━ 𝘣𝘦𝘵𝘳𝘢𝘺𝘢𝘭

+ ❝𝘉𝘶𝘵 𝘪𝘵 𝘪𝘴 𝘩𝘢𝘳𝘥𝘦𝘳 𝘧𝘰𝘳 𝘵𝘩𝘰𝘴𝘦 𝘵𝘳𝘢𝘷𝘦𝘭𝘭𝘪𝘯𝘨 𝘪𝘯 𝘱𝘢𝘪𝘳𝘴. 𝘕𝘰 𝘵𝘸𝘰 𝘱𝘦𝘰𝘱𝘭𝘦 𝘳𝘶𝘯 𝘢𝘵 𝘵𝘩𝘦 𝘴𝘢𝘮𝘦 𝘴𝘱𝘦𝘦𝘥, 𝘴𝘰 𝘰𝘯𝘦 𝘸𝘪𝘭𝘭 𝘢𝘭𝘸𝘢𝘺𝘴 𝘧𝘢𝘭𝘭 𝘣𝘦𝘩𝘪𝘯𝘥❞

| 𝘿𝘼𝙔 𝙁𝙄𝙑𝙀 |

(Ou comment écrire une fin tirée par les cheveux mais angsty quand même)

Well- j'aime ce jour un peu plus que les autres et il est pas mal angst (je ne suis pas trop désolée-)
Je ne vous remercie pas assez, donc merci pour les lectures, les votes et les commentaires ❤
(J'espère que ce jour vous plaira~)

°•°•°

Poe avait toujours admiré Ranpo, c'était un fait indéniable.
Il n'avait jamais pu le dissimuler, et face à un esprit tel que celui du détective, le brun estimait que cela ne servait pas à grand chose.

Tout le monde, que cela soit dans l'Agence des Détectives Armés ou soit dans la Guilde, était au courant du pas-si-secret-que-ça amourachement de Poe pour le jeune homme aux yeux verts.

Malgré ses longs regards évidents, ses soupirs, il n'avait jamais pensé que Ranpo en tienne compte si facilement.
Ou qu'il le coince un jour après une enquête commune.
"Sors avec moi" avait déclaré le détective de but blanc.

Sur le coup du choc, de la stupéfaction, Poe avait été figé sur place, incapable de réagir ou d'esquisser un quelconque geste.

Pendant un long moment, il avait cru qu'il rêvait, qu'il avait atterri dans un univers parallèle.
Ranpo avait très vite démenti toutes ses théories les plus farfelues les unes que les autres en l'embrassant.
À ce moment précis, Poe avait senti son cœur fondre de bonheur, et la sensation était trop plaisante pour qu'il cherche à y remédier.

C'était ainsi qu'il avait commencé une relation avec Edogawa Ranpo, homme qu'il estimait plus que tous les autres au monde.
Il n'y avait aucun mot pour décrire la joie des premiers mois qu'il avait passé en couple. Lui, Edgar Allan Poe.
Quelque chose n'allait pas dans cette association d'idées.
Qui aurait pris l'étrange décision de sortir avec lui ?
Une personne toute aussi loufoque, apparemment.

"Nous sommes un duo de détectives, maintenant !" s'était un jour exclamé le petit brun, et Poe avait souri, totalement charmé par cette idée.
Peut-être mis à part la célèbre paire fictive que formaient Sherlock Holmes et John Watson, le brun songea que désormais Ranpoe et lui étaient le premier duo de détectives réels.
Cette pensée ne manquait jamais de le faire sourire.

Les mois étaient passés plus vite qu'il ne l'avait prévu, et Poe était toujours avec Ranpo.
Au bout de six mois de relation, le membre de la Guilde rayonnait toujours de bonheur.
Il était totalement épris d'Edogawa Ranpo. Mais le jeune homme avait pris un soin très minutieux à ne jamais prononcer ces mots fatals. Il ne tenait pas à tout gâcher par simple sentimentalisme.

