𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 3


Le garçon trempa son pinceau dans sa palette et vint colorer la partie de sa toile encore immaculée sous le regard attentif de son ami.

Cela faisait déjà un mois que ce dernier avait rencontré le noiraud, un mois qu'il n'avait pas bu une seule goûte d'alcool, et un mois que tous les jours il devait peindre une nouvelle toile sous peine de se faire taper sur les doigts.

En effet dès le lendemain de leur rencontre Levi lui avait exposé son planning, planning qui se résumait à peindre une toile par jour. Il avait pour but de lui faire travailler tous les sujets possibles ; paysage, portrait...

Eren avait évidemment été réticent, une toile par jour étant impossible, mais son compagnon avait insisté lui affirmant que c'était quelque chose qui l'aiderait énormément dans sa quête de l'inspiration.

Voici comment il s'était retrouvé là, à peindre pour la dixième fois le même portrait, portrait dont le modèle était inexistant.

Il venait de commencer la coloration de l'arrière plan lorsqu'une douleur commença à lacérer son poignet. Il fit une grimace et à l'aide de sa main gauche entoura son poignet douloureux.

— Qu'est-ce que tu as ? Demanda le noiraud en fronçant les sourcils.

— J'ai mal, répondit-il les lèvres pincées. À chaque mouvement de poignet je le sens me lacérer.

Sa muse réfléchit quelques instants et porta un regard à sa montre.

— Midi quinze, déclara-t-elle. On arrête tout pour aujourd'hui, tu as largement mérité une pause.

Les yeux du peintre s'écarquillèrent lentement. Levi lui donnait sa journée ? Fort inhabituel.

Ravi, il déposa son pinceau usagé dans un pot à cet effet quand soudain, son ventre se mit à gargouiller. Par gêne, il se racla la gorge mais étonnement, ce n'était pas lui le plus gêné des deux. En effet lorsqu'Eren porta son regard à son ami, il le vit la tête baissée et les joues légèrement rougies.

— Dis Eren, commença-t-il à voix basse une main à hauteur de son visage. Puisqu'il est midi ça te dirai de...déjeuner avec moi ? C'est moi qui t'invite.

Le garçon fut surpris pour la deuxième fois de la journée. Et bien qu'il avait entendu la proposition du ténébreux, celui-ci ne s'était concentré que sur une seule chose.

— Pourquoi tu rougies ?

— J-Je ne rougie pas imbécile ! Contente toi de répondre à ma question sinon je pars déjeuner tout seul.

Eren le regardait béat, n'en revenant toujours pas de la proposition qu'il était en train de lui faire. Déjeuner en tête à tête avec lui, en public ? Même en un mois où ils s'étaient vu tous les jours cela n'était encore jamais arrivé. D'ailleurs était-ce réellement un tête à tête ? Il l'ignorait mais cela lui était bien égal.

— C'est avec plaisir que j'irai déjeuner avec toi, Levi.

— V-vraiment ? Demanda le concerné en relevant son visage vers le peintre.

— On dirait que cela t'étonnes, répondit-il dans un ricanement.

— Tch, tais-toi un peu et amène toi.

C'est avec un grand sourire qu'Eren acquiesça et qu'il suivit son compagnon jusqu'à un petit restaurant nommé la Tour d'Argent, restaurant ouvert dans la capitale depuis 1582. Celui-ci se trouvait aux alentours de Notre-Dame et offrait une vue imprenable sur la cathédrale.

Les deux amis pénétrèrent tous les deux dans l'établissement et une table leur fut désignée puis les menus leur fut apportés.

— Je prendrai un potage au vermichel. Pour l'entrée ce sera de la morue à la maître-d'hôtel.

Le serveur acquiesça et écrivit ce que venait de lui dire son client dans son calepin.

— Comme plat principal je prendrai un veau rôti chaud accompagné de sa salade aux œufs durs. Et en dessert une omelette aux fraises, finit-il en donnant sa carte au serveur.

— Bien, et vous monsieur ? Demanda-t-il en portant son regard à Eren.

