Chapitre 8 : Tu pourrais être, beaucoup plus jolie que ça, Lucy.
PDV Lucy
A peine avais-je ouvert sa porte, que je voyais le désespoir m'envahir. Comment en seulement une semaine il avait pu mettre autant de bordel dans sa chambre ?! Des flacons vides parterre, des parchemins éparpillés dans tous les sens, de la nourriture par-là, des encres par-ci. Un vrai foutoir. Ce n'est pas possible, il avait mit sa chambre à sac avant que je n'arrive je ne voyais que ça.
Je le regarde, voulant fuir, mais en deux trois mouvements, nous nous retrouvons tous les deux dans sa chambre, fermé à clef. Pourquoi ai-je mérité autant de souffrance ? Bon, je l'avais cherchés, mais lui aussi en était responsable ! Je lui tourne le dos, commençant à ranger, ne sachant pas du tout où mettre les choses. Je me vois glisser sur un parchemin, je me rattrape de justesse à la chaise, avant que je tombe finalement, avec, parterre. Je pouvais voir Ezarel rigoler, ne m'aidant en aucun cas. Espèce de... Tu vas me le payer. Je le regarde d'un air mauvais, puis, lui balance tout ce que j'ai sous la main à la tête. Vêtements, parchemins, tout était en train d'arriver sur lui. Après avoir répété plusieurs fois que je devais arrêter, ce que je ne fis pas, loin de là, je pris un petit cadre en main, que je n'allais pas jeter, mais que je faisais comme si j'allais le faire. Je vois Ezarel, bondir sur moi, énervé, pour me dire d'arrêter. Son visage s'approchait dangereusement du mien, pendant que ses mains, tenaient mes poignets. Je sentais son souffle contre ma peau, pendant que nos yeux se regardaient. Je me stoppe dans mes mouvements, sentant mon cœur bondir dans ma poitrine. Je ne l'avais pas vu venir, il avait bondit tellement vite, que je n'avais pas pu contrer ses mouvements.
Il me regarde, voulant lire en moi. Je le vois soudain tourner sa tête vers ce que je tenais dans ma main, qui était une photo de trois personnes, avec un petit enfant Elfe assis par terre, qui ne devait avoir pas plus de cinq ans. Il ressemblait étrangement beaucoup à Ezarel. Je vois sa bouche bouger, quand il prit la photo avec force, et se lève pour la remettre à son endroit d'origine. Je me lève, voulant y en demander plus, quand je vois son regard triste, émanant de cette photo. C'était peut-être ses parents ? Ou de la famille ? Ou des proches ? Ils n'avaient pas l'air d'avoir des oreilles d'Elfes, mais ils avaient l'air très proches tous les quatre. Il caresse soudain la photo, prenant la parole en même temps.
-Ne pose pas de question.
-Mais...
-C'était ma deuxième famille.
-C'était ?... Tu veux dire... Dis-je, en comprenant là où ils voulaient en venir.
-Ils sont morts, il y'a bien longtemps.
-Je suis désolé...
-Ce n'est pas de ta faute.
-Tu veux en parler ? Dis-je, en le regardant.
-Hein ? Dit-il, abordant un air surpris.
-Si tu veux en parler, je suis là. Parler de tout ça pourra te libérer.
-Et pourquoi j'en parlerai à une humaine comme toi ?
-Car je pourrais avoir un regard extérieur à tout ça, je pourrais te donner mon avis ?
-Tu dis ça pour ne pas faire ta punition.
-N'importe quoi ! Répliquais-je, en voyant Ezarel prendre des flacons vides.
-Continue ce que tu étais en train de faire, je vais dans la salle d'Alchimie.
-Mais je ne sais pas où c'est...
-Tu n'auras qu'à demander à quelqu'un en chemin, dit-il en souriant, tout en mettant sa main droite dans mes cheveux.
-Hé ! M'touche pas !
-Je veux que tout soit propre quand je reviendrais.
-Je ferais de mon mieux, dis-je, en prenant une sorte de lingette.
-Tu as de quoi nettoyer dans l'armoire ici. Tu regardes seulement une fois mes affaires, je te fais enfermer dans les cachots.
-Tu n'oserais pas ? Dis-je, en ouvrant ma cavité.
-J'sais pas, dit-il, en fermant la porte à clef, me laissant prisonnière à l'intérieur.
