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¹⁶ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚂𝚎𝚒𝚣𝚎
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²⁹ ⁰¹ ²⁰²²
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¹³¹⁸ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|
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— Merci beaucoup !
LE VENDEUR LUI OFFRIT UN LARGE SOURIRE, il lui tendit la petite poche d'une couleur bordeaux, un bandeau noir le décorant. Kotarō l'avait saisit d'une main décidé, du moins quelque chose qui s'y apparentait. Puis d'une précaution incertaine, il le glissa dans la poche de son sac. Semblant indifférent -éloignant la suspicion de ceux qui l'entourait, il quitta la petite boutique.
Pourquoi celle-ci ? Pourquoi ça ?
Peut être car c'était la seule, la plus belle, celle qui l'avait attiré. Peut-être aussi parce qu'elle lui rappelait sa couleur. Elle était celle qu'il lui donnerait.
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Le soleil devait être à son apogée, il propageait une grande ombre sous les arbres du petit parc. Les feuilles verdoyantes laissent entrevoir quelques bourgeons, bien qu'ils soient rares, il était facile de les remarquer, sans pour autant être un observateur aguerri.
— C'est joli.
Il ne parlait étonnamment pas des fleurs, lui qui les observait depuis un petit moment déjà.
Keiji l'avait dit indifféremment et le grisé s'en était amusé d'un rictus. Il savait bien de quoi il parlait, Kotarō avait commencé à le fixer avec amusement. Il avait ajouté, n'étant toujours pas sûr de la compréhension que Bokuto allait avoir. « Tes cheveux, ça te va bien. ». Et c'était vrai, ça lui allait bien, vraiment bien. Ce n'était pas la première fois qu'il avait cette coiffure, mais c'était peut être la première fois que Keiji s'en était autant intéressé. Aucune substance étrange ne les maintenait en l'air -en réalité il en avait mis tout de même un peu, mais ça ne se voyait que très peu.
— Merci ! Je n'ai pas eu le temps de me coiffer ce matin.
Il mentait, mais le faisait étrangement bien. Il y avait peut-être passé une bonne heure, soixante minutes qu'il a consacré à son apparence le matin même. Si ce n'était sur sa figure, ça avait été sur son style vestimentaire du jour. Quel sweat allait il bien pouvoir choisir ? Et quel pantalon s'y accommoderait le mieux ? Il avait finalement mi le premier qu'il avait pioché et s'était aussitôt décrit comme stupide.
Ils marchèrent calmement jusqu'à se trouver une place, éloignée d'une quelconque présence. Juste histoire d'être seul. Oui, c'est ce qu'ils semblaient vouloir.
Et ils avaient eu ce qu'ils désiraient, c'était une table de pique-nique, en bois et assez usée. Deux, trois ou quatre arbres décoraient les environs et il y avait avec ceux-ci une mélodie reposante qui flottait dans les airs. Ce n'était rien de bien intéressant, de simples bruits qui provenaient du paysage.
Keiji s'était assis le premier et avait immédiatement extirpé son bento, quelque chose de simple préparé par sa mère le matin même. Et il s'était fait suivre par Kotarō les secondes qui avaient suivi, lui aussi, assortis à son repas.
Bien vite, tout c'était mélangé sur la table. Ils ne faisaient pas vraiment attention à ce qui appartenait à qui. Ce n'était qu'une chose parmi tant d'autres et la dernière qui les intéressait pour le coup.
Keiji regardait, il observait puis il écoutait. Il entendait Kotarō parler et il se perdait dans ses mots. Parfois il devait participer alors, Akaashi répondait à Bokuto car celui-ci lui avait demandé. Puis il continuait à regarder, à absorber les paroles du grisé. Il se saisit d'un mets et s'en nourrissait sans trop faire attention à ce qu'il avait pioché.
Soit c'était bon, soit ça ne l'était pas. Mais il n'en voulait jamais à son vis-à-vis d'avoir des goûts spécifiques. Il se contentait toujours de grimacer et de réceptionner le rire que Kotarō lui donnait.
— Au fait Akaashi !
Il le regarda au détour d'une bouchée de son repas, plus intéressé que jamais. Il attendait quelque chose -mise à part le fait que Kotarō voulait lui citer, il attendait tout autre chose.