— Moi je vous prendrai un potage aux choux, un tronçon d'anguilles à la tartare, un veau en gelée, ainsi qu'une omelette au sucre.

Le serveur nota le repas du jeune peintre et récupéra la carte des menus.

— Voudrez-vous un petit peu de vin pour accompagner votre repas ? Demanda t-il aux deux hommes.

Eren allait répondre mais Levi prit les devants et répondit un simple "non" qui déçu grandement son ami. Sans le vouloir ce dernier serra des dents, ce qui ne passa pas inaperçu.

— Sérieusement ? Je pensais que tu avais dépassé tout ça, déclara le noiraud. Ça fait un mois que tu n'as pas bu la moindre goute d'alcool, tu as passé le stade des tremblements, des sueurs froides et tous ces autres symptômes à la con qu'ont les alcooliques après avoir soudainement arrêté de boire. Et je me suis même installé chez toi pour m'en assurer.

Son interlocuteur rougit de honte et cacha son visage de sa main. C'est vrai qu'il avait dépassé le stade des sueurs froides et des insomnies, symptômes récurrents du manque d'alcool, mais ce n'était pas pour autant qu'il n'y pensait pas. Après avoir passé deux ans à boire jour et nuit, il allait lui falloir plus qu'un malheureux mois pour arrêter d'y penser.

Levi s'était également installé chez lui, cela aussi était vrai. Au début de leur rencontre le noiraud passait tous les jours chez lui afin de lui faire travailler son art, il arrivait le matin et repartait dans la soirée. Mais trois jours seulement après leur rencontre, il était arrivé chez Eren comme il l'avait fait les deux jours précédents, et l'avait retrouvé recroquevillé sur lui-même sur son lit, de grosses gouttes de sueurs dégoulinant de son visage et de violents tremblements secouant son corps. Il s'était alors rué vers lui, l'avait aidé à se redresser et lui avait apporté un verre d'eau.

Son ami était dans un état pitoyable, ses larmes n'arrêtant pas de déferler sur ses joues et sa bouche devenue poisseuse à cause du manque d'éthanol. Le noiraud avait alors soupiré et l'avait prit dans ses bras dans une étreinte réconfortante. Il avait alors déclaré qu'il s'installerait chez lui dans la journée afin de s'assurer à ce qu'il ne rechute pas, et qu'il n'avait pas le choix. Ainsi quelques heures à peine après son arrivée, Levi s'était déjà installé avec toutes ses affaires dans le petit habitat du peintre.

Il l'avait alors soutenu, l'avait aidé dans les taches ménagères, et l'avait fait peindre des journées entières afin de voir quels sujets lui convenaient le mieux.

— Ce n'est pas si simple, répondit finalement Eren. Il ne suffit pas que je le veuille pour arrêter d'y penser.

Le noiraud soupira.

— Je sais, dit-il son menton appuyé sur sa main droite. Mais tant que je suis avec toi tu n'as pas à t'inquiéter, je ne te laisserai pas rechuter.

Une douce chaleur prit forme dans le thorax du plus jeune, et un grand sourire prit place sur ses lèvres. L'idée que son ami pourrait rester à ses côtés le rendait joyeux. Mais qu'en serait-il lorsqu'il aurait fini ce pourquoi il était à ses côtés, lorsqu'il aurait peint une bonne toile et qu'il aurait à nouveau de l'inspiration ? La simple idée qu'il pourrait à nouveau se retrouver seul le rendit triste, et le sourire qui avait prit forme sur son visage disparut aussi rapidement qu'il était apparut.

— Voici vos plats, annonça le serveur en posant les assiettes sur la table.

Le noiraud le remercia d'un signe de tête et jeta un coup d'œil aux plats d'Eren.

— Du veau en gelée ? Demanda-t-il une expression de dégoût collé au visage.

— C'est très bon, affirma-t-il en avalant une cuillerée de son potage.

Le ténébreux le regarda avec un regard perplexe. Après tout si il lui affirmait que le veau en gelée était un bon met, il n'allait pas remettre sa parole en doute, surtout pour un sujet aussi insignifiant.

