¹⁵ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎  𝚀𝚞𝚒𝚗𝚣𝚎
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¹⁸⁸¹ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|

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LEE JENO

11 Décembre

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C'EST LA PREMIÈRE FOIS que je m'impatientais dehors alors que pratiquement tout le monde était déjà en direction des cours.

Parce que tout le monde n'était pas Jaemin.

Donghyuk et Chenle se sont pressés pour rejoindre le cours qui suivait celui de sport. Certainement que la plupart des élèves de notre classe étaient déjà devant la salle à attendre que l'enseignant n'arrive et ne les accueille.

J'étais bien sorti avec Chenle et Donghyuk, sauf que je ne les avais pas suivi jusqu'à la fin, j'ai prétexté vouloir aller aux toilettes.

Ils n'ont rien demandé, je pense qu'ils s'en foutaient tout simplement.

Je suis donc là, devant le vestiaire.

J'ai une idée en tête. Je l'ai depuis plusieurs jours à vrai dire. Depuis vendredi en fait, depuis que j'ai vu cette tâche bleutée sur le bras de Jaemin.

Il avait l'air d'être tellement loin quand je lui ai demandé ce qu'il s'était fait. Il avait l'air tellement loin quand il s'est rendu compte que j'avais volontairement déposé mes yeux sur lui et plus précisément sur ça.

Je crois qu'il faut être stupide pour croire à son mensonge.

Je crois qu'il ne faut pas être la personne la plus intelligente de ce siècle pour faire rapidement des liens entre chaque informations que j'avais sur Jaemin.

Que tout le monde avait de lui.

Ce n'est pas une ampoule qui s'est soudainement dressée au dessus de ma tête alors que les engrenages s'accrochaient bout à bout.

Ce n'est pas un immense point d'exclamation rouge et imposant qui s'est tenu face à moi quand j'ai compris que j'avais vu quelque chose qu'il ne fallait typiquement pas voir.

Il n'y a rien eu de tout ça.

Il n'y a eu qu'une insultes ou deux qui me sont venues à l'esprit.

Parce que c'était moche et que c'était sur lui.

Et certainement qu'il y en avait d'autres. Des moins discernables ou des plus cachées.

Des moins artistiques.

Car même si c'était une marque qu'on aurait aimé voir sur une œuvre d'art, sur Jaemin ça tâchait juste le tableau.

Et je crois que j'avais égoïstement envie de voir plus que ça. Plus qu'une seule trace de ce délie qui dépassait, qui débordait d'une feuille que j'imaginais plus vierge du tout.

Je crois, je crois que sur son torse ça devait être pire.

Que son père s'en était fait une feuille. Une feuille sur laquelle il écrivait son énervement.

Une peinture abstraite sur une toile blanche.

Mais d'un autre côté, j'espérai quand même qu'il ne s'agisse que d'une blessure qu'il s'était faite tout seul sans en avoir l'intention.

J'espère mais je ne suis pas idiot.

Comme Jaemin ne l'est pas.

En fait, je pense qu'il ne l'est pas.

Il s'est toujours débrouillé pour ne pas se retrouver à devoir se changer dans les vestiaires avec nous. Il s'est toujours démerdé pour disparaître quand nous on s'installait sur les bancs du vestiaire à se remettre en uniforme scolaire.

Il prenait toujours plus de temps à retourner dans les vestiaires pour se changer seul. Sans personne. Sans regard indiscret.

Je crois, je sais que j'allais être un de ces regards indiscrets.

Mais je le voulais.

Sûrement car je suis tordu mentalement.

Que je ne pensais pas à Jaemin, à ce qu'il allait ressentir en me voyant débarquer dans la pièce alors qu'il se changeait.

Je ne pensais qu'à ces traces qui raturaient les traits de son corps.

J'entends en fond les élèves de Monsieur Lee qui courent sur le terrain de foot, il leur hurle parfois des consignes.

J'ai ouvert la porte qui mène au vestiaire d'un geste léger, j'avais la sensation de pénétrer dans un sanctuaire plus secret et privé que n'importe quel autre endroit.

C'était pourtant l'endroit le moins intime du lycée. Il y a toujours des sous-vêtements qui traînent par dessus un sac à moitié ouvert.

