WHAT MY HEART
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— Ce que t'es lent. Et impuissant pour un mec, ça fait pitié à voir.
Je lui lançai un regard noir -qu'il ignora royalement- pour seule réponse, il me souris malicieusement à la place assis sur MON lit.
C'était un envahisseur.
Il m'avait forcé ( ou menacé, à vous de choisir le mot exact ) à monter ses quatre valises une par une et avant même que je ne puisse parler il était déjà dans ma chambre ! je su dorénavant qu'il avait l'intention de violer mon espace d'intimité.
Nous avions dîné dans une ambiance vraiment étouffante, tout le contraire de Park qui s'amusait à manger exagérément tout en émettant des sons exécrable de sa bouche. Des gifles ont faillis voler vers, je m'étais retenu parce que Junie était là. Il lui arrivait parfois de rigoler à la débordée dans son bole, mes yeux l'avaient surpris plusieurs fois en flagrant délit, je me sentais trahie par ma propre sœur jumelle ! Ça me dépite !
○○○
Je regardai ses jambes blessées. Si ils n'étaient pas dans cet état je lui aurais foutu mon plus beau coup de pieds.
Soupire.
J'allai poser la dernière valise à côté de trois autres en face de mon armoire.
Je le sentis bouger derrière moi mais je ne fis pas attention étant sur les nerfs par sa faute, mais il décida de briser le silence.
— Tu ne vas pas te doucher? grésilla-t-il, surpris.
— Ça ne te regarde pas. bougonnai-je.
— En quelques sorte si, il se remit en tailleur dans le lit alors que j'allais déposer ma montre sur la taille de nuit, Je ne supporterais pas de dormir avec quelqu'un qui ne prend pas de douche le soir avant d'aller se coucher.
Je tournai ma tête vers lui.
— Parce que tu crois que tu vas dormir dans mon lit peut-être ? demandai-je avec dédain en ôtant ma chemise, j'allais l'accrocher sur un ceintre et le rangeais dans mon armoire. Je n'étais habillé désormais que d'un débardeur blanc et de mon bas d'uniforme.
— Oui. L'invité est le maître de maison on ne te l'a jamais appris? gloussa-t-il, ou peut-être veux-tu dormir dans le canapé parce que hors de question que je le fasse.
— On ne s'appelle pas tous Park, t'es chez moi ici si t'es pas content t'as que retourner dans ta somptueuse villa. grommellai-je entre mes dents.
— C'est un château. rectifia-t-il, amusé.
— Super sa majesté, m'exlamai-je exagérément en lui lançant un oeillade, je m'en fou. Maintenant fais-moi le plaisir de préparer ton sac à coucher et de descendre de mon lit.
J'allais prendre le sac de couchage que je laissais toujours au-dessus de mon armoire car il avait des nuits ou Taehyung venait dormir chez moi et vu que je ne supportai pas de dormir avec quelqu'un dans mon lit, il dormait dessus, mais il y avait de moments où il optait pour le canapé. Il était le premier et sûrement pas le dernier qui n'oserait jamais s'accaparer de mon lit, je ne le laisserais pas faire, c'était sacré.
— Je suis blessé je ne peux pas le faire, ( il me regarda avec ses yeux de biches et sans mentir mon cœur en fendit pendant quelques secondes) peux-tu le préparer pour moi? supplia-t-il, je me contentai simplement de soupirer, et la vue est plutôt pas mal, t'es plutôt sexy lorsque tu te mets en colère.
Son regard était lourd de sens sur ma personne, ça me mettait dans l'embarras. Je me battai pour empêcher des rougeurs d'apparaître sur mes joues - pour je ne sais quel raison d'ailleurs.
J'allais ensuite récupérer ma serviette sur le sèche-linge qui se trouvait dans le balcon. Le ciel était recouvert par le manteau noir de la nuit rien que quelque étoile faisaient de lui un beau tableau à observer, une légère brise froid faisait danser mes cheveux. Une fois ma serviette saisi, je me dirigeais ensuite vers la salle de bain.
— Tu ne m'invites pas? commença-t-il.
Je pivotai la tête vers lui.
— Nan j'ai peur de me faire violer par toi désolé, j'entrai dans son jeu.
— Violer? Par Moi? Tu plaisantes j'espère ? s'offusqua-t-il en se pointant du doigt.
— T'es le plus gros perverti que je connaisse, ta bite ne reste jamais en place m'en veux pas de vouloir prendre mes précautions avec toi. me moquai-je.
— Mais on s'est déjà embrassé. réalisa-t-il soudainement.
Mes joues s'empourpèrent malheureusement.
— Ça...Ça ne compte pas ! Et ça ne va jamais se reproduire j'ai bien l'intention d'y veiller personnellement gros pervert ! criai-je presque.
Avant même qu'il ne puisse rajouter quelque chose je pénétrai la salle de bain en claquant la porte derrière moi. Je l'avais ensuite verrouillé à double, simple précaution.
— Jeon Jungkook 1, Park Jimin zéro.
○○○
Lorsqu'il claqua la porte derrière lui, je ne pu m'empêcher de ricane. Ses réactions étaient hilare et je savais qu'il se réjouissait de l'autre côté de la pièce de m'avoir cloué le bec. Je lui laissais savourer cette mince victoire bien décidé à me venger. Je ne serais pas Park Jimin si je ne le faisais pas.
Le silence fit briser par les gouttes d'eau qui coulaient dans la salle de bain.
Si la porte n'était pas verrouillé je me serais un malin plaisir à le rejoindre pour me venger de ma cuisante défaite. Mais il était malin.
Jeon Jungkook 2, Park Jimin 1.
Je me mis à observer sa chambre, elle n'était pas aussi grande que cela mais suffisamment pour accueillir deux ou trois personnes, il y avait trop de posteurs de Justin Bieber collés au mur qui me regardaient avec jalousie. Je leur tirai la langue comme vengeance.
Quelques cadres familiaux étaient accrochés aux murs de la chambre, ils ne représentaient que les trois propriétaires de la maison. Je me souvins alors que ce matin même j'avais osé être insolent au sujet de sa génitrice. Un drame était peut-être arrivé et l'erreur que j'avais commis était sûrement impardonnable. Le sujet devait être tabou au sein même de la famille, il fallait donc que je sois prudent lorsque je devais prendre la prendre la parole.
En face de moi ( aux pieds du lit ) se trouvait son armoire dont deux miroir sur chacune des portes, contrairement à ce que l'on pouvait croire la pièce était peinte en bleu clair comme le ciel en pleine journée d'été, son lit pouvait accueillir deux personnes mais il était bien timide pour dormir avec moi, Pff !
Il avait tout de même dû goût en matière de décoration, c'était totalement le contraire de sa personnalité que tout le monde connaissait. Mais nous portons tous des masques dans cette société pas vrai?
À ma droite se trouvait un mur en baie vitrée qui donnait vue au balcon.
À côté se trouvait une petite table de chevet où un bouquin trônait ainsi qu'un pichet d'eau, un verre, sa montre, et... des lunettes de vue? Jeon portait des lunettes de vue? C'était la seule chose que je ne savais pas sur lui, ou peut-être pas seulement.
Je les saisi et les mis, je regrettai aussitôt de lavoir fait puisque ma tête se mit à tourner. Je les retirai rapidement comme agressé par leur puissance et les observai, il avait une si mauvaise vu que cela? Cela me fit sourire.
Donc, il avait signer le contrat sans les avoir porté sur son nez et je devinai qu'il n'avait pas pris le temps de mettre ses lentilles de contacte non plus, mais il a préféré feindre le mec qui avait une vue aussi bonne que celle de Concetta Antico pour ressembler à un fuckboy ce con.
Mon téléphone vibra dans la poche de mon jean. Je le sorti et allais dans ma messagerie. C'était Hoseok.
Que fait-il encore debout à cette heure-ci. Mais il n'était pas si tard que ça finalement. L'heure sur mon téléphone affichait vingt-trois heures.
« Alors? Qu'est-ce que ça fait de vivre avec sa femme? »
Je pouffai de rire.
« Ce n'est pas ma femme.
— Ah bon? À qui veux-tu faire gober ça?
— Ce n'est pas comme si je mentais.
— Je l'espère bien pour toi, parce que je te rappelle que ce n'est qu'un pari et que tu ne dois pas tomber amoureux hein ! MDRRRR
— J'ai une tête à vomir des arcs-en-ciel peut-être ?
— Je le disais au cas où. Mais mon instinct me dit que je vais gagner cette fois-ci !
— Les rêves c'est en dormant qu'on les fait.
— Tu m'as maudis ! Ma mère arrive je te laisse ! Surtout ne le viole pas parce que je te connais !
— Je n'oserais pas voyons».
Enfin. J'espérais avoir cette patience.
Pour tuer le temps en attendant le retours de mon joujoux, je me décidai à voir de quoi son livre parlait. Je ne lisais que très rarement des œuvres à écrits à l'ancre noir mais cela ne voulait pas dire que ça n'était jamais arrivé, par exemple j'avais déjà lu Player On de Ernest Cline, Le Samouraï virtuel de Neal Stephenson, Candide de Voltaire, Moi, Boy de Roald Dahl, la saga Harry Potter ainsi la saga Du Seigneur Des Anneaux et bien d'autres œuvres encore que ceux cités... Des œuvres connus qui méritaient leur renommée.
Il en était à la moitié du premier tome de Hunger Games de Suzanne Collins, (
( il avait plutôt bon goût pour un nerd ) comme lui. Je possédais déjà les trois tomes du livre et avais l'intention d'acheter le quatrième dont la sortie est normalement prévue pour le 20 mai 2020.
Cela ne me dérangeait aucunement de relire le premier tome étant un grand fan du roman à succès dont l'adaptation en film m'avait tout aussi plu. Je connaissais chaque passage par cœur et c'était toujours une aventure fantastique de relire ces lignes soigneusement détaillées.
Je laissai tout de même son marque-page à sa place pour ne pas qu'il ne perde entre les chapitres lorsqu'il reprendra sa lecture. Le livre commençait par le personnage principal, Katnis qui se réveillait dans son lit et recherchait la chaleur de sa sœur cadette Prim à ses côtés.
Je ne pu aller plus loin dans ma lecture puisque la porte de la salle de bain venait de s'ouvrir sur Jungkook le corps ruissellant de perles transparentes. Il était bien développé pour un garçon de dix-sept ans, je me demandais si il ne faisait pas du sport. Ses cheveux mouillés tombaient sur son cils et une serviette autours de la taille. Il ne se rendait pas compte à quel point il se mettait en danger pour se montrer devant moi aussi peu habillé coe ça. Ma libido faisait son apparition. Cela faisait des semaines que je n'avais pas baiser (mon meilleur records jusque-là encore jamais réalisé) et le manque de sexe se faisait ressentir considérablement au file des jours, et pourtant j'avais reçu déjà reçu plusieurs invitations m'avaient étés faîtes que j'avais rejeté sans hésitation.
Jungkook avança au centre de la pièce en plaquant ses longs cheveux noir contre son crâne.
Seigneur.
Il sursauta lorsque son regard croisa le mien. Il semblait avoir oublié qu'il partageait désormais sa chambre avec moi.
L'atmosphère avait rapidement changé. Mon corps fit prit d'une chaleur agréable qui alla jusqu'à mon bat ventre. Doucement, je refermai l'œuvre sans qu'on ne se quitte des yeux et le reposai sur la table de nuit avant de descendre lentement du lit pour le rejoindre en ralentis.
— Qu'est-ce que tu fais? chuchota-t-il, tout en reculant, les sourcils arqués.
— Absolument rien. fis-je, taquin.
— Recules alors.
Je fis le contraire de sa requête. Il reculait jusqu'à ce que son dos ne rencontre la surface froide de la porte.
J'encadrai son visage de mes bras.
Ses yeux noisettes brillaient un peu plus que la normal, la chaleur qu'émanait son corps venait à ma rencontre et je pouvais sentir son souffle chaud s'abattre contre mon visage qui n'était désormais séparé que de quelques centimètres avec le sien.
— Tu te mets toi-même en danger en apparaissant ainsi devant moi Jungkook. murmurai-je près de son visage.
Il papillonna des cils mais ne bougea.
— Sauf si tu le fais exprès. continuai-je.
Je rapprochai mon corps du tien jusqu'à ce que mon bassin n'effleure son bassin. Un soupire franchit la barrière de ses lèvres et il se pressa de plaquer ses mains contre ses lèvres avant de me lancer un regard froid alors que je lui souriai simplement, amusé par la situation.
— Dégages.
Le ton de sa voix était suppliant, mais était tout aussi doux et bas. Ça ne fit que le décrédibiliser un peu plus.
— Je ne t'entends pas.
Je pouvai entendre les battements de son cœur faire écho dans mes oreilles, j'étais à peu près dans le même état que lui.
— Je t'ai dis de dégager. Il tenta en vain de me repousser en pressant ses mains sur contre mon buste ou tout du moin il en était incapable actuellement puisque même sa propre force semblait l'avoir abandonnée.
— Tu fais le contraire de ce que ton corps veut Jungkook.
Je faisais couler mes doigts le long de son bras, il pivota la tête sur le côté incapable de supporter mon regard de braise sur sa personne, son souffle se faisait court alors que son autre main restait poser contre ma poitrine.
— Tu vois? J'ai toujours raison, admets-le que ton corps ne peut me résister.
Alors que j'allais goûter à la peau de son cou qui ne demandait qu'à être mordue, on toqua à la porte.
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