-Il est sérieux lui et je fais comment pour y dire quand j'ai fini s'il m'enferme... Je tourne ma tête vers la photo qu'il tenait il n'y a pas si longtemps que ça dans ses mains. Ils avaient l'air tellement heureux tous ensemble, comment ça avait pu se passer comme ça ? J'aimerai bien savoir le fin fond de cette histoire, même si ça ne me regardait pas.
Je souffle, puis je repense soudain à ma propre famille qui doit s'inquiéter depuis que je suis partis. Il faut absolument que je trouve un moyen de rentrer chez moi, il le faut.
*****
Je mis bien plus d'une heure à tout ranger, à tout nettoyer. Il ne connaisse pas l'aspirateur ici, et franchement c'est bien dommage. Je suis retourné comme dans l'ancien temps qu'on apprend en histoire et qu'on oublie car ça ne nous intéresse pas forcément. Je souffle d'épuisement, je suis claqué. Je baisse mon regard vers son lit, qui m'attire particulièrement. Il est carrément plus gros que le mien, et il a l'air vachement plus doux aussi. Je me pose délicatement sur son lit, quand on vient toquer à sa porte.
Je tombe directement de son lit par terre. Ça fait mal ! Je vais repartir de ce monde avec combien de bleu au juste ?! J'entends toquer encore une fois. Que-ce-que je dois faire ?! Je n'ose pas parler ! Personne ne doit savoir que je suis dans sa chambre ! Après avoir entendu un raclement de gorge, j'entends une voix que je connais.
-Ezarel ? Fit Nevra, tu es là ? Je dois te parler.
Je reste silencieuse, n'osant plus bouger.
-Je sais que tu es là, j'ai entendu du bruit.
Je n'ose même plus respirer tellement mon cœur bat comme une folle.
-Tss, tu viendras me voir quand tu auras le temps ! Dit-il en soupirant, tout en partant.
Je souffle à mon tour, me disant que j'avais eu chaud à ma peau. Et pourquoi d'ailleurs ? Pourquoi je ne voulais pas qu'on me voie dans sa chambre au juste ? Après avoir hoché les épaules, je plonge dans son lit, étant vraiment épuisé. C'est doux et moelleux. Et ça sent, son odeur. L'odeur des flacons et le miel, se mélange rendait l'odeur enivrante, accueillante. Je souris, en fermant les yeux, la conscience tranquille.
PDV Ezarel
Ça doit faire plus d'une heure que je suis en train de travailler dans la salle d'Alchimie, et Lucy n'est toujours pas revenu. Elle fait quoi en faite ? J'espère qu'elle ne s'est pas sauvé par la fenêtre. De toute façon, avec le vide en dessous, elle aurait eu peur, ouais, c'est sûr. Je ferme mes livres, tout en sortant en fermant à clef, pour aller dans ma chambre. Je marche d'un pas pressé, arriver au corridor des gardes, je vois que la porte est toujours fermé à clef. Elle ne s'est pas enfuie par là, déjà. J'ouvre, puis, je vois avec stupéfaction, que madame s'est endormi dans mon lit. Je rêve ?! Elle a crut avoir mon autorisation où ?! Je ferme ma porte à clef, une nouvelle fois, puis je me dirige sans faire de bruit auprès de Lucy. Je vois qu'elle dort profondément, c'est l'occasion d'y faire regretter son geste de tout à l'heure. Avant que je ne la réveille sauvagement, un rayon de lumière surgit vers elle, et illumine son visage devant mes yeux ébahis. C'est vrai, elle était à ma merci comme ça, elle n'avait sûrement pas peur d'être attaqué ici. Je m'assois, pour la regarder un petit peu. Je peux bien avouer qu'habiller comme ça, elle ressort tout son charme. Elle est vraiment jolie comme ça, dommage qu'elle soit si agressive, elle pourrait l'être davantage. Même si elle m'a attaquée toute à l'heure, en la voyant comme ça, je pourrais lui pardonner facilement. Elle sert davantage le coton contre elle, bougeant un peu plus dans mon lit. Je vois ses sourcils bouger, quand, une larme coule de son œil droit. Elle fait un mauvais rêve ? Ou, pense t-elle à son monde ?
-Maman... Prononce t-elle, avant de verser une autre larme.
Son monde doit vraiment y manquer. Je le savais dès le début qu'elle n'était pas une espionne, elle en avait franchement pas l'air de toute manière, mais, rien que de voir sa tête, tu as envies de la charrier. Je pose délicatement ma main droite sur sa joue, essuyant ses larmes. J'ai mal pour elle, je comprends toute à fait ce que c'était que de perdre sa famille. J'ai beau avoir toujours ma famille biologique, je ressens chaque jour le manque de Leyila et d'Aaron. Ils étaient comme une deuxième famille pour moi, et les perdre fut affreux. Rien que d'y repenser me mettait dans un de ces états. Je relève la tête, regardant le plafond. Il faut que j'avance, que je pense moins au passé. Je baisse la tête vers Lucy, puis, me penche pour lui déposer un baiser sur son front. J'espère qu'elle ira mieux quand elle va se réveiller. Voyant mon geste, je recule, en rougissant, me demandant ce que j'étais en train de faire, purée Ezarel, que-ce-que tu fous là au juste ?! Je mets ma main droite sur ma tête, en fermant mes yeux, quand je l'entends davantage parler.
-Ezarel... Prononce t-elle, avant de sourire.
Hein ? Elle a prononcée mon prénom là non ? Je ne rêve pas ?... Ouah, pourquoi mon cœur bat comme ça ?! Purée, il faut que j'arrête d'être gentil avec elle, sinon ça va se retourner contre-moi.
-Idiot, continue t-elle de prononcer.
Elle me cherche en faite, c'est ça. Même dans ces rêves elle me traite d'idiot ! Non mais je rêve ! Je la vois bouger, puis, je vois ses paupières bouger, et je vois enfin ses yeux. Je sens que je rougis, je n'arrive pas à m'arrêter, mon cœur bat tellement vite, j'espère qu'elle ne l'entend pas. Je la vois me fixer, puis, d'un seul coup, elles ouvrent ses yeux en grands.
-Ezarel ?! Hurle t-elle, en se relevant d'un seul coup également, que-ce-que- finit-elle de dire, alors qu'elle tombait en arrière. Je ne voyais plus que ses jambes.
-Hé, Lucy, ça va ?! Dis-je, en me levant vers elle.
-Hein ? Dit-elle, en me regardant.
-Quoi ? Que-ce-qu'il y'a ?
-C'est la première fois que tu m'appelles par mon prénom.
-Et alors ? Dis-je en montant un sourcil.
-Rien, laisse tomber, souffle t-elle.
-Bon sinon, pourquoi étais-tu dans mon lit ?
-C'est ta faute ! Tu m'as épuisés aussi ! Hurle t-elle.
Je me vois rougir comme pas possible, quand elle finit de dire sa phrase. Voyant ce qu'elle venait de dire, elle ne tarda pas à être dans le même état que moi.
-Mais je ne parle pas de ça ! Hurle t-elle une dernière fois, en me faisant tomber en arrière en me poussant pour partir dans sa chambre. Elle enclenche la poignée, mais celle-ci ne s'ouvrait pas. Pourquoi ça ne s'ouvre pas ?! Pourquoi tu as encore fermés ?!
-Ne hurle pas comme ça ! Dis-je, en ouvrant finalement la porte.
-Je n'y crois pas que tu me fais dires des choses comme ça. Dit-elle, avant de me passer un regard gêné.
-Je n'y suis pour rien hein ! Dis-je, en mettant ma main droite sur mon visage.
-Pervers ! Crie t-elle avant de regagner sa chambre, en claquant sa porte.
Je crois que, je ne vais jamais oublier cette scène de toute mon existence...
Fin du chapitre 8 héhé :p
J'espère qu'il vous aura plus ! ^^
L'action arrive bientôt xD, car là, tout va bien ect, mais ;p
Ca va justement trop bien mdr xP
Faut que ça pique de temps en temps sinon ce n'est pas drôle :p
#Yaoiste27 qui montre sa vrai nature mdr xD
Vous verrez bien par la suite de toute manière ^-^
Sur ce, je vous laisse je vais écrire le chapitre 10 qui n'est pas encore fini xD car oui j'ai rien écrit pendant quelques jours là histoire de me faire une petite pause xD, mais je dois continuer sinon je vais prendre du retard :p !
See you soon everyone ♥
To be continued :p
#Yaoiste27
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