TAEHYUNG

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Il me faisait clairement mal au cœur. Ça se voyait vraiment qu'il souffrait de sa séparation avec lui. Alors pourquoi a-t-il fait ça ? Serait-il masochiste ? Il sert de plus en plus mon haut avant de crier. Il me tape légèrement le haut du torse avec une force minime. Je continue de faire des mouvements pour le calmer, avant de déposer un baiser dans son cou, puis sur son oreille. Je l'entends grogner, avant que je ne dépose la suite de mes baisers sur son front, ses joues, et finit par sa bouche. Il se laisse faire, mais ne répond pas à mon baiser. Il me fixe avec un air interrogateur, avant que j'essuie ses larmes avec mon index.

« C'était lui, n'est-ce-pas ? »

Il se contente de me hocher la tête.

« Tu l'aimes encore ? »

Il se mord sa lèvre inférieure. Ça veut dire oui. Je sens une gêne se placer dans mon cœur.

« Cet enfoiré... Il est parti voir ailleurs ... Après ce qu'il m'a fait...

-Jungkook, je peux savoir ce qu'il s'est passé ?

-Il n'y a rien à dire de plus de ce que je t'ai déjà dit.

-Jungkook, je suis sérieux. »

Je prends sa tête dans mes mains et le regarde avec sérieux. Il se dégage de mon étreinte et se couche dans le lit tout en prenant un oreiller dans ses bras, comme pour se protéger.

« -Il m'a trompé.

-Avec qui ?

-Je ne sais pas son prénom, mais c'était l'un de ses « ami ». J'étais rentré plus tôt à cause d'un cours qui avait sauté, et c'est là que je l'ai vu se taper son pote. »

Il sert de plus en plus son oreiller et essaie d'étouffer ses larmes. Je devais en savoir plus.

« Il a essayé de se trouver des excuses, mais je n'en ai accepté aucun. Il pensait vraiment que j'allais lui dire que ce n'était rien, que j'allais gentiment revenir à une vie normale ? Faire genre que je n'avais rien vu ? Ça m'était impossible. Il a essayé de me retenir mais je lui ai donné une droite. Une bonne droite qui m'a fait tellement de bien. C'est alors que pour se venger, il a emballé son pote devant moi. »

Je n'en croyais pas mes yeux. C'était vraiment un enfoiré celui-là. Et maintenant j'étais persuadé, il ne me mentait pas.

« Emballé plusieurs fois tout en murmurant le prénom de son pote devant moi... »

Il ne finit même pas sa phrase, qu'il place sa tête dans l'oreiller pour éviter que je ne l'entende se plaindre. Je me rapproche de lui et l'oblige à se blottir contre moi. Je l'embrasse plusieurs fois de partout avant de le déposer dans le lit pour qu'il se repose. Il s'endort plutôt vite. Il a beaucoup trop souffert. Je dépose un doux baiser sur sa tempe avant qu'il ne murmure mon prénom. Je marche doucement pour ne pas le réveiller et ferme la porte. Je descends et saisit mon téléphone. Je tape le numéro avant d'appeler mon contact. Il décroche plutôt rapidement que d'habitude.

« Il faut que l'on parle, cousin. »