Parfois, quand il avait l'étrange impression de rêver, Poe croyait apercevoir une lueur chaleureuse brillant dans les pupilles de l'autre homme. Dans ces moments là, le brun aimait se dire que ce qu'il voyait s'apparentait à de l'amour.
Mais la seconde suivante, son esprit qui était resté rationnel, niait tous les faits.

Poe n'était pas quelqu'un de facile à aimer, et il en avait très bien conscience même si cela lui pesait sur l'esprit.
Mais, étrangement, Ranpo semblait s'être accroché, continuant inlassablement de sourire au plus grand.
À chaque sourire, Poe devenait un peu plus sûr de lui, un peu plus confiant. Un jour, il le regretterait, mais pour l'instant il n'avait pas envie de se projeter dans le futur.

Il admirait Ranpo.
Il adorait travailler avec Ranpo.
Il aimait Ranpo, et c'était aussi simple que ça.

Mais son petit ami était un jeune homme brillant dont tout le monde voulait la compagnie. Hommes, femmes, aucune différence : tout le monde désirait Edogawa Ranpo.
S'il était suffisamment chanceux pour avoir capturé l'attention du génie, une voix lui soufflait que cela ne serait jamais éternel. Que l'ultime trahison viendrait, un jour ou l'autre.

Poe ne pouvait qu'écouter les mots empoisonnés que lui soufflait cette voix.
Peut-être parce qu'un ton de vérité s'en dégageait, malgré tout ce qu'il voulait nier.

— A quoi penses-tu donc ?
La voix joyeuse de son petit ami le sortit brutalement de ses pensées, et deux bras vinrent s'appuyer sur ses épaules.
— Devine.

Le brun lui tira la langue, un air boudeur apparaissant sur son visage.
— Meh. Ce n'est pas drôle.
Poe lui décrocha le sourire le plus normal qu'il réussit à faire.
— Tu n'as aucune pitié pour moi, d'habitude.

Les bras de Ranpo se refermèrent un peu plus fort sur lui, l'emprisonant dans une étreinte chaude et agréable. Il n'allait pas s'en plaindre.

— Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit le détective avec la plus grande des mauvaises foi.
Poe voulut répondre quelque chose, ironiser, lancer une phrase marquante. Mais pour une fois, le romancier se retrouvait à court de mots.
Alors il se contenta d'hocher lentement la tête.

Pour l'instant, Poe était heureux. Et il n'avait pas envie de penser aux nuages sombres que promettaient le futur.

°•°•°

Parfois, Poe avait vraiment l'impression de vivre dans un rêve. Un rêve si réaliste que son cerveau trébuchait, s'emmêlait, et ne différenciait plus le vrai du faux.

Vrai. Son existence, son apparence physique, l'adresse de sa maison, son nom et son prénom, son animal de compagnie, ses livres.
Faux. Sa relation avec Edogawa Ranpo.

Du moins, il supposait que ça l'était. Que quand il se réveillerait, toute cette histoire ne serait qu'un simple rêve inventé par son cerveau détraqué.
Mais Poe continuait de se lever matin après matin, et Ranpo était toujours à ses côtés, en train de lui sourire.

Chaque matin, le brun priait pour que cela dure, juste un jour de plus au moins.
Il voulait s'accrocher, coûte que coûte, à Ranpo, même si ce dernier courait bien plus vite devant lui.
Il n'avait d'autres choix que d'accélérer l'allure à son tour.

C'était encore plus dur pour ceux qui voyageaient à deux, Poe en avait bien conscience. Deux personnes ne couraient jamais à la même vitesse : inéluctablement, l'une s'écraserait derrière tandis que l'autre continuerait dans la plus totalement ignorance.

Le brun refusait de voir ce dénouement arriver, mais est-ce qu'il avait son mot à dire sur le destin ?
Non. Pas vraiment. Mais à défaut de subir comme une poupée prise dans une tempête, Poe résisterait quoiqu'il en coûte.