La première partie du déjeuner se passa tranquillement, aucun d'eux ne parlaient et un petit silence confortable s'était installé entre les deux hommes. Ce fut Eren qui brisa ce silence.

— Dis moi Levi, cela fait un mois que nous nous fréquentons et je ne sais toujours pas ce que tu fais dans la vie, ni pourquoi tu m'as proposé ton aide.

Savoir ce que Levi faisait dans la vie, voilà une question qui l'intéressait au plus haut point. Depuis quelques semaines le châtain s'était vu naître un intérêt grandissant pour celui qui partageait sa demeure. Et si lui connaissait beaucoup d'aspects de sa vie, ce n'était pas son cas.

Quant à sa deuxième question celle-ci il l'avait eu au bord des lèvres dès l'instant où il lui avait proposé de devenir sa muse. C'était rarement le genre de proposition que l'on faisait à un parfait inconnu, ainsi c'était une question qu'il s'était régulièrement posé durant ces dernières semaines.

Levi qui avait son attention porté à son plat, détourna son regard de ce dernier et le porta au peintre.

— Je suis vannier, déclara-t-il simplement. J'ai un petit commerce non loin d'ici qui me rapporte pas mal d'argent.

Vannier, si il y avait bien une profession à laquelle Eren n'aurait jamais pensé c'était bien à celle-ci. Un petit millier de vanniers se trouvaient dans la capitale, et bien que ces derniers avaient une bonne réputation il ne voyait nullement Levi, pour qui la patience n'était pas sa première qualité, prendre le temps de confectionner de ses mains des objets en osier, ou en rotin.

— Je ne te voyais pas du tout vannier, répondit Eren en ricanant, tu es si peu patient. De plus cela demande une grande habilité.

— Ne t'en fais pas pour mon habilité, dit-il en grinçant des dents. Je sais très bien me servir de mes mains, merci de t'en soucier.

Le comportement du noiraud amusa grandement son ami, qui ne put s'empêcher de sourire.

— En ce qui concerne ta deuxième question je ne sais pas trop.

Il fit la moue puis reprit.

— Quand je t'ai vu sur ce pont la main ensanglantée et en pleurs, je me suis d'abord dit que tu faisais pitié. Puis j'ai vu la toile à tes côtés et après y avoir jeté un rapide coup d'œil je me suis dit que tu avais du talent.

Sa remarque vexa le peintre mais il continua tout de même de l'écouter.

— Je pensais te rendre ta toile et te laisser seul sur ton pont. Seulement tu m'as parlé de ton problème d'alcool et ça m'a rappelé des gens qui autrefois partageaient ma vie.

Il stoppa son récit et regarda son omelette qu'il s'amusait à déchiqueter avec sa fourchette, ses pensées étant toutes dirigées vers ces gens en question.

— Des gens qui partageaient ta vie ? Demanda doucement Eren, priant intérieurement pour que ces gens en question ne comprennent pas un ancien amour.

Il acquiesça.

— Ma mère Kuchel et mon oncle Kenny.

À son insu une vague de soulagement envahit son corps, et c'est plus détendu qu'il le laissa continuer.

— Ma mère était une putain et travaillait dans un bordel. Elle connaissait un certain succès. Seulement un jour un de ses clients la mit enceinte et par manque de moyens elle garda l'enfant puis accoucha. C'est alors que je suis né et la situation commença à dégénérer pour elle. Son corps ayant changé à cause de ma mise au monde, les clients se faisaient de plus en plus rares et l'argent commençait peu à peu à manquer. Ne rapportant plus rien au bordel dans lequel elle travaillait on se fit chasser du lieu et c'est là qu'elle commença à boire. Tous les jours elle buvait, elle passait tout son argent dans l'alcool et c'est à peine si il lui restait assez pour que nous puissions manger.

Il fit une pause. Repenser à toute cette période lui déchirait le cœur et c'est avec un effort surhumain qu'il s'empêchait de pleurer.