Kotarō avait récupéré son attention, il avait continué dans sa lancée. Keiji loupa un battement, il s'était éloigné de son muscle cardiaque, n'y faisant plus trop attention. Son cœur pouvait être agaçant, il criait toujours dans ses oreilles lorsque Keiji le voulait le moins.
— Ma mère voulait que je te donne quelque chose.
— Oh.
C'était tout ? Bokuto l'avait dit d'un tel enthousiasme qu'il l'avait fait douter.
Il lui tendit alors une petite assiette qui était enveloppée dans un film plastique. On y voyait quelques onigiris. Et Keiji raffole de ces petites bouchées.
— Merci beaucoup, Bokuto.
Il fuya son regard, fit la moue et s'était vu parcourir de quelques rougeurs. Ce n'était pas son idée après tout, pourquoi le remerciait-il ?
•
— C'est pour toi.
Peut-être n'allait-il pas la vouloir, allait-il la trouver laid ? Était-elle trop superficielle, ou justement ne l'était-elle pas assez pour lui. Il n'y trouvera peut-être rien, Kotarō espérait le contraire. Et il voulait vraiment y croire.
Il finit par lui tendre le petit paquet décoré du rubans noir.
Sous son regard minutieux, Keiji finit par l'intercepter. Ou devait-il se mettre ? Pourquoi son coeur battait-il à tout rompre ? Et surtout, d'où venait cette sensation dérangeante de chaleur.
Et il extirpa un petit bijou du papier bordeau. Le bracelet était en ficelle, une espèce de corde noire, vraiment sobre -vraiment magnifique. Une pierre siégeait sur son dessus.
— Elle est belle tu ne trouves pas ? Elle te ressemble, j'l'ai acheté pour la couleur de tes yeux !
Il rougit.
— C'est vraiment somptueux Bokuto.
Il ne retint pas ses mots, il n'y avait pas de réelle nécessité à définir l'objet en lui-même. Keiji le trouvait beau, mais ça n'importait peu. Le geste, l'envie, le désir de faire plaisir, celui de faire passer un message silencieux.
Mais tout le monde savait, Kotarō ne savait pas rester muet.
— Je crois que je t'aimes.
Il commençait par un mensonge, c'était fort.
— Non. J'en suis sûr.
La pierre,
Elle avait une couleur claire, il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était vraiment belle. De petite lueur bleue sur son flanc droit, un océan presque infini représentait sa totalité. Son regard s'y perdait, il s'y chercha un chemin. Un endroit où la route ne serait pas trop escarpée, presque droite sans aucune flaque. Sans aucun détour ni cul-de-sac. Juste une route. Une route avec un départ et sans arriver, sans destination. Juste un endroit où se diriger. Vide où il connaissait les alentours, un horizon lumineux sans mauvaise surprise. Ou il ne pourrait être surpris car il connaissait tout, ou s'il ne savait pas il se doutait que ça serait bien.
Et il finit par le trouver, en regardant face à lui.
Ses yeux,
Ils avaient quelque chose de spécial, d'inimaginable, de purement inexplicable. De l'or à l'état pur, un fond lumineux et scintillant. Il renfermait toute la richesse de ce monde, s'imaginant la luxure y figurait, il s'éprit d'un fantasme incertain. Il vit une étincelle, une lueur qui n'était que de l'espoir, c'était si pure qu'il crut comprendre la vérité dans ses propos. Il ne pensait même pas à un quelconque mensonge, pas venant de lui, pas avec un regard aussi clair.
Et sans trop comprendre, sans trop espérer ni faire douter. Leurs lèvres s'étaient rencontrées.
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2022: Est-ce donc la fin ? XD
Il manque l'épilogue que j'écrirais sûrement quand j'aurai fini toutes les histoires.✨
Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici ! J'espère que l'histoire n'a pas été trop illogique et qu'elle vous a un minimum plût. XD
Je sais une chose, je n'écrirai plus d'histoire sans avoir un but et sur un coup de tête. On voit bien qu'elle n'a pas vraiment de sens et que je l'ai fait partir un peu dans tous les sens. Ptdr (Rip il m'en reste quatre à finir. )
J'ai seulement hâte d'être quelques années plus tard et de pouvoir la relire.XD
2024 : je suis quelques années plus tard et ça m'horripile de la lire mdr
je la réarrange juste en changeant la présentation et en corrigeant quelques fautes mais je n'y toucherais pas, je ne changerais aucune phrase même si même moi j'arrive pas mentalement à me relire jpp
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