Pour se protéger, lui et son cœur. Parce que il n'y avait aucune raison pour laquelle Ranpo lui rendrait son organe vital en bon état.
Il finirait avec un cœur brisé de toute façon, alors pourquoi pas de la manière la plus digne qu'il soit ?
Partir avant d’être quitté.
C’était sûrement un dicton basé uniquement sur la fierté, mais actuellement, c’était la seule chose qu’il possédait encore. Il avait tout donné à Ranpo sans faire aucune exception.

Apparement, il ne savait pas faire dans la demi-mesure. 
Cela le perdrait un jour, il le savait pertinemment, et pourtant, Poe n’avait pas envie d’arrêter.

Parfois il se demandait si son cerveau fonctionnait encore correctement. Visiblement non. De toute façon, c’était bien connu que les grands écrivains n’avaient plus toute leur tête.

— J'y vais ! lança Ranpo tandis qu'il quittait leur appartement commun à toute vitesse. Je suis déjà en retard !
S'armant de courage Poe lui souffla un baiser, et son initiative fut récompensée par un large sourire du détective.
— J't'aime, à toute, marmonna vaguement le brun aux yeux verts, et l'instant suivant la porte d'entrée claqua.

Une voiture aurait pu lui rentrer dedans, il aurait été moins choqué.
— Pardon ?! s'exclama le brun à la porte  qui évidemment, ne lui répondit pas.

La seule chose dont fut capable Poe, fut de se rouler en boule sur le sofa tout en rougissant un peu trop fort.
Si Ranpo était sincère, et que ses paroles l'étaient aussi, il n'y avait aucune raison pour laquelle le brun partirait ?

Poe aurait aimé en être persuadé.

°•°•°

Les quelques jours qui avaient suivi, s'étaient déroulés dans le bonheur le plus total, et Poe avait l'impression d'être retombé dans ses années de lycée.
Et puis un soir, Ranpo n'était pas rentré à l'heure pour cause de "travail intensif".

Le jeune homme avait supposé que son petit ami était en train d'enquêter sur une affaire particulièrement difficile qui demandait tout son attention.
Sa supposition aurait été plus juste si le détective n'était pas rentré à pas d'heures tous les autres soirs.

Poe était régulièrement frappé d'insomnie ou tentait d'écrire quelques lignes vers deux heures du matin, et Ranpo le savait lui aussi.
Pourtant, quand il entendit son partenaire rentrer, le brun fit semblant d'être endormi.

Il ne savait pas ce qui avait provoqué cette réaction, mais il n'avait eu aucune envie de confronter son petit ami aussi tard.
Cela attendrait demain.
Sauf que le lendemain, Poe avait soigneusement évité le sujet, acceptant sans difficulté l'excuse du travail de Ranpo.

Il n'avait pas voulu chercher plus loin, et peut-être que cela le perdrait. Pour l'instant, Poe restait dans son déni bienheureux.

Il claqua ses mains l'une contre l'autre dans le vain espoir de les réchauffer.
— Oh ! Bonjour !
Poe sursauta violemment lorsqu'il prit conscience que la voix s'adressait à lui.
Tentant de ne pas paniquer, il releva la tête pour poser ses yeux sur un petit blond aux yeux bleus qui faisait parti de l'Agence.
Kenji, si ses souvenirs étaient bons.

— Je- oui, enchanté, répondit-il en essayant de ne pas buter sur les mots.
Ce n'était pas parfait, mais il y avait un début de progrès. 
— Tu n'étais pas obligé de… de…
Poe désigna l'ensemble de son corps d'un geste vague de la main.
— De venir me saluer.
Le blond secoua la tête avec enthousiasme. 
— Bien sûr que oui ! Ranpo parle souvent de toi à l'Agence. Bon, il se plaint la majeure partie du temps, mais ce n'est pas ce que disent ses yeux.

L'annonce d'une découverte de vie extraterrestre l'aurait sûrement moins choqué que la confidence que venait de lui faire Kenji.

Poe balbutia quelques mots décousus de tout sens, devant le regard compréhensif de Kenji. 
— Il rentre tard le soir, pourtant, réussit à prononcer le jeune homme.
Il détesta l'intonation coupable qui s'était mêlée à sa voix, mais en ce moment précis, il avait désespérément besoin de savoir.
Savoir si les derniers mois de sa vie n'étaient qu'un tissu de mensonges, ou s'ils signifiaient vraiment quelque chose de concret.

Le blond haussa les épaules, ne réagissant pas au sous entendu de Poe.

— Oh tu sais. C'est un génie à lui tout seul : il a toujours une longueur d'avance sur nous tous, même s'il le cache particulièrement bien.
— Mais ?
— Je ne sais pas vraiment. Il s'enferme seul dans les bureaux une fois que tout le monde est parti. Je n'ai aucune idée de jusqu'à quelle heure il reste le soir, mais ces derniers temps, il a toujours un air préoccupé sur le visage.

Poe hocha la tête, ses propres soucis devenant insignifiants face à ceux qui semblaient tourmenter son partenaire.
Ranpo courait toujours bien loin devant lui, et il n'avait d'autre choix que d'accélérer le pas.

— Je- c'était un plaisir de te rencontrer, Kenji.
— Passez quand vous voulez à l'Agence ! Ranpo sera content de vous voir.

°•°•°

— Edogawa ?
Poe détesta immédiatement le ton de sa voix, qui sonnait mal assuré et faible. Il se racla la gorge pour faire bonne mesure.
— Si jamais il y avait quelque chose qui te contrariait, tu me le dirais ? Même si ça concerne ton boulot. On est un couple, tu peux tout me dire.

Le détective aux yeux verts le dévisagea pendant quelques instants, figé sur place. Mais Poe savait que son cerveau moulinait à toute vitesse afin de trouver la réponse la plus appropriée possible.

— Oui, finit par répondre le brun à lunettes au bout d'un temps qui parut infini. Oui, bien sûr. 
— Alors pourquoi ne dis-tu rien ?
— Parce qu'il y a rien à raconter.
Ranpo lui sourit.
— C'est calme à l'Agence, en ce moment.

Poe faillit répliquer qu'il avait parlé à Kenji aujourd'hui, qu'il savait que quelque chose n'allait définitivement pas. Il faillit. Il renonça.
Les yeux émeraudes de son petit ami scannèrent rapidement son visage, et le brun se leva pour venir prendre Poe dans ses bras.

— Hey, murmura doucement le détective. Tu sais que, quoiqu'il arrive tu peux compter sur moi, que je ne te trahirais jamais, et que toutes mes actions sont pour toi ?

"Non" songea Poe.
— Oui, souffla t-il.
— Fais moi confiance. J'ai la situation en mains.
Il aurait voulu désespérément le croire. Mais il ne pouvait pas, pas entièrement. Alors à défaut d'avoir les bons mots, il se contenta de refermer ses bras un peu plus fort sur son petit ami.
Comme s'il allait s'évaporer d'un moment à un autre.

°•°•°

— Poe~ je m'ennuie ! Fais quelque chose.
— Est ce que le grand esprit qu'est le tien ne peut pas te divertir ? Il n'y a aucune enquête pour l'Agence ?
— Nan.
— Alors patiente. C'est la première fois depuis un mois que tu rentres tôt le soir, Edogawa. 
— Tu vois le ciel ?
— … Oui ?
— C'est un paysage tragiquement beau. Un cimetière d'étoiles. Je veux que tu te souviennes de moi comme ça. Pas en tant qu'une supernova prête à exploser, mais comme une étoile filante.
— Que-

°•°•°

Précisément un mois après la disparition de son petit ami, Fukuzawa appela Poe. 
Le jeune homme avait toujours en tête leur étrange conversation qu'il avait eu avec Ranpo un jour où les étoiles étaient bien visibles dans le ciel.

Et tandis qu'il décrochait, il ne pouvait pas s'empêcher de se souvenir. Cela faisait plus mal qu'il ne l'imaginait.

— Oui ? fit-il néanmoins.
Le brun ne pouvait pas refréner la lueur d'espoir qui grandissait dans sa poitrine.
Le directeur de l'Agence des détectives armés se racla la gorge avant de reprendre :
— Il vaut mieux que vous veniez en personne.
L'argenté ajouta, après un temps qui parut infiniment long :
— Vous pouvez être fier de lui.

Poe n'avait pas besoin de demander qui désignait le "lui". Il avait déjà raccroché, attrapé ses clés et fermé la porte d'entrée à toute allure.
Une étoile filante aurait eu tout à envier de sa vitesse.

°•°•°

— Où est-il ? s'exclama Poe quand il poussa les portes de l'Agence.
La seule chose qu'il récolta fut des regards remplis de tristesse. Le cœur du brun se serra un peu plus.

— Non. Ne vous avisez pas de prononcer ces mots. Je refuse de les entendre.
Fukuzawa le dévisagea quelques instants, avant de hocher lentement la tête.
— Connais-tu Montesquieu ? 
Poe acquiesça, peu sûr d'où aller les mener cette discussion.
— Il y a bien de mois de cela, une idée folle a commencé à germer dans son esprit. Celle de venir s’installer à Yokohama. 
— Quel était le mal à ça ?
— C'était un puissant détenteur de capacité.

Le jeune homme nota immédiatement l’emploi du passé.
— Il a décidé de quitter la France, poursuivit l’argenté, parce qu’il s’est retrouvé confronté à la justice et qu’il avait plus de chances de perdre son procès que de le gagner. Nous ne savons pas exactement à quoi correspond sa capacité “De l’esprit des lois”. Mais une chose est sûre : il pourrait faire plier n’importe quel gouvernement.
— Pourquoi ne pas l’avoir utilisé contre celui de France, alors ? 
— Ranpo savait.

Encore une fois, le jeune homme prit douloureusement conscience de l’emploi du passé. 
— Et il a pris les mesures nécessaires pour contrer toutes tentatives de cet homme.
Poe balbutia quelques mots incohérents avant de se ressaisir.
— Est-ce…

Il ne parvint pas à terminer sa phrase, mais Fukuzawa parut le comprendre, d'une manière ou d'une autre.
— Non. Il l'a arrêté, mais le pourquoi du comment reste encore inconnu.
Le directeur de l'Agence plongea ses yeux dans ceux de Poe.
— Il s'est sacrifié. Pour toi, pour tous les autres, pour Yokohama. 

°•°•°

La pierre était froide sous sa paume. La mousse avait déjà commencé à s'y loger, et Poe frotta un peu plus fort dans l'espoir de la faire partir.

Regarder l'inscription sur la pierre lui faisait trop mal. Cela faisait à juste un mois depuis qu'on lui avait annoncé la nouvelle macabre, et on venait à peine de retrouver son corps.

— Hey, Ranpo, murmura t-il doucement. Tu te rappelles le jour où tu m'as dit que quoiqu'il arrive, je pourrais toujours compter sur toi ?
Il émit un petit rire sans joie.
— Tu avais menti.

Le jeune homme s'attendait à une ultime trahison de Ranpo quand il se serait enfin lassé de lui, mais jamais à ce type de traîtrise.
Le détective lui avait sauvé la vie, et sa vie était vide de sens sans Ranpo.

Poe jeta un regard hargneux sur la tombe qui se trouvait en face de lui.
L'homme aux yeux émeraudes avait toujours eu une longueur d'avance sur lui, le narguant loin devant tandis qu'il courait de toutes ses forces pour le rejoindre.

Aujourd'hui, le détective était définitivement hors d'atteinte.
Et Poe tombait en pièces derrière.

___

(Je case des ref Sherlock partout, send help--)

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