Larme


Je pleure, je saigne, je tremble. 

Comme la Terre, j'ai peur, je gronde, j'ai mal. 

Comme les feuillages, je frissonne, 

Comme le roseau, j'écoute. 


J'écoute le silence avant la tempête, 

Les cris de guerre avant la bataille,

Ces insouciants faisant la fête. 

Ces larmes.


Ces machines grondant, puisant dans la terre,

Comme un clou s'enfonçant dans la peau,

Arrachant un cri de douleur,

A cette mère, à cette terre, à qui on doit tout. 


Plus de mot, plus de strophe,  de vers.

Plus de souffle, de larme, tout est épuisé, 

Dans ces folies, dans ces  rêves abondants.

Tout est partit, mais persiste un grain, un espoir. 


Un espoir dans cette nouvelle jeunesse, 

Dans ces nouveaux esprits,

Nouvelles pensées, nouvelles prouesses,

Dans ce nouveau monde.


J'y crois.

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