— Au final elle a fini par mourir, de faim ou non, ça je l'ignore mais ce qui est sûr c'est que bien que j'étais très jeune à l'époque cette histoire m'a particulièrement marqué.

Le cœur d'Eren se serra et il dut se retenir de le prendre dans ses bras. Le garçon était particulièrement sensible et voir une personne qu'il appréciait être blessée lui brisait le cœur.

— Après la mort de ma mère mon oncle, Kenny, chez qui je passais beaucoup de temps de part le travail de ma mère, est venu lui rendre visite. C'est là qu'il la trouva sans vie, inerte sur son lit et moi recroquevillé à même le sol dans un coin de la pièce. Il n'eu d'autre choix que de me prendre avec lui et de m'élever. J'avais dix ans à l'époque. Ma vie avec lui se déroulait normalement et j'étais bien traité, mangeant même à ma faim. Mais mon oncle n'était pas bien et je le savais. La mort de sa sœur l'avait beaucoup affecté et lui aussi se mit à boire. Il ne lui fallut pas longtemps pour que lui aussi rende l'âme. Après ça je fus placé dans un orphelinat jusqu'à ma majorité.

Les deux hommes avaient arrêté de manger et une ambiance assez inconfortable avait prit place autour de leur table. Eren avait voulu savoir pourquoi le noiraud lui avait proposé son aide, mais les révélations que lui faisait Levi sur son passé le mettait mal à l'aise.

— Alors même si au début j'avais pitié de toi, continua t-il la tête baissée, quand j'ai su que toi aussi tu avais des problèmes avec l'alcool je me suis dit qu'il fallait à tout prix que je t'aide que tu le veuilles ou non. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre vive ce que ma mère et mon oncle ont vécu et cette histoire de mu...mmh...

Un objet métallique s'introduisit sans prévenir dans sa cavité buccale, et un aliment sucré vint se déposer sur sa langue.

Il écarquilla les yeux, surpris, et vit Eren penché sur lui, sa main gauche reposant sur la table tandis que sa main droite retirait la fourchette qu'il avait inséré dans sa bouche. Par réflexe il avala l'aliment, qui s'avérait être un bout d'omelette sucrée.

— Désolé, déclara Eren avec un sourire rayonnant, plus tu parlais et plus je paniquais. Je ne savais pas comment réagir à ton histoire alors je me suis dit que te faire taire serait la meilleure solution.

C'est béat que Levi regardait son interlocuteur. Face à sa bonne humeur contagieuse, il ne put s'empêcher de sourire.

— Espèce de gamin idiot, déclara t-il amusé. Tu me poses une question et au lieu d'en écouter la réponse la seule chose que tu trouves à faire est de m'enfoncer dans la bouche un objet en métal capable de me transpercer la peau. Vu comment tu es maladroit c'est un miracle que je sois encore entier.

Eren prit une fausse mine vexée et fit semblant de bouder.

— J'ai sacrifié une part de mon dessert pour toi tu pourrais être un peu reconnaissant.

— Je suppose que tu as raison, répondit-il en pouffant. Puisque tu fais l'enfant je vais te rendre ce que je te dois. Ouvre la bouche, dit-il en coupant une part de sa propre omelette et en l'attrapant avec sa fourchette.

C'est hésitant qu'Eren accéda à sa requête, ses yeux amarrés dans ceux bleuté de son compagnon.

Ce dernier arborait une mine satisfaite, et enfourna son couvert dans la cavité buccale du châtain. Celui-ci récupéra l'aliment sucré qu'il s'empressa d'avaler.

Il l'avait regardé faire avec attention, détaillant chacun de ses gestes tout en portant une attention particulière sur ses lèvres, se demandant si celles-ci allaient prendre le parfum de son omelette à la fraise. Mais cette question fut vite chassée de son esprit la trouvant totalement déplacée.

— Fini ton dessert, finit-il par dire trouvant la vision qui lui était offerte un peu trop attractive. Il va falloir que l'on parle du programme de demain.

Son ami se réinstalla sur sa chaise, soit face à lui, et l'écouta avec attention.