Même si je savais que Jaemin était là l'ayant vu entrer, il y avait toujours des chances pour qu'il se soit volatilisé par magie.

Jaemin semblait autant évanescent qu'il se faisait remarquer.

Il y a eu le bruit de la porte, un grincement désagréable qui m'a paru briser momentanément l'instant.

Jaemin était là, torse nu, affichant des marques de bleus sur sa peau.

J'ai d'abord regardé son corps, l'ampleur de son corps.

Son corps était fin, presque artistique.  Légèrement dessiné, il n'avait aucune trace de musculature mais m'apparaissait sur bien des aspects plus beau que n'importe quel athlète.

J'ai senti une bouffé de chaleur m'envahir. Mon visage était brûlant alors que je remontais petit à petit mon regard en direction du visage de ce garçon.

Ses yeux étaient surpris mais pas étonnés.

Comme s'il savait que ça allait arriver, que je ne pouvais pas m'empêcher de chercher plus loin.

J'ai entendu son soupire exaspéré mais presque amusé. J'avais l'impression qu'il n'avait plus rien à cacher mais il s'est quand même rapidement saisit de sa chemise d'uniforme, la refermant rapidement sur son torse.

Cherchant à cacher ses cicatrices.

C'était comme si elles racontaient une histoire, une histoire que Jaemin voulait garder pour lui.

Je n'ai pas bougé immédiatement mais ai quand même eu le temps de fermer la porte du vestiaire.

On était tous les deux dans une même pièce, mes pensées personnellement en vrac. Les siennes, je ne savais même pas où elles étaient passées.

Avant, on était deux garçons qui se côtoyaient principalement parce qu'on faisait partie du même groupe d'amis.
Maintenant, on était toujours deux garçons mais qui se retrouvaient face à face, liés par un secret que j'avais égoïstement cherché à connaître.

Ce n'était même pas un secret à proprement parlé, il s'agissait juste d'indices qui permettaiten de justifier des rumeurs.

Jaemin s'était tourné vers son sac, il était en train de faire coulisser la fermeture de ce dernier sans même prononcer un seul mot.

Je me suis approché de sa silhouette, il n'a pas réagit immédiatement en entendant mes pas marteler le sol.

Son visage de profil était tordu vers le sol, son haut à peine dressé sur son torse, il débordait sur son pantalon alors qu'habituellement, Jaemin le rentrait soigneusement dedans.

Je suis si proche de lui.

Il ne fait même pas attention à moi alors que si je faisais ne serait ce qu'un pas, ma respiration s'abattrait contre son cou.

Certainement que ça m'a vexé.

Que ça m'a vexé qu'il ne s'intéresse pas à ma présence.

Saisissant délicatement ses poignets d'une main, j'avais enfin chaque minuscule particules de son attention. J'ai senti le tissus lisse de son haut quand j'y ai glissé mes doigts pour surélever légèrement le vêtement, dévoilant quelques marques aux couleurs ternes, effleurant sa peau au passage.

        —      C'est ton père ?

J'ai demandé, espérant qu'il me contredise.

Jaemin a ris nerveusement. Il n'a pas bougé, n'a même pas essayé d'enlever mes mains de sur ses poignets.

S'il a finit par bouger, c'est certainement quand nos deux peaux se sont éraflées une seconde fois.

         —       Non, c'est ton oncle.

Ses yeux sombres nageaient sérieusement dans les miens.

Mes lèvres se sont tirées d'elles même, amusées par sa réponse.

En me voyant réagir comme ça, un ricanement a fusé dans la pièce, tentant en vain de se libérer de mon emprise.

Mais je ne bougeais pas. J'avais l'impression que si je le lâchais il allait tout bonnement et tout simplement disparaître.

Je ne voulais pas que ça arrive.

Même si je lui parlais, c'était bien la première fois que je n'avais pas peur de le faire.

           —      Ça t'excite Jeno ?

Ça a explosé dans le silence du vestiaire.

Je suis sûr que le prof continuait à crier dehors et que les élèves couraient encore,

Mais ici, tout s'est arrêté.

Pas chez Jaemin, ça se voyait que chez lui ça continuait à bouger, à murmurer des choses dans sa tête.

Sinon, pourquoi aurait il dit ça ?

Mais chez moi, ça a fait comme un blocage. Un stupide barrage qui s'est installé rapidement et qui était contradictoirement si léger.

