a jamais battue aussi fort que maintenant. Je sens son regard sur moi qui ne part pas. J'avale ma salive avant de voir son regard qui ne comporte aucune colère, juste un air interrogateur. Aurais-je verrouillé pile au bon moment ?

« Tu ne le connais pas.

-Il s'appelle comment ?

-Tu n'as pas besoin de savoir, et d'ailleurs, que-ce-que tu fiches là ? Retourne te coucher.

-Tu m'énerves. » dit-il avant de monter sur le canapé pas du tout de la bonne façon.

Je place ma tête en arrière, ce gosse est un vrai idiot. Je sens soudain ses fesses s'asseoir sur mes cuisses. Je relève très vite la tête, collant presque nos fronts. Je sentais son souffle sur mes lèvres, ainsi que l'odeur de son shampoing. Il avait une odeur de bébé. Je garde avec précaution mes mains sur le canapé. Il enroule ses bras autour de ma nuque et s'avance encore plus contre moi. J'avais une très bonne vue sur son cou, et mon suçon qui commençait à disparaître. Il a un air désespéré même s'il essaie de le cacher.

« Taehyung, je peux te dire quelque chose ?

-Quoi ? dis-je, tout en essayant de garder mon self-control.

-J'ai envie de t'embrasser.

-Ce n'est pas réciproque. »

Je le vois monter un sourcil avant de rapprocher légèrement sa tête de la mienne. S'il continuait comme ça, j'allais finalement l'embrasser et le faire mien maintenant.

« Tu mens. Tu es brûlant d'envie.

-Je suis chaud de nature.

-Un autre mensonge, ton regard te trahis. »

Mais bien évidement que j'en ai envie Jungkook, mais je ne dois pas le faire. Je le recule de moi et monte les escaliers pour retourner dans ma chambre. Je l'entends soupirer et venir me suivre presque en tapant des pieds et en hurlant son mécontentement.

« Mais c'est quoi ton problème ?! dit-il en claquant la porte plus fortement qu'il aurait pensé.

-C'est toi mon problème, dis-je en rassemblant ses affaires pour les lui donner, maintenant, soit tu dors ici soit tu pars.

-Tu ne ferais pas ça, dit-il en fronçant ses sourcils.

-Tu crois que je vais me gêner ? Tu n'es rien pour moi, alors tu peux faire ce que tu veux. »

Après quelques secondes, j'entends la porte d'entrée claquer pendant que je m'assois parterre tout en tenant ma tête dans mes mains. Mais que-ce-que j'avais fait ?