— Cela fait pratiquement un mois que je te fais travailler différents sujets néoclassiques ; paysages, portraits, natures mortes... Et après un mois à t'avoir observé jour après jour j'en suis venu à une conclusion, celle que tu étais assez bon dans la représentation de paysage à l'Antique, mais surtout que tu excellais dans la représentation des figures humaines. Et pourtant ce n'était pas chose aisée puisque je ne te donnais aucun modèle pour peindre tes portraits, déclara t-il avec un ton mélangé entre la gêne et la fierté.

— Vraiment ? Je n'avais pas remarqué, répondit Eren avec ironie.

— Mais il y a quelque chose que je ne t'ai encore jamais fait travailler et j'ai longtemps hésité à le faire. Mais maintenant je pense que c'est le bon moment.

Intrigué, le garçon l'écouta avec attention.

— J'aimerai te faire essayer un nu, déclara t-il avec sérieux. Tu es bon en portrait et tu te débrouilles bien quand il s'agit de dépeindre des paysages, ainsi j'avais dans l'idée de te faire faire peindre un nu. Tu pourrais ainsi mélanger en une seule toile les sujets pour lesquels tu es doué. Représenter un homme dans un paysage à l'antique, cela te ferais travailler à la fois le paysage et le portrait. Les seules différences avec les exercices précédent c'est que cette fois-ci cet homme serait dévêtu et qu'il faudra que tu en fasses une figure mythologique, comme un dieu grec par exemple.

Il avait fallu un certain temps avant que Levi ne se décide enfin à lui faire cette proposition. Le nu était un sujet très courant dans l'art, celui-ci étant représenté depuis la préhistoire et existant dans chaque mouvement artistique. Mais malgré tout il ressentait une certaine appréhension.

C'est en se mordant l'intérieur de la joue qu'il attendit sa réponse.

— Un nu, dit-il pensif. C'est un exercice assez complexe mais cela ne me dérange pas d'en réaliser. Par contre il me faudra un modèle, cette fois-ci je ne vais pas pouvoir faire comme avec les "portraits" que tu me donnais à peindre. Pour que je puisse représenter correctement les courbes du corps, le grain de la peau et tout ce qui va avec il va falloir que je dépeigne un corps réel.

Il fit une pause et demanda :

— Tu connais quelqu'un qui serait prêt à me servir de modèle ? Il faudra évidemment le payer et...

— Pas besoin de le payer, le coupa-t-il.

— Vraiment, tu connais quelqu'un qui serait prêt à poser nu sans demander une rémunération ? Demanda t-il en haussant un sourcil.

— Eren je suis ta muse, c'est donc à moi que revient le rôle de te servir de modèle.

— Je...toi ? Tu veux que je te peignes toi ?

— Quoi, ça te dérange de voir un homme nu ?

— Non, mais...

— Super, le coupa-t-il. Donc si ça ne te dérange pas il n'y a aucun problème. On commence dès demain. Monsieur, prononça t-il à l'intention du serveur, l'addition s'il-vous-plaît.

Le serveur lui apporta l'addition et c'est la boule au ventre, appréhendant grandement le moment où il devra porter son regard sur le corps dévêtu de sa muse, qu'Eren suivit de son compagnon sortit du restaurant.

3194 mots.

❀ ✿ ❀

Média : Joseph-Marie Vien, La marchande d'Amours, 1763.

Amours : Petits Cupidons (des putti).

- Une marchande montre des Cupidons à une matrone et sa servante.

Hello !

Comment allez-vous ?

Je me suis enfin décidée à vous poster ce chapitre, c'est qu'il m'en a fallu du temps avant que je me décide de le relire xD

D'ailleurs si j'ai bien calculé mon coup ce chapitre devrait marquer la moitié de cette petite fiction.

J'ai essayé de limiter les explications artistiques, les trouvant également non nécessaires à ce chapitre, et de me "concentrer" sur les deux protagonistes. J'espère avoir réussit x)

Sur ce n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé , c'est avec plaisir que je lirai vos commentaires.

Bye, bye !

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