Chapitre 30 : J'ai vécu la vie que tu voulais que je vives.
[Coucou tout le monde :p voici enfin la suite ! *pardonnez-moi de mon retard* avec le stage, la chaleur, c'est vraiment la galère pour moi d'écrire x) j'ai encore deux semaines de stage et après finis ! Je serai vraiment en vacance ! Donc, j'écrirais plus après xD, voilà voilà, je vous laisse, plusieurs personnes attendaient la suite, *je vise à peine personne mdr* et je voulais vous dire qu'il allait être long il fait plus de 4000 mots ! Purée ! xD en plus j'ai dû m'arrêter sinon j'allais faire deux chapitres en un là :') BREF ! Je vous laisse, je vous retrouve à la fin ♥, bonne lecture :3)
PDV Lucy
Je pensais déjà que j'avais vécu le pire, mais cette sensation n'a pas l'air de vouloir partir. Elle me colle, elle me poursuit. Pourquoi faut-il que toutes les personnes que j'aime doivent payer pour ma survie ? Pourquoi j'existe, pourquoi dois-je respirer cet air alors que je fais que de l'emprisonner à chaque respiration faite de ma part ?
Je ne comprendrais sûrement jamais du pourquoi on m'a laissé en vie. C'est vrai, si je n'étais pas en vie, ce qui se passe en ce moment même ne se passerait pas. Je n'aurai pas vu le sang couler de plus en plus le long de son corps, je n'aurais pas vu son visage se fermer, je n'aurai pas entendu tout le monde crier son prénom.
J'étais par terre, assise sur mes genoux, les yeux grands ouverts.
-Valkyon... Valkyon ! Hurla Nevra tout en se dirigeant vers lui.
Ce n'était pas possible, ce n'était pas possible, pas lui ! Pas lui ! Les larmes me coulent très vite sur le visage, plus rien ne les arrêtent. Je le connaissais même pas vraiment, je l'avais même pas en photo. Je sens mon cœur se serrer davantage, j'arrivais même plus à penser. Je serrais l'herbe comme je le pouvais. Je sens Ezarel me prendre pour me tourner vers lui, mais, c'était bien trop tard.
-C-Ça va, je vais... bien... Fit doucement Valkyon en ouvrant ses yeux.
-Dit pas ça ! Fit doucement le vampire.
-L-Lucy, s'il te plaît, dit-il, faiblement.
Je me tourne doucement, mettant mes mains sur mes joues.
-V-Valkyon...
-Lucy je-
Une énorme fumée blanche nous aveugle, et en quelques secondes, plusieurs membres se tiennent devant nous. Armes à la main, visages fermés.
Yuka et Victor disparaissent en un clin d'oeil en partant vers l'arrière pour s'enfoncer dans la forêt. Plusieurs vampires commencent à les suivre mais sont très vite rattraper par Nevra.
-Arrêtez.
-Mais, ils vont s'échapper !
-Nous avons quelque chose de bien plus important à faire, vous ne voyez pas ? Dit-il en se tournant vers Valkyon.
Je voyais son sang couler, sans que ça ne s'arrête. Je m'approche de lui, le tenant dans mes bras. Je mettais ma main sur son cœur, essayant d'empêcher le sang de couler davantage, mais c'était peine perdu. Les larmes n'arrêtent pas de couler sur lui, j'arrivais pas à m'arrêter. Il sert mon poignet droit, tout en me disant ces dernières paroles.
-Lucy, j'ai été content de t'avoir... connue.
-Dit pas ça, tu me connaîtras encore plus, ne t'endors pas...
-Je suis désolé, je... ne voulais p-pas te faire pleurer...
-S'il te plaît, reste en vie, Valkyon...
-Lucy...
-Je ne veux plus voir les gens que j'aime mourir par ma faute ! Hurlais-je en posant ma tête contre la sienne.
-Je suis content que tu me considères comme un vrai membre de ta f-famille...
-Tu l'es Valkyon, depuis toujours...
J'essuie ces quelques larmes avec mon index, avant que je le vois déposer sa tête en arrière, tout en fermant ses yeux pour la dernière fois. Mon cœur s'arrête, je sens mes doigts trembler de plus en plus, il était, mort dans mes bras.
Je sens les autres chefs de garde essayer de m'enlever, mais je restais là, les yeux ouverts sur lui. C'était bel et bien finis.
*****
Le ciel était pourtant magnifique ce jour-là, les oiseaux chantaient, volaient. Les feuilles mortes tombaient et s'entassaient au sol. Pourtant, au sein du quartier général, l'ambiance était totalement l'inverse de ce qu'il y avait d'habitude. Je suis debout dans la salle, alors que plus personne n'ose parler. Miiko reste droite, et la bouche ouverte, cherchant une réponse à dire.
-C'est une plaisanterie ?
Si seulement ça pouvait en être une. Je sers mes doigts contre mes vêtements, pendant que je retenais mes autres larmes de couler.
-Répondez-moi ! Commença t-elle à hurler, commençant à avoir elle aussi, les larmes aux yeux.
Je voyais les deux chefs de garde, la tête baissée. Ils ne savaient pas comment sortir les bons mots, je le savais et pourtant... J'avais envie de les taper, de les frapper et d'hurler de faire revenir Valkyon. Tout ça était impossible, je le savais bien, mais tout était de ma faute. Tout s'était passé à cause de moi.
Je la vois s'effondrer au sol, en s'aidant de ses mains comme appuie contre le sol, la tête baissée.
-Je vous ai dit de me répondre... Dit-elle entre deux, trois respirations.
C'était de trop pour moi, je ne pouvais pas rester là. Je pars doucement, en fermant la porte de la salle du cristal. Je m'asseois dans le couloir pour pouvoir souffler et reprendre une respiration normal. Je place ma tête dans mes mains, commençant à sortir d'autres larmes. La tristesse que je ressentais me ronger de l'intérieur, je n'arriverai donc jamais à arrêter de pleurer ?
-Ce n'est pas de ta faute. Sortit une voix masculine, soudain à mes côtés.
Je tourne ma tête et voit Ezarel, s'asseyant à côté de moi.
-Évidement que si c'est de ma faute. Dis-je en reniflant.
-Je te dis que non, Lucy.
-Arrête, il s'est jeté pour te sauver toi, peut-être ? Dis-je avec ironie.
-Lucy, s'il à fait ça, c'était pour te sauver, et j'en suis persuadé qu'il n'aimerait pas te voir comme ça à l'heure actuelle. Toi et les autres.
-Tu n'as pas envie de pleurer toi ? Dis-je en me tournant vers lui.
-Évidement que si, mais je suis un Elfe. Et les Elfes ne pleurent jamais. Quelque soit la situation.
-Dit-il alors qu'enfant il pleurait.
-Pardon ? Fit-il en levant un sourcil.
-Rien, laisse tomber.
-Ça fait plusieurs fois, tu tentes de dire quelque chose sur ça et tu t'arrêtes en chemin.
-Je t'en parlerai plus tard, mais pas maintenant...
-D'accord, mais, s'il te plaît, arrête de pleurer.
-Plus facile à dire, qu'à faire.
Je sens soudain son bras gauche se diriger vers mes épaules, me rapprochant de lui jusqu'à le toucher. Je reste fixe, fixant le sol avec un intérêt comme jamais j'avais était aussi intéressé d'en voir un.
-Je sais que c'est dur, mais si tu veux en parler pour te libérer, je suis là.
-Et pourquoi j'en parlerai à toi ? Dis-je doucement.
-Car je suis ton chef de garde.
-Ça n'a rien à voir.
-Et moi je trouve que si, dit-il en me regardant.
Je tourne ma tête vers lui, pendant qu'une main sauvage se glisse sur ma joue.
-Et y'a aussi le fait que je n'aime pas te voir pleurer.
-Et bien fait moi penser à quelque chose d'autre. Dis-je, en sortant sans réfléchir cette phrase sans sens.
Il ouvre sa bouche, avant qu'un toussotement nous fit bondir. C'était Leiftan. Il était devant nous et voulait sûrement entrer dans la salle.
-Désolé de vous interrompre, mais j'aimerai passer, je suis en retard pour la réunion.
Nous le fixons, avant que je ne baisse la tête. Ezarel se lève, pour le laisser passer.
-Tu comprendras en voyant... tout le monde... Dit-il en baissant la tête, tout en mettant sa main sur son épaule.
-Ça sent mauvais, c'est ça ?
Il n'attends pas de réponse, qu'il s'avance puis entre. Quant à moi, j'essaie de me relever, avant qu'il ne revienne vers moi pour m'aider.
-Je t'emmène dans ta chambre pour que tu te reposes, t'en a besoin.
-J-Je peux marcher toute seule... T'sais, dis-je, en éloignant sa main de moi.
-Non, tu ne le peux pas. Dit-il en me prenant dans ses bras.
-A-Arrête, lâche-moi ! Dis-je en le tapant pas du tout sérieusement.
Il entre, me déposant doucement sur le lit. Je le fixe, voyant qu'il était toujours au dessus de moi. Je sentais mon cœur bondir, mais plus comme avant. J'étais toujours aussi triste, mais un autre sentiment était à côté. J'avais la terrible envie de lui dire de rester, mais c'était de trop, j'ai une fierté. Et jamais je lui demanderai. De plus, il allait être occupé.
Je le vois s'approcher de moi, pendant que je fermais les yeux, prit de cours. Je sers mes draps, voyant que finalement il avait déposé son front contre le mien. Je les ouvre, voyant qu'il était déjà en train de me fixer. Il se recule légèrement, approchant ses doigts de ma machoir avant de les déposer dans mon cou.
-Tu n'as pas l'air d'avoir de la fièvre mais ton poul est rapide.
Tu m'étonne.
-D-D'accord.
Il se relève, complètement, voyant le rouge qui me montait aux joues.
-Bon, je retourne voir les autres, alors je-, dit-il avant de s'arrêter, voyant que je lui tenais une main.
Il se retourne, voyant la mine que j'avais. Non, vraiment, ne pars pas Ezarel, si tu pars, je le sais, je vais éclater. Il regarde ma main, pendant que je serrais la mienne encore plus.
Fierté, je te mets de côté pour aujourd'hui. Il replace son regard vers moi, pendant que je me mordais la lèvre inférieur. Je le vois la fixer, et avant que je ne remarque quoi que ce soit, il s'était déjà lancé.
-Eh merde. Souffla t-il, avant de venir m'embrasser.
Sa main droite se place dans mon cou, pendant que l'autre vient dans mes cheveux. Je ne bouge pas, grandissant mes yeux au fur à mesure. C'était la troisième fois qu'il violé mes lèvres, il veut vraiment que j'y en veuille, c'est ça ? L'idée me sort très vite, quand je sens mon mal au ventre partir un tout petit peu à force qu'on s'embrassaient.
Je le sais, on a pas le droit de faire ça pendant un moment pareil, mais putain, que-ce-que j'en ai vraiment besoin ! Je pose mes mains derrière son dos pour l'attirer encore plus sur moi. Il se retire légèrement pour reprendre du souffle, avant de revenir m'attaquer. Il soulève ma lèvre inférieur avant de la mordre sensuellement. Je sens soudain sa langue glisser sur mes croissants de chairs, souhaitant l'entrée, je lui ouvre, sans grande difficulté. Nos langues se touchent, se mêlent et jouent ensemble pour faire de ce moment, un moment inoubliable. Ma main droite glissa jusqu'à ses cheveux, que je sers davantage à chaque coup de langue dans ma cavité. Il se retire, laissant un petit filet de bave entre nous deux. J'ouvre mes yeux légèrement, le voyant me regarder comme un fou. Il glisse son index droit contre ma joue, avant de sans doute se rendre compte de ce qu'il avait fait.
Il se recule, tout en mettant sa main sur sa bouche.
-J-Je, désolé, Lucy je-
-Ce n'est pas grave, Ezarel.
Il retire sa main, pendant que je me levais légèrement de mon lit.
-Recommence.
-Pardon ? Dit-il en ouvrant ses yeux.
-J'en ai besoin, s'il te plaît, je-, je finis même pas ma phrase, qu'il revient sur celle-ci, m'envoyant dans mon oreiller d'une vitesse folle.
Je le sers de plus en plus fort, appréciant vraiment le goût de ses lèvres sur les miennes.
*****
Les heures passent et le repas du soir arrive très vite. Les bruits interminables n'était plus que silence à l'intérieur du quartier général. Même les enfants ne courraient plus. Demain. C'était demain qu'il allait être enterré. Je sens mon cœur se serrer, les larmes reviennent vite. Je souffle, essayant de les contenir.
Je me lève, voyant que le repas devait être près. Je me lève, sachant pertinemment que si j'y allais pas, j'allais me faire disputer par Miiko. Et c'était bien la dernière chose que j'aimerai en ce moment. Je me dirige d'un pas lent jusqu'à la cuisine, remarquant que tout le monde étaient dans le même état que moi. Je passe entre les tables, tout le monde manger à peine, plusieurs n'avaient même pas touché à leurs assiettes. Je ne vais pas faire mieux qu'eux. Je me dirige vers Karuto, prenant mon repas comme tous les soirs. Je sens son regard, alors que je faisais que de regarder mon assiette qui avait l'air vraiment succulente, mais vraiment pas mangeable en sa totalité pour ce soir. Je m'asseois toute seule à une table, remarquant que certaines personnes étaient en train de me regarder.
Je m'installe, commençant à prendre une bouchée. C'était bon, vraiment, mais j'avais l'impression d'avoir mangé trente-six repas et que cette bouchée était celle de trop. Je repose la fouchette avant de prendre mon visage dans les mains. J'entends un bruit sourd émaner devant moi. Quelqu'un était debout et avait posé ses mains contre ma table. Je la regarde, elle avait l'air d'avoir quelques années de plus que moi, mais pas de trop quand même. Elle était en train de pleurer. Je le savais du pourquoi elle était là, elle faisait sans doute partit de sa garde. Je baisse mon regard, commençant à ranger ma table. Je n'allais rien mangé ce soir, désolé Karuto.
-Tu compte aller où comme ça ! Hurla t-elle.
Je décide de l'ignorer avant que je ne perde la patience que j'essayais de contenir au fond de moi-même.
-Je te parle ! Lucy ! Continua t-elle de dire.
Je voyais presque tout le monde nous fixer. Super, j'aime être le centre d'attention, ouh j'adore.
-Hé ! M'ignore pas, tu te prends pour qui là ?! Dit-elle, tout en me retournant vers elle grâce à mon épaule.
-Fiche moi la paix, dis-je, en seule parole, avant de mal la regarder.
Ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour me prendre la tête, j'étais déjà assez mal comme ça.
-Comment tu peux être encore vivante après ce que t'as fait ?! Tu ne ressens rien ?! Cria t-elle.
-C'est ce que je ne fais que me répéter figure-toi, et tu crois que je ne ressens rien ? Finis-je en rigolant amèrement.
-Tu n'as pas l'air affecter tant que ça, pourtant, dit-elle en me fixant encore plus mal qu'elle ne le faisait déjà.
-Fiche moi la paix.
-Tout est de ta faute, tout ! Depuis que tu es là, ils nous arrivent que des merde ! Hurla t-elle.
Tout. Tout a toujours été de ma faute, je le sais bien. Mais que ça soit dit par quelqu'un d'autre que moi, me fond encore plus le coeur.
-Tu es vraiment inutile, que-ce-que tu fous encore ici à Eel sérieusement ?! Tu devrais parti-
-Arrête ! Tais-toi ! Hurlais-je à mon tour avant de mettre mes mains sur mes oreilles, n'entendant pas les deux autres membres de garde arriver, tu crois que c'est facile ? Tu crois que j'arriverai à vivre avec ça sur la conscience ? Tu crois vraiment que ça m'enchante qu'il ne soit plus là ?
-Tu ne sais pas ce que je ressens... Dit-elle faiblement, avant d'hurler encore plus fort, tu ne sauras pas ce que ça fait que de perdre son chef de garde qu'on aimait plus que tout ! Tu as toujours le tien !
-Parce que tu crois que si je perds Ezarel, je serai de bonne humeur peut-être ? Il a beau être un vrai connard dès fois, je l'aime lui, et sa débilité ! Et quand je suis arrivé ici j'avais beau connaître personne, j'ai appris à vous connaître, peut-être pas tous personnellement, mais je sais un minimum sur vous et je vous aime énormément ! Alors tu crois vraiment que ça ne me touche pas personnellement ? Je sais que tu es triste et je le sais très bien que tout est de ma faute ! Tu n'as pas besoin de me le dire pour le rappeler je le sais très bien ! Hurlais-je, avant de reprendre du souffle, tout en pleurant.
-Arrête de mentir, tu nous connais même pas tu n'es même pas de ce monde alors comment tu pourrais avoir ne serait-ce qu'une opinion de nous ! Tu-, finit-elle de dire avant qu'Ezarel la coupe en mettant une assiette devant sa bouche tout en la faisant reculer sur lui.
-Stop, ça suffit, dit-il en regardant mauvais cette fille, Yuki, t'arrête ça tout de suite ! On ne règle pas ses comptes dans une cantine.
-Lâche-moi ! Pourquoi tu prends sa défense ? Ça ne te fait rien qu'elle l'a tué ?! Cria t-elle une nouvelle fois.
-Avant de sortir des bêtises comme celle-là, faudrait te renseigner.
-Je n'ai pas confiance en elle.
-Et pourtant tu devrais, as-tu oubliés ce qu'elle a fait pour nous ?
Je lève la tête vers lui.
-Elle est quelqu'un d'exemplaire, et elle aime vraiment les gens. Elle est peut-être fragile, avec des problèmes pour se protéger, mais on peut lui faire confiance, et j'en mettrais ma main à couper. Elle est jolie avec un sale caractère, mais jamais elle ferait ce que tu étais en train de faire, rejeter la faute sur les autres car celle-ci est triste. Elle aimait vraiment Valkyon, tu n'étais pas là dans ces derniers moments, tu n'étais pas là quand ça c'est produit, alors d'où tu te permets de dire qu'elle n'a rien ressentie ? Peux-tu seulement sentir à quel point elle est triste, anéanti, seule au fond d'elle ? Non, bondir sans t'avoir renseigner, elle ne fait que pleurer, elle n'arrête pas de se mettre la faute sur elle alors que Valkyon... Ne pensait pas du tout que c'était de sa faute. Tu entends, ce n'est pas de sa faute, alors je t'interdis de la traiter comme tu es en train de le faire.
Elle reste scotchée par ses mots, mais qui le serait pas ? Je le fixe, ayant arrêter de pleurer sans que je ne m'en aperçoive. Il était, vraiment, super. Je finis de verser les larmes qui me restaient dans mes yeux avant de venir le serrer derrière son dos. Je le serrais aussi fort que je le pouvais, oubliant cette fille. J'entends finalement la voix de Nevra retentir.
-Yuki, tu devrais retourner dans ta chambre. Conseilla le vampire.
Elle regarde une dernière fois Ezarel et moi au passage, avant qu'elle ne sorte en courant de la cantine. Je sens soudain les mains d'Ezarel sur les miennes.
-Lucy, je suis désolé. Je n'avais pas prévu ça. Dit-il, d'un air désolé.
-C-Ce n'est p-pas grave, dis-je, étouffé dans ses vêtements.
-Karuto, dit-il en montrant l'assiette, je te prends ça, je te la ramène plus tard, d'accord ?
-Fais comme tu veux, dit-il en me regardant.
-Lucy, maintenant, tu viens avec moi. Dit-il en me prenant une main commençant à aller vers la sortie de la cuisine.
-Non... Je dois partir, je-
-Lucy, tais-toi et suis-moi.
-Je te suis déjà...
Nous sortons de la cuisine, sous les regards des autres, et celui de Miiko en même temps. Elle me regarde partir, étant à l'entrée depuis un bon moment. Je sens mon cœur se serrer encore plus à la vue de ses yeux rouges. En quelques minutes, je me retrouve dans ma chambre, accompagnée de lui et du plat. Il ferme à clé avant de m'obliger à m'asseoir par terre. Je vois Takano-san le fixer d'un drôle d'air, avant de nous regarder sans bouger.
Il prend une bouchée avant de la mettre devant mes lèvres. Je regarde la cuillère avant de le regarder lui.
-Tu comptes me faire... manger ? Demandais-je, étant pas très sûr de ce qu'il allait faire.
-Tu ne comptes pas manger, alors je vais te forcer à manger. Tu dois prendre des forces.
-Je n'ai pas faim.
-C'est délicieux pourtant.
-Ça a l'air, mais mange le toi, tu n'as pas encore mangé.
-C'est ton repas, pas le mien.
-Ezarel, je le mangerai pas.
-C'est bien pour ça que j'ai fermé la porte à clé, Lucy.
-De quoi ?
Il commence à mettre la cuillère dans sa bouche, tout en s'avançant vers moi.
-A-Ah ! Non attend-, dis-je, avant qu'il dépose ses lèvres contre les miennes.
L'enflure, il en profite ce pervers ! J'essaie de me débattre, mais pas moyen. J'aimais déjà trop le goût de ses lèvres. Il insère sa langue dans ma bouche, me forçant à l'ouvrir. En quelques secondes, il me fit avaler la bouchée, et retire ses lèvres.
Il me fixe, avant de lécher les rebords de sa cavité.
-C'est vraiment bon, tu ne devrais pas faire ta difficile.
-J'aime faire ma difficile.
-Ah ouais ? Dit-il, avant de s'approcher encore une fois de moi.
-Mais pas aujourd'hui, dis-je, avant de récupérer le plat et la cuillère.
-Bien, mange et dors, tu dois te reposer.
-Tu dors avec moi ?
Je le vois tomber à terre alors qu'il était en train de se relever.
-De quoi ?
-Non, rien, oublie, dis-je, en prenant une deuxième bouchée, c'est vrai que c'est bon.
-Tu veux qu'on dorme ensemble ?
-Non, non, oublie j'ai dis !
-C'est d'accord.
-Je t'ai dis que, quoi ? Tu veux bien ? Dis-je en grandissant mes yeux.
-Mais avant, tu vas me faire plaisir de finir de manger.
-Je ne pourrais pas tout manger Ezarel, je n'ai vraiment pas faim.
-Je ne t'ai pas demandé de tout finir, on va faire moitié moitié.
Je le vois me reprendre la cuillère avant d'en prendre une grosse bouchée. Qu'il est bête, il ne pourra pas tout mettre dans sa bouche. Des bouts retombent dans l'assiette, pendant qu'il avait l'air de galérer à tout avaler. Je souris en approchant mon index droit sur le coin de ses lèvres pour prendre ce qui y avait sur ses rebords pour les mettre à ma bouche.
-T'en mets partout, idiot.
-Pour cette fois-ci, je vais ignorer ton insulte, dit-il en me souriant.
-Débile.
-Fait attention à ton langage, Lucy.
-Sinon quoi ? Tu vas me punir ?
-Tu sais, dit-il en s'approchant de moi encore une fois, il y'a plusieurs façon de te punir.
Je souris face à ce ton, avant de prendre une bouchée pour me mettre, dos contre le lit.
Après le repas terminé, je dépose l'assiette sur le bord à côté de mon lit. Je le vois regarder d'un peu tous les côtés, le lit.
-Tu sais, j'ai fais ta chambre, ce lit n'est pas pour deux personnes.
-Je sais, mais qui t'a dit qu'on allait dormir dans ma chambre ? Dis-je en prenant mon oreiller dans mes bras.
-Pardon ? Tu veux aller dormir où alors ?
-Tu as bien un lit de deux places non ?
-Tu veux aller dans ma chambre ? Dit-il en grossissant ses yeux.
-Quoi ? Tu caches des trucs en dessous de ton lit peut-être ? Dis-je en riant.
-Pas du tout, tu veux que je cache quoi ?
-Chez pas, des pots de miel de la cuisine ?
Je le vois rougir.
-Me dit pas que c'est vrai ? Dis-je en mettant ma main sur ma bouche.
-P-Pas du tout! Karuto me les a donnés.
-Tu le jures ?
-Pas besoin de jurer ce que je dis.
Je rigole un peu plus. Idiot tu es, idiot tu restera.
-Bon, j'ai sommeil, dépêche-toi, dis-je avant de me tourner vers mon familier, Toi tu restes ici, tu fais gaffe à ce que personne ne rentre, d'accord, dis-je avant de faire un baiser à mon Takano-san, c'est bon, on peut y aller. Terminais-je avant de prendre un pyjama en main.
Je sors en fermant ma chambre à clé, avant d'aller devant celle à Ezarel.
-Tu le dis à personne, d'accord ?
-A qui tu veux que j'en parle ?
-Nevra.
-Ah, ouais, j'y avais pas pensé, je verrais le moment venue, dis-je en souriant.
-Ce n'est pas drôle, Lucy.
-Bon, tu m'ouvres ?
-...
Ezarel m'ouvre, en étant pas très serein. Ce n'est qu'une nuit, faut pas en faire toute une histoire. Je regarde sa chambre, ça n'avait pas vraiment changé comparé à la dernière fois où que j'étais venue. Mon regard s'attarde très vite vers la photo de mes parents que j'avais en main la dernière fois sans savoir que c'était eux. Je pose mon oreiller, avant de prendre en main celle-ci. Ils avaient l'air heureux, c'était avant que toute cette histoire se passe. Je sers de plus en plus la photo jusqu'à que je sente sa présence à côté de moi.
-Lucy ?
Je repense à tout ce qui s'était passé depuis ma naissance, et malgré que j'ai vécu ailleurs, je ne peux pas m'empêcher de penser à eux. Je ne les ai pas connus, mais j'ai l'impression d'avoir des souvenirs quand même. C'est assez étrange comme sensation. Je touche leur tête, me rappelant de la manière dont ils m'avaient sauvés.
-Lucy, je te parle. Me fit Ezarel en posant sa main sur mon épaule.
-Tu me disais quoi ? Dis-je en tournant ma tête vers lui.
-Pourquoi tu les regardes avec cet air là ?
-Car je me suis remémoré leur dernier jour. Dis-je, en posant la photo, tout en commençant à elle vers son lit. Je m'installe dedans, tout en mettant mes bras sur mes genoux, tout en mettant ma tête contre mes bras.
-De quoi tu parles, tu ne peux pas être au courant de ça. Dit-il en se mettant à ma droite.
-Et pourtant si, je le suis, Ezarel.
-Et par qui ? Qui te l'a dit ?
-Yuka.
-Elle... Comment elle a pu- commença à s'énerver Ezarel.
-Ce n'était pas voulu.
-Pas voulu ?
-J'ai pu entrer dans sa tête et voir certaines choses. Et j'ai découvert quelque chose de très important.
-D'important ? Dit-il en s'asseyant à mes côtés.
Je sens les larmes revenir. J'en avais trop dit, je ne pouvais pas arrêter en si bon chemin.
-Je suis d'Eel, Ezarel.
-Hein ?
-J'ai le droit de vivre ici, comme tout le monde.
-Bien évidement que tu le peux, Lucy.
-Je parle pas en tant que faery venant d'un autre monde, je suis né ici.
-Impossible.
-Et pourtant c'est le cas.
Je le vois se stopper de respirer.
-Mais si par un hasard fou ça serait le cas, tu as forcément... des parents.
Je sers mon habit.
-Ils ne sont plus de ce monde malheureusement.
-Je ne comprends pas, comment tu peux en être aussi sûr ? Ça se trouve ce que tu as vues était faux.
-Ça n'avait pas l'air.
-Lucy, dit-il en mettant sa main sur son visage, explique moi mieux.
-Tu vas sûrement agir différemment en apprenant qui je suis réellement. Dis-je en versant une larme.
-Je ne vois pas en qu-
-Je suis sa fille, Ezarel.
-A qui ? Dit-il impatient.
-Tu crois que je regarde qui en ce moment ? Idiot, dis-je, toujours en fixant la photo.
-De quoi tu veux par-, il s'arrête, voyant que je regardais la photo.
Il tourne son regard vers celle-ci, avant de la remettre vers moi, je le vois perdre l'équilibre et tomber en arrière.
-Lucy, si c'est une blague elle n'est pas drôle. M'avertie t-il avant de se lever.
-Elle était bien enceinte, n'est-ce-pas ? Commençais-je à dire, en fixant toujours la photo, elle s'appellait Leyila. Elle était avec Aaron et vivait calmement. Mais le jour où le cristal s'est fissuré, le QG s'est presque effondré sous les attaques des vampires. Tout a été fait à cause de la mère de Yuka. Yuna, l'ancienne meilleure amie à Leyila.
Je me stoppe, reprenant du souffle, voyant qu'il me fixait d'un drôle d'air.
-Tu... Non, non, ce n'est pas possible ! J'ai vu sa fille disparaître !
-Oui, et je suis revenue à cause du cercle de champignons. J'ai vécu la vie que tu voulais que je vives, Ezarel, dis-je en pleurant plusieurs larmes.
J'entends un bruit, et je le vois par terre, avec des mains sur son visage.
-Je rêve.
-T'as l'air déçu, dis-je, en rigolant légèrement avec ironie.
-Pas le moins du monde.
Je tourne ma tête vers lui, avant qu'il ne me saute dans les bras pour me serrer très fort avec une peur que je ressentais jusqu'au plus profond de moi-même. La peur que je disparaisse une fois de plus devant ses yeux.
FIN DU CHAPITRE 30 ! :D
Alors, ça vous a plus ? ^^ il était long ! :')
Mais bon, j'avais pas publié avant longtemps alors c'était nécessaire xD
*Svp en relisant je me suis fait attaquer par un moustique et maintenant que j'ai rallumé ma lumière je ne sais pas où il se trouve... Qui va se faire piquer cette nuit ? C'est bibiii xD*
Je vous retrouve pour la suite plus tard ♥ car bibi va aller dormir là, je me lève à 6h20 :') !
Je vous dis à plus tard ♥
#Yaoiste27
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