Une bourrasques de vent l'aurait balayé.

Ça a pourtant suffit à Jaemin pour se libérer de mon emprise profitant de la surprise et de ma soudaine gêne.

Mes joues étaient brûlées par l'embarras.

Jaemin était plus réveillé que jamais.

En seulement quelques secondes et d'un geste habile, il avait inversé les rôles. Ses mains étaient plaquées contre mon torse me faisant reculer de quelques pas, désormais assis à de stupides centimètres de son sac, sur le banc.

Le choc n'a pas été brusque, Jaemin qui a soudainement amenuisé les minuscules centimètres qui séparaient son corps du mien, si.

Alors que ses mains figuraient sur mon torse, son genou s'est discrètement immiscé entre mes cuisses écartées.

Ça a été comme une décharge électrique.

J'ai senti mon visage brûler en même temps que mon corps découvrait des bouffées de chaleur mesquines.

Le pire, c'est que je n'ai même pas bougé. Mon pouls se déchaînait comme si mon cœur n'était devenu qu'un tremblement soudain et destructeur.

Je me suis finalement senti défaillir quand Jaemin s'est approché de mon visage, son souffle contre ma nuque alors qu'il collait volontairement ses lèvres à mon oreille, murmurant de rapides mots :

           —       Jeno... Tu ne diras rien, d'accord, joli petit chiot ?

Mon cœur s'est arrêté une énième fois comme s'il voulait lui aussi faire le moins de bruits possible afin de pouvoir entendre ces stupides mots.

Mon visage brûlait alors que mon corps s'inondait de désir.

Il n'a pas attendu de réponse, il savait très bien que je ne parlerais pas.

Et que j'allais encore moins parler de ça.

Jaemin s'est reculé, au delà de sentir le vide qu'il a rapidement laissé, j'ai ressenti le silence de la pièce.

Je crois.

Je crois que je préférai entendre sa voix plutôt que d'entendre ses pas marteler le sol du vestiaire après qu'il ait récupérer sa parka et ses sacs de cours avant de quitter la salle en faisant tonner le grincement de la porte une seconde fois.

Je restais là, une myriade de sentiments me submergeant.

J'avais le cœur explosif, les jambes inactives mais surtout la tête submergée.

Submergée par quoi ?

Par tellement de choses.

La folie en faisant grandement partie.

Était ce pire d'avoir entendu mon prénom sortir d'entre ses lèvres de cette manière ou de sentir chaque parcelle de sa peau à seulement une poignée de millimètres de mon oreille ?

Est-ce que ça avait un sens ?

Est-ce que tout ça avait un sens ?

Maintenant, j'avais l'impression de savoir trop de chose sur Jaemin alors qu'il n'avait dis que deux phrases.

J'avais vu plus de chose, trop de chose sur lui alors que j'étais comme les autres.

Que j'étais comme les autres abrutis à chercher des réponses où je n'aurais pas dû en trouver.

Là, tout de suite, je n'arrivais pas à penser à autre chose.

J'avais la tête ailleurs alors qu'elle était là et nul part ailleurs.

La preuve, j'avais le regard fixé sur la porte qu'il venait de franchir.

Que Jaemin venait de franchir sans savoir où tout ça nous mènerait.

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Un peu bancal le chapitre, jme sens un peu cringée mais tranquille mdr

Je voulais poster dans l'après-midi mais j'ai eu un contrôle de maths et ça m'a démoralisé ptdr
Donc je l'ai relu mais sûrement qu'il y a encore des erreurs

Bref...

En plus jsuis en train de tomber malade donc j'ai même pas trouvé la fois de suivre le cb de skz et d"aespa... cest honteux en plus le mv d'skz à l'air d'être incroyable ! nan en fait j'ai bcp trop de cb à rattraper de cette semaine en vrai 💀 bref... jvais avoir une centaines de musique à écouter jvais rien comprendre ptdr

Bref numéro deux...

On my youth, wayv, incroyable ?
•"No one but you" et "Rodeo" ?????

Xiaojun... ????????? Y a pas à être autant fantasmagorique ?

Merci d'avoir lu !!!

Koeur koeur <3

Passez un bon week-end en espérant que votre rentrée se soit